1
ur ou de passage à l’axe chrétien, personnaliste.
Cette
communauté des conceptions fondamentales de l’homme et du monde est b
2
z un Européen le sens de l’Europe ! D’autre part,
cette
communauté profonde est masquée à nos yeux depuis un siècle et demi p
3
é, ou d’une amicale des misanthropes. D’ailleurs,
cette
souveraineté est de plus en plus illusoire. En effet : — Aucun de nos
4
omiques, écologiques et sociaux de l’Européen, en
cette
fin du xxe siècle. Et qu’elles sont devenues sujettes à la fois d’ét
5
vient clair que la région conduit plus sûrement à
cette
fin que la fédération continentale, qui en reste cependant le moyen o
6
volution sociale, politique et même économique de
cette
fin du xxe siècle, quelque chose de relativement anachronique. II
7
n garante des libertés, donc des autonomies. Mais
cette
victoire, si typiquement fédéraliste, sur l’esprit d’uniformité (tant
8
sur la volonté d’imposer à autrui sa propre loi,
cette
victoire ne sera confirmée que dans la mesure où elle permettra d’all
9
plus loin, et tout d’abord de regarder au-delà de
cette
étape, enfin gagnée. Certes, il eût été vain de parler de dépassement
10
Propos recueillis par Anne-Marie de Vilaine. e.
Cette
expression a été tracée dans la copie conservée par Rougemont, mais s
11
aires était en vérité « un pacte de Faust ». Dans
cette
déclaration autorisée — s’il en fût —, notre opinion ne voulut voir,
12
de Goethe promet son âme au diable en échange de
cette
source d’énergie que représente la jeunesse éternelle. Qui serait Mép
13
ntité énergie qu’on nous annonce « nécessaire » à
cette
époque. Non, le diable n’est pas Monsieur X ou tel autre. Il est prés
14
as comme ça. D’ailleurs, je n’aime guère employer
cette
expression. La plupart du temps, ce n’est qu’une idée d’adolescent ne
15
ciété ? Oui, de toute évidence, dans la mesure où
cette
société n’a plus de finalité avouable, en dehors des impératifs du pr
16
l’ordre établi n’est qu’un désordre établi. Dans
cette
perspective, l’initiative d’un Colcombet, ancien président du Syndica
17
e : Révolution personnaliste et communautaire. De
cette
conception, nous tirerons cette conséquence politique : un antiétatis
18
communautaire. De cette conception, nous tirerons
cette
conséquence politique : un antiétatisme décidé et conséquent. Anarchi
19
ne, dans l’entreprise et jusque dans les maisons…
Cette
redistribution de l’État, autogestionnaire avant la lettre, retrouvai
20
pas nous écraser… On ne prend guère le chemin de
cette
réflexion ! On continue à faire comme si de rien n’était : les constr
21
ormais. Le club de Rome a suffisamment popularisé
cette
idée. Des gens se consolent en se disant : ça durera bien aussi longt
22
teurs de la fission nucléaire, font tous les deux
cette
réponse simple : « Il faut croire ceux qui n’ont aucun intérêt à dire
23
cialiste. Il n’y a à cet égard aucune différence.
Cette
logique est plus forte que tous les hommes d’État, que tous les serva
24
ssance, de la productivité, de la grandeur… C’est
cette
logique que je réprouve, pas les hommes. L’État finalement, suit comm
25
Le problème-clé aujourd’hui c’est donc de casser
cette
toute-puissance de l’État ? Absolument. Une toute-puissance illusoire
26
seule une personne, à son plus intime, peut subir
cette
transformation totale. Or c’est bien une conversion qu’il s’agit d’op
27
ouvrage. Le livre le plus important peut-être de
cette
fin du xxe siècle. Parce qu’il indique l’avenir que nous avons à fai
28
le traitant de l’homme « libre » et responsable ?
Cette
conception de l’homme « libre » n’est pas nouvelle. Je l’ai déjà expr
29
en simplifiant : en un demi-siècle, l’automobile,
cette
chose laide, puante, qui effrayait les chevaux, les enfants, et dont
30
le de l’État dans nos vies individuelles ! Face à
cette
mainmise de l’État-nation, les diverses formes de contestation depuis
31
ntanées — souvent sans analyse préalable — contre
cette
emprise croissante de l’État, cette dépersonnalisation des rapports h
32
able — contre cette emprise croissante de l’État,
cette
dépersonnalisation des rapports humains. C’était une fête. Elle perme
33
ération de la femme, sont l’expression. Peut-être
cette
vague de fond parviendra-t-elle à transformer la société avant l’expl
34
onférences, je dis toujours qu’il faut renoncer à
cette
idée romantique de la prise du pouvoir. D’ailleurs, qu’est-ce que le
35
tre affaire (éd. Stock), Denis de Rougemont pose
cette
question cruciale : où allons-nous ? et marque la nécessité de reform
36
t, c’est la folie de la croissance industrielle !
Cette
fuite en avant qui aggrave la crise. On sait que, dans vingt ans, il
37
re, on ne met pas en évidence certains chiffres :
cette
énergie devrait théoriquement couvrir d’ici la fin du siècle 20 à 30
38
pétrole de 1973 nous a appris beaucoup de choses.
Cette
crise n’a pas été grave, mais les gens se sont soudain rendu compte q
39
ive Franz Weber ? Je suis tout à fait favorable à
cette
initiative. La considérez-vous d’abord comme une démarche écologiste
40
at à une réflexion approfondie. Alors à quoi sert
cette
initiative ? Son grand mérite, c’est qu’elle force la prise de consci
41
-t-on quand l’essence coûtera 25 fr. le litre ? À
cette
question, le TCS ne répond pas. Pourtant la croissance est très vulné
42
existe pas. Pourtant, le Conseil fédéral a repris
cette
invention dans une brochure qu’il n’avait d’ailleurs pas le droit de
43
r d’août 1973, date du lancement de l’initiative.
