1
es institutions. Or, au plan politique et social,
c’est
le monde romain qui existe seul en Occident et à ce moment. L’Église
2
ls virent l’Apollon Pythien). Tradition romaine :
c’est
l’État, né du forum municipal, étendu à l’empire hiérarchisé ; la loi
3
es voies de la civilisation du Proche-Orient — et
c’est
ce qu’exprime avec une grande précision le mythe de l’Enlèvement d’Eu
4
iale dans l’État). La personne, au sens chrétien,
c’est
donc l’homme à la fois distinct et relié, à la fois libre et responsa
5
res — que nous soyons chrétiens ou non, parce que
c’est
d’elles que procède l’attitude particulière de l’esprit humain qui de
6
pauvres petites caravelles du xvie siècle, mais
c’est
Christophe Colomb qui a découvert l’Amérique, c’est Magellan qui a fa
7
est Christophe Colomb qui a découvert l’Amérique,
c’est
Magellan qui a fait le premier tour du monde. Un dernier fait : la st
8
mpire romain, mais ensuite il les a fait éclater.
C’est
ainsi que les constitutions des ordres religieux du Moyen Âge, et les
9
forme actuelle et virulente que du xixe siècle.
C’est
en effet seulement à partir de l’ère du suffrage universel, du servic
10
é plus loin l’absurdité, mais dans le même sens :
c’est
ainsi qu’on a parlé sous Hitler de « mathématiques nationales-sociali
11
est universel : encore convient-il de marquer que
c’est
le rayonnement de l’Europe qui l’a rendu tel, et qu’il exprime l’une
12
r place » désespérant est très facile à définir :
c’est
la prétention des États à ne rien abandonner de leur souveraineté ill
13
s conditions ? Vouloir fonder l’Europe des États,
c’est
prétendre fonder l’union sur les obstacles mêmes à toute espèce d’uni
14
n sur les obstacles mêmes à toute espèce d’union.
C’est
tenter de fédérer des facteurs de division. C’est le type même de l’é
15
C’est tenter de fédérer des facteurs de division.
C’est
le type même de l’énoncé contradictoire, comme disent les logiciens.
16
de compliquer le problème de l’union européenne,
c’est
d’orienter l’effort de création et d’imagination des Européens vers c
17
s’avérait nécessaire pour la survie de l’Europe.
C’est
un fait facilement vérifiable que le concept de régions autonomes a p
18
s refusent les régions et pour les mêmes raisons,
c’est
sur les régions seules que pourra se fonder la fédération, et c’est l
19
ons seules que pourra se fonder la fédération, et
c’est
la fédération seule qui pourra garantir l’autonomie des régions. Résu
20
ême dans un ensemble, garant de son autonomie. Et
c’est
bien cela qui s’est produit dans l’espace d’une génération, de 1947 à
21
ve à Nice. « Non, Sire, ce n’est pas une émeute !
C’est
une Révolution ! » (C’est-à-dire l’instauration d’un nouvel ordre dan
22
puis longtemps, et au plus tard depuis 1848. Mais
c’est
l’ère des régions qui s’ouvre à nous, Européens de la fin du xxe siè
23
la nécessité qui s’ouvre désormais aux deux Jura,
c’est
celle d’une expérience passionnante de fédéralisme intégral et de plu
24
olitisé veut dire pour moi « qui ne croit pas que
c’est
très important d’être de gauche ou de droite, d’être du centre gauche
25
rt de prendre cela pour de l’activité politique ;
c’est
faire de la politique comme les gens qui regardent les matchs de foot
26
ifs, c’est-à-dire d’une manière purement passive.
C’est
le spectacle, et rien d’autre… Quand les gens vous disent : « Mais ce
27
faut absolument leur apprendre que la politique,
c’est
l’art de l’aménagement des relations elles-mêmes dans la cité grecque
28
elles-mêmes dans la cité grecque, dans la polis.
C’est
le même mot que civisme, qui est dérivé du latin et pas du grec. Poli
29
t dérivé du latin et pas du grec. Polis, civitas,
c’est
l’État, c’est la même chose, c’est la ville, c’est la cité. Alors, to
30
tin et pas du grec. Polis, civitas, c’est l’État,
c’est
la même chose, c’est la ville, c’est la cité. Alors, tout le monde do
31
olis, civitas, c’est l’État, c’est la même chose,
c’est
la ville, c’est la cité. Alors, tout le monde doit faire de la politi
32
’est l’État, c’est la même chose, c’est la ville,
c’est
la cité. Alors, tout le monde doit faire de la politique, dans ce sen
33
e monde doit faire de la politique, dans ce sens.
C’est
, par exemple, les choix. Quelles options est-ce qu’on se donne dans l
34
, une communauté ? Quelle est sa fin ? Est-ce que
c’est
la puissance ou est-ce que c’est la liberté des personnes par exemple
35
fin ? Est-ce que c’est la puissance ou est-ce que
c’est
la liberté des personnes par exemple ? Ça, c’est la question politiqu
36
c’est la liberté des personnes par exemple ? Ça,
c’est
la question politique fondamentale. Est-ce que c’est la puissance col
37
st la question politique fondamentale. Est-ce que
c’est
la puissance collective ou est-ce que c’est la liberté des personnes
38
e que c’est la puissance collective ou est-ce que
c’est
la liberté des personnes ? Ou l’égalité ? N’importe quoie. Enfin, les
39
Enfin, les grandes options qu’on peut avoir. Ça,
c’est
faire de la politique, c’est-à-dire du pilotage, du gouvernement d’un
40
onsensus autant que possible. Gouverner pour moi,
c’est
piloter, c’est orienter, et orienter vers une direction qui a l’appro
41
que possible. Gouverner pour moi, c’est piloter,
c’est
orienter, et orienter vers une direction qui a l’approbation des cito
42
la phrase de Pompidou que je cite : « Gouverner,
c’est
contraindre. » Quelle phrase affreuse ! C’est la première phrase de s
43
er, c’est contraindre. » Quelle phrase affreuse !
C’est
la première phrase de son livre posthume, Le Nœud gordien. La toute p
44
te première phrase, les premiers mots. Gouverner,
c’est
contraindre, point. Et il donne comme exemples le service militaire e
45
gens n’aiment pas ça, il faut les y contraindre.
C’est
là que j’ai cité dans mon livre une phrase de Jouvenel qui disait que
46
ts, ni obliger leurs sujets au service militaire.
C’est
très curieux. Il donne des dates. Il montre à partir de quel moment l
47
rtir de quel moment les rois ont essayé. En vain.
C’est
très utile à rappeler aujourd’hui. Il y avait pourtant un gouvernemen
48
les hommes aux conditions de la vie. Pour elles,
c’est
plus sérieux que pour les hommes. Les hommes, on leur apprend surtout
49
Titre-piège, bien sûr, mais qui n’est pas de moi.
C’est
Lui sans aucun doute qui l’a soufflé aux rédacteurs de ce journal. Ca
50
isse qui voudrait le nier. (Tout ce qu’il espère,
c’est
qu’on essaie de s’en tirer par une pirouette, une plaisanterie « trad
51
bien sûr, Jean Ziegler ; à l’homme de gauche, que
c’est
au contraire Schwarzenbach ; ou à l’homme du centre, que c’est plutôt
52
raire Schwarzenbach ; ou à l’homme du centre, que
c’est
plutôt le directeur d’un journal, phrase laissant entendre qu’il y a
53
alibi le plus populaire qu’il eût jamais imaginé.
C’est
une partie perdue, mais que lui importe ? Il sait qu’il a le temps po
54
e n’arrive, mais cela n’en reste pas moins vrai :
c’est
la bande à Baader, aujourd’hui, qui a repris le rôle évident et tromp
55
e, car il sait bien que nous ne le croirons pas !
C’est
ainsi qu’à l’automne de 1974, le conseiller fédéral Willy Ritschard,
56
it — ou pourrait voir — que ce qui est inévitable
c’est
la fin de l’énergie à bon marché, et la pénurie dans vingt ans du pét
57
à sa fascination, à son empire, même inconscient.
C’est
l’empire de ce mythe qui peut seul expliquer tant de mensonges offici
58
ais au contraire : la lenteur au sein du silence.
C’est
la grâce que je vous souhaite pour l’an qui vient. g. Rougemont De
59
e au nom du « succès de la révolution ». L’ennui,
c’est
qu’on n’a jamais su ce que pouvait bien représenter ce « succès ». Pa
60
i 68 et le terrorisme actuel. Qu’en pensez-vous ?
C’est
une erreur monumentale que de voir une relation entre ces deux phénom
61
u. Au nom de l’« internationalisme prolétarien »,
c’est
le principe même de la démocratie qui est visé. Alors… Mais il ne fau
62
ication de la révolte », au sein de la jeunesse ?
C’est
probable. Le terrorisme est fait d’actes désespérés. C’est, tout au p
63
bable. Le terrorisme est fait d’actes désespérés.
C’est
, tout au plus, le signe d’une angoisse qui se manifeste comme un cri,
64
r les intellectuels. Ce qu’on reproche à ceux-ci,
c’est
une espèce de terrorisme platonique, les activistes ne faisant au fon
65
nnelle au degré d’autoritarisme de leur coutume :
c’est
qu’ils ont reconnu leur propre style et savent trop bien à quoi s’att
66
Ce qu’il y a de terrifiant, dans ce phénomène,
c’est
justement son illégalité systématique, son caractère suicidaire, inco
67
, alors, ce n’est pas le retour au fascisme6 mais
c’est
l’établissement d’un État policier. On a tort, me semble-t-il, d’entr
68
s survivants ne raconteront pas, faute de public…
C’est
ce que j’essaie d’expliquer dans mon livre. Nous reviendrons longueme
69
oulgakov, le pasteur Visser ’t Hooft… Finalement,
c’est
ce « club du Moulin Vert » qui fut le berceau du personnalisme. Préci
70
ophes qui nous menacent. Ce qu’il faut souhaiter,
c’est
que ces avertissements n’arrivent pas trop tard et qu’ils soient just
71
trique est presque au point ! » Je réponds : « Si
c’est
vrai — ce n’est pas vrai, naturellement ! — vous êtes des criminels d
72
inuer à vivre comme nous vivons aujourd’hui. Mais
c’est
précisément ce qu’il ne faut pas faire ! Nous ne le pouvons pas. La c
73
disant : ça durera bien aussi longtemps que moi !
C’est
aussi le réflexe des tenants du nucléaire : « On va essayer de pousse
74
ds très bien toutes ces hypocrisies. Allons donc,
c’est
évidemment pour envoyer de l’électricité en Inde ou au Niger qu’on co
75
re dans un état de sous-développement industriel,
c’est
peut-être leur chance ! Mais si ces deux tiers souffrent de famine, c
76
nce ! Mais si ces deux tiers souffrent de famine,
c’est
précisément à cause du type de croissance que les pays riches ont cho
77
age du tiers-monde et une spoliation généralisée.
