1
ophètes d’Israël. Combinaison imprévisible, ai-je
dit
. Car aucune dialectique historique n’en saurait rendre compte qu’au p
2
st le type même de l’énoncé contradictoire, comme
disent
les logiciens. Autant parler d’un cercle carré, ou d’une amicale des
3
int de régions sans l’Europe, ni l’inverse Que
dire
en quelques phrases des régions ? Sinon qu’elles se révèlent nécessai
4
et uniformisant, celui précisément que nous avons
dit
plus haut mis en question dans le cadre européen par les nécessités d
5
la politique (janvier 1978)c d Que voulez-vous
dire
lorsque vous écrivez dans L’Avenir est notre affaire : « Il est don
6
e spectacle, et rien d’autre… Quand les gens vous
disent
: « Mais ce problème a été politisé » (ça veut dire récupéré par un p
7
ation des citoyens, de leur plus grand nombre. Je
dis
ça contre la phrase de Pompidou que je cite : « Gouverner, c’est cont
8
ai cité dans mon livre une phrase de Jouvenel qui
disait
que les rois de France n’avaient jamais pu lever d’impôts, ni obliger
9
ux tentations de la facilité, celles qui feraient
dire
à l’homme de droite que le diable est, bien sûr, Jean Ziegler ; à l’h
10
se et des Enfers : nous y voilà ! « Ce dieu, nous
dit
la Fable, était si noir et si laid qu’il ne pouvait trouver de femme.
11
a demeure ordinaire dans les Enfers, et désirait,
dit
-on, la mort de tout le monde pour peupler son royaume. » Avec cela, a
12
d’arguments fut le plus souvent, il faut bien le
dire
, le fait de sympathisants du fascisme… Quant aux mouvements de libéra
13
e nouveau à instituer. À cet égard, l’on pourrait
dire
que le terrorisme représente la manifestation de ce qui reste de l’él
14
vention. Il ne s’est pas agi là, comme on a pu le
dire
, d’une révolution, mais d’une effusion festive. Cela étant l’on peut
15
cer, répond déjà le terrorisme des groupes qui se
disent
politiques et des gangs, de plus en plus indiscernables, je sens mont
16
fut le berceau du personnalisme. Précisément, que
disaient
les personnalistes dont vous étiez ? Nous disions qu’il fallait être
17
isaient les personnalistes dont vous étiez ? Nous
disions
qu’il fallait être à la fois contre le capitalisme, contre le fascism
18
te ans plus tard, « les nouveaux philosophes » ne
diront
donc rien de très nouveau. À l’individualisme bourgeois — « l’individ
19
— et à la conception du soldat politique comme on
disait
du côté des nazis, des fascistes italiens, voire des staliniens, les
20
ue variante de l’État-nation. Troublée, la droite
disait
que nous étions téléguidés par Moscou, tandis que la gauche répétait
21
-ce qui se passe ? Nous revenons là à ce que nous
disions
en commençant… Qu’est-ce qui fait courir ces foules, ces jeunes ? La
22
es partis politiques, ni dans les syndicats n’ose
dire
: « Messieurs, vous êtes fous ! D’ici dix ou vingt ans il n’y aura pl
23
Nous sommes très près de la limite ! Quand je le
dis
, certains me confient dans le creux de l’oreille : « Ne vous affolez
24
ellement ! — vous êtes des criminels de ne pas le
dire
ouvertement et tout de suite afin que nous économisions du pétrole po
25
sommes au nœud du véritable choix. Quand on nous
dit
qu’il n’y a que le nucléaire pour nous tirer d’affaire lorsqu’il n’y
26
opularisé cette idée. Des gens se consolent en se
disant
: ça durera bien aussi longtemps que moi ! C’est aussi le réflexe des
27
en. » N’hésitant pas à utiliser la démagogie. Ils
disent
par exemple : « Dans une centrale nucléaire, les risques d’accident n
28
un pour cent-mille ! » Les gens qui lisent ça se
disent
: « Donc il n’y aura pas d’accident avant cent-mille ans ! » Sans s’i
29
pport au nucléaire. D’un côté des savants qui lui
disent
que tous les risques sont maîtrisés, de l’autre autant de savants qui
30
: « Il faut croire ceux qui n’ont aucun intérêt à
dire
ce qu’ils disent ! » Kowarski me dit toujours : « Est-ce que le monsi
31
ire ceux qui n’ont aucun intérêt à dire ce qu’ils
disent
! » Kowarski me dit toujours : « Est-ce que le monsieur qui vous parl
32
n intérêt à dire ce qu’ils disent ! » Kowarski me
dit
toujours : « Est-ce que le monsieur qui vous parle est un vendeur ? »
33
directeur de l’agence nucléaire des Nations unies
disait
à peu près ceci : « la source d’énergie la plus importante de la fin
34
fois techniques et financières. Personne ne peut
dire
ce que cela va coûter ! Ce qui vaut pour Superphénix vaut ailleurs. A
35
urs sa vulnérabilité. Prenons l’État français. Il
dit
: « L’énergie nucléaire assurera notre indépendance énergétique. » Ça
36
notre indépendance énergétique. » Ça ne veut rien
dire
! La France n’a presque pas d’uranium. Elle dépendra pour le combusti
37
mpteur, entre le soleil et les citoyens, ils nous
diront
qu’il faut encore vingt ans pour que l’énergie solaire soit compétiti
38
que je suis contre le désordre établi. Mounier a
dit
exactement les choses et je ne sortirai jamais des idées personnalist
39
que pour la droite. À ce propos, justement, vous
dites
des choses un peu « sacrilèges ». Celle-ci par exemple : « le marxism
40
s, des économistes, des politologues commencent à
dire
que le gigantisme c’est fini, que l’avenir est « aux petites unités i
41
ustement, comment changer de cap ? Plus jeune, je
disais
, comme d’autres, qu’il faudrait une révolution. Maintenant, expérienc
42
éir une voix crie au prophète : — Sentinelle, que
dis
-tu de la nuit ? La sentinelle a répondu : Le matin vient et la nuit a
43
en ordre. Et son impérialisme va croissant. Vous
dites
à la fois que « l’avenir est notre affaire » et que trop de facteurs
44
utrement. Or, la guerre du Kippour est pour ainsi
dire
née du croisement du pétrole arabe et de l’État d’Israël. Personne n’
45
res se demandent ce qui va arriver, au lieu de se
dire
: « Qu’est-ce que je peux faire pour ceci ou contre cela ? » En 1940,
46
avait irrité l’ambassadeur d’Allemagne. Pourquoi
dites
-vous que c’est votre séjour aux États-Unis qui a contribué à vous fai
47
votre ouvrage, L’Avenir est notre affaire , vous
dites
que l’État moderne, centralisé, n’a d’autres forces que la somme de n
48
gique couplé avec le mouvement régionaliste et je
dirais
même avec le mouvement de libération de la femme, sont l’expression.