Cette
disposition transitoire était un moyen pour Franz Weber de forcer le
44
el est le sentiment qui l’emporte : l’évidence de
cette
Apocalypse que vous nous décrivez, ou cette confiance obstinée en un
45
ce de cette Apocalypse que vous nous décrivez, ou
cette
confiance obstinée en un avenir différent, un avenir qui deviendrait
46
otidienne, la vie personnelle de chaque individu.
Cette
mainmise suppose une centralisation toujours plus poussée, disposant
47
ct de puissance collective abstraite des États. À
cette
direction extrêmement nette, j’oppose l’autre direction symbolisée pa
48
, qui me semble bien émouvante… Comment sortir de
cette
lutte ? Vous écrivez dans L’Avenir est notre affaire que seules les
49
ment indéfendable de se chauffer à l’électricité,
cette
forme noble de l’énergie, et de la transformer en cette forme ordinai
50
forme noble de l’énergie, et de la transformer en
cette
forme ordinaire qu’est la chaleur, dernier stade avant la non-énergie
51
me qui conduit finalement à la guerre… On connaît
cette
objection des partis de gauche et principalement du Parti communiste
52
des régions, qui tenterait de faire l’économie de
cette
crise industrielle qui nous guette, en remplaçant la technique dure p
53
cience que ce serait là des solutions possibles à
cette
crise que nous connaissons aujourd’hui ? Oui, je crois que notre grou
54
rtaient une réponse — terrifiante, effroyable — à
cette
soif communautaire créée par la civilisation industrielle, les grande
55
l s’offre depuis cinq ou six ans sous la forme de
cette
immense émergence, sensible dans tout l’Occident et peut-être plus en
56
pante et ses pollutions de toutes sortes. C’est à
cette
Apocalypse que tous les experts nous promettent, qu’il a opposé ses i
57
la veille de la dernière guerre mondiale, jusqu’à
cette
veille de l’année qui verra la première élection par les peuples d’un
58
r point de départ dans notre siècle l’année 1924.
Cette
année-là, à Vienne, le jeune comte Coudenhove-Kalergi, né à Tokyo, vi
59
e pour se dispenser de la qualifier d’imprudente.
Cette
idée, qui a hanté l’imagination des philosophes et des poètes, qui le
60
a valu ce qu’on peut appeler des succès d’estime,
cette
idée a progressé dans les esprits par sa valeur propre. Elle a fini p
61
mais aussi sur les limitations les plus graves de
cette
formule… Un Mémorandum sur l’organisation d’un régime d’union fédéral
62
e souveraineté souvent illusoire, n’entravent pas
cette
marche à l’unité. ! Et des voix fraternelles sourdement lui réponden
63
u groupe de la Rose blanche. Enfin, en juillet de
cette
même année 1944, tandis que la guerre sévit encore sur l’Europe, des
64
trente États souverains. Il importe de remédier à
cette
anarchie par la création d’une union fédérale entre les peuples europ
65
voisine, le moindre abandon de souveraineté. Dans
cette
situation quelque peu irréelle où se mêlent un sentiment d’urgence tr
66
populations de toute race et de toute contrée. De
cette
œuvre urgente, c’est à la France et à l’Allemagne qu’il appartient de
67
s formidable adversaire. Entre ce grand péril et
cette
grande espérance la vocation de l’Europe se définit clairement. Elle
68
que nous voulons l’union de notre continent. Sur
cette
union l’Europe joue son destin et celui de la paix du monde. Soit don
69
les hommes et les gouvernements qui travaillent à
cette
œuvre de salut public, suprême chance de la paix et gage d’un grand a
70
chance de la paix et gage d’un grand avenir, pour
cette
génération et celles qui la suivront. On a reconnu dans ce Message l
71
e Zurich, et il va inspirer le traité de la CECA,
cette
mise en commun du charbon et de l’acier dont on fait les canons, qui
72
ranquillement « l’Europe », mais comment soutenir
cette
prétention ? L’Europe de l’Ouest, déjà amputée de l’Est satellisé, c’
73
sse la construction européenne » ! Autrement dit,
cette
construction serait d’autant plus faible qu’elle deviendrait plus eur
74
exemple peut suffire pour évaluer les progrès de
cette
indifférence : l’élimination des derniers droits de douane entre les
75
, nous sommes en présence d’une fausse nouvelle :
cette
Europe-là ne peut pas « agoniser » puisqu’elle n’a jamais existé, et
76
de droite, européistes ou nationalistes ? ⁂ Dans
cette
situation plutôt décourageante est apparu voici deux ans un projet qu
77
sent être procurées de l’extérieur. Une partie de
cette
alimentation pourrait être fournie par les États-Unis, et par eux seu
78
us facilement toujours plus d’obéissance passive.
Cette
Europe est celle des nationalismes étatisés, de leurs guerres « glori
79
ineté nationale absolue ». Or, aujourd’hui, c’est
cette
deuxième Europe qui s’oppose à l’union fédérale de nos peuples, seul
80
poir qui nous soit proposé. Et par malheur, c’est
cette
deuxième Europe que le tiers-monde copie avec passion, depuis la prét
81
ien et les armements de l’impérialisme nucléaire,
cette
division du monde ne peut conduire qu’à une guerre générale, qui pour
82
atives, plus il est poussé vers la guerre. Devant
cette
menace totale — née de nos œuvres, ne l’oublions pas —, la vocation d
83
rs, comme on l’a vu durant le seul mois d’août de
cette
année : 80 000 écologistes à Creys-Malville, et 300 000 régionalistes
84
première fois, depuis des siècles qu’est apparue
cette
« vieille idée neuve » qu’est la fédération de l’Europe, permet d’env
85
n. Écologie – régions – Europe : même avenir ! ⁂
Cette
triple émergence va se manifester à l’occasion de l’élection, dans un
86
t ? Je voudrais que vous gardiez de ma conférence
cette
conclusion sérieusement motivée : l’avenir de l’Europe est aussi notr
87
Monatshefte, Zurich, mai 1978, p. 1-16. u. Avec
cette
note à la conclusion : « Onzième conférence Winston Churchill prononc
88
un est l’Europe. Quel a été le point de départ de
cette
action ? Cela remonte aux années 1930. À l’époque, j’appartenais à un
89
ager dans une guerre contre le totalitarisme, que
cette
guerre, nous devrions la faire bien qu’elle ne fût pas la nôtre, mais
90
militer dans l’Union européenne des fédéralistes.