C’est
parce que nous nous développons à l’excès que nous maintenons d’innom
78
’énergie en Occident et vivre aussi bien. Or 30 %
c’est
plus que les centrales nucléaires pourront jamais fournir. Si tout va
79
Uniquement pour avoir un peu plus d’électricité.
C’est
suicidaire ! En un sens c’est criminel quand on détient de tels pouvo
80
plus d’électricité. C’est suicidaire ! En un sens
c’est
criminel quand on détient de tels pouvoirs. Derrière ce « on », qui ?
81
la puissance, de la productivité, de la grandeur…
C’est
cette logique que je réprouve, pas les hommes. L’État finalement, sui
82
itive avant la fin du siècle », nous répète-t-on.
C’est
faux. Des résultats sont déjà acquis et les recherches pourraient se
83
’État centralisateur. Le problème-clé aujourd’hui
c’est
donc de casser cette toute-puissance de l’État ? Absolument. Une tout
84
ous ai parlé tout à l’heure. Le but de la société
c’est
l’homme. Donc le contraire du totalitarisme. Dans ce sens je suis aus
85
s de mes amis Robert Aron et Arnaud Dandieu. Mais
c’est
vrai qu’entre personnalistes nous l’utilisions souvent. Vous le pense
86
politologues commencent à dire que le gigantisme
c’est
fini, que l’avenir est « aux petites unités intelligibles », « aux pe
87
r mille ans ! Au fond, qu’est-ce que le progrès ?
C’est
le progrès spirituel. L’idée du progrès matériel n’en est qu’une déri
88
ntime, peut subir cette transformation totale. Or
c’est
bien une conversion qu’il s’agit d’opérer au cœur de la crise où nous
89
emain, je planterai quand même un petit pommier !
C’est
une sorte de vitalité, de foi, de confiance profondes sans laquelle o
90
i va arriver sera entièrement le fait des hommes.
C’est
pourquoi il est très important de savoir quel avenir nous voulons. M
91
faire de l’ordinateur que celles des hommes. Mais
c’est
finalement toujours le même jeu : nous utilisons les calculs rapides
92
e les buissons, Adam répond : « Ce n’est pas moi,
c’est
Ève qui me l’a donnée. » Ève répond à son tour : « Oui, j’ai mangé la
93
ond à son tour : « Oui, j’ai mangé la pomme, mais
c’est
le serpent qui me l’a donnée. » Or le serpent, lui, il n’est plus là…
94
le serpent, lui, il n’est plus là… De nos jours,
c’est
la même chose. Les « impératifs » que nous brandissons, ne sont que l
95
nous priver de notre responsabilité personnelle.
C’est
le cas de la passion amoureuse vulgarisée, dont j’ai parlé dans L’Am
96
inévitablement à la dictature. Moi, au contraire,
c’est
sur la notion « d’homme responsable » que je propose de fonder la soc
97
ait de l’amour dans une société est fondamentale.
C’est
dans nos manières d’aimer que se trouve aussi la racine de mondes pol
98
s vraiment ce qu’elle est comme « personne ». Or,
c’est
grave. Tristan vit en quelque sorte un amour totalitaire : il est seu
99
ipaux gisements pétrolifères). Ma conclusion — et
c’est
la deuxième partie de mon livre — est que nous n’avons pas à prévoir
100
’ambassadeur d’Allemagne. Pourquoi dites-vous que
c’est
votre séjour aux États-Unis qui a contribué à vous faire découvrir l’
101
our « La Voix de l’Amérique parle aux Français ».
C’est
en Amérique, en effet, que j’ai découvert l’Europe et je n’ai pas été
102
l’État-nation, le nationalisme fauteur de guerre.
C’est
à New York également que j’ai rencontré Einstein peu de temps après l
103
aux ne sont que le résultat de notre impéritie et
c’est
bien parce que nous ne sommes plus des citoyens responsables que l’Ét
104
rrentiel, inoffensif et indispensable. Là encore,
c’est
la porte ouverte à une intervention croissante et sans doute redoutab
105
t l’explosion d’une guerre atomique ? À mon avis,
c’est
une course contre la montre. Dans mes conférences, je dis toujours qu
106
Depuis quarante ans, je le redis : la puissance,
c’est
la prise de pouvoir sur autrui, la liberté, c’est la prise de pouvoir
107
c’est la prise de pouvoir sur autrui, la liberté,
c’est
la prise de pouvoir sur soi-même. 7. « L’Express va plus loin », e
108
us faites confiance à l’homme, rien qu’à l’homme,
c’est
bien optimiste, non ? C’est un optimisme éducatif. Et puis, c’est la
109
e, rien qu’à l’homme, c’est bien optimiste, non ?
C’est
un optimisme éducatif. Et puis, c’est la première condition à tout. S
110
iste, non ? C’est un optimisme éducatif. Et puis,
c’est
la première condition à tout. Si on ne lui fait pas confiance, on n’o
111
érience de toute ma vie, je suis un enseignant et
c’est
une chose que j’ai apprise avec mes étudiants8. 2. En affirmant qu’un
112
e des régions est une réalité vécue. 3. L’utopie,
c’est
le système dans lequel on vit ? La véritable utopie, justement, c’est
113
s lequel on vit ? La véritable utopie, justement,
c’est
la folie de la croissance industrielle ! Cette fuite en avant qui agg
114
’une prétention compétitive au niveau économique.
C’est
cela qui est mauvais. 6. En ne faisant plus la différence entre la ga
115
Ce qu’il faut maintenant tenir en considération,
c’est
le pouvoir réel de ces États-nations. Or, quel est-il ? Pour l’essent
116
’ils seront un jour détrônés ? Les États-nations,
c’est
une illusion d’optique. Ils sont très menacés, ne serait-ce qu’à caus
117
oivent pas nous obnubiler. Ce qu’il faut définir,
c’est
ce qu’on va mettre à la place, comment faire une société nouvelle. 8.
118
la place, comment faire une société nouvelle. 8.
C’est
là qu’interviennent le choix et la responsabilité de l’homme, de la p
119
ser le vent du boulet, il ne suffit pas de dire :
c’est
du vent ! 11. Et croyez-vous que l’on pourra s’en sortir ? Oui, on pe
120
ue cela puisse jouer un tel rôle ? Le terrorisme…
c’est
difficile à dire ! Il pourrait arriver que cela conduise au totalitar
121
rrorisme engendre un renforcement de la police et
c’est
toujours malsain. 13. Vous dites dans votre livre : « Que l’avenir s
122
ec des idées constructives ! Ce que je préconise,
c’est
de créer des régions, des communautés, de refaire sur leur base une E
123
t la « méditation apocalyptique d’un optimiste ».
C’est
également une belle formule. 18. L’Avenir est notre affaire est un
124
est notre affaire est un best-seller. Pourtant,
c’est
un livre qui n’est pas particulièrement facile. On me dit assez fréqu
125
bre d’étages dans les tours des grands ensembles.
C’est
tout de même significatif. La dépersonnalisation détruit aussi les en
126
s le meilleur des mondes… Bien sûr que non ! Mais
c’est
souvent moins mal qu’ailleurs et l’on y fait de moins grandes bêtises
127
is moyen. Jamais hautain, pourquoi le serait-il ?
C’est
d’ailleurs et avant tout un excellent pédagogue, sachant passionner s
128
liste européenne, il n’y a pour lui aucun doute :
c’est
en refaisant une société à l’échelle de l’homme, c’est-à-dire basée s
129
. L’homme devant être l’unique but de la société…
C’est
tonique et plein d’intelligence. Et, en refermant son livre, il est d
130
s’opposer à la construction de nouvelles routes.
C’est
à quoi sert le référendum facultatif. Ce référendum n’est-il pas illu
131
à quoi sert cette initiative ? Son grand mérite,
c’est
qu’elle force la prise de conscience, elle oblige à réfléchir, activi
132
er ici le problème des transports en commun. Mais
c’est
une vaste histoire… q. Rougemont Denis de, « [Entretien] Que fera-
133
lyptique d’un optimiste (février-mars 1978)o p
C’est
le philosophe E. M. Cioran, je crois, qui a défini L’Avenir est notr
134
n’en aie pris conscience qu’en cours de route —,
c’est
un manifeste. Un manifeste de ce grand mouvement dont je sens, dont j
135
je ne suis pas apocalyptique ! Ou si je le suis,
c’est
dans la mesure où j’affirme que, si l’on n’y remédie pas, la logique
136
ou politiques. Le monde dans lequel nous vivons,
c’est
nous qui l’avons fait. Il faut oser prendre nos responsabilités et ne
137
rpétuellement nous cacher derrière des paravents.
C’est
sur une telle résignation que jouent les gens qui nous vendent des ce
138
tion d’énergie tous les dix ans », affirment-ils.
C’est
de la démence pure. Il suffit de faire un petit calcul pour se rendre
139
e faire un petit calcul pour se rendre compte que
c’est
absolument irréalisable. Il ne faut surtout pas se laisser convaincre
140
nt parlé des centrales nucléaires dans mon livre,
c’est
parce que je les prends comme le symbole d’une société, et d’un état
141
pas de compteur entre le soleil et la maison. Et
c’est
pourquoi il n’y a pas de lobby solaire auprès du gouvernement. L’État
142
s dieux qui en sont les représentants. Le soleil,
c’est
Zeus et le nucléaire, c’est Pluton. Pluton, dieu de la richesse, de l
143
ésentants. Le soleil, c’est Zeus et le nucléaire,
c’est
Pluton. Pluton, dieu de la richesse, de la richesse enfouie sous la t
144
a puissance anonyme et meurtrière… L’autre monde,
c’est
le monde de l’énergie solaire décentralisé, celui sur lequel règne Ze
145
ire celui qui voit loin, celui à la large vision.
C’est
une des étymologies du mot Europe, qui me semble bien émouvante… Comm
146
on détruit les bases de toute communauté vivante.
C’est
un cercle vicieux. Comment lutter ? Certains disent : « Faites la rév
147
ont on s’empare vous phagocyte séance tenante… Et
c’est
pourquoi je ne vois aucune différence essentielle entre l’Est et l’Ou
148
a chaleur avec des moyens beaucoup moins coûteux…
C’est
ainsi qu’il nous faut prendre position sur tous les domaines de la vi
149
os autoroutes mais nos embouteillages… La vérité,
c’est
que nous sommes en face d’une crise absolument inévitable, et pourtan
150
comme si nous avions du pétrole pour des siècles.
C’est
absurde. D’ici cinq ans, il est très possible que le pétrole coûte tr
151
ur cela. Alors nous n’avons qu’une chose à faire,
c’est
de donner l’exemple. C’est de créer une Europe fédérée des régions, q
152
qu’une chose à faire, c’est de donner l’exemple.