49
course contre la montre. Dans mes conférences, je
dis
toujours qu’il faut renoncer à cette idée romantique de la prise du p
50
confiance, on n’obtient rien de toute manière. En
disant
cela, je me fonde aussi sur l’expérience de toute ma vie, je suis un
51
pratiquer la religion de la croissance. Quand je
dis
qu’il est urgent de concevoir autre chose, j’invoque des faits extrêm
52
rales nucléaires qu’elle construit (et dont, soit
dit
en passant, pas une seule ne fonctionne correctement pour l’instant)
53
ent passer le vent du boulet, il ne suffit pas de
dire
: c’est du vent ! 11. Et croyez-vous que l’on pourra s’en sortir ? Ou
54
er un tel rôle ? Le terrorisme… c’est difficile à
dire
! Il pourrait arriver que cela conduise au totalitarisme. En tout cas
55
de la police et c’est toujours malsain. 13. Vous
dites
dans votre livre : « Que l’avenir soit notre affaire n’implique pas q
56
tifs. » Et il y en a d’autres ! J’ai un ami qui a
dit
de mon livre que c’était la « méditation apocalyptique d’un optimiste
57
ivre qui n’est pas particulièrement facile. On me
dit
assez fréquemment que j’écris les choses comme elles doivent être dit
58
t que j’écris les choses comme elles doivent être
dites
, sans prendre les gens pour des imbéciles. En fait, je dis ce que j’a
59
prendre les gens pour des imbéciles. En fait, je
dis
ce que j’ai envie de dire. Notez que ceux qui prétendent que mon livr
60
s imbéciles. En fait, je dis ce que j’ai envie de
dire
. Notez que ceux qui prétendent que mon livre est trop compliqué sont
61
pétrole, et que celui-ci n’est pas, quoi qu’on en
dise
, inépuisable. Non, il n’est plus permis aujourd’hui de raconter des b
62
prendre leurs désirs pour nos fatalités. Ils vous
diront
qu’il est vain de lutter contre le progrès… Ils vont plus loin. « Si
63
’est un cercle vicieux. Comment lutter ? Certains
disent
: « Faites la révolution ! » Je n’y crois pas. La Révolution, avec un
64
position. Ce sont des sectes à peine différentes.
Disons
-le autrement : si vous ne croyez pas aux gouvernements, aux partis po
65
d’hui. Qui s’en plaint ? Contrairement à ce qu’on
dit
, les gens sont prêts à faire des sacrifices, volontairement, pour se
66
d’une croissance limitée : n’est-il pas injuste,
disent
-ils, que certains privilégiés demandent, à l’échelon du pays comme de
67
e vue économique mais aussi social et moral. Nous
disions
que si des gens comme Hitler, Staline ou Mussolini bénéficiaient d’un
68
ucune réalité ! Un ministre de la Haute-Volta m’a
dit
: « Vous comprenez, il n’y a rien à faire, les gens chez nous se fera
69
ique signifierait la fin de l’humanité ? » Il m’a
dit
: « Non, nous avons essayé avec quelques amis de faire des calculs ;
70
ateurs, nous sommes des acteurs. J’ai une vision,
disons
chrétienne de la vie : nous sommes là pour faire quelque chose. J’ima
71
lque chose. J’imagine qu’un non-chrétien pourrait
dire
: « Pourquoi ne pas vivre sans aucune espèce de prise de position ou
72
s hommes de la Résistance européenne ». Je sais,
dit
-il, pour en avoir recueilli maintes preuves, que dans chaque pays de
73
i rendent la vie digne d’être vécue. Je vais vous
dire
maintenant quelque chose qui vous étonnera. Le premier pas consistera
74
-être même tout désir d’y conduire les Européens.