Cette
association ne compte aujourd’hui que quelques milliers de cotisants.
91
– régions – Europe fédérée : même avenir. J’aime
cette
formule. Les États-nations qui constituent l’Europe d’aujourd’hui son
92
germanique et les problèmes y sont communs, mais
cette
région est actuellement partagée entre trois pays. Chaque gouvernemen
93
n élément de pouvoir. Je crois néanmoins que dans
cette
affaire, certains gouvernements cherchent désormais une porte de sort
94
aient changé ; ils avaient étudié leurs dossiers.
Cette
commission, la première du genre en Europe, a des compétences par dél
95
es lieux prédestinés à l’évolution de l’esprit et
cette
région d’équilibre mi-française mi-suisse, serrée entre les pentes du
96
donné beaucoup de moi-même à la remise en état de
cette
maison”, nous a dit Denis de Rougemont après nous avoir accueilli dan
97
e l’infini (c’est-à-dire ne peut le contenir). Et
cette
proposition reste valable, assurément. Mais le monde moderne tout ent
98
s, que ferez-vous de vos autoroutes ? » J’ai posé
cette
question publiquement à la Télévision romande, et, par les soins d’un
99
allemand, ce qu’est le sort des ouvriers anglais.
Cette
information, relative à l’état de l’injustice sociale dans la société
100
politique — si lucidement anticipée par Marx dans
cette
page. Ils n’y veulent voir, comme le tiers-monde, qu’une « dernière d
101
, or il s’agit de le transformer ? Marx auteur de
cette
phrase, n’a transformé le monde qu’à la mesure de ses moyens de philo
102
mœurs et des chansons pareilles, tout le long de
cette
chaîne, dans toutes les langues… » Et Ramuz s’empare d’un atlas. Nous
103
ses vignes ou de ses champs à la montagne. « D’où
cette
démarche qu’ils ont ; d’où la nécessité quelquefois de refaire son pa
104
les femmes aux bras nus qui passent… » Il y a eu
cette
approche de la fin du monde, cette condamnation de tout en bloc et d’
105
t… » Il y a eu cette approche de la fin du monde,
cette
condamnation de tout en bloc et d’un seul coup, cette mise en questio
106
e condamnation de tout en bloc et d’un seul coup,
cette
mise en question physique et définitive de tout ce qu’on fait, de tou
107
il 1934. ad. Pour rappel, la version anglaise de
cette
préface date de 1944.
108
centrale cassera) persuadera les États d’arrêter
cette
course stupide au nucléaire. Denis de Rougemont ne se préoccupe pas s
109
ls veulent vivre mieux ensemble. On retrouve dans
cette
proposition (qui n’est déjà plus une utopie dans la mesure où des act
110
e guerre par un autre qui favorise la solidarité.
Cette
solidarité peut très vite être mise à l’épreuve. Le couple de 1980 n’
111
iété, une course au progrès matériel incontrôlée.
Cette
semaine, Jean-Pierre Allaux poursuit la réflexion avec le philosophe
112
utrement que par la force, un continent unifié. À
cette
occasion, “le bureaucratisme tentaculaire et centralisateur de l’État
113
communauté, je n’ai jamais adhéré à aucun parti.
Cette
simple constatation répond à votre question. Les partis traditionnels
114
s toujours tenté d’en faire usage, voilà l’ennui.
Cette
constatation, hélas trop aisément vérifiable, n’entraîne aucune criti
115
ix Nobel de médecine et de physiologie, apporte à
cette
question la réponse la plus réaliste. Il observe que sur les vingt-si
116
ce, où une loi de 1946 interdit l’enseignement de
cette
langue (pourtant parlée par l’écrasante majorité des Alsaciens) dans
117
jeu de demander : que mettriez-vous à la place ?
Cette
riposte à vrai dire est bien faible en logique, puisque c’est aux fau
118
e grand mérite des organisations qui ont convoqué
cette
conférence de presse est d’avoir apporté une réponse positive et très
119
rouve totalement et avec joie la réponse donnée à
cette
question à la page 180 : « Par croissance qualitative, nous entendons
120
rgane des Nations unies, Forum de développement ,
cette
même idée. Permettez-moi de citer ma conclusion : Le problème des ce
121
du Divers. Nulle part d’ailleurs ces problèmes et
cette
dialectique ne sont vécus d’une manière plus concrète que dans les ré
122
men spécial pour les trois raisons suivantes : 1.
Cette
région se trouve être une des rares, à ce jour, qui ne se définisse p
123
i-cantons suisses de Bâle-Ville et Bâle-Campagne.
Cette
région s’est dotée d’une commission tripartite établie par convention
124
e demanderait, pour exister, qu’à être libérée de
cette
frontière dont on voit de moins en moins la raison et le sens, mais d
125
rsitaire. Englobant celles déjà citées plus haut,
cette
nouvelle région fonctionnelle contribuerait à former la conscience d’
126
anco-genevoises, avait écrit trois opuscules dans
cette
langue, dont nous ne connaissons plus que quelques mots, les paroles
127
ans l’inconscient de ses habitants.) Ajoutons que
cette
« plus grande région » est aussi celle de l’horlogerie européenne, et
128
t par la France. Mais il faut voir clairement que
cette
prise au sérieux posera des problèmes politiques inhabituels : en adm
129
icht dem Tag die Nacht ! » on ne peut opposer que
cette
autre nuit d’été où s’avancent les « beaux masques » vengeurs, vêtus
130
est vrai, selon les gnostiques, que l’âme désigne
cette
part de l’humain intermédiaire entre le corps et l’intellect, ou mieu
131
r, et voient bien qu’elles devraient se fédérer à
cette
fin. Qui pourrait les retenir de le faire ? Les États-nations seuls.