C’est
de créer une Europe fédérée des régions, qui tenterait de faire l’éco
153
ciaient d’un tel prestige, d’une telle puissance,
c’est
parce qu’ils apportaient une réponse — terrifiante, effroyable — à ce
154
ut cela colle de très près aux réalités. Au fond,
c’est
la forme de l’État-nation qui est utopique, littéralement. Cadre abst
155
i Stock comme éditeur ? Tout simplement parce que
c’est
Christian de Bartillat qui m’a persuadé d’écrire ce livre. À l’origin
156
deux heures de discussion, il m’avait convaincu.
C’est
rare qu’un éditeur tienne à ce point à un livre, à un sujet. J’en ai
157
hie galopante et ses pollutions de toutes sortes.
C’est
à cette Apocalypse que tous les experts nous promettent, qu’il a oppo
158
élection par les peuples d’un Parlement européen.
C’est
une histoire assez intense et dramatique, vous allez le voir. C’est l
159
assez intense et dramatique, vous allez le voir.
C’est
l’alternance de grands élans dans l’enthousiasme créateur, et d’enlis
160
ciation agira surtout dans le domaine économique.
C’est
la question la plus pressante. Je crois que l’on peut y obtenir des s
161
Perse). Ce beau texte répète avec insistance : «
C’est
sur le plan de la souveraineté absolue que doit être réalisée l’enten
162
le dogme de la souveraineté absolue des États ».
C’est
que Briand est au pouvoir, et les résistants au combat ! L’un espérai
163
sse d’aujourd’hui. Quel est ce remède souverain ?
C’est
de reformer la famille européenne, dans toute la mesure où nous le po
164
race et de toute contrée. De cette œuvre urgente,
c’est
à la France et à l’Allemagne qu’il appartient de prendre conjointemen
165
tiques et industriels patronnés par Churchill. Et
c’est
ce « compromis historique » qui va se réaliser au début de mai 1948 s
166
la liberté. Tel est l’enjeu final de notre lutte.
C’est
pour sauver nos libertés acquises, mais aussi pour en élargir le béné
167
rope de l’Ouest, déjà amputée de l’Est satellisé,
c’est
encore vingt pays et non pas neuf ! Et c’est tout de même autre chose
168
isé, c’est encore vingt pays et non pas neuf ! Et
c’est
tout de même autre chose qu’un marché ! La gestion d’une partie de l’
169
progrès des responsabilités civiques ? « L’Europe
c’est
fini », dit la Presse. Du moins le disait-elle jusqu’à l’année derniè
170
à la dérive » — « L’Europe agonise » — « L’Europe
c’est
fini ». Et sur les activités des Neuf : « L’Europe verte écartelée »
171
uelle est l’Europe qui selon eux « agonise » ? Si
c’est
« l’Europe des Neuf », qu’on l’appelle par son nom : c’est un Marché
172
’Europe des Neuf », qu’on l’appelle par son nom :
c’est
un Marché commun partiel. S’il s’agit de l’Europe des États plus ou
173
le continue de croire, dans sa majorité, que plus
c’est
grand et mieux cela vaut. Reste alors notre « vieille Europe » : elle
174
ouveraineté nationale absolue ». Or, aujourd’hui,
c’est
cette deuxième Europe qui s’oppose à l’union fédérale de nos peuples,
175
eul espoir qui nous soit proposé. Et par malheur,
c’est
cette deuxième Europe que le tiers-monde copie avec passion, depuis l
176
rlin en 1885. Ce qui est juste, urgent et humain,
c’est
de promouvoir et de vouloir la fédération de l’Europe, seul moyen de
177
un Briand, puis par les Résistances européennes,
c’est
l’appui passionné de larges couches populaires et de la jeunesse la p
178
erminer l’actualité européenne la plus brûlante :
c’est
le soulèvement germinal, l’émergence partout des deux motivations maj
179
Vert » et nous avions donné ce nom à notre club.
C’est
là que j’ai fait la connaissance d’Emmanuel Mounier, Jacques Maritain
180
ect le moins sérieux, c’est-à-dire l’économie. Or
c’est
un secteur qui bouge tout le temps. La mienne (de région) est basée s
181
fait le voisin de l’autre côté de la frontière ;
c’est
démentiel. Les centrales nucléaires intéressent les États parce qu’el
182
e que chaque État entend les régler à sa manière.
C’est
une question qui intéresse les gens du Nord voisins de la Belgique… V
183
à assurer en commun la protection du lac Léman).
C’est
du bon travail régional. Une dernière question : gardez-vous votre fo
184
mme les fleuves ne s’arrêtent pas aux frontières.
C’est
pourquoi nous avons lancé une campagne d’éducation civique européenne
185
s enseignants, une Journée européenne des écoles,
c’est
la bonne voie. v. Rougemont Denis de, « [Entretien] Pleine page su
186
pos introduits par le chapeau suivant : « Ferney…
c’est
Voltaire, Genève… c’est Rousseau. Y a-t-il des lieux prédestinés à l’
187
apeau suivant : « Ferney… c’est Voltaire, Genève…
c’est
Rousseau. Y a-t-il des lieux prédestinés à l’évolution de l’esprit et
188
rès de Ferney où il habite une ancienne métairie.
C’est
une de ces bâtisses aux murs épais et aux ouvertures limitées car les
189
son épouse qui a été la décoratrice de la maison.
C’est
important de pouvoir découvrir le cadre de vie d’un homme ; il est ré
190
ù quelques milliers de livres cachent les parois.
C’est
à cause d’elle que son dernier ouvrage L’Avenir est notre affaire a
191
s respecté “la traditionnelle neutralité suisse”.
C’est
dans le même esprit qu’il fut de 1942 à 1943 rédacteur des émissions
192
ix de l’Amérique. Mais s’il avait choisi un camp,
c’est
parce qu’il faisait une place à l’homme dans la société au lieu d’imp
193
gouvernés” (un slogan des autonomistes écossais),
c’est
pour nous amener à la réflexion sur l’importance de l’autogestion pol
194
estion : l’aveu qu’on ne se l’était jamais posée.
C’est
là le fait de gens qui ne savent pas où ils vont et refusent même de
195
eux, l’immense majorité de nos contemporains. Et
c’est
ce que pourra faire sentir à quelques-uns cette dernière question, la
196
Paradoxes marxiens (septembre 1978)z
C’est
un patron allemand de Manchester qui apprend à un autre bourgeois, ég
197
e la vie rurale »9. Ce qu’on ignore généralement,
c’est
le Marx précurseur de notre écologie. Plus de cent ans avant la crise
198
Ce que Marx a bien vu, presque seul de son temps,
c’est
que le mal qu’on fait à l’homme des villes, on le fait aussi nécessai
199
tions dès qu’elle devient radicale. Être radical,
c’est
prendre les choses par la racine. Or, pour l’homme, la racine est l’h
200
térielle, si la critique devient une arme réelle,
c’est
le matérialisme, au sens de Lénine et du « marxisme vulgaire », qui e
201
. ⁂ Gaston Berger a écrit : « Regarder un atome,
c’est
le changer. Regarder un homme, c’est le transformer. Regarder l’aveni
202
er un atome, c’est le changer. Regarder un homme,
c’est
le transformer. Regarder l’avenir c’est le bouleverser. » Voilà bien
203
un homme, c’est le transformer. Regarder l’avenir
c’est
le bouleverser. » Voilà bien l’action de l’esprit, la seule qu’il pui
204
revanche, sur un ton de lucidité désabusée. Mais
c’est
grâce à l’action de la pensée de Marx que la prédiction de Tocquevill
205
continue entre deux murs de vignes vers le lac —
c’est
un village près de Lausanne — on est reçu par un homme grand et maigr
206
Ah ! vous faites des voyages à bicyclette ? Comme
c’est
bien ! Vous avez parcouru le Midi ? Avez-vous parlé avec les paysans
207
s. Les deux rives du Léman et la vallée du Rhône,
c’est
une même civilisation. De ce côté-ci du lac, on nous a fait devenir p
208
verres de vin blancs par des tasses de thé, mais
c’est
superficiel… Et vous-même, d’où êtes-vous ? Ah ! vous êtes du Jura !
209
fait ce nid en cheveux de ma fille… » (En effet,
c’est
un nid soyeux et blond, avec quelques brins de paille seulement.) On
210
lier, lent, pesant, paysan, stylisé à l’extrême ?
C’est
ce que diront les journalistes et les manuels. Ramuz n’est pas si fac
211
ce n’est pas le niveau des échanges de formules.
C’est
le niveau de la terre, du contact avec la nature, le niveau des croya
212
sions élémentaires. Ramuz veut rejoindre par là —
c’est
tout le paradoxe de son œuvre — quelque chose de plus généralement hu
213
le paysan vaudois et les circonstances de sa vie,
c’est
l’homme dans le cosmos que Ramuz nous fait voir. À travers le pays va
214
Ramuz nous fait voir. À travers le pays vaudois,
c’est
le Pays de l’humanité. ⁂ Ramuz n’écrit pas des romans, au sens habitu
215
simplicité, car le sujet d’un « roman » de Ramuz,
c’est
toujours l’irruption d’un événement unique, ou d’un grand mythe dans
216
tout un village (La Beauté sur la terre), ou bien
c’est
l’ouverture d’un cinéma qui bouleverse les imaginations (L’Amour du m
217
inalité, en faisant du Ramuz encore plus pur : et
c’est
Présence de la mort. Tôt après, Paris le découvrait, le publiait, réé
218
s anciennes, se passionnait pour ou contre Ramuz (
c’est
le titre d’un ouvrage collectif publié en 1926). Et il me semble que
219
onde du fond de sa retraite vaudoise. Maintenant,
c’est
l’époque qu’il interroge, à sa manière socratique. Les trois titres d
220
, son sens du concret, sa conscience scrupuleuse.
C’est
un homme, par exemple, qui règle son allure sur celle des pentes de s
221
mal calculé et il faut d’abord qu’on le corrige.
C’est
comme moi… » C’est comme Ramuz quand il écrit. Notons aussi l’influen
222
faut d’abord qu’on le corrige. C’est comme moi… »
C’est
comme Ramuz quand il écrit. Notons aussi l’influence du style bibliqu
223
hristianisme semble animer le peuple ramuzien14 :
c’est
un peuple « nuque raide » qui ne veut croire qu’à ce qu’il touche et
224
de faire retour sur soi, d’aimer « quand même »,
c’est
le sujet de Présence de la mort — c’est aussi l’une des vues les plus
225
d même », c’est le sujet de Présence de la mort —
c’est
aussi l’une des vues les plus profondes que l’on puisse prendre de no
226
vent se lève, il n’y en avait plus sur la terre,
c’est
le souffle d’une autre vie. Et voici que la cloche a sonné, celles de
227
société. L’État-nation fonctionne pour la guerre.
