1 En 1811, le journal va du 15 mai au 31 décembre. ( Benjamin vient de rompre pour la dernière fois avec Mme de Staël à Lausanne, l

2 es circonstances de l’ouvrage Depuis deux ans, Benjamin et Charlotte vivent en Allemagne, entre Cassel, Göttingen, Hanovre et

3 g. On annonce la venue de Bernadotte à Göttingen. Benjamin a plusieurs entrevues avec le nouveau prince royal de Suède, qu’il ap

4 de la révolution. En publiant cette « brochure », Benjamin sait qu’il joue sa vie : Napoléon n’est pas encore vaincu, et le fera

5 u libéralisme Pendant tout le mois de février, Benjamin cherche à se libérer de Charlotte pour suivre le Béarnais et tenter a

6 s la veille même de l’entrée de Napoléon à Paris, Benjamin publie dans les Débats deux articles violents en faveur des Bourbons

7 Le lendemain 19 mars, Napoléon est aux Tuileries. Benjamin fuit vers Nantes, mais cette ville vient de passer à l’empereur. Reto

8 veur d’une amnistie. Journées de trouble profond, Benjamin rencontre Joseph Bonaparte le 31 mars et note : Y aurait-il vraiment

9 la décrire une journée décisive de l’aventure de Benjamin . Prenons une des indications télégraphiques : Lu mon roman, fou rire

10 s Souvenirs de Victor de Broglie, futur gendre de Benjamin — ceci : L’auteur était fatigué, à mesure qu’il s’approchait du déno

11 Mais revenons au sérieux du drame dans lequel Benjamin tout d’un coup, malgré lui, tient un rôle décisif. L’empereur, notera

12 mbres : « C’est une catastrophe ennuyeuse », note Benjamin , et il se dispose à écrire un mémoire apologétique sur son action dur

13 et simple mauvaise foi des ennemis de la liberté. Benjamin n’a servi que la liberté. La sienne très mal, esclave qu’il fut de se

14 d’État, alors que le jeu subtil des variations de Benjamin au service de la Liberté, son thème constant, ne lui aient valu que l

15 iberté Mais revenons au petit livre sur lequel Benjamin a joué sa tête et accessoirement sa carrière. Ce manifeste de la libe