132
devoir civique. Et dans l’euphorie qui émanait de
cette
vision d’un continent renaissant, je me disais… Rien n’empêchera — se
133
re, dans l’ensemble de nos pays. Dans le cadre de
cette
politique générale, rien n’empêchera, bien au contraire, que les conc
134
sait un jour Max Lerner, philosophe et Américain.
Cette
question m’a beaucoup aidé.) Quelles sont alors les fins du fédéralis
135
pour être moi, pour le devenir. C’est à partir de
cette
acceptation, mais à partir d’elle seulement, que peut s’instituer une
136
son problème je le reconnais pour mon semblable.
Cette
solidarité fondée dans l’admission de l’unicité de chacun, cette soli
137
é fondée dans l’admission de l’unicité de chacun,
cette
solidarité des solitaires, c’est celle des hommes libres, non pas du
138
par les conditions mêmes de l’exercice concret de
cette
vocation. Chacun partant d’un lieu sans précédent (étymologiquement,
139
« impératifs du profit » et de la raison d’État.
Cette
possibilité tient en deux mots : la participation civique. Les condit
140
imaginer plus belle déclaration de tolérance que
cette
pensée du moraliste neuchâtelois Félix Bovet, publiée au début du siè
141
erme, mais devant être orientées constamment vers
cette
fin dernière de l’État séculier, qui est la liberté des personnes.
142
cles, même si elle est multiple dans ses sources.
Cette
unité de base est celle de la culture commune à tous les Européens d’
143
s premières cités grecques, celle d’Éphèse, écrit
cette
phrase décisive : Ce qui s’oppose coopère, et de la lutte des contra
144
usqu’à nous, tout concourt à nourrir ce paradoxe,
cette
loi constitutive de notre histoire : l’antinomie de l’Un et du Divers
145
la fédération des cantons suisses — pas plus que
cette
unification, d’ailleurs, n’a supprimé ces différences, encore que l’É
146
volutionnaire doit trouver les moyens de tempérer
cette
espèce d’aristocratie du langage ». Quatre ans plus tard, la commune
147
à retourner à l’école. Les résultats culturels de
cette
imposition d’uniformité par la force — qui est ici Bonaparte — ne tar
148
i s’inscrit dans le cours normal de l’histoire en
cette
fin de xxe siècle : si l’Europe ne se fait pas, nous allons à la cat
149
he, non seulement européenne, mais mondiale. Pour
cette
raison très simple. C’est l’Europe qui a créé le monde que nous conna
150
capable d’infini » ; mais nous avons perdu de vue
cette
vérité aussi fondamentale que deux et deux font quatre. Nous nous som
151
t-deux, ce n’est pas l’Europe ! Je m’élève contre
cette
prétention du Marché commun de Bruxelles à s’appeler l’Europe. Lorsqu
152
Nous subsisterons unis ou nous périrons séparés.
Cette
évidence saute aux yeux. La plupart des grands problèmes auxquels nou
153
t dépasser le dogme des souverainetés nationales,
cette
hérésie chrétienne que les papes ont souvent dénoncée. Pensez donc, c
154
sont pour Denis de Rougemont dans le droit fil de
cette
Europe fédérale qu’il n’a cessé de défendre : « Un même avenir, préci
155
oblèmes auxquels nous nous trouvons confrontés en
cette
fin de vingtième siècle. Ce n’est pas la solution magique, mais c’est
156
ucié d’informer le peuple européen sur l’enjeu de
cette
opération. L’enjeu de l’élection européenne Pour combler cette l
157
L’enjeu de l’élection européenne Pour combler
cette
lacune presque incroyable, le Centre européen de la culture, à Genève
158
tuplé du chômage dans les pays de la Communauté ?
Cette
question me paraît fondamentale, décisive. Personne encore ne s’est r
159
tre civilisation matérialiste. Pour lutter contre
cette
contagion, un seul moyen : instituer et réussir chez nous un modèle d
160
ns pour une Europe différente. Changer Mais
cette
Europe-là, dont le moteur ne serait plus le profit mais davantage une
161
ucié d’informer le peuple européen sur l’enjeu de
cette
opération. Pour combler cette lacune presque incroyable, le Centre eu
162
péen sur l’enjeu de cette opération. Pour combler
cette
lacune presque incroyable, le Centre européen de la culture, à Genève
163
tuplé du chômage dans les pays de la Communauté ?
Cette
question me paraît fondamentale, décisive. Personne encore ne s’est r
164
tre civilisation matérialiste. Pour lutter contre
cette
contagion, un seul moyen : instituer et réussir chez nous un modèle d
165
42 Huit jours de vacances à la mer. Je partage
cette
maison de bois sur pilotis, au bord du Sound, avec les St Exupéry. Pa
166
s, ce terrain-là c’est la vérité des orangers. Si
cette
religion, si cette culture, si cette échelle des valeurs, si cette fo
167
est la vérité des orangers. Si cette religion, si
cette
culture, si cette échelle des valeurs, si cette forme d’activité et n
168
orangers. Si cette religion, si cette culture, si
cette
échelle des valeurs, si cette forme d’activité et non telles autres,
169
i cette culture, si cette échelle des valeurs, si
cette
forme d’activité et non telles autres, favorisent dans l’homme cette
170
ité et non telles autres, favorisent dans l’homme
cette
plénitude, délivrent en lui un grand seigneur qui s’ignorait, c’est q
171
n lui un grand seigneur qui s’ignorait, c’est que
cette
échelle des valeurs, cette culture, cette forme d’activité, sont la v
172
s’ignorait, c’est que cette échelle des valeurs,
cette
culture, cette forme d’activité, sont la vérité de l’homme.31 Un «
173
est que cette échelle des valeurs, cette culture,
cette
forme d’activité, sont la vérité de l’homme.31 Un « grand seigneur
174
ents sociaux que l’homme ajoute à la nature. Dans
cette
orientation des esprits, que l’on constate dans toute l’Europe et bie
175
viens de citer du Brockhaus et du Petit Larousse.
