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longeant ses courants prophétiques, la révélation
chrétienne
se répand rapidement dans un monde où tout ce qui pense ne saurait le
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et en concepts élaborés par l’hellénisme. La foi
chrétienne
va donc parler grec, elle aussi. Mais son discours assemble un peuple
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nction sociale dans l’État). La personne, au sens
chrétien
, c’est donc l’homme à la fois distinct et relié, à la fois libre et r
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nous en sommes tous tributaires — que nous soyons
chrétiens
ou non, parce que c’est d’elles que procède l’attitude particulière d
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es civilisations, non l’inverse. Parce que la foi
chrétienne
est universaliste et missionnaire, non pas magique et folklorique. Pa
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certains moments de retour ou de passage à l’axe
chrétien
, personnaliste. Cette communauté des conceptions fondamentales de l’h
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nous sommes des acteurs. J’ai une vision, disons
chrétienne
de la vie : nous sommes là pour faire quelque chose. J’imagine qu’un
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ie nécessairement païenne, avec « la souveraineté
chrétienne
qui n’est rien d’autre qu’administration, que bienfaisance et que ges
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sons : l’État-nation) veut contraindre, le Prince
chrétien
(lisons : la fédération des égaux) sait que la condition de tout pouv
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culté de convaincre. Et cela seul peut être dit «
chrétien
» : Si Principum ethnicorum est dominari, non est igitur cbristianoru
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s réalités, quel autrefois ? S’agit-il de l’amour
chrétien
, de l’érotique, du passionnel, du conjugal ? Les langues européennes
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nfusionnisme moderne en ce domaine. La conception
chrétienne
de l’amour ? Je demande à voir ce qu’on entend par là. Si on la confo
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ais il est hasardeux de parler de la « conception
chrétienne
de l’amour » comme d’une chose bien connue et qui va de soi. Avant de
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dogme des souverainetés nationales, cette hérésie
chrétienne
que les papes ont souvent dénoncée. Pensez donc, cent-soixante souver
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des cas, le « Seigneur » invoqué par les églises
chrétiennes
, c’est Jésus, c’est le Christ, ce n’est pas le Jéhova ou le El de l’A
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pour un peuple qui n’est pas composé seulement de
chrétiens
éprouvés… Finalement, que pourrait-on dire, sinon « Au nom de Jésus-C
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me subsiste et tombe avec la foi dans l’union des
chrétiens
en Christ, cette foi pouvant être connotée par le rejet de l’hérésie
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e même terme qui servira aux premiers philosophes
chrétiens
pour désigner la réalité de l’homme dans un monde christianisé. Car c
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ale qu’il désigne, sont bel et bien des créations
chrétiennes
, ou pour mieux dire, des créations de l’Église chrétienne. Dans la pe
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es, ou pour mieux dire, des créations de l’Église
chrétienne
. Dans la personne ainsi définie se résout l’éternel conflit entre la
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e. Mais la liberté et l’engagement de la personne
chrétienne
se définissent du même coup par la formule : à chacun sa vocation. No
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veut l’être, parce qu’il doit l’être. L’action du
chrétien
n’est jamais partie de la prudente considération des forces dont il c
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osition de l’événement fondamental de l’existence
chrétienne
en concepts et en idées, en une essence intemporelle, en une vérité g
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s types psychologiques et les grandes confessions
chrétiennes
. Certes, peu d’entre nous choisissent leur confession, la plupart se
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g, sans oublier ni un Oetinger ni les kabbalistes
chrétiens
, dont on ne peut dissocier les kabbalistes juifs. Et dans « l’hermén
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t devenir catholique, à la suite des déclarations
chrétiennes
prononcées par Dandieu sur son lit de mort, en 1934. Que notre concep