C’est
sa vocation. Il fabrique, il vend, il achète des armes, portées par d
228
urquoi le prendre ? Il faut s’abstenir. Un point,
c’est
tout ! Mais voilà… La préparation de la guerre, baptisée « dissuasive
229
equel ils n’ont aucune influence. Le fédéralisme,
c’est
l’art de faire coexister et coopérer des hommes distincts, ayant des
230
a liberté. Au mot de Jean-Paul Sartre : « L’enfer
c’est
les autres », il réplique : « L’enfer c’est l’absence des autres, c’e
231
enfer c’est les autres », il réplique : « L’enfer
c’est
l’absence des autres, c’est la foule solitaire. » Pour que le meilleu
232
réplique : « L’enfer c’est l’absence des autres,
c’est
la foule solitaire. » Pour que le meilleur gagne en nous, ajoute-t-il
233
té des régions et des provinces doit s’épanouir”.
C’est
en tout cas le vœu fervent de Denis de Rougemont. Dans son dernier li
234
ance contre le nucléaire) on ne les écoute pas. »
C’est
donc eux qu’il faut suivre si nous voulons que la démocratie, non la
235
tion de soi que possèdent les hommes. S’exprimer,
c’est
exister. Et l’on ne peut s’exprimer vraiment que dans la langue de so
236
dans sa langue ou dans celle du pouvoir régnant.
C’est
la radio qui a la parole. Le seul moyen pour l’homme d’aujourd’hui de
237
berté, j’entends le pouvoir de se faire entendre,
c’est
la recréation de petites unités d’habitation autour d’une place, d’un
238
grappe de communes réunies par un projet commun,
c’est
une région. Des régions associées pour les tâches qui excèdent leurs
239
oriques, économiques, écologiques, géographiques.
C’est
sur elles que l’Europe se fera, non pas sur les États actuels, qui so
240
vous le rôle de la formation civique à l’école ?
C’est
l’École, en ses trois degrés, la primaire, la secondaire et l’univers
241
es par l’Espagne puis des Slaves au xixe siècle.
C’est
cela que l’École nouvelle doit apprendre aux enfants qui auront à aff
242
e à vrai dire est bien faible en logique, puisque
c’est
aux fauteurs d’une situation dangereuse qu’il appartient de trouver l
243
onc dépourvu de sérieux scientifique. Aujourd’hui
c’est
le raz-de-marée, à tous égards : des centaines de volumes et des mill
244
des tabous de la souveraineté nationale absolue.
C’est
en effet à l’initiative du gouvernement de la République et canton de
245
ys intéressés paraît étrange, pour dire le moins.
C’est
que le phénomène régional se voit encore considéré, tant en Suisse qu
246
mettre en uniforme pour le temps de guerre. Mais
c’est
fausser les réalités (au nom de la raison d’État dont l’ultima ratio
247
ifficultés croissantes que rencontre la première,
c’est
elle qu’il conviendra d’abord d’explorer. Mais ce n’est pas seulement
248
qui se « déclare » dans les régions frontalières.
C’est
aussi et surtout l’impuissance des citoyens à décider de leurs destin
249
es se déclarent partisans de la décentralisation.
C’est
un hommage que l’obsession de la puissance rend aux conditions de la
250
par deux ou trois souverainetés nationales, comme
c’est
le cas de la Regio Bâle-Alsace-Bade, ou de la région franco-suisse, c
251
la production et la distribution de l’énergie.
C’est
probablement le problème des frontaliers, c’est-à-dire des ouvriers e
252
sent de plus en plus la nuisance. Paradoxalement,
c’est
à partir des difficultés créées par « les frontaliers » (notamment da
253
légeances, pour la majorité de nos contemporains,
c’est
une espèce de scandale, c’est quelque chose d’impensable dans le cadr
254
nos contemporains, c’est une espèce de scandale,
c’est
quelque chose d’impensable dans le cadre stato-national auquel nous a
255
stoï dans Qu’est-ce que l’Art ? qui date de 1905.
C’est
au cours des dernières décennies que le terme de « convention » a cha
256
— pour ne rien dire de ceux que nous côtoyons —,
c’est
que le Mythe, à travers conventions, rhétorique profonde, archétypes,
257
u parler d’amour » se demandait La Rochefoucault.
C’est
le mythe médiéval de Tristan qui a « parlé d’amour » à l’Europe puis
258
es troubadours et du Roman breton jusqu’à Wagner.
C’est
par lui que la passion est entrée dans nos mœurs, envoûtante et parfo
259
s à tout coup bloquent les solutions de bon sens.
C’est
qu’il s’agit, pour la capitale, de sauver l’idée de souveraineté, et
260
ellement faite. (Ce qu’on ne saura peut-être pas,
c’est
qu’elle sera faite à l’image de la Suisse, avec ses départements fédé
261
britanniques — rien ne les empêchera de le faire,
c’est
l’évidence. Pourquoi détruire ce qui garde sa raison d’être, dès lors
262
Au niveau de la commune, dans la plupart des cas.
C’est
donc là qu’il s’agit de lutter : pour les autonomies municipales, san
263
us voulons l’Europe — et nous pourrons l’avoir —,
c’est
au village ou dans les communes de quartier qu’il nous faut exiger le
264
tant que vocations uniques. Accepter l’altérité,
c’est
accepter non seulement que l’autre soit plus grand ou plus petit, d’u
265
la mienne à vivre pour être moi, pour le devenir.
C’est
à partir de cette acceptation, mais à partir d’elle seulement, que pe
266
icité de chacun, cette solidarité des solitaires,
c’est
celle des hommes libres, non pas du troupeau, du clan, de la classe,
267
que pour autant que j’ai le courage d’y marcher :
c’est
la définition de la foi. « Ta parole est une lampe à mes pieds, une l
268
ance du droit à la différence de chaque personne,
c’est
pratiquement exiger des Pouvoirs l’adaptation à chaque cas personnel
269
tiques, idéologiques ou uniquement publicitaires.
C’est
dans ce sens que le meilleur géographe français du siècle dernier, Vi
270
inition. Tous sont antifédéralistes avec fureur. (
C’est
même à cela qu’on peut juger de leur qualité de dictateur.) Or tous s
271
plus de vaincre mais de convaincre. « Gouverner,
c’est
contraindre », écrivait Georges Pompidou au seuil de son recueil post
272
débat, seul capable de créer l’union. Gouverner
c’est
coordonner l’action simultanée d’éléments variés, dans le respect de
273
de leur diversité et à partir de leur autonomie.
C’est
fédérer, c’est-à-dire indiquer des fins communes à des unités autonom
274
l’abbé Grégoire, ne comprennent pas le français (
c’est
plus de la moitié de la population) ils n’ont qu’à retourner à l’écol
275
n accent parisien à la culture dans l’Hexagoneaq.
C’est
au prix d’un appauvrissement très certain de la langue, qui se mesure
276
e avec celui de Voltaire. Il en va de même — mais
c’est
beaucoup moins grave — de l’accent oxonien de la culture britannique
277
t du « niveau de vie » qu’on lui promettait, oui,
c’est
bien tout un peuple dans sa profondeur qui vient de rejeter la modern
278
iller sans ses anciens maîtres — en les imitant !
C’est
un royaume indépendant depuis des siècles, et c’est son souverain lui
279
est un royaume indépendant depuis des siècles, et
c’est
son souverain lui-même qui tentait de le forcer à adopter le modèle o
280
lui succède en 1941, sous la pression des Alliés.
C’est
un jeune homme un peu timide et renfermé, qui a été élevé en Suisse,
281
t empêcher que tout marche comme ils l’ont prévu.
C’est
qu’ils n’imaginent pas qu’il y a dans l’homme d’autres besoins à sati
282
la classe dirigeante. Qu’est-ce que le chiisme ?
C’est
la partie de l’islam qui considère que la succession du prophète a pa
283
rabes. Ce qui distingue le mieux ces deux écoles,
c’est
le fait que, dans le chiisme, le fidèle n’est pas livré à lui-même, m
284
uropéenne est évincée par l’influence soviétique,
c’est
le modèle occidental en pire qui s’imposera de nouveau pour un temps.
285
nous savons, et qui ne sera plus changé par rien,
c’est
que, pour une fois, dans l’Histoire, la religion a vaincu la Bourse,
286
ait un ami hindou, tout ce que nous pouvons dire,
c’est
It’s romance ! ». Les Grecs et les Romains ne nous ont rien laissé qu
287
la liberté même. (Et quand à ceux qui croient que
c’est
la haine qui libère, ils croient aussi sans doute que la police crée
288
mépris de soi-même. Pour libérer l’amour, aimez.
C’est
le seul moyen, et cela suffira. Quant au problème sexuel, c’est une t
289
moyen, et cela suffira. Quant au problème sexuel,
c’est
une tout autre affaire. La liberté dans la sexualité, nous en jouisso
290
nt aucune fantaisie individuelle dans ce domaine.
C’est
précisément l’existence — et non l’absence de la liberté sexuelle par
291
ustriels, de gouvernements ou de multinationales…
C’est
faux. L’Europe, c’est une nécessité qui s’inscrit dans le cours norma
292
ents ou de multinationales… C’est faux. L’Europe,
c’est
une nécessité qui s’inscrit dans le cours normal de l’histoire en cet
293
ne, mais mondiale. Pour cette raison très simple.
C’est
l’Europe qui a créé le monde que nous connaissons, en ce sens qu’en c
294
ment, parce que le raisonnement de nos dirigeants
c’est
de se dire : « Après moi le déluge ! ». « Ça durera bien jusqu’à ma r
295
fiance à l’infinie ingéniosité de l’homme ». Mais
c’est
un constat de démission devant la fatalité ! Qui, devant un danger pr
296
ques à peu près infinis du nucléaire par exemple…
C’est
dans ce contexte-là que se pose la question européenne : un contexte
297
aux plus fort qu’en Amérique latine. L’Europe,
c’est
plus de 400 millions d’habitants Inévitablement donc, la proportio
298
ou non, que l’on se dise de gauche ou de droite,
c’est
une évidence à laquelle il faut que nous nous fassions. Du coup égale
299
leur moyen d’influencer le comportement d’autrui,
c’est
le seul. » Nous n’en sortirons pas autrement. Mais nos chances ne son
300
or la réalité est inverse : l’Europe de l’Ouest,
c’est
plus de 400 millions d’habitants, alors que les États-Unis n’en compt
301
ance et l’Italie, entre la France et l’Allemagne…
C’est
exclu. Un formidable progrès acquis en trente ans après des siècles d
302
par l’intégration de leurs économies nationales.
C’est
loin encore d’être totalement réalisé mais de grands pas ont été fait
303
me siècle. Ce n’est pas la solution magique, mais
c’est
la seule solution possible, ajoute-t-il… L’Europe unie ne peut avoir
304
percussions très dures pour nos pays de l’Europe.
C’est
notre civilisation technologique qui produit à la fois l’accroissemen
305
e et l’épuisement de ce pétrole par nous d’abord.