Dira-t
-on que la Communauté de Bruxelles a repris le flambeau ? On voit bien
75
u le prix de la betterave communautaire. Et je ne
dis
pas que les vins et la betterave n’ont aucune importance, loin de là
76
etterave n’ont aucune importance, loin de là : je
dis
seulement qu’il ne faut pas s’attendre que la jeunesse, à leur propos
77
sponsabilités civiques ? « L’Europe c’est fini »,
dit
la Presse. Du moins le disait-elle jusqu’à l’année dernière. Voici qu
78
L’Europe c’est fini », dit la Presse. Du moins le
disait
-elle jusqu’à l’année dernière. Voici quelques échantillons de gros ti
79
modifier d’une manière dramatique les équilibres
dits
« traditionnels » entre l’Europe et le reste du monde. Les besoins al
80
Il est bien clair que le nombre des habitants ne
dit
pas tout sur la puissance ou le bonheur d’un peuple, mais s’il est vr
81
es facultés du Pouvoir. » L’Europe seule, je l’ai
dit
, semble aujourd’hui capable d’amorcer ce renversement de la tendance,
82
’au seuil de l’an 2000 mais un de nos ministres a
dit
à l’un de ses membres : « Si je mettais vos idées en action, je serai
83
même à la remise en état de cette maison”, nous a
dit
Denis de Rougemont après nous avoir accueilli dans l’ancienne écurie
84
he, qui met le pied dans la porte, et, doucement,
dit
: « Pardon, je voudrais savoir… » — « Savoir quoi ? » — « Savoir si v
85
i ? » L’un des adages de la scolastique médiévale
disait
: finitus non capax infiniti, le fini n’est pas capable de l’infini (
86
ltant de la production industrielle, qu’elle soit
dite
socialiste à l’Est et par les marxistes, capitalistes à l’Ouest et da
87
faisant polémique. Mais alors ce n’est pas assez
dire
: elle se mue en « l’impératif catégorique » et devient dogme, tandis
88
ne des plus belles têtes que je connaisse : on la
dirait
taillée dans du bois par un sculpteur du xve siècle. Il sourit derri
89
te de tabac noir — le blond lui fait mal au cœur,
dit
-il – et il commence à poser des questions. Peut-être par une sorte de
90
ans dans la région de Nîmes ? Ils sont huguenots,
dit
-on, pour la plupart, mais en réalité ce sont des Sarrasins, avec ce s
91
content, on a parlé d’une foule de choses — je ne
dis
pas de problèmes, mais de choses — on s’aperçoit aussi qu’il n’a rien
92
is de choses — on s’aperçoit aussi qu’il n’a rien
dit
de lui. Qui est Ramuz ? Le plus grand écrivain suisse d’aujourd’hui,
93
esant, paysan, stylisé à l’extrême ? C’est ce que
diront
les journalistes et les manuels. Ramuz n’est pas si facile à étiquete
94
facile à étiqueter. Et d’abord, s’il est vrai de
dire
qu’il est le plus célèbre écrivain suisse vivant, il faut ajouter aus
95
ation helvétique, mais il est d’abord Vaudois, et
disons
plus : il est d’abord de la terre et de la race, du peuple de la terr
96
et cosmopolite ; mais Ramuz est synthétique et se
dit
volontiers « raciste », c’est-à-dire qu’il veut exprimer les réalités
97
sur sa langue, sa vision, et son actualité. On a
dit
, et Ramuz lui-même s’est expliqué sur ce sujet, qu’il écrivait comme
98
elles de la terre s’étaient tues. « Il leur a été
dit
: vous venez ? » Ils sont allés comme des enfants. L’amour ne les a p
99
oire du soldat (parlée, jouée et dansée). 14. Je
dis
bien le peuple créé par Ramuz, non pas les Vaudois tels qu’ils sont.
100
! Si l’usine explosait (« entrait en excursion »,
disent
pudiquement les savants), diffusant sous forme plus ou moins gazeuse
101
barqué ? La semaine dernière, Philippe Saint-Marc
disait
ici la menace que constitue, pour la société, une course au progrès m
102
ite ; elles sont tournées vers l’avenir. Elles ne
disent
pas « gauche-droite, gauche-droite » comme les sergents, mais « en av
103
itude et en toute bonne conscience entre ceux qui
disent
oui et ceux qui disent non pour des raisons qui paraissent relever d’
104
conscience entre ceux qui disent oui et ceux qui
disent
non pour des raisons qui paraissent relever d’une impénétrable techni
105
es ? Et il conclut : « Qui croire ? On ne peut le
dire
en toute certitude. Mais il est utile de savoir que ceux qui s’oppose
106
s sont au contraire prêts à payer le privilège de
dire
librement ce qu’ils pensent. » Lors d’un débat au Conseil général de
107
question sérieuse est celle de savoir ce que vont
dire
les hommes et les femmes une fois qu’ils auront le droit de parler. D
108
ités d’habitation autour d’une place, d’une agora
disaient
les Grecs anciens, ou d’un forum, lieu de rencontres où l’opinion se
109
ah Centralisme ou fédéralisme ? 1. On l’a
dit
de divers côtés : le choix des formes d’énergie est un choix politiqu
110
RTV des deux pays intéressés paraît étrange, pour
dire
le moins. C’est que le phénomène régional se voit encore considéré, t
111
territoire de sa réalité. Mais « pratiquement »,
dira
l’homme de la rue, comment savoir qui fait partie de quoi ? La répons
112
ion cruciale de la politique régionale proprement
dite
, à celle des arbitrages, des orientations globales, des attributions
113
des affluents savoyards, non épurés (pour ne rien
dire
du gazoduc en cours d’installation, danger virtuel). L’influence néga
114
)aj Nous sortons à peine d’une période où l’on
disait
l’opéra passé de mode, parce que régnait la mode des avant-gardes en
115
s individus décrits par nos romans — pour ne rien
dire
de ceux que nous côtoyons —, c’est que le Mythe, à travers convention
116
es grands opéras, tous les « vrais », voudrais-je
dire
, sont des émergences du Mythe, qu’il s’agisse d’abord des mythes grec
117
« Habet acht ! Habet acht ! Schon weicht dem Tag
die
Nacht ! » on ne peut opposer que cette autre nuit d’été où s’avancent
118
moyens d’expression les plus complets. La musique
dit
ce que nulle parole ne peut traduire. Faut-il penser que les autres o
119
péra, impatiemment interrogé par la jeunesse, lui
dira-t
-il peut-être un jour : vois ton image et reconnais ton rêve ? aj.