Cette
évolution n’est pas encore bien accomplie dans le sigle UNESCO, qui s
176
ion, une brochure intitulée Trois initiales donne
cette
définition pratique de la culture : Culture a la réputation d’être u
177
tionales » bien distinctes, autonomes et rivales.
Cette
conception n’est pas seulement responsable de guerres absurdes, justi
178
e monde qu’elle a fait, qui est né de ses œuvres.
Cette
crise est de nature foncièrement culturelle, pour ne pas dire spiritu
179
et nomme cela « néo-colonialisme ». Mais que dira
cette
voix, si elle arrive à parler ? C’est la question qu’auront à se pose
180
t à nos yeux une unité de culture. Sur la base de
cette
unité intégrant les apports les plus divers au cours des siècles, mai
181
maintenant : a) d’énumérer les aspects variés de
cette
réalité qui se révèle en Europe et en tant qu’européenne plus multifo
182
, 21, 23, 24, 25, 29, 31, 32, 33, 34, 35, 36, 37.
Cette
deuxième classe seule peut donner lieu à des articles de la charte dé
183
jourd’hui. L’École se doit de rappeler sans cesse
cette
vérité élémentaire, de s’interdire absolument tout nationalisme cultu
184
au seul pouvoir de l’esprit humain le fait que «
cette
presqu’île qui ne figure sur le globe que comme un appendice de l’Asi
185
Énergie solaire et autonomie (1980)bo Dans
cette
même salle, à cette même place, au mois de juin 1958, il y a donc un
186
et autonomie (1980)bo Dans cette même salle, à
cette
même place, au mois de juin 1958, il y a donc un peu plus de vingt an
187
n a cru pouvoir me le reprocher dans la presse de
cette
ville. Et c’est cela, précisément, qui m’autorise à prendre la parole
188
choisirons évidemment le modèle qui correspond à
cette
fin, celui qui conduit à l’autonomie des personnes et des groupes. Qu
189
e et politique, Michel Bosquet, auquel j’emprunte
cette
citation, ou plutôt cet aveu capital, en donne le commentaire suivant
190
les frontons d’usine nucléaires pourraient porter
cette
inscription : « Ici cessent les libertés démocratiques et le droit de
191
le est aujourd’hui dépassée. Le grand problème de
cette
fin du xxe siècle est celui de la décentralisation, dans l’industrie
192
de nos maisons, ils ne feront rien pour favoriser
cette
forme d’énergie. L’énergie solaire nous atteint sans intermédiaire,
193
rouve totalement et avec joie la réponse donnée à
cette
question à la page 180 de l’étude des écologistes sur l’énergie intit
194
mais l’an dernier dans l’organe des Nations unies
cette
même idée. Permettez-moi de citer ma conclusion : Le problème des ce
195
femmes et celle du jeu. Feuilletons le journal de
cette
fin d’année 1813 : 13 octobre. Quelques vers. Je voudrais écrire qu
196
. Travaillons à ma brochure pour laisser au moins
cette
trace. 10 décembre. Bien travaillé. Je commence demain la rédaction.
197
selon les doctrines de la révolution. En publiant
cette
« brochure », Benjamin sait qu’il joue sa vie : Napoléon n’est pas en
198
rcle. Mme Récamier. Ah ça ! deviens-je fou ? Dès
cette
soirée où naît son « amour fou » pour une personne qu’il connaissait
199
ra dans toutes les notes quotidiennes : Juliette.
Cette
passion qui nous semble bien n’avoir été nourrie que des obstacles qu
200
st aux Tuileries. Benjamin fuit vers Nantes, mais
cette
ville vient de passer à l’empereur. Retour à Paris le 28 mars, à la f
201
a vie de son auteur, qui croyait tout risquer sur
cette
centaine de pages, et pourtant note en 1814 : Éloges inouïs de mon l
202
termes analogues dans trois écrits de Constant à
cette
époque) : Dans tous les États où l’on détruit ainsi toute vie partie
203
pondantes. Tout le secret du fédéralisme est dans
cette
clé de répartition des compétences. VII. Fédéralisme européen
204
ensemble que par des liens politiques extérieurs.
Cette
institution est singulièrement vicieuse. Les États fédérés réclament
205
ement. Ni de rapports sociaux qui ont changé dans
cette
région du monde, au cours du dernier millénaire, sur un rythme si rap
206
siècle. Je retracerai les étapes principales de
cette
aventure culturelle. Puis j’essaierai de comprendre les raisons — si
207
nécessaire des coutumes et des lois locales. Or,
cette
paix que seule procure l’unité essentielle dans la diversité de l’exi
208
dirions aujourd’hui : culturelles au sens large.
Cette
révolution dans la conception et l’approche du phénomène européen s’e
209
lité de réaliser (il s’agit de réalité objective)
cette
idée de fédération, qui doit s’étendre progressivement à tous les Éta
210
erdiaev, Gabriel Marcel, puis Karl Jaspers. C’est
cette
génération qui va créer la notion d’engagement de l’écrivain (ou du c
211
x soins — tournés en dérision — des technocrates.
