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ossible de baser la fédération européenne sur les
États-nations
centralisés qui la refusent au nom de leur souveraineté, comme ils re
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ibué de l’exercer exclusivement, je veux dire les
États-nations
qui pratiquent « l’équilibre de la Terreur », ce régime de chantage m
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terroristes et ceux de ce que vous appelez les «
États-nations
». Je vous cite : Au terrorisme que les États se « réservent » d’exe
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t, je dénonce seulement la logique du système des
États-nations
dans notre société industrielle. Qu’elle soit capitaliste ou socialis
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nder plus rien à l’EDF et à l’État ! Tant que les
États-nations
n’auront pas trouvé le moyen d’intercaler un compteur, entre le solei
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nucléaire menace et avec lui le totalitarisme des
États-nations
… Denis de Rougemont nous a longuement reçu dans la vieille ferme jura
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us la fédération européenne. Il faut dépasser les
États-nations
et leur carcan actuel pour revenir à un mode de vie communautaire qui
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ir en considération, c’est le pouvoir réel de ces
États-nations
. Or, quel est-il ? Pour l’essentiel, ils dépendent de quelques multin
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e sujet-là ! 7. J’aimerais pourtant revenir à vos
États-nations
. Comment imaginer qu’ils seront un jour détrônés ? Les États-nations,
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ent imaginer qu’ils seront un jour détrônés ? Les
États-nations
, c’est une illusion d’optique. Ils sont très menacés, ne serait-ce qu
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ommunauté. 9. Sans parler de la fin de ces fameux
États-nations
, où va-t-on ? Si l’on continue comme ça, à la catastrophe. À la guerr
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fédérée : même avenir. J’aime cette formule. Les
États-nations
qui constituent l’Europe d’aujourd’hui sont des façades et ils perden
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e à laquelle nous condamnent inéluctablement les “
États-nations
”, comme il surnomme les pays occidentaux. Pour Denis de Rougemont, l’
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nt ce qui se passe dans les pays développés — nos
États-nations
— il sonne une nouvelle fois l’alarme. Nous avons rendu visite à Deni
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qui conduit à renforcer l’emprise universelle des
États-nations
, c’est-à-dire les risques de guerre. Pluton est maître des enfers, il
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vouloir faire rentrer dans le lit de Procuste des
États-nations
les réalités régionales, physiques et humaines ; ou au contraire, à p
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La moyenne d’âge des frontières actuelles des 28
États-nations
européens — URSS non comprise — est de 89 à 93 ans, selon que l’on ti
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preuve qu’on ne peut la faire sur la base de ces
États-nations
qui partagent aujourd’hui la planète en un peu plus de cent-cinquante
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que, confrontés aux problèmes qui s’y posent, les
États-nations
à tout coup bloquent les solutions de bon sens. C’est qu’il s’agit, p
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e fin. Qui pourrait les retenir de le faire ? Les
États-nations
seuls. Mais ils devraient alors s’avouer franchement totalitaires, co
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mène stato-national. J’avais tort en ceci que nos
États-nations
tentent bel et bien de créer par décrets ces « cultures nationales »
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continentale ou régionale. Au-delà ou en deçà des
États-nations
… Prenons le problème démographique. Dans les trente années qui vienne
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shington, à Paris ou à Londres, ou à Bonn… Les
États-nations
condamnés ! Alors, quel modèle pour l’Europe ? Quel modèle dont le
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l’évidence, souligne Denis de Rougemont, que les
États-nations
sont condamnés. Aucun de nos États désunis n’est en mesure de faire f
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es mêmes de notre propre crise… Je le répète, les
États-nations
sont condamnés puisqu’ils ne peuvent plus jouer leur rôle. Je veux bi
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évelopperont réellement à partir du moment où les
États-nations
auront accepté quelque chose de plus grand qu’eux. Sur ce point aussi
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ou beaucoup plus locales que la superficie de nos
États-nations
. Le Rhin, pollué par cinq pays et transformé en poubelle de l’Europe
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coïncident jamais avec le territoire d’un de nos
États-nations
, mais appellent toujours des entités plus grandes (continentales, voi
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ire locales). S’il est nécessaire de dépasser nos
États-nations
par le haut : fédération européenne, il est vital de les dépasser éga
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aborés à Bruxelles se heurtent aux frontières des
États-nations
. Voyez les mesures visant à la sauvegarde des mers, poursuit Denis d
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« [Entretien] L’Europe contre l’Europe. Celle des
États-nations
contre celle des régionalistes et des écologistes », 24 Heures, Lausa
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ur mot à dire, sera à même de résoudre ce que les
Etats-nations
ne peuvent plus maîtriser. L’ouvrage de Denis de Rougemont, et le por
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ou beaucoup plus locales que la superficie de nos
États-nations
. Le Rhin, pollué par cinq pays et transformé en poubelle de l’Europe
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coïncident jamais avec le territoire d’un de nos
États-nations
, mais appellent toujours des entités plus grandes (continentales, mon
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es, locales). S’il est nécessaire de dépasser nos
États-nations
par le haut : fédération européenne, il est vital de les dépasser éga
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s déclarations des « agences culturelles » de nos
États-nations
européens, qui opèrent sur la fiction (pour ne pas dire la fabricatio
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e changer au cours des siècles. (Un bon tiers des
États-nations
européens d’aujourd’hui n’existaient pas avant 1919 : n’avaient-ils d
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Le soleil est à tout le monde, voilà pourquoi nos
États-nations
ne l’aiment pas. Voilà pourquoi les Communautés de Bruxelles dans leu
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qui conduit à renforcer l’emprise universelle des
États-nations
c’est-à-dire les risques de guerre. Pluton est maître des Enfers, il
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à influencer si peu que ce soit la politique des
États-nations
n’en apparaît que plus décourageante. La génération suivante, que l’o
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la vie avec laquelle aucun des régimes existants,
États-nations
ou dictatures, ne nous paraissait compatible : nous étions condamnés
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dans les efforts d’union de l’Europe au-delà des
États-nations
— terme que nous avions forgé dès 1931, et qu’aujourd’hui le monde em
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isé depuis Napoléon, on ne fera pas l’Europe. Les
États-nations
ne voudront jamais céder une partie de leurs prérogatives, même pour