1 êts quand l’Égypte et Sumer illustraient toute la civilisation . Elle n’est pas le produit démontrable d’un climat, d’une pression dé

2 terranée, Grèce comprise, frayant les voies de la civilisation du Proche-Orient — et c’est ce qu’exprime avec une grande précision l

3 e le temps a un sens. Alors que toutes les autres civilisations croyaient — et croient encore — au retour éternel et cyclique des mêm

4 « découvert » les autres continents et les autres civilisations , non l’inverse. Parce que la foi chrétienne est universaliste et miss

5 conquêtes dans le domaine de la culture et de la civilisation , trouve ainsi un principe d’explication dans la diversité de ses comp

6 que, si l’on n’y remédie pas, la logique de notre civilisation scientifique, technique et industrielle nous mène tout droit à l’Apoc

7 royable — à cette soif communautaire créée par la civilisation industrielle, les grandes villes, la destruction de toute solidarité.

8 omme, à la possibilité d’une renaissance de notre civilisation . Je pense que nous sommes à l’aube d’un nouvel essor de la civilisati

9 que nous sommes à l’aube d’un nouvel essor de la civilisation occidentale découvrant le solaire contre le nucléaire, les réalités l

10 l n’y aura rien du tout. Simplement une fin de la civilisation . Avant de quitter l’Amérique en 1947, j’ai eu un soir une longue conv

11 mais ça ne veut pas dire qu’il y aura encore une civilisation  ». Je ne veux pas préjuger de la chose. Sur la terre, nous ne sommes

12 nir — guides pour le passé et le devenir de notre civilisation . Il y a quelques mois, les Éditions Stock ont publié L’Avenir est no

13 servissement économique, puis politique, crise de civilisation laissant prévoir des désastres désormais calculables si l’on continue

14 de Rougemont s’interroge sur la finalité de notre civilisation et s’il affirme que “se gouverner vaut mieux qu’être bien gouvernés”

15 lle interpelle globalement tout l’effort de notre civilisation industrielle, scientifico-technique, quantitative, vouée à l’idéal (m

16 es du Léman et la vallée du Rhône, c’est une même civilisation . De ce côté-ci du lac, on nous a fait devenir protestants, c’est-à-di

17 ment de cet aspect effrayant de notre « désolante civilisation qui dégrade tout et convertit en un slogan,“métro-boulot-dodo”, les a

18 qui auront à affronter, demain, la crise de notre civilisation . Il faudra qu’ils apprennent que small is beautiful, que plus grand n

19 collective qui vont faire de l’Europe moderne une civilisation contestataire et subversive : elle se voudra négatrice des tabous et

20 remier exemple d’un rejet, au sens médical, de la civilisation industrielle occidentale par tout un peuple du tiers-monde. Au mépris

21 nique dans l’histoire moderne : le rejet de notre civilisation industrielle occidentale par un peuple du tiers-monde qui retourne à

22 en jouissons et en souffrons plus que toute autre civilisation connue. Les tabous inviolables ont fait place à des préjugés bien déb

23 connaissons, en ce sens qu’en créant la première civilisation industrielle elle a convaincu tous les autres peuples de la terre qu’

24 ’ils devaient l’imiter. À tort… Car, ce modèle de civilisation européen et industriel, fondé sur un développement indéfini, est deve

25 e se pose la question européenne : un contexte de civilisation devenu commun à toute l’humanité. Puisque son modèle industriel qui a

26 changeant de cap. En proposant un autre modèle de civilisation qui ne soit plus seulement axé sur la perspective d’un développement

27 évolution mondiale qu’elle-même a déclenchée. La civilisation industrielle, née de nos œuvres, a créé dans les peuples de l’Afrique

28 très dures pour nos pays de l’Europe. C’est notre civilisation technologique qui produit à la fois l’accroissement des besoins et la

29 ns n’en profitent et n’en abusent. À une crise de civilisation comme celle que nous vivons, il n’est de solution qu’à l’échelle d’un

30 de copier les traits les plus dangereux de notre civilisation matérialiste. Pour lutter contre cette contagion, un seul moyen : ins

31 évolution mondiale qu’elle-même a déclenchée. La civilisation industrielle, née de nos œuvres, a créé dans les peuples de l’Afrique

32 ns très dures pour nos pays d’Europe. C’est notre civilisation technologique qui produit à la fois l’accroissement des besoins et la

33 a famine et la désertification, causées par notre civilisation . Ce qui revient à dire qu’en fait aucun de nos États n’est plus en me

34 ns n’en profitent et n’en abusent. À une crise de civilisation comme celle que nous vivons, il n’est de solution qu’à l’échelle d’un

35 de copier les traits les plus dangereux de notre civilisation matérialiste. Pour lutter contre cette contagion, un seul moyen : ins

36 ux des Français pour opposer la « Kultur » à la «  civilisation  » dont les Latins étaient les représentants les plus fins et subtils.