Cette
involution de l’intelligentsia européenne me paraît résumée d’une man
212
autre moyen de sauver les éléments essentiels de
cette
culture ? Oui. Mais à la condition de reprendre le problème d’une faç
213
ne que nous sauverons la culture française ; mais
cette
unité de culture n’aura aucun sens et ne sera faite que de mots, si e
214
muniste, en lui disant à peu près : « Monsieur X,
cette
invocation doit probablement vous déplaire ou en tout cas ne vous fai
215
ous dire ici ne sera guère qu’un développement de
cette
réaction initiale. Mais voyons tout d’abord, comme on l’a proposé, le
216
mbres ? » C’est bien obscur. On pourrait faire de
cette
phrase des applications ridicules. Ex. : « Quelle est la force de la
217
omment, ni surtout pourquoi, je pourrais accepter
cette
invocation. Sauf si l’on changeait l’adjectif qui suit le nom de Dieu
218
ment veut-on que l’invocation proposée ne propage
cette
erreur et ne la confirme définitivement dans l’esprit de tous les fid
219
Réflexions sur la science », il présente lui-même
cette
interview et il en évalue l’importance avec un impeccable réalisme :
220
de revenir aux propos qu’il tenait en 1972 (dans
cette
salle où nous sommes aujourd’hui) sur la responsabilité des scientifi
221
chnologique ». Or « la science, source directe de
cette
technologie moderne, en porte une grande part de responsabilité ». De
222
à tous ces périls ». Et c’était, bien entendu, à
cette
quatrième attitude qu’il se ralliait. C’est bien en conformité avec c
223
qu’il se ralliait. C’est bien en conformité avec
cette
quatrième attitude que Lew Kowarski se décide, pendant le mois d’août
224
rmation nécessairement lacunaire de l’autre. Dans
cette
conjoncture, le dialogue devenait littéralement vital. Et Kowarski, r
225
faits et des obstacles opposés à la diffusion de
cette
connaissance. Mais il n’était, hélas, pas moins conscient des limitat
226
iation des perversions technologiques fondées sur
cette
illusion. Toutes ces manifestations, apparemment sans connexions, son
227
e à escamoter les arguments des adversaires. Dans
cette
cour de justice, il n’y a que des avocats. Les juges sont franchement
228
aliste d’autre part, seront ébranlés, au terme de
cette
année-là, par deux secousses telluriques, de force maxima sur l’échel
229
caractères généraux de l’évolution culturelle de
cette
deuxième période du xxe siècle me paraissent être : la fin de la « g
230
Jacques Lacan, le marxisme avec L. Althusser, et
cette
science universelle que tend à devenir la sémiologie, science des sig
231
ectacle — le théâtre « vécu par tous ». La fin de
cette
deuxième époque du xxe siècle sera marquée non seulement par « Mai 6
232
mettre à la portée des « masses » du xxe siècle
cette
dénonciation de la féodalité et du droit de cuissage mise en musique
233
grands hebdomadaires français qui dressaient, en
cette
fin de 1979, un bilan culturel de la décennie écoulée. C’est ainsi qu
234
mbre 1979, traitant précisément du théâtre durant
cette
période, et dès le texte de présentation, on l’annonçait : « C’était
235
asse en Iran — écrivais-je ici même en février de
cette
année — est un tournant de l’histoire : premier exemple d’un rejet de
236
la survie du genre humain ? L’accusé véritable en
cette
affaire n’est-il pas le modèle occidental, non seulement de civilisat
237
, etc. Les événements atroces ou pittoresques de
cette
année, « boat people » et chute de trois dictateurs, ne relèvent pas
238
e, va plus loin. Il dégage, en guise de préface à
cette
rétrospective, des lignes de force dans la trame complexe des faits ;
239
té des autres sans plus rien de commun entre eux.
Cette
« foule solitaire » était prête à suivre le premier meneur venu qui l
240
e ». À la veille de la guerre, en 1938, alors que
cette
formule de l’engagement de l’écrivain rencontrait déjà un succès un p
241
s mains était bien oublié et d’ailleurs épuisé à
cette
époque. Il y a un autre livre de vous que plusieurs générations ont l
242
conscience. Alors dites-moi, Denis de Rougemont,
cette
œuvre a-t-elle été écrite avant la guerre ? Je l’ai écrite en 1938, a
243
font figure de nécessité, de principe dynamique.
Cette
passion n’implique pas, comme finalité, le bien de l’autre, mais seul
244
sentiment d’être amoureux. Je me suis plongé dans
cette
analyse avec un enthousiasme très sensible ce qui a amené des critiqu
245
trale et triomphale. Et j’ai longuement développé
cette
relation entre « l’amour-passion » et la guerre, cet élément d’actual
246
gement des relations humaines dans la communauté,
cette
communauté que je veux régir par le même principe que celui du couple
247
et des Arabes, n’est-ce pas ? Alors comment aimer
cette
Europe-là ? On peut l’aimer, et je le démontre dans les deux premiers
248
é la musique : Nicolas de Flue . Tout au long de
cette
année, je m’en souviens, j’ai regretté profondément que les jours n’a
249
curieux véhicules mus par un moteur à explosion…
Cette
invention, aujourd’hui oubliée, n’a connu qu’échecs et désapprobation
250
biles » ; voire « une répugnance du public devant
cette
machine jugée laide, sale, bruyante, et qui met en fuite les chevaux
251
donc ? » et elle dit enfin : « Je veux Dieu ! » À
cette
légende de la faim inextinguible j’opposerai l’histoire véridique d’u
252
i des ministres et des experts occidentaux devant
cette
conduite « irrationnelle », j’ajouterai : « C’est qu’ils n’imaginent
253
repenser notre politique à partir de ce seuil, de
cette
limite inférieure très peu modifiable pour les individus, et pas du t
254
iatement récupérés par ceux-là mêmes qui affament
cette
population. Cf. Cambodge.) Qu’il s’agisse de famine déclarée, de pénu
255
ement, ni ces risques ni ces besoins, et c’est de
cette
double ignorance que l’on déduit la certitude qu’il faut des centrale
256
, d’écologistes, d’hygiénistes et de sociologues (
cette
liste n’étant pas limitative), chacun ayant fait la preuve de son ind
257
été au cœur des préoccupations des participants à
cette
réunion. De la projection du film remarquable de l’équipe de Temps pr
258
est venu, ou presque tout », a écrit Paul Valéry.