120
e zéro. Depuis trente ans que nos chefs d’État la
disent
urgente, notre union n’a cessé de ne pas avancer. J’y vois la preuve
121
de cette vision d’un continent renaissant, je me
disais
… Rien n’empêchera — selon les lois en vigueur dans nos États démocrat
122
les assureurs et les philatélistes, pour ne rien
dire
des internationales socialiste et libérale. Rien n’empêchera ces asse
123
t justes, les pouvoirs locaux et la population se
disent
prêts à les appliquer. Mais les préfets d’un côté, les ministères de
124
Si le rêve des régions se réalise, lui aussi, on
dira
dans dix ans, dans vingt ans, que c’était si facile à prévoir : tout
125
ent des premiers États totalitaires. On peut même
dire
que l’État totalitaire se définit comme refus et rupture de ce proces
126
nd doesn’t justify the means, then what does ? me
disait
un jour Max Lerner, philosophe et Américain. Cette question m’a beauc
127
ucrate qui ne connaît pas encore l’ordinateur. Je
disais
un jour à Louis Armand, grand ingénieur, grand humaniste, directeur d
128
personnalisme plus les ordinateurs. « Ah là ! me
dit
-il, je vous en veux vraiment, car c’eût été à moi de trouver ça ! » R
129
e de gouvernement, à savoir la tyrannie. Le tyran
dit
, sans équivoque : sic volo, si jubeo, sit pro ratione voluntas. Que c
130
sa faculté de convaincre. Et cela seul peut être
dit
« chrétien » : Si Principum ethnicorum est dominari, non est igitur c
131
les mêmes parents aient deux enfants pareils, me
dit
un biologiste ; toute probabilité s’évanouit quand il s’agit de coupl
132
ment antidémocratique ou « despotique », comme on
disait
en 1790. Par Versailles dès le xviie siècle, par l’école et la press
133
979)av « Tout change, sauf le cœur humain ! »,
disent
les vieux sages, et ils se trompent. Le cœur humain, au sens métaphor
134
confiait un ami hindou, tout ce que nous pouvons
dire
, c’est It’s romance ! ». Les Grecs et les Romains ne nous ont rien la
135
ns séparés ! » (avril-mai 1979)aw ax J’entends
dire
que l’idée de l’Europe serait seulement une invention de technocrates
136
que le raisonnement de nos dirigeants c’est de se
dire
: « Après moi le déluge ! ». « Ça durera bien jusqu’à ma retraite ! »
137
« Ça durera bien jusqu’à ma retraite ! » comme a
dit
un jour un fonctionnaire du Conseil fédéral suisse, en réponse aux qu
138
une centrale nucléaire sur le Rhône. Ou alors ils
disent
« qu’il faut faire confiance à l’infinie ingéniosité de l’homme ». Ma
139
onde : que cela fasse plaisir ou non, que l’on se
dise
de gauche ou de droite, c’est une évidence à laquelle il faut que nou
140
e de ce changement. Mais il ne suffit pas qu’elle
dise
qu’elle va faire autre chose, il faut qu’elle le fasse. Le tiers-mond
141
Hugo… Il faut maintenant passer à sa réalisation,
dit
Denis de Rougemont. Le moment est venu où il faut dépasser le dogme d
142
magne pourrait attaquer la France mais ces hommes
disent
n’importe quoi. Personne de sensé ne peut imaginer l’hypothèse d’une
143
qu’il faudrait introduire ici ou là, on peut donc
dire
que l’Europe se construit avec des pays qui acceptent l’essentiel des
144
u long de ces dernières années. « À force d’avoir
dit
: “unissons-nous, unissons-nous”, on finissait par douter… » Mais l’e
145
ssion industrielle. Quand des gens sourient en me
disant
que l’écologie n’est qu’une mode je leur réponds qu’en effet ce n’est
146
une faute qui pèsera lourdement sur leur avenir,
disait
-il dans les jours qui précédèrent le scrutin à son secrétaire Jean Ma
147
rt au peuple européen (9 mai 1979)ay J’entends
dire
que l’idée d’Europe unie ne serait qu’une rêverie d’idéalistes, à moi
148
acun des habitants de ce « cap de l’Asie », comme
disait
Valéry. Or il se trouve qu’à la veille d’une date capitale de notre h
149
la famine et la désertification. Ce qui revient à
dire
qu’en fait aucun de nos États n’est plus en mesure d’accomplir les de
150
cra les peuples du tiers-monde, car, ainsi que le
disait
Albert Schweitzer, « l’exemple n’est pas le meilleur moyen d’agir sur
151
tique, car le budget, contrairement aux discours,
dit
la vérité vraie quant aux choix authentiques d’une assemblée et les i
152
au suivant : « Les élections européennes, ça vous
dit
quelque chose ? Oui, peut-être, si vous avez lu le dossier de Jean Ga
153
opéenne, dans laquelle les régions ont leur mot à
dire
, sera à même de résoudre ce que les Etats-nations ne peuvent plus maî
154
… et moyen de survie (3 août 1979)bb J’entends
dire
que l’idée d’Europe unie ne serait qu’une rêverie d’idéalistes, à moi
155
causées par notre civilisation. Ce qui revient à
dire
qu’en fait aucun de nos États n’est plus en mesure d’accomplir les de
156
cra les peuples du tiers-monde, car, ainsi que le
disait
Albert Schweitzer, « l’exemple n’est pas le meilleur moyen d’agir sur
157
tique, car le budget, contrairement aux discours,
dit
la vérité quant aux choix authentiques d’une assemblée et les impose.