C’est
notre modèle d’État-nation centralisé qui triomphe partout et réclame
306
isqué à y faire face, du côté de nos gouvernants.
C’est
qu’il faudrait, pour y répondre, dépasser le cadre national et accéde
307
nomie. Point de solutions nationales non plus, et
c’est
encore plus évident, dans le domaine de l’Environnement. Là, tous les
308
orique — c’était encore une utopie voilà dix ans.
C’est
devenu l’un des problèmes capitaux d’aujourd’hui dans la plupart des
309
le n’est pas le meilleur moyen d’agir sur autrui.
C’est
le seul ». On demande souvent si l’élection d’un parlement privé de p
310
la France ou plus petit est qualifié de trahison,
c’est
absurde. Aucun des problèmes actuels importants — qu’ils soient énerg
311
ns partout, par-dessus les frontières nationales.
C’est
ainsi que l’on motivera les gens pour une Europe différente. Chang
312
péen et aux futurs députés du parlement des Neuf,
c’est
Denis de Rougemont qui vient de le lancer. À la veille des élections,
313
répercussions très dures pour nos pays d’Europe.
C’est
notre civilisation technologique qui produit à la fois l’accroissemen
314
e et l’épuisement de ce pétrole par nous d’abord.
C’est
notre modèle d’État-nation centralisé qui triomphe partout et réclame
315
isqué à y faire face, du côté de nos gouvernants.
C’est
qu’il faudrait, pour y répondre, dépasser le cadre national et accéde
316
nomie. Point de solutions nationales non plus, et
c’est
encore plus évident, dans le domaine de l’Environnement. Là, tous les
317
orique — c’était encore une utopie voici dix ans.
C’est
devenu l’un des problèmes capitaux d’aujourd’hui dans la plupart des
318
le n’est pas le meilleur moyen d’agir sur autrui.
C’est
le seul ». On demande souvent si l’élection d’un parlement privé de p
319
s…28 Au reste, ni lui ni moi ne sommes sur place.
C’est
bien cela qui lui est le plus amer. Westport (Connecticut), 15 aoû
320
de la boite : il en sort un chiot tout tremblant.
C’est
un boxer qui ressemble à Bismarck et qu’il a baptisé Annibal. Je lui
321
e mes trente-six heures de congé, chaque semaine.
C’est
Consuelo qui l’a trouvée et l’on croirait qu’elle l’a même inventée :
322
uvée et l’on croirait qu’elle l’a même inventée :
c’est
immense, sur un promontoire emplumé d’arbres échevelés par les tempêt
323
et d’îles tropicales. — Je voulais une cabane et
c’est
le Palais de Versailles ! s’est écrié Tonio bourru, en pénétrant le p
324
: « Vous direz plus tard en montrant ce dessin :
c’est
moi ! » Le soir, il nous lit les fragments d’un livre énorme (« Je va
325
ur, vers 3 ou 4 h. du matin. ⁂ Depuis le 15 mars,
c’est
décidé : St Ex a reçu l’assurance d’être engagé dans une unité combat
326
aphes de Life. De l’entrée, je m’entends dire : «
C’est
merveilleux ! Vous ressemblez déjà à vos photos ! » Il me regarde san
327
Sur quoi Pierre Lazareff : « Mais voyons, Tonio !
C’est
très drôle ce que dit Denis ! » En fait, ce n’est pas drôle du tout.
328
tout. Plutôt tragique. Il l’a senti. Il sait que
c’est
vrai. C’est l’une des photos prises ce jour-là qui figurait en tête d
329
t tragique. Il l’a senti. Il sait que c’est vrai.
C’est
l’une des photos prises ce jour-là qui figurait en tête de l’article
330
qu’un moyen d’être en paix avec ma conscience et
c’est
de souffrir le plus possible. De rechercher le plus de souffrance pos
331
Ils sont fatigants. Ce n’est pas ça, être homme.
C’est
de la fausse algèbre… Et tous un peu ils sont ainsi. Ce n’est pas ma
332
arties « bien disputées » tard dans la nuit, mais
c’est
surtout par l’attitude qu’elles révèlent : celle d’un homme qui accep
333
ait à « mettre le cap sur nos buts lointains »30.
C’est
l’avion qui l’a éveillé au sens cosmique, c’est-à-dire aux liaisons s
334
s racines et se chargent de fruits, ce terrain-là
c’est
la vérité des orangers. Si cette religion, si cette culture, si cette
335
élivrent en lui un grand seigneur qui s’ignorait,
c’est
que cette échelle des valeurs, cette culture, cette forme d’activité,
336
e et quelle est sa fonction ? Littré nous dit que
c’est
un « acte concédant des franchises, des privilèges ». Et l’Oxford Dic
337
es d’inertie de la masse qui retarde toujours, et
c’est
normal, sur les élites du savoir, de la recherche et de la création.
338
les. Édouard Herriot a dit un jour : « La culture
c’est
ce qui reste quand on a tout oublié. » Et T. S. Eliot a écrit35 : « L
339
nt comme ce qui rend la vie digne d’être vécue. »
C’est
profond, c’est subtil, c’est sûrement vrai. Mais que pourrait bien fa
340
rend la vie digne d’être vécue. » C’est profond,
c’est
subtil, c’est sûrement vrai. Mais que pourrait bien faire de cela la
341
igne d’être vécue. » C’est profond, c’est subtil,
c’est
sûrement vrai. Mais que pourrait bien faire de cela la charte envisag
342
u civisme. En effet, la culture pour un Européen,
c’est
sa participation au trésor commun des œuvres créées depuis des siècle
343
de vue le contexte culturel de la technique. Car
c’est
ce contexte culturel qui agit dans les pays sous-développés, à l’insu
344
n sans égale et qui rayonne sur toute la planète,
c’est
à l’esprit de ses habitants, c’est à sa culture qu’il le doit. La cré
345
te la planète, c’est à l’esprit de ses habitants,
c’est
à sa culture qu’il le doit. La création, la transmission et l’élabora
346
— condition préalable de tout civisme européen —
c’est
le nationalisme ; et chacun sait que le nationalisme a été propagé pa
347
e de falsification nationaliste des perspectives,
c’est
aussi faire l’Europe dans les jeunes esprits, et c’est montrer son un
348
aussi faire l’Europe dans les jeunes esprits, et
c’est
montrer son unité fondamentale, base de l’union qu’il reste à faire.
349
tifications, sinon précisément de notre culture ?
C’est
donc là qu’il s’agit d’attaquer son virus, dans les esprits, dans les
350
is que dira cette voix, si elle arrive à parler ?
C’est
la question qu’auront à se poser les rédacteurs de la charte envisagé
351
lanète) : le cœur et le cerveau du monde moderne.
C’est
là qu’il faut chercher les vrais secrets de notre puissance, même mat
352
aujourd’hui s’édifier. Résumons-nous : l’Europe,
c’est
très peu de chose plus une culture. Ce qui peut s’exprimer sous une f
353
divergences babéliques s’accélèrent sans relâche.
C’est
la question des fins dernières de « la culture » qui se pose alors, p
354
it à la guerre, la seconde exige et crée la paix.
C’est
dire que la seconde seule peut concourir à l’objet principal de la ch
355
ommentaire. Prétendre « organiser les échanges »,
c’est
d’une part reconnaître que l’État reste le maître d’élever ou d’abais
356
normale des idées, des personnes, et des œuvres ;
c’est
d’autre part presque automatiquement, favoriser ceux qui ne gênent pe
357
me le reprocher dans la presse de cette ville. Et
c’est
cela, précisément, qui m’autorise à prendre la parole parmi vous. Il
358
pétrole, dont on commence à parler sérieusement.
C’est
alors qu’on nous offre les centrales nucléaires. C’est propre, nous d
359
alors qu’on nous offre les centrales nucléaires.
C’est
propre, nous dit-on, pas une fumée n’en sort, c’est le dernier cri de
360
est propre, nous dit-on, pas une fumée n’en sort,
c’est
le dernier cri de la technique. Ce sera rentable dans dix ans, vingt
361
ourvoir à ce moment-là. Voter pour les centrales,
c’est
économiser plusieurs dizaines de milliers d’emplois, dit alors le Con
362
ratoire européen de recherches nucléaires, et que
c’est
là l’origine du CERN, dont il advint que j’eus à présider la première
363
jour, nous devons les payer sans cesse plus cher (
c’est
l’inflation). Nous nous condamnons à travailler toujours davantage et
364
au-dessus de tous les autres intérêts l’humanité.
C’est
un chemin qui mène à l’aliénation, à la froideur dans les relations h
365
une façon « quasi militaire ». Or vous le savez,
c’est
dans tous les journaux, l’ère de la centralisation comme celle des éc
366
it faire maintenant pour toutes celles de demain.
C’est
le choix même de l’avenir, du seul « progrès » digne du nom. Qui va f
367
ge en deux parties43 paraît ce jour-là à Hanovre.
C’est
une déclaration de guerre idéologique, non seulement à Napoléon, mais
368
dédaigné de tout le monde et personne n’y pense.
C’est
moi qui ne prends pas ma place, et je crois qu’on me la refuse. 12 a
369
l. Entrevue avec l’empereur. Longue conversation.
C’est
un homme étonnant. Demain je lui porte un projet de constitution… L.
370
de celui dont il avait écrit un mois plus tôt :
C’est
Attila, c’est Gengiskhan, plus terrible et plus odieux parce que les
371
il avait écrit un mois plus tôt : C’est Attila,
c’est
Gengiskhan, plus terrible et plus odieux parce que les ressources de
372
de L’Esprit de conquête ! Rien de moins probable.
C’est
dans l’espoir de sauver un peu de liberté réelle qu’il s’expose aux v
373
uillet que l’on ferme les portes des Chambres : «
C’est
une catastrophe ennuyeuse », note Benjamin, et il se dispose à écrire
374
au peuple des droits qui lui appartiennent, mais
c’est
assez pour lui qu’elle apparaisse compatible avec la liberté. 2°. Aur
375
uprès du trône que, le 19 mars, j’avais défendu :
c’est
que le 20 j’ai levé les yeux, j’ai vu que le trône avait disparu et q
376
ortuniste en l’occurrence, ce n’est pas Constant,
c’est
l’empereur. De Golfe-Juan à Lyon, jusqu’à Paris, Napoléon a été accue
377
ce qu’un profond sentiment lui avait dicté. Or,
c’est
cela qui assure la durée d’un ouvrage : qu’il ait été au cœur, au plu
378
s vive aujourd’hui qu’elle ne put l’être en 1814.
C’est
bel et bien la théorie de l’État-nation comme état de guerre en perma
379
En effet : « le but unique des nations modernes,
c’est
le repos, avec le repos l’aisance, et comme source d’aisance, l’indus
380
on. » Tout cela nous paraît un peu fade parce que
c’est
devenu tellement plus évident au temps de la bombe nucléaire, arme qu
381
station mutuelle et matérielle pour des siècles. (
C’est
pourtant vers quoi nous allons, vers quoi nous continuons d’aller.) D
382
discipline politique », dira plus tard Mussolini.