Cette
phrase n’est pas seulement capitale pour l’histoire des civilisations
259
ique, l’espionnage universel par satellites, etc.
Cette
civilisation s’est répandue sur toute la Terre, sous le nom général d
260
ossible, est mesurable. En effet : — Un siècle de
cette
civilisation a suffi pour vider les campagnes et créer, en Occident s
261
population mondiale aura doublé. La révélation de
cette
stérilisation de la terre, qui constitue peut-être la nouvelle la plu
262
lliard de francs français par an. Comment trouver
cette
somme dans un budget déjà si lourdement obéré par l’aide aux firmes p
263
vernement existant ne saurait s’engager à assurer
cette
gestion pendant 240 000 ans : aucune civilisation jusqu’ici n’a duré
264
au sujet du Léman, héros si grièvement blessé de
cette
journée. Dans bien des cas — régions côtières, fleuves, centrales nuc
265
Ce qui agit aux origines du destin prestigieux de
cette
famille, c’est d’abord un déracinement pour cause de fidélité à une f
266
histoire et la carte — est située au cœur même de
cette
Europe. Elle participe également par la langue à la culture française
267
ler de La Pêche miraculeuse. Première esquisse de
cette
œuvre maîtresse, Montclar cg cependant demeure mon préféré dans la tr
268
effort œcuménique. Nous supposons d’ailleurs tous
cette
doctrine, dès lors que nous prononçons : « Je crois la sainte Église
269
avec la foi dans l’union des chrétiens en Christ,
cette
foi pouvant être connotée par le rejet de l’hérésie unitaire. Certes,
270
ble, assurée et définitive. Car c’est précisément
cette
utopie qui a produit les schismes et les oppositions, que le mouvemen
271
mais à leurs membres les plus fidèles. Toutefois,
cette
méthode n’est compatible qu’avec des orthodoxies que j’appellerai ouv
272
» sur elle-même. D’où les schismes nombreux, dès
cette
époque, dans les Églises calvinistes. Une Église qui prétend se suffi
273
» le cœur ! Il doit être un vrai poumon, et dans
cette
mesure même, il aidera le cœur à être un bon cœur. Notons aussi que l
274
l’État fait son ciment. Mais cet État centralisé,
cette
unité rigide et trop contrôlée écrase bientôt toutes les initiatives
275
: à chacun sa vocation. Nous avons retrouvé, dans
cette
doctrine de l’homme, les mêmes structures que dans la doctrine de l’É
276
elopper maintenant les implications politiques de
cette
théologie et de cette philosophie. 3. Politique du fédéralisme
277
implications politiques de cette théologie et de
cette
philosophie. 3. Politique du fédéralisme Nous en avons assez di
278
roisième culturel ou politique, ou professionnel.
Cette
pluralité d’appartenances — qui trouverait son équivalent dans l’œcum
279
he la coopération organique de ses membres et non
cette
caricature de l’ordre qu’est l’unité dans l’uniformité. Au lieu de pé
280
isme Et maintenant nous voici dans le drame de
cette
fin du xxe siècle. Nous constatons que le conflit en cours est insolu
281
monde pressent d’ailleurs que les deux termes de
cette
alternative sont également improbables, et que les destructions en co
282
pparente où se voient aujourd’hui les Églises, si
cette
foi seule demeure, elle sera suffisante. Aussi bien certaines raisons
283
nation. J’indiquerai trois groupes d’exemples de
cette
précédence des facteurs religieux. Voilà le premier. A-t-on remarqué
284
rs donc que la loi s’est affaiblie dans ces pays,
cette
carence ne s’y est pas traduite par l’éclosion d’une anti-religion to
285
de fait la seule Internationale en opération, en
cette
fin du xxe siècle, les Internationales idéologiques et politiques s’
286
auté humaine fondée dans la communion des saints.
Cette
communauté ne se révélera pas dans des congrès, mais se manifestera d
287
religions, unissez-vous ! J’ai souvent médité sur
cette
phrase, depuis lors. Au temps de nos premières rencontres, vers 1935
288
i que dans les polémiques qu’elle nous inspirait.
Cette
interprétation de notre mouvement était en somme inévitable dans la c
289
estion terriblement particulière. Remplacez dans
cette
phrase morale par orthodoxie, et vous saurez ce que nous pensions alo
290
t son bien, qu’il possèderait sans l’actualité de
cette
Parole et avant elle. Les deux derniers passages cités sont justemen
291
iques soufis, et surtout de Sohrawardi, dès 1931.
Cette
même année, je publiais divers essais parmi les tout premiers parus e
292
acilement et d’une manière plus féconde selon que
cette
confession offre un climat de bonheur (ou si l’on veut de créativité)
293
aurait exister que dans l’attente ardente et dans
cette
anxieuse espérance commune à tous les « hérétiques » malgré eux : ceu
294
avoir pu l’inventercc. Tout amicale qu’elle fût,
cette
réticence marquée n’a pas cessé de me troubler. J’essaie aujourd’hui
295
ondement de la Communauté religieuse. » Je prends
cette
phrase dans un travail intitulé (ce qui dit tout) : « L’Attestation d
296
ux imaginer le problème de l’avenir, je lui dédie
cette
mise au point, provisoire par définition, de mes réflexions sur demai
297
i les dispenseraient de s’engager à tous risques.
Cette
attitude, si elle se généralise, tend à rendre le pire seul certain.
298
tain. Dès maintenant, elle nous oblige à formuler
cette
première maxime en forme de loi : La décadence d’une société commenc
299
us ne pouvons prévoir nos rêves, ni nos projets.