158
ant les jambes. Tonio rit comme un gosse : « Vous
direz
plus tard en montrant ce dessin : c’est moi ! » Le soir, il nous lit
159
onc, que je vous batte aux échecs ! » (Je leur ai
dit
un soir : « Vous n’êtes pas un couple, mais une espèce de complot per
160
avril 1943 Consuelo m’appelle ce matin pour me
dire
que Tonio sera chez lui à l’heure du déjeuner et que je pourrai venir
161
à l’heure du déjeuner et que je pourrai venir lui
dire
au revoir. Matinée au bureau de l’OWI, puis avec Lazareff et Beaucair
162
s photographes de Life. De l’entrée, je m’entends
dire
: « C’est merveilleux ! Vous ressemblez déjà à vos photos ! » Il me r
163
: « Mais voyons, Tonio ! C’est très drôle ce que
dit
Denis ! » En fait, ce n’est pas drôle du tout. Plutôt tragique. Il l’
164
ourdes de sens d’une lettre non datée, mais qu’il
dit
écrire « cinq ou six (ou quatre) jours avant son départ ». Voyez-vou
165
e qu’elle nie, tandis que le soulignement du pour
dit
que le lien entre départ et mort se voit rejeté, non sans qu’on l’ait
166
a « Terre des hommes ». Le vrai métier de sa vie,
disait
-il quelquefois, eût été celui de jardiner. Son métier de pilote, tout
167
e l’homme.31 Un « grand seigneur », qu’est-ce à
dire
? J’entends : un frère aîné de ce « Petit Prince » qui s’est voulu to
168
ne charte et quelle est sa fonction ? Littré nous
dit
que c’est un « acte concédant des franchises, des privilèges ». Et l’
169
’en tient à la définition du Littré : « (fig.) Se
dit
des arts des sciences, des productions de l’esprit ». Suit un seul ex
170
gues et les sociologues. Les voici : « Kultur. 1)
die
Summe der Bestrebungen einer Gemeinschaft, die Grundbedürfnisse der m
171
1) die Summe der Bestrebungen einer Gemeinschaft,
die
Grundbedürfnisse der menschlichen Natur nach Nahrung, Kleidung, Obdac
172
befriedigen und untereinander auszugleichen ; 2)
die
Hilfsmittel Zu diesen Leistungen und ihr objektiver Ertrag in den Tec
173
en, den Kulturgütern (objektiver K.-Begriff) ; 3)
die
Bestrebungen nach Veredelung, Verfeinerung und Formung (“Kultivierung
174
’en donnerai que deux exemples. Édouard Herriot a
dit
un jour : « La culture c’est ce qui reste quand on a tout oublié. » E
175
ure plus homme. Ce qui est une autre manière de
dire
que la culture est une affaire d’acquisition et donc d’éducation, mai
176
cture, de philosophie ou de science, pour ne rien
dire
de la religion qui les inspira toutes au départ, il n’est pas une seu
177
st de nature foncièrement culturelle, pour ne pas
dire
spirituelle, métaphysique. Ici paraît le troisième motif : il faut q
178
x », et nomme cela « néo-colonialisme ». Mais que
dira
cette voix, si elle arrive à parler ? C’est la question qu’auront à s
179
uropéens, qui opèrent sur la fiction (pour ne pas
dire
la fabrication délibérée, à fins de propagande) d’une culture europée
180
ur ceux qu’on aime »… Ueber allen Gipfeln ist Ruh
dit
Goethe : sur tous les sommets règne la paix. 4° Pas d’Europe indépend
181
a guerre, la seconde exige et crée la paix. C’est
dire
que la seconde seule peut concourir à l’objet principal de la charte
182
tivités culturelles. Nous reportant à ce qui est
dit
supra, examinons rapidement quels sont les aspects de la culture hors
183
ffre les centrales nucléaires. C’est propre, nous
dit
-on, pas une fumée n’en sort, c’est le dernier cri de la technique. Ce
184
la construction des centrales nucléaires. Il faut
dire
qu’on lui a bien expliqué que ces centrales permettront de réduire le
185
nomiser plusieurs dizaines de milliers d’emplois,
dit
alors le Conseil fédéral. Aujourd’hui, il nous dit exactement le cont
186
it alors le Conseil fédéral. Aujourd’hui, il nous
dit
exactement le contraire, mais les scientifiques savent bien que l’éne
187
is, vous portez vos bagages ? — Oui, bien sûr, me
dit
-il avec un fin sourire, car avant tout, je dois défendre mon autonomi
188
oulons vraiment sortir du cercle vicieux que j’ai
dit
, alors il nous faut appeler, cultiver, promouvoir l’énergie du soleil
189
pressurisée (licence Westinghouse). Voici ce que
dit
M. Jean-Claude Leny : Les installations nucléaires ne sont pas dange
190
t 6 millions seulement pour le solaire ! Comme le
dit
très bien un petit ouvrage des Amis de la Terre : Tant que les gouve
191
ttend d’être réveillée. « Nos cieux sont gris, me
direz
-vous. Le solaire pas facile à capter. » Eh bien, sous nos cieux gris,
192
gagner des loisirs accrus du « temps vide » comme
disait
l’Encyclopédie, au lieu de tendre à ne rien faire, nous choisirons de
193
s. Tout est perdu par cela même que tout le monde
dit
que tout est perdu. 18 mars. Fait un article pour les Débats. S’il t
194
ne péripétie physiologique qui n’est pas rare, au
dire
des médecins, les sanglots devenus convulsifs tournèrent en éclats de
195
ce qui était préférable. En bref : Je prévois,
dit
-il, une lutte difficile et une guerre longue. Pour la soutenir, il fa
196
ine militaire implique la discipline politique »,
dira
plus tard Mussolini. C’est pourquoi Bonaparte instaure la lecture obl
197
s projets gigantesques, le gouvernement n’oserait
dire
à la nation : Marchons à la conquête du monde. Elle lui répondrait d’
198
parlent encore de la défense de leurs foyers ; on
dirait
qu’ils appellent leurs foyers tous les endroits où ils ont mis le feu
199
is pendant les Cent-Jours : Je n’hésite pas à le
dire
: il faut introduire dans notre administration intérieure beaucoup de
200
Le système fondé sur les patries locales — nous
dirons
les régions — que Constant préconise en ce point, c’est l’antithèse p
201
, op. cit., p. 62. 46. « Extrait », nous l’avons
dit
, des manuscrits de 1806. 47. Dans le Commentaire sur l’ouvrage de Fi
202
j’essaierai de comprendre les raisons — si on ose
dire
— de la défection générale dont nous sommes aujourd’hui les témoins.