C’est
pourquoi Bonaparte instaure la lecture obligatoire et quotidienne du
383
. […] Sur tout le reste, le grand mot aujourd’hui
c’est
l’uniformité. » Cet impérialisme stato-national, identifié par Consta
384
parussent à genoux en leur présence. Aujourd’hui,
c’est
le moral de l’homme qu’on veut prosterner ». Ici se révèle la vraie n
385
dictature classique, bien connue de l’Antiquité,
c’est
infiniment plus pervers. Car : Le despotisme règne par le silence,
386
alitaires rouges, bruns ou noirs. Sans le savoir,
c’est
à notre siècle que parlait Benjamin Constant. Du mensonge comme mé
387
sme.49 Ce qu’il a fort bien vu d’entrée de jeu,
c’est
qu’un fédéralisme lié à la paix comme l’État-nation l’est à la guerre
388
se reposer sur aucune de ses parties. La variété,
c’est
de l’organisation ; l’uniformité, c’est du mécanisme. La variété, c’e
389
variété, c’est de l’organisation ; l’uniformité,
c’est
du mécanisme. La variété, c’est la vie ; l’uniformité, c’est la mort.
390
n ; l’uniformité, c’est du mécanisme. La variété,
c’est
la vie ; l’uniformité, c’est la mort. Le système fondé sur les patri
391
canisme. La variété, c’est la vie ; l’uniformité,
c’est
la mort. Le système fondé sur les patries locales — nous dirons les
392
les régions — que Constant préconise en ce point,
c’est
l’antithèse parfaite du centralisme jacobin poussé à l’extrême par le
393
orme — morale autant que physique — de la nation.
C’est
le système fédéraliste par excellence, qui consiste à confier telle t
394
érieur, et tantôt à l’extérieur avec l’anarchie.
C’est
ce pseudo-fédéralisme très « vicieux » que récuse Constant. Il veut l
395
r manifeste européen, philosophique et politique.
C’est
un appel à l’empereur Henri VII, qui vient se faire sacrer à Rome, po
396
légeance envers l’Empire comme envers la papauté.
C’est
la partie qui veut se faire passer pour le tout. C’est l’utopie naiss
397
la partie qui veut se faire passer pour le tout.
C’est
l’utopie naissante de la souveraineté nationale absolue. « La tunique
398
d’Æneas Silvius au pontificat. Une fois de plus,
c’est
l’angoisse, la menace et le désastre qui ont suscité la prise de cons
399
tend de nous seuls sa renaissance. Et de nouveau,
c’est
un grand clerc, mieux, un homme de l’esprit, un poète, qui va dire le
400
d’un même destin menacé. Il écrit : Maintenant,
c’est
en Europe même, c’est-à-dire dans notre patrie, dans notre propre mai
401
e d’acclamations : Victor Hugo. Et au xxe siècle
c’est
encore un de nos plus grands poètes, Saint-John Perse, qui, sous son
402
de Gasperi, Jean Monnet et Paul-Henri Spaak. Mais
c’est
dans la généalogie des philosophes qu’on voit s’annoncer au xviiie s
403
ue est enlevée aux princes et passe aux peuples. (
C’est
la doctrine rousseauiste dans sa pureté.) Le projet de fédération eur
404
olas Berdiaev, Gabriel Marcel, puis Karl Jaspers.
C’est
cette génération qui va créer la notion d’engagement de l’écrivain (o
405
er retour en Europe, en 1946, ce que je découvre,
c’est
que le problème intellectuel prioritaire que proposent à leurs invité
406
es au plus, contre 300 et 400 aux deux autres) et
c’est
normal. Mais elle compte quelques-unes des gloires de la pensée du xx
407
égrée aux cadres d’une grande culture européenne.
C’est
en visant à une unité de culture européenne que nous sauverons la cul
408
outes parts », qu’elle est « au plus bas », que «
c’est
la fin » et que nous voici tous « enchaînés, humiliés, malades de peu
409
demandent aujourd’hui les fédéralistes européens,
c’est
la coopération active, dans le détail, des actions doctrinales, prati
410
’est pas le meilleur moyen d’agir sur les hommes,
c’est
le seul ». 38. « Marché commun » est déjà proposé par Nietzsche dan
411
spirations les plus hautes et les plus profonds ;
c’est
l’âme de l’Europe, de l’Europe une, qui sous la véhémente diversité d
412
dit : « Voyez-vous moi, ce qui me gêne là-dedans,
c’est
justement que ça gêne si peu notre collègue communiste… » Ce que je v
413
La Confédération », on ne sait pas encore ce que
c’est
, tandis que « le peuple et les cantons », tout le monde voit de quoi
414
« le bien-être du plus faible de ses membres ? »
C’est
bien obscur. On pourrait faire de cette phrase des applications ridic
415
Dieu en tant que « Tout-Puissant ». On a dit, et
c’est
l’un des principaux arguments en faveur de l’invocation, qu’elle pose
416
esprit, que cela pose une limite à leur pouvoir.
C’est
au contraire qu’ils se prévalent de la Toute-puissance divine pour en
417
ieux : le sujet, doit aux autorités constituées :
c’est
Dieu qui les a instituées, elles participent donc de sa Toute-puissan
418
le moyen de traduire cela dans leur langage. Mais
c’est
à eux de le faire, je ne m’en chargerai pas. De telle sorte que, si j
419
« Seigneur » invoqué par les églises chrétiennes,
c’est
Jésus, c’est le Christ, ce n’est pas le Jéhova ou le El de l’Ancien T
420
invoqué par les églises chrétiennes, c’est Jésus,
c’est
le Christ, ce n’est pas le Jéhova ou le El de l’Ancien Testament, un
421
l y en ait une qui perde. » Le Dieu « puissant »,
c’est
le « Gott mit uns ». Maintenir son invocation en tête de la constitut
422
Jéhovah n’est ni dans le feu ni dans la tempête ;
c’est
par un son doux et subtil qu’il manifeste sa puissance, par la « voix
423
ais une seule fois dans le Nouveau, Jacques 5. 4)
c’est
le Dieu des armées angéliques, spirituelles, non celui des armées mob
424
dont la notion fondamentale est le prix. Le prix,
c’est
un certain niveau monétaire auquel un être humain est prêt à vendre o
425
ence qui s’occupe surtout des sentiments humains.
C’est
une branche de la poésie. Il se souvient qu’une dizaine d’années plu
426
qui frôlent les 100 dollars au kilowatt installé.
C’est
une percée fantastique ! » Or, dit Kowarski, je viens de constater qu
427
connaissions certes depuis plusieurs années, mais
c’est
de là que je date, pour ma part, notre amitié. Je l’avais invité à ti
428
du, à cette quatrième attitude qu’il se ralliait.
C’est
bien en conformité avec cette quatrième attitude que Lew Kowarski se
429
es capitaux dont le nucléaire n’est qu’un aspect.
C’est
maintenant que nous mesurons, et nous allons mesurer toujours plus, j
430
us lui donniez plus de saveur et plus de sens. Et
c’est
ce qu’il y a de plus précieux au monde. bg. Rougemont Denis de, «
431
vait produit plus de génies dans tous les ordres.
C’est
l’euphorie d’une seconde Renaissance : au retour à l’Antiquité qui ca
432
ürrenmatt et Frisch. De même, en Grande-Bretagne,
c’est
une génération d’auteurs plus socialement que politiquement engagés,
433
e 1979, un bilan culturel de la décennie écoulée.
C’est
ainsi que je tombai sur le numéro des Nouvelles littéraires du 20 d
434
Quel que soit l’auteur, quelle que soit la pièce,
c’est
sur les planches le même décor, celui d’un théâtre qui se dévore, ce
435
h comme pour tant d’hommes de théâtre de son âge,
c’est
Dieu le père, c’est le père tout court, le père tout-puissant, absent
436
hommes de théâtre de son âge, c’est Dieu le père,
c’est
le père tout court, le père tout-puissant, absent, traître, bourreau,
437
nnie écoulée : si nous voulons en faire le bilan,
c’est
cela d’abord qu’il nous faut expliquer. La décennie du « discours
438
ssentiel du message étant le spectacle lui-même :
c’est
cela qu’il s’agit de « faire passer ». Dès 1968 à Paris, ce nouveau s
439
ant le public — j’entends des attitudes d’acteur.
C’est
la nouvelle « trahison des clercs ». Si l’on peut dire que durant la
440
h : tricher ne l’intéresse pas, ce qu’il rejette,
c’est
le principe même des règles du jeu imposées depuis le siècle dernier
441
qu’il y a de plus inquiétant, dans les deux cas,
c’est
le mensonge sur l’un et le silence sur l’autre. Tous les experts euro
442
evenus de Harrisburg avec des récits lénifiants :
c’est
tellement mieux chez nous, rien de pareil n’arriverait, d’ailleurs il
443
nt toujours, mais ce n’est plus une « nouvelle ».
C’est
simplement la plus grande catastrophe énergétique du siècle. Personne
444
de lui poser en Turquie. Ce qui demeure certain,
c’est
le retour en force du fait religieux, après cent ans de matérialisme
445
ricaines par les Viets. Ce qui se passe, en 1979,
c’est
l’attaque du Vietnam à l’ouest, au nom du communisme russe, contre le
446
t qui massacrait au nom du communisme chinois. Et
c’est
le rejet à l’est de dizaines de milliers d’opposants, jetés à la mer
447
rd’hui très actuel. Comment expliquez-vous cela ?
C’est
que, dans ses grandes lignes, la situation n’a guère changé. J’ai d’a
448
sinon de répéter que force doit rester au droit.
C’est
ainsi qu’aux Panzerdivisionen qui venaient de réoccuper la Rhénanie,
449
cet ouvrage nous révèle la mentalité occidentale.
C’est
une prise de conscience. Alors dites-moi, Denis de Rougemont, cette œ
450
is de toute espèce d’action sociale ou politique.
C’est
un peu le fou de Dieu. Le fou opposé au sage. Et ces deux auteurs m’o
451
éelle que dans la mesure où elle se manifeste. Et
c’est
exactement ce sens que j’ai voulu exprimer dans le raccourci : Pense
452
il arrive, la dernière mode from coast to coast.
C’est
évidemment la religion qui détermine les variations les plus impressi
453
cette conduite « irrationnelle », j’ajouterai : «
C’est
qu’ils n’imaginent pas qu’il y a dans l’homme d’autres besoins à sati
454
ientifiquement, ni ces risques ni ces besoins, et
c’est
de cette double ignorance que l’on déduit la certitude qu’il faut des
455
consommateurs, dans toutes les parties du monde,
c’est
l’Information. C’est d’une information honnête donnée aux consommateu
456
toutes les parties du monde, c’est l’Information.