Cette
remarque géniale dans sa simplicité définit l’obstacle majeur à toute
300
dans ce scepticisme un merveilleux moyen d’éluder
cette
chose pesante, ce mot trop long : responsabilité. Nous ne sommes que
301
révision des conséquences de toute invention. Or,
cette
réponse est au moins faible parmi nous, parfois nulle. Et cette faibl
302
est au moins faible parmi nous, parfois nulle. Et
cette
faiblesse pourrait bien être le signe avant-coureur d’une catastrophe
303
’un gag-sans-rire dans le style de Buster Keaton.
Cette
espèce de réserve polie jusque dans l’outrage délibéré, ce côté désin
304
les étaient les raisons de notre convergence dans
cette
communauté de pensée en vue de l’action ? « De toutes croyances et de
305
aordinaire de la responsabilité, la conscience de
cette
rare liberté, de ce pouvoir sur soi-même… », phrase citée dans le n°
306
t, 1979, en passant par L’Histoire de Dieu, 1963.
Cette
année-là, à New York, je compose chaque jour les textes de l’émission
307
’Un et du Divers. Or, nulle part ces problèmes et
cette
dialectique ne sont vécus d’une manière plus concrète que dans les ré
308
ulturels de la région, créée en quelque sorte par
cette
migration pendulaire. Dans le même temps, et non sans relation avec l
309
s, et non sans relation avec les études en cours,
cette
région devenait le lieu et l’occasion d’une origine très clairement r
310
de s’y met, c’est un devoir national ! » Eh bien,
cette
fièvre n’a duré que quatre ans. On a fait des expériences, on a tiré
311
différents de tout ce qu’on leur en a dit. Face à
cette
résistance locale, civile, civique, d’hommes et de femmes passionnéme
312
ons entraîner d’urgence notre population civile à
cette
défense non violente. Cet entraînement s’inspirerait du principe esse
313
ales nucléaires. L’opposition de la population de
cette
région est telle que l’enquête d’utilité publique n’a pu avoir lieu q
314
magne, il y a les Länder. En Suisse, les cantons.
Cette
émergence des régions s’est développée plus vite que je ne le pensais
315
Européen : les Celtes et les Germains manquent à
cette
définition. Or, je crois que la vie de l’esprit, chez les Celtes, leu
316
tées par le christianisme, au xiie siècle. Or, à
cette
époque se développe parallèlement en Languedoc et en Poitou la religi
317
re génération, vous pourrez, vous devrez dépasser
cette
idée. » J’ai conçu un plan qui commence à être adopté, dans un pays c
318
viron 500 volumes sur le sujet, puis commença par
cette
phrase : « My starting point in preparing for the lecture is why shou
319
de recherches balistiques de l’armée américaine.
Cette
technique n’est pas née en vue de la sagesse, ni pour satisfaire un b
320
’innovations techniques ». Il semble bien, à lire
cette
phrase, qu’à aucun des stades de son développement, l’informatique n’
321
de réflexion sur l’avenir informatisé. Je refuse
cette
invitation. J’ai toujours pensé que nous ne sommes pas sur la Terre p
322
nnaissance) Pour le mot information, Littré donne
cette
définition : « Terme de philosophie. Action d’informer, de donner une
323
es cerveaux ; d) je ferais volontiers entrer dans
cette
définition des mots tels que jugement, des expressions telles que : a
324
— alors très peu probable — d’un succès total de
cette
machine. Personne n’imagina nos villes éclatées, embouteillées, irres
325
, sixième critère, on doit s’abstenir d’appliquer
cette
technique tant que le doute n’est pas levé par une expérimentation tr
326
lement la réponse, qu’elle n’en eût mis à trouver
cette
réponse, c’est-à-dire à vivre le processus de changement qui permet d
327
des chances de profiter un peu plus que le bon de
cette
neutralité. Car la technique a pour fonction de faciliter nos efforts
328
on cinq-cents volumes sur le sujet, et débuta par
cette
phrase : « Pour préparer cette conférence, j’ai commencé par me deman
329
jet, et débuta par cette phrase : « Pour préparer
cette
conférence, j’ai commencé par me demander pourquoi les gens allaient
330
de recherches balistiques de l’armée américaine.
Cette
technique n’est pas née en vue de la sagesse, ni pour satisfaire un b
331
’innovations techniques ». Il semble bien, à lire
cette
phrase, qu’à aucun des stades de son développement, l’informatique n’
332
naissance). Pour le mot information, Littré donne
cette
définition : « Terme de philosophie. Action d’informer, de donner une
333
e. » D. Stern, Essai sur la liberté. (L’auteur de
cette
phrase superbe, D. Stern, est le pseudonyme de la comtesse d’Agoult,
334
les cerveaux. d. Je ferais volontiers entrer dans
cette
définition des mots comme jugement, des expressions telles que : juge
335
eut l’idée de prévoir ce que serait l’avenir dans
cette
hypothèse — alors très peu probable — d’un succès total de cette mach
336
— alors très peu probable — d’un succès total de
cette
machine. Personne n’imagina nos villes éclatées, embouteillées, irres
337
tre ses élites créatrices. S’abstenir d’appliquer
cette
technique tant que le doute n’est pas levé par une expérimentation tr
338
é leur remède !” À quoi le roi de répondre : “[…]
Cette
invention, en dispensant les hommes d’exercer leur mémoire, produira
339
des chances de profiter un peu plus que le bon de
cette
neutralité. Car la technique a pour fonction de faciliter nos efforts
340
nateurs remplaçant les manuels et le maître. Mais
cette
définition contient une erreur : ce n’est pas une école sans maîtres,
341
Alors voici un extrait de la réponse du roi : …
cette
connaissance aura pour résultat, chez ceux qui l’auront acquise, de r
342
nt, philosophe, écrivain et professeur, donne sur
cette
technique un avis éclairé, dans une perspective d’écologie humaine. I