203
ques et politiques, économiques et sociales, nous
dirions
aujourd’hui : culturelles au sens large. Cette révolution dans la con
204
rc, mieux, un homme de l’esprit, un poète, qui va
dire
les paroles créatrices du sentiment de communauté. Dans son traité Su
205
uverbl. Beaucoup de choses significatives ont été
dites
sur le problème européen durant ces conférences et les débats publics
206
erai volontiers (à la commission) un temps qui, à
dire
vrai, me manque ! » À La Haye, notre commission est la moins nombreus
207
Autrement, on ne la croira pas. Car ainsi que le
disait
le bon Dr Schweitzer, « l’exemple n’est pas le meilleur moyen d’agir
208
a commencé par notre collègue communiste, en lui
disant
à peu près : « Monsieur X, cette invocation doit probablement vous dé
209
primés, dans des sens divers. Mon tour venu, j’ai
dit
: « Voyez-vous moi, ce qui me gêne là-dedans, c’est justement que ça
210
re collègue communiste… » Ce que je voudrais vous
dire
ici ne sera guère qu’un développement de cette réaction initiale. Mai
211
, je voudrais le rejeter très nettement. L’ancien
disait
: « La Confédération suisse, voulant affermir l’alliance des confédér
212
t dire tout à fait autre chose — que ne l’ont-ils
dit
clairement ! ⁂ Tout cela donc est placé sous l’invocation de Dieu en
213
ation de Dieu en tant que « Tout-Puissant ». On a
dit
, et c’est l’un des principaux arguments en faveur de l’invocation, qu
214
leurs, qui définisse et assure ces limites. On me
dit
alors, d’une manière assez vague, que reconnaître et invoquer la tout
215
rovidence. Chaque fois que j’entends ce nom je me
dis
: — Voilà encore un démagogue, et qui probablement ne croit pas en Di
216
problème qui me paraît à peu près insoluble. On a
dit
enfin, de l’invocation « à Dieu tout-puissant », qu’elle s’inscrivait
217
ants, ils pourront en faire des gorges chaudes en
disant
: « Que fait-il, votre Tout-Puissant ? Il n’a visiblement pas la puis
218
e chrétiens éprouvés… Finalement, que pourrait-on
dire
, sinon « Au nom de Jésus-Christ », vrai sens de la formule médiévale
219
tt installé. C’est une percée fantastique ! » Or,
dit
Kowarski, je viens de constater qu’on compte aujourd’hui le kilowatt
220
res napoléoniennes. Pour être tout à fait précis,
disons
que le xxe siècle est né en Suisse, à Zurich, entre le printemps de
221
de l’art bourgeois, sont issues les plaisanteries
dites
« métaphysiques » et le ton de fronde qu’André Breton adaptera dans u
222
plissent les salles françaises mais on ne saurait
dire
qu’ils influencent le mouvement des idées ni les comportements de la
223
ntidote de l’absurde : le stalinisme. Or, on peut
dire
que la jeunesse européenne applaudit à peu près également ces deux te
224
noms d’auteurs nouveaux, dont le plus doué, nous
dit
-on, serait Grumberg, à quoi l’on ajoute que « Dubillard, Obaldia, Ion
225
des « Nouveaux philosophes » qui n’avaient rien à
dire
de plus que ces grandes victimes du Goulag, et n’ont rien ajouté à le
226
la nouvelle « trahison des clercs ». Si l’on peut
dire
que durant la dernière décennie, le phénomène le plus important au se
227
érente. Infiniment plus inquiétante. Mais on n’en
dit
rien en Europe. Et de même, après des récits et films dramatiques à l
228
ècle. Personne n’en voit l’issue, ou n’oserait la
dire
. Nos journaux ne se sont pas interdit de parler de « foules fanatisé
229
ais bien plutôt libératrice. En même temps, je le
disais
responsable de maintenir vivants les lieux communs, communs à toutes
230
l, qui tentaient assez maladroitement, il faut le
dire
, mais à partir de besoins profonds que je pouvais comprendre, de recr
231
ns une époque où les individus « atomisés » comme
disait
Marx, se voyaient posés les uns à côté des autres sans plus rien de c
232
occidentale. C’est une prise de conscience. Alors
dites
-moi, Denis de Rougemont, cette œuvre a-t-elle été écrite avant la gue
233
il une notion d’histoire que l’on pourrait lire ?