C’est
d’une information honnête donnée aux consommateurs européens quant à
457
a famine en Afrique noire ou dans l’ex-Indochine.
C’est
d’une information honnête aux peuples de ces pays quant aux dangers d
458
e plus de « besoins » comme si l’on savait ce que
c’est
, ou comme s’il s’agissait de projets de vente ; — qu’on ne parle plus
459
ne, à 80 millions de $ le pas, pour s’assurer que
c’est
plutôt triste, — mais quel Progrès ! — Elle a provoqué un développem
460
me majeur, pour l’homme du xx e siècle finissant,
c’est
justement d’arrêter ce Progrès-là et toutes affaires cessantes, de st
461
est l’un des caractères distinctifs de l’Europe.
C’est
au niveau régional, et là seulement, que peuvent être réalisées avec
462
est requis par la crise actuelle, impérieusement,
c’est
que les femmes et les hommes d’Europe, les plus conscients de leur de
463
ets radioactifs, ou le bassin de la Méditerranée,
c’est
un accord de type fédéral entre nations ou entre régions qui se voit
464
autant je suis certain que dans le cas du Léman,
c’est
de l’attitude, des choix, et de l’action des citoyens que tout dépend
465
constatation qui nous engage : l’avenir du Léman,
c’est
notre affaire ! 61. État de l’environnement, 1977, publié chaque
466
origines du destin prestigieux de cette famille,
c’est
d’abord un déracinement pour cause de fidélité à une foi et non pas à
467
réformée. Il porte un prénom biblique : Jérémie.
C’est
fréquent chez les huguenots, les Suisses romands et les Anglais. (Je
468
petite patrie Pourquoi Frédéric II de Prusse ?
C’est
que Neuchâtel, depuis les temps les plus reculés, est un pays indépen
469
ssoirement et depuis peu d’années rois de Prusse.
C’est
l’un des plus petits États du continent qui sera donc le point de dép
470
de Jérémie est créé comte d’Empire en 1809, mais
c’est
lui qui va fonder la branche allemande de la famille tandis que ses d
471
ranche française et la branche neuchâteloise. Et
c’est
ainsi que le jeu de la politique et des mouvances de dynasties amenèr
472
meau des Flandres dont il n’oubliera pas le nom :
c’est
là que son fils unique Raymond sera tué au combat, lors de la grande
473
de (sa) patrie helvétique » puis en Allemagne, et
c’est
elles qu’on retrouve dans le dernier roman, sans doute le plus fidèle
474
paix que dans l’amour transcendental de Bach. Et
c’est
tout le romantisme européen que vont réveiller parmi nous, dans les a
475
ne des théologies existantes. Ce qui m’intéresse,
c’est
la doctrine concernant l’Église universelle, implicitée par le fait m
476
umainement vérifiable, assurée et définitive. Car
c’est
précisément cette utopie qui a produit les schismes et les opposition
477
le mouvement œcuménique se propose de surmonter.
C’est
dans la mesure exacte où les Églises ont voulu transformer la foi à l
478
ctive de l’unité (d’organisation ou de doctrine),
c’est
dans la mesure exacte où elles ont douté d’une union par essence inco
479
meilleur que la première Épître aux Corinthiens :
c’est
dans ses appels à l’union, précisément, que Paul établit avec le plus
480
lus conscientes de leurs valeurs authentiques, et
c’est
par ce détour, précisément, qu’elle espère atteindre une communion d’
481
é immanent, c’est-à-dire humainement contrôlable.
C’est
la formule même de la tyrannie. Car, contre un principe d’unité imman
482
e d’obéir aux hommes plutôt qu’à Dieu. S’il sort,
c’est
avec amertume, et l’Église qu’il fondera peut-être sera opposée à l’a
483
diversité en division. Alors il y a scandale, et
c’est
alors que le corps souffre dans son chef et dans ses membres. La vie
484
ssance signale la naissance même de l’hellénisme.
C’est
l’homme de la tribu qui se met à réfléchir « pour son compte », et qu
485
ce fait même, se distingue et s’isole. Raisonner,
c’est
d’abord douter, et c’est bientôt se révolter contre les tabous et les
486
e et s’isole. Raisonner, c’est d’abord douter, et
c’est
bientôt se révolter contre les tabous et les conventions sacrées du g
487
À ce moment se crée un sentiment de vide social.
C’est
une sorte d’angoisse diffuse d’où naît l’appel à une communauté nouve
488
le rassurent, et où l’État reprend sa puissance.
C’est
Rome alors qui nous donnera le symbole éternel de la réaction collect
489
ux accomplir son unification, sa « mise au pas ».
C’est
avec la poussière des individus que l’État fait son ciment. Mais cet
490
t adopté le terme latin de persona (rôle social).
C’est
ce même terme qui servira aux premiers philosophes chrétiens pour dés
491
elle et les devoirs vis-à-vis de la collectivité.
C’est
le même Dieu, qui, par la vocation qu’il envoie à l’homme, distingue
492
leur valeur (paroisse, églises diverses, ordres).
C’est
en effet dans le groupe local que la personne peut se réaliser. Car l
493
disposer, mais de ce que Dieu voulait qu’il fit.
C’est
toujours une utopie apparente ; en réalité, ce n’est qu’une réponse.
494
lonté. Ce qui manque à ces tentatives dispersées,
c’est
un arrière-plan spirituel commun (œcuménisme), et une vision précise
495
gme » : ce que nous référons comme « hérétique »,
c’est
tout choix exclusif d’un seul des termes d’une antinomie fondamentale
496
es avec les énoncés de la Bible, mais de juger si
c’est
la Parole de Dieu, donc Dieu, qui est le sujet de ces énoncés, ou bie
497
e passer, chez les vivants jusqu’au Dernier Jour.
C’est
le sens qui concerne l’homme intérieur, un sens qui vise des événemen
498
plissent pas sur le plan physique de l’existence.
C’est
cela le sens ésotérique. […] Et c’est autour de ce Livre saint que no
499
’existence. C’est cela le sens ésotérique. […] Et
c’est
autour de ce Livre saint que nous voyons, partout et toujours, se reg
500
ses sont difficiles qu’on ne les essaie pas, mais
c’est
parce qu’on ne les essaie pas qu’elles sont difficiles. Sénèque On c
501
ue a réalisés de mieux en mieux depuis un siècle.
C’est
du rêve de voler qu’est né l’avion, et non pas de la prévision des av
502
s nuits brûlantes, au pire de l’été, de la neige.
C’est
ce rêve d’Icare qui animait encore les premiers constructeurs d’avion
503
ue de l’Occident, ou de l’humanité « civilisée ».
C’est
ce que me suggère jusqu’à l’angoisse l’exemple de l’automatisation de
504
62. Mais ce qui me paraît plus stupéfiant encore,
c’est
le refus général, par les hommes politiques et les économistes « séri
505
ourd’hui, l’un des noms de la crise industrielle,
c’est
justement la pléthore du tertiaire : selon Jacques Attali, « il empl
506
r, mais ses effets potentiellement bénéfiques, et
c’est
encore plus grave. On avait déjà eu assez de mal à faire prendre une
507
technique sur le chômage. Je réitère : jusqu’ici,
c’est
le succès, non la lenteur et encore moins l’échec de nos efforts tech
508
vit, rend ces désastres probables à court terme.
C’est
l’avenir de l’Humanité qui n’est plus ce qu’il était, et qui pourrait
509
éalité, qui est politique autant que spirituelle.
C’est
à ce moment qu’une rencontre fortuite avec Arnaud Dandieu, ancien con
510
ux qui composent ce mouvement : l’Ordre nouveau.
C’est
le Robert Aron de l’Ordre nouveau que j’ai connu, notre aîné comme Da
511
de Mao à Giscard ou à Mitterrand, comme le font —
c’est
la condition de leur succès à la télévision — les « philosophes » pub
512
Mais il ne semble pas qu’il y reste longtemps. Et
c’est
là qu’en 1942, avec un courage exemplaire, il va donner au « Bureau d
513
u gouvernement provisoire, jusqu’à la Libération.
C’est
sous le signe de l’Europe unie que nous allons nous retrouver le plus
514
mais envers et contre toute réalité. Aujourd’hui,
c’est
le raz-de-marée : des centaines de volumes et des milliers d’études p
515
ient une place à part et qu’il importe de situer.
C’est
un ouvrage de base, littéralement, parce qu’en bonne méthode régional
516
des tabous de la souveraineté nationale absolue.
C’est
en effet à l’initiative du gouvernement de la République et canton de
517
ys intéressés paraît étrange, pour dire le moins.
C’est
que le phénomène régional se voit encore considéré, tant en Suisse qu
518
r sur le bouton. S’il n’y a pas encore la guerre,
c’est
qu’on a peur de la faire. Je me rappelle une conversation que j’ai eu
519
re, avec une rationalité proprement épouvantable.
C’est
le règne de la raison folle, abandonnée à elle-même, d’une raison qui
520
e je place encore, si j’ose dire, quelque espoir,
c’est
ce que j’ai appelé la « pédagogie des catastrophes ». C’est-à-dire ?
521
la contribue à rendre acceptable le nucléaire, et
c’est
ça justement qu’il faut empêcher à tout prix. Il faut que les hommes
522
omique pour ce qui concerne les populations. Mais
c’est
grave ce que vous dites-là ! Ça signifierait qu’on trompe la populati
523
creusez pas d’abris ! Ici, tout le monde s’y met,
c’est
un devoir national ! » Eh bien, cette fièvre n’a duré que quatre ans.
524
obéissant aux ordres de l’EMG ou du gouvernement.
C’est
la doctrine que m’enseignait en 1928 déjà, lors de mon école d’offici
525
de gens n’en prennent pas clairement conscience,
c’est
que l’idée d’une guerre entre deux pays européens est devenue pratiqu
526
eilleures armes du monde. La défense d’un peuple,
c’est
d’abord, disons même surtout, sa volonté de se défendre, comme on l’a
527
verra peut-être en Afghanistan. Tout tient à ça.
C’est
une question d’éducation civique. Et, avec cela, le principal est dit
528
ne réponse. Ce qui manque aux jeunes aujourd’hui,
c’est
un avenir. L’angoisse qu’ils ont, pas toujours consciente, mais certa
529
toujours consciente, mais certainement présente,
c’est
de n’avoir pas d’avenir, parce que tout est barré par l’idée d’une gu
530
uge en estimant qu’on a humanisé la guerre et que
c’est
assez. Faire quelque chose Cela n’irait pas sans sacrifices. Ce
531
la société, ce n’est pas la puissance collective,
c’est
la liberté. Et quel meilleur emploi pourrais-je en faire que de me ba
532
onnaires et des prophètes. Il inquiète et choque.