37 ui sont à la fois conformes à l’idée française de civilisation , et aux notions contemporaines influencées par les ethnologues et les

38 et sociologiques, de phénomène global créateur de civilisation  : sens très proche des définitions que je viens de citer du Brockhaus

39 urel — les Français de 1914 croyaient défendre la civilisation contre les Allemands qui croyaient défendre leur Kultur — elle se dis

40 ’une de nos nations se retirait d’une colonie, la civilisation européenne s’y voyait aussitôt aspirée et avidement copiée, à commenc

41 Voyages. 40. Dialogue des cultures (impact de la civilisation industrielle, scientifico-technique développée en Occident sur les au

42 idée à repenser dans le contexte européen. IX. La civilisation scientifico-technique née de l’Europe est en train de coloniser la te

43 ble et plus odieux parce que les ressources de la civilisation sont à son usage. V. Variations dans la constance Mais revenon

44 te et de l’usurpation dans leurs rapports avec la civilisation européenne. Par Benjamin Constant de Rebecque, membre du Tribunat, él

45 genre humain, ou encore de « lieu essentiel de la civilisation prépondérante ». Pour le reste du siècle, les noms de Nietzsche, de P

46 s lourde responsabilité dans la crise actuelle de civilisation , et qu’elle doit au monde de lui montrer un autre modèle de civilisat

47 e doit au monde de lui montrer un autre modèle de civilisation que celui de la croissance industrielle conduisant à la guerre atomiq

48 la réflexion de Kowarski sur l’évolution de notre civilisation occidentale, considérée à partir du problème de l’énergie en général

49 ibre de l’homme dans la nature et la survie de la civilisation , peut-être même de la race humaine soient gravement menacés par les e

50 aine soient gravement menacés par les excès de la civilisation industrielle et technologique ». Or « la science, source directe de c

51 lème nucléaire dans la perspective d’une crise de civilisation occidentale désormais propagée à la planète entière — perspective qui

52 elle du « discours », ambition bien typique de la civilisation gréco-latine, c’est-à-dire de ce Sud européen qui, aujourd’hui, entre

53 de l’histoire : premier exemple d’un rejet de la civilisation industrielle occidentale par tout un peuple du tiers-monde. » Ce diag

54 l y avait de meilleur au monde », c’est-à-dire la civilisation industrielle introduite à marche forcée avec ses rythmes inhumains, s

55 industrielle du monde. Ce procédé péremptoire de civilisation a été ressenti comme un viol dans les profondeurs du pays, et les mol

56 est-il pas le modèle occidental, non seulement de civilisation mais de loi internationale ? Dans le même temps, notre modèle indust

57 n’est pas seulement capitale pour l’histoire des civilisations  : elle nous charge, nous Européens, d’une responsabilité planétaire.

58 l’espionnage universel par satellites, etc. Cette civilisation s’est répandue sur toute la Terre, sous le nom général de Progrès, — 

59 e, est mesurable. En effet : — Un siècle de cette civilisation a suffi pour vider les campagnes et créer, en Occident seulement, une

60 utures, qui n’en auront plus : Progrès. — La même civilisation occidentale a produit deux guerres mondiales qui ont fait environ 40

61 i plus de 80 000 pour la dernière : Progrès. — La civilisation occidentale a inventé au xx e siècle la bombe nucléaire qui promet de

62 fants morts de faim en 1979. Progrès. — Enfin, la civilisation techno-industrielle née en Europe a permis un tel perfectionnement de

63 contre la nature et l’environnement humain par la civilisation industrielle ne pourront être surmontées que dans la seule mesure où

64 ssurer cette gestion pendant 240 000 ans : aucune civilisation jusqu’ici n’a duré plus de 4000 ans. 6. L’arrêt immédiat de la produc

65 qui a seul découvert tous les autres, et dont la civilisation soit devenue universelle. Or Neuchâtel — voyez son histoire et la car

66 depuis la Bombe, il n’en va pas mieux pour notre civilisation dans son ensemble que pour chacun des individus qui la composent. L’a

67 humain. À l’origine de nos problèmes présents de civilisation scientifico-technique, il y a, en Occident, quelque chose comme un re

68 ociété informatisée ? Nous sommes au seuil d’une civilisation rendue fragile par quantité de facteurs virtuellement anéantissant :

69 ce peu, de ce très peu, dépende le sort de notre civilisation occidentale. 76. Simon Nora et Alain Minc, L’Informatisation de la

70 humain. À l’origine de nos problèmes présents de civilisation scientifico-technique, il y a, en Occident, quelque chose comme un re

71 été informatisée ? Nous sommes sur le seuil d’une civilisation rendue fragile par quantité de facteurs virtuellement anéantissant :

72 e ce peu, de ce très peu, dépend le sort de notre civilisation occidentale. 89. Simon Nora et Alain Minc, L’Informatisation de l