Disons
qu’il y avait une très forte tension en moi, une tension qui a duré t
234
nalistes, leur défaut de sens du mythe, pour tout
dire
, et du tragique d’aimer l’amour et non pas l’autre… Vous avez influen
235
té publié à New York « par accident », si je puis
dire
. En réalité, il était terminé en 1938, lui aussi. Gallimard venait de
236
qui m’était très précieuse et dans laquelle il me
disait
: « Enfin on a dit ce qu’il fallait dire de mon œuvre. » Et enfin, le
237
euse et dans laquelle il me disait : « Enfin on a
dit
ce qu’il fallait dire de mon œuvre. » Et enfin, le lecteur découvre u
238
il me disait : « Enfin on a dit ce qu’il fallait
dire
de mon œuvre. » Et enfin, le lecteur découvre un Ramuz tel qu’il l’im
239
ce qu’ils pouvaient trouver, elle mangea tout, et
dit
qu’elle avait encore faim. N’ayant plus rien à lui donner, ils la tra
240
tités énormes de nourriture, elle mangea tout, et
dit
qu’elle avait encore faim, aussi grand-faim qu’avant et encore plus.
241
la fin, ils lui demandèrent : « Qu’as-tu ? » Elle
dit
: « J’ai faim ». Ils lui dirent : « Nous t’avons donné toute la nourr
242
« Qu’as-tu ? » Elle dit : « J’ai faim ». Ils lui
dirent
: « Nous t’avons donné toute la nourriture du pays. » Elle dit : « Qu
243
t’avons donné toute la nourriture du pays. » Elle
dit
: « Quand vous m’aurez donné cent fois et mille fois plus, j’aurai en
244
t mille fois plus, j’aurai encore faim. » Ils lui
dirent
: « Que veux-tu donc ? » et elle dit enfin : « Je veux Dieu ! » À cet
245
» Ils lui dirent : « Que veux-tu donc ? » et elle
dit
enfin : « Je veux Dieu ! » À cette légende de la faim inextinguible j
246
soins deviennent pratiquement nuls, ou pour mieux
dire
: changent de nature. 6. Tout cela est très joli, me dira-t-on, mais
247
hangent de nature. 6. Tout cela est très joli, me
dira-t
-on, mais ne va pas nous aider à résoudre les problèmes urgents et con
248
s d’un ordre économique mondial (qu’on ne saurait
dire
« nouveau », puisque sans précédent) doit tenir compte de ce préalabl
249
confondre besoin et « manque » au sens où cela se
dit
chez les drogués. Application très évidente à la consommation d’énerg
250
frant de famine ou d’épidémies suite à une guerre
dite
« civile » ou a quelque catastrophe naturelle, s’opèrent sous l’étroi
251
nucléaire seul serait en mesure de procurer — au
dire
des experts du gouvernement, délégués par les producteurs. 60. Micha
252
ue Guy de Pourtalès n’ait été de ces derniers. On
dirait
que sa vie et son œuvre retracent et recomposent librement la suite d
253
rrière-grand-mères. L’Ancien Testament, comme l’a
dit
Ramuz, n’est-il pas la véritable Antiquité des protestants ?) Jérémie
254
, le frère d’un officier suisse ! Clemenceau, lui
dit
-on, risque fort d’être interpellé à la Chambre sur ce sujet… Incident
255
qu’une fonction sociale, un « soldat politique »,
dirait
-on de nos jours. Et l’esprit périclite, faute de liberté. La Grèce in
256
et bien des créations chrétiennes, ou pour mieux
dire
, des créations de l’Église chrétienne. Dans la personne ainsi définie
257
. Politique du fédéralisme Nous en avons assez
dit
pour qu’il soit désormais facile de voir qu’à l’attitude œcuménique e
258
ancée — dont je ne puis donner ici le thème —, je
dirai
ceci : en Russie, en Allemagne, la relation Église-État n’a jamais ét
259
« fixation théorique ». Elle était quelque chose,
disions
-nous, « dont nous ne sommes pas les auteurs, mais dont l’essence même
260
ion concrète… dans l’instant, hic et nunc ». Nous
disions
encore : Il ne s’agit pas de la concordance littérale de nos proposi
261
diens qui se tiennent auprès, jusqu’au jour où il
dit
à l’un d’eux : « Mais personne n’est jamais entré ni sorti, depuis de
262
lampe à mes pieds, une lumière sur mon sentier »,
dit
le psalmiste. La lampe n’éclaire que le terrain où je m’avance, ce ch
263
uit sa voie qu’en la frayant, « sentier étroit »,
dit
le Bouddha, et l’Évangile parle d’une « porte étroite », découpée à t
264
projets. Mais à la dernière page de sa lettre, il
dit
ceci : Ravi que tu sois raccommodé par Barth. Moi, j’attends encore.