C’est
sa force et sa jeunesse. A-t-il raison ? Est-il perdu dans les nuages
533
trois grandes portes, il est écrit : « L’avenir,
c’est
notre affaire ». Le titre de votre livre a-t-il été utilisé ailleurs
534
éerait des troubles sociaux terribles. Est-ce que
c’est
ça le Progrès ? Paul Valéry a écrit : « Nous ne pouvons prévoir nos r
535
pas prévoir l’aboutissement. Les régions, enfin.
C’est
le problème numéro un en Europe. C’est un problème vital pour la Belg
536
ns, enfin. C’est le problème numéro un en Europe.
C’est
un problème vital pour la Belgique, qui n’arrive pas à s’en sortir ;
537
tort à la cause des régions. En Grande-Bretagne,
c’est
une question très importante, pas seulement pour l’Écosse, le pays de
538
région occupée, ils seraient faciles à convertir.
C’est
pourquoi je dis que la meilleure défense pour les Européens, c’est d’
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dis que la meilleure défense pour les Européens,
c’est
d’apprendre le russe ! Dans mon livre, j’écrivais déjà que toute augm
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’as-tu fait ? » Adam répond : « Ce n’est pas moi,
c’est
Ève. » Et Ève : « Ce n’est pas moi, c’est le serpent. » Et le serpent
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as moi, c’est Ève. » Et Ève : « Ce n’est pas moi,
c’est
le serpent. » Et le serpent, lui, n’est plus là. Ainsi, nous nous fab
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tions. Or, à l’échelle du monde, il est clair que
c’est
impossible ! Votre livre appelle à la conversion. Vous nous appelez à
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que doit faire le converti ? Changer de valeurs,
c’est
déjà l’essentiel. Si l’homme peut se placer à un point de vue spiritu
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cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. »
C’est
là le grand, le premier commandement. Et voici le second, qui lui est
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graves, à mesure que nos moyens sont plus grands.
C’est
une question de dimensions. Voilà pourquoi je parle tant des régions,
546
n jour : « Le caractère le plus profond du mythe,
c’est
le pouvoir qu’il prend sur nous, généralement à notre insu. » Pourquo
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lutôt tiède. Rocard est tout à fait régionaliste.
C’est
un Méridional, il sait de quoi il parle. Rocard, Pisani et aussi Maur
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il parle. Rocard, Pisani et aussi Mauroy. Lille,
c’est
vraiment un problème de région. Savez-vous ce que les Lillois m’ont d
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ase du fédéralisme Les intentions électorales,
c’est
une chose, mais que deviennent-elles aujourd’hui ? À ma grande joie,
550
t les propos tenus récemment par Gaston Defferre.
C’est
prometteur, mais pas toujours très clair. Le terme de « décentralisat
551
otre groupe le refusait, car la décentralisation,
c’est
ce qui est octroyé par le centre. Tenez, la région Rhône-Alpes, par e
552
. Il emploie le terme « décentraliser » parce que
c’est
ce qui passe le mieux dans la France actuelle. Alors, va pour « décen
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la formule approuvée par Defferre : « Le préfet,
c’est
Paris à domicile », mais il corrige aussitôt : Il ne faut peut-être p
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er des résistances trop violentes. Ce qui compte,
c’est
qu’on a fait le premier pas, c’est qu’on a donné le feu vert. Officie
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Ce qui compte, c’est qu’on a fait le premier pas,
c’est
qu’on a donné le feu vert. Officiellement, en France, Mitterrand, Mau
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ut de suite à prendre leurs responsabilités. Mais
c’est
une affaire de longue haleine. Il faudra une génération au moins pou
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collectivités locales 19 % seulement. En Suisse,
c’est
tout le contraire. Mais on aura alors des communes riches et des comm
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es cités résidentielles aux banlieues ouvrières !
C’est
ici qu’intervient le fédéralisme. Les plus faibles sont aidés par les
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fendre leur autonomie et résister à l’oppression.
C’est
comme cela que s’est faite la Suisse, dès ses débuts, au xiiie siècl
560
ions riches et des régions pauvres… Remarquez que
c’est
le cas aujourd’hui : c’est la centralisation qui a accentué cela. Les
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pauvres… Remarquez que c’est le cas aujourd’hui :
c’est
la centralisation qui a accentué cela. Les régions du Sud-Ouest, par
562
Paris a détruit beaucoup de richesses régionales,
c’est
certain. Le fédéralisme, c’est d’abord un système d’entraide, de soli
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hesses régionales, c’est certain. Le fédéralisme,
c’est
d’abord un système d’entraide, de solidarité, de coopération. Ça ne d
564
iste déjà en France des syndicats intercommunaux.
C’est
une bonne chose. Cela va dans le bon sens, mais cela doit toujours pa
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iveau, de la commune. Aménager un chemin vicinal,
c’est
du ressort de la commune. Construire une grande route, c’est l’affair
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ssort de la commune. Construire une grande route,
c’est
l’affaire de la région ; une autoroute, l’affaire d’une fédération de
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cela pour la région qui nous concerne ? Le Léman,
c’est
une affaire de région. Pour son sauvetage, il faut que se constitue u
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s de résoudre les problèmes à leur échelle : ici,
c’est
pour défendre le Léman qu’on se regroupera ; en Bretagne, ce sera pou
569
t de la réforme régionale qui s’amorce en France.
C’est
l’occasion, pour lui, de réaffirmer les thèmes qui lui sont chers : O
570
t conscients de leurs problèmes et conscients que
c’est
à eux de les résoudre. C’est tellement facile de s’en remettre toujou
571
es et conscients que c’est à eux de les résoudre.
C’est
tellement facile de s’en remettre toujours aux autres. Vous savez, en
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lement par rapport aux fins dernières de l’homme.
C’est
pourquoi je suggère d’envisager le problème de l’informatique dans de
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qu’une seule révolution au sens propre du terme :
c’est
la théorie de Copernic démontrant que la Terre tourne autour du Solei
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tricité ») : « J’ai la solution : le fédéralisme,
c’est
l’autonomie des régions, plus les ordinateurs. » Et il me répondit, j
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suite, quand il est trop tard pour rien changer ?
C’est
ce qui est arrivé avec l’énergie nucléaire : on a bâti des centrales,
576
quand quelqu’un dit : « Je sais maintenant ce que
c’est
que la peur ! » ou « Je sais maintenant ce que c’est que l’amour » il
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st que la peur ! » ou « Je sais maintenant ce que
c’est
que l’amour » il ne parle pas d’une information qu’il viendrait de re
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lle qu’un ordinateur ne pourra jamais reproduire,
c’est
bien celui décrit par Proust à propos de la petite madeleine trempée
579
que l’on sort du numéral et du quantitatif pur :
c’est
l’argument de la rapidité fabuleuse des opérations de logique ou de c
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souvent constitutif du phénomène considéré, comme
c’est
évidemment le cas pour la musique. On nous apprend que l’homme peut a
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d » est négatif, inutile et devient même toxique.
C’est
un embouteillage de communication. On nous dit que l’ordinateur, inte
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iété entièrement informatisée qu’on nous prépare,
c’est
la saveur même de la vie que l’homme n’aura plus le temps de goûter e
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une insistance croissante, l’école sans maîtres.
C’est
une idée qui a germé dans le cerveau du PDG de Control Data, qui l’a
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de surprise que ce qui reste de son enseignement,
c’est
ce qui n’était pas au « programme » ; c’est ce qu’il a communiqué à s
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ment, c’est ce qui n’était pas au « programme » ;
c’est
ce qu’il a communiqué à son insu à ses meilleurs étudiants. Jaurès l’
586
endre par cœur des tranches d’écrits historiques.
C’est
lui qui est à la pointe du vrai progrès, non pas l’ordinateur avec sa
587
ération paraît déjà hors de toute prise humaine),
c’est
sur ces derniers points que nous avons à le faire. Il faut refuser et
588
Nous pouvons le faire encore, et nous le devons.
C’est
bien peu de choses, me dira-t-on : un effort non mesurable, une décis
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de, 12 novembre 1980 : « Dans certains secteurs —
c’est
le cas de l’électronique — les progrès de la technologie vont beaucou
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qu’une seule révolution au sens propre du terme,
c’est
la démonstration par Copernic que la Terre tourne autour du Soleil. T
591
Soviets plus l’électricité ») : « Le fédéralisme,
c’est
l’autonomie des régions plus les ordinateurs. » Et il me répondit, j’
592
suite quand il est trop tard pour rien changer ? (
C’est
ce qui est arrivé avec l’énergie nucléaire : on a bâti des centrales,
593
Quand quelqu’un dit : « Je sais maintenant ce que
c’est
que la peur ! » ou « Je sais maintenant ce que c’est que l’amour ! »,
594
st que la peur ! » ou « Je sais maintenant ce que
c’est
que l’amour ! », il ne parle pas d’une information qu’il viendrait de
595
lle qu’un ordinateur ne pourra jamais reproduire,
c’est
bien celui décrit par Proust à propos de la petite madeleine trempée
596
que l’on sort du numéral et du quantitatif pur :
c’est
l’argument de la rapidité fabuleuse des opérations de logique ou de c
597
souvent constitutif du phénomène considéré, comme
c’est
évidemment le cas pour la musique. On nous apprend que l’homme peut a
598
oad est négatif, inutile et devient même toxique.
C’est
un embouteillage de communication. On nous dit que l’ordinateur, int
599
iété entièrement informatisée qu’on nous prépare,
c’est
la saveur même de la vie que l’homme n’aura plus le temps de goûter,
600
sante dans toute la presse, l’école sans maîtres.
C’est
une idée qui avait germé dans le cerveau du PDG de Control Data, qui
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de surprise que ce qui reste de son enseignement,
c’est
ce qui n’était pas « au programme », c’est ce qu’il a communiqué à so
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ement, c’est ce qui n’était pas « au programme »,
c’est
ce qu’il a communiqué à son insu à ses meilleurs étudiants. Jaurès l’
603
endre par cœur des tranches d’écrits historiques.
C’est
lui qui est à la pointe du vrai progrès, non pas l’ordinateur avec sa
604
r ; en conséquence, ce n’est pas pour la mémoire,
c’est
plutôt pour la procédure du ressouvenir que tu as trouvé un remède. Q
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leur commerce, parce que, au lieu d’être savants,
c’est
savants d’illusion qu’ils seront devenus !” » Qu’ajouter à Platon que
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ération paraît déjà hors de toute prise humaine),
c’est
sur ce dernier point que nous avons à le faire. Refuser, réfuter acti
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nous pouvons le faire encore — et nous le devons.
C’est
bien peu de chose, me dira-t-on. Un effort non mesurable, une décisio
608
onde, 12 novembre 1980 : dans certains secteurs —
c’est
le cas de l’électronique — les progrès de la technologie vont beaucou
609
e : mettant en effet leur confiance dans l’écrit,
c’est
du dehors, grâce à des empreintes étrangères, non du dedans et grâce
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nt les choses. Ce n’est donc pas pour la mémoire,
c’est
pour la remémoration que tu as découvert un remède. Quant à l’instruc