265
nds cette phrase dans un travail intitulé (ce qui
dit
tout) : « L’Attestation de l’Unique 69 » — l’un des premiers où il pa
266
inent que possède seule la Subjectivité divine de
dire
« Je » et d’en investir momentanément le croyant. Dès là, rien ne sa
267
sa résonance présocratique, traduit ce qu’il faut
dire
ici en termes d’espace spirituel : Le centre est partout où le centr
268
nt à leur manière, les grands mystiques n’ont pas
dit
autre chose. 64. W. Pauli, « Wahrscheinlichkeit und Physik », Dia
269
emont du 29 mars 1974, Corbin suggère aussi avoir
dit
« “joachimites” de tous les pays ? Je ne sais plus. Peu importe. »
270
rtout en croissance et l’irrépressible inflation,
disent
qu’on a fait erreur sur l’essentiel : sur l’homme, ses besoins et ses
271
mes de croyance fondamentalement différentes, ont
dit
à peu près la même chose : Ce n’est pas parce que les choses sont di
272
u’elles sont difficiles. Sénèque On commence par
dire
: cela est impossible, pour se dispenser de le tenter, et cela devien
273
cle, en même temps que la technique industrielle,
disons
la machine à vapeur. Sébastien Mercier, auteur de L’An 2440 (publié e
274
l, est aussi le génie de la Prospective, comme le
dit
son nom même : « Celui qui regarde en avant ». Il serait juste et néc
275
’exemple du « chômage technologique » (comme nous
disions
en 1933) résolu dans l’industrie par l’hypertrophie du tertiaire, mon
276
ssir leurs percées. Le nouveau but des idéologies
dites
progressistes : recevoir presque tout pour presque rien paraît d’ores
277
ès technique. Je relis cela aujourd’hui et je me
dis
: voilà qui est bel et bon pour les ouvriers libérés. Mais que propos
278
revues personnalistes. Il venait du surréalisme,
disait
-on, ce qui lui valait à mes yeux une sorte d’aura d’aventure, s’était
279
cernes, et sa distraction proverbiale — il était,
disait
-il, le seul officier français qui eût réussi à se blesser avec son pr
280
, économique ensuite, politique à leur service »,
disait
l’une des premières devises de l’Ordre nouveau : elle a trouvé son se
281
r « les vieilles choses qui sont passées », comme
dit
saint Paul, mais dans la liberté des personnes responsables. De là sa
282
Un jour, dans les années 1950, Ignazio Silone m’a
dit
: « Il y a chez vous quelque chose d’inexplicable : vous n’avez jamai
283
de palinodie. » Bien peu seraient capables de le
dire
aujourd’hui en dehors des survivants de l’Ordre nouveau. Tout en regr
284
taux d’écoute à la TV, et sur ce que la presse va
dire
demain, non de la justesse de pensée d’un auteur, mais de sa « présen
285
ession au pouvoir » de nos idées ? Ce serait trop
dire
et ce fut éphémère, mais retenons le signe annonciateur. Ainsi les pr
286
ir de sa mort, je ne trouve que ce que l’Évangile
dit
de Joseph : ‟C’était un Juste” ». 71. Jean-Paul Sartre, quinze ans
287
RTV des deux pays intéressés paraît étrange, pour
dire
le moins. C’est que le phénomène régional se voit encore considéré, t
288
d’exterminer les hommes et plus personne ne peut
dire
si on en tuerait des millions ou des milliards. Kowarski72, que j’int
289
raient de diriger vers notre plateau, Kowarski me
disait
: « Ça peut tuer tout le monde ou très peu de gens, personne ne peut
290
monde ou très peu de gens, personne ne peut rien
dire
, il n’y a pas de précédent. » Je crois que les hommes ont obscurément
291
ne serviront à rien, sinon, comme chacun nous le
dit
, à empêcher les autres de faire la guerre. Je n’en crois pas moins qu
292
fatal. Ou que certaines « raisons », si l’on ose
dire
, peuvent intervenir. Ainsi, l’évolution démographique de l’URSS, qui
293
choc entre les deux Grands d’aujourd’hui, rien ne
dit
qu’un peu plus tard il n’y aura pas choc avec les puissances du tiers
294
ule chose dans laquelle je place encore, si j’ose
dire
, quelque espoir, c’est ce que j’ai appelé la « pédagogie des catastro
295
vitable qu’elles se produisent. Si elles restent,
disons
à peu près « à la taille de l’homme », peut-être suffiront-elles à ré
296
tirer les conclusions, informer le public. Mais,
disant
cela, je sens déjà poindre un autre danger. À force de voir peindre l
297
rre atomique se laisserait contrôler, limiter, je
dirais
presque apprivoiser. J’avoue avoir moi-même hésité à un moment donné,
298
avoue avoir moi-même hésité à un moment donné, me
disant
: après tout, la bombe à neutrons serait encore le moyen le plus mani
299
rne les populations. Mais c’est grave ce que vous
dites
-là ! Ça signifierait qu’on trompe la population en lui faisant croire
300
ez jusque-là ? Absolument. Des amis physiciens me
disent
que l’espoir de se protéger dans des abris antiatomiques est, hélas !
301
auter nos propres centrales nucléaires (comme l’a
dit
le général Buis), ce qui paralyserait du même coup notre pays. Raison
302
ait du même coup notre pays. Raison de plus, soit
dit
en passant, pour que la Suisse renonce à construire des centrales, do
303
érilla organisée, non pas « sauvage » comme on le
dit
des grèves, mais au contraire obéissant aux ordres de l’EMG ou du gou
304
de voix contre Guisan en 1939. « Il faudra, nous
disait
-il, laisser pénétrer l’infanterie et les chars adverses, très profond
305
adicalement différents de tout ce qu’on leur en a
dit
. Face à cette résistance locale, civile, civique, d’hommes et de femm
306
du monde. La défense d’un peuple, c’est d’abord,
disons
même surtout, sa volonté de se défendre, comme on l’a vu au Vietnam e
307
ducation civique. Et, avec cela, le principal est
dit
. L’éducation civique, la santé civique, voilà le fondement sûr d’une
308
l faut rejeter ce chantage à l’emploi qui faisait
dire
à un ministre français qu’en limitant la vitesse sur les autoroutes o
309
ont l’arme nucléaire, ce qui accroît les risques…
disons
d’accident… En 1979, les dépenses militaires mondiales ont été de 500
310
s seraient faciles à convertir. C’est pourquoi je
dis
que la meilleure défense pour les Européens, c’est d’apprendre le rus
311
-14 juin 1981)cm cn Nous sommes des Celtes, me
dit
Denis de Rougemont. Il habite une ancienne ferme dans le pays de Gex.
312
sur Tristan et la quête du Graal. Or, je l’avais
dit
avant la guerre et l’on m’a insulté pour cela, la poésie des troubado
313
emble avoir accordé plus d’importance qu’il ne le
dit
à la campagne électorale. J’ai été surpris de voir que le thème de la
314
e région donnée. J’ai donc plutôt écouté ce qu’on
disait
du côté des socialistes. Mitterrand s’est engagé assez loin, ce qui m
315
me de région. Savez-vous ce que les Lillois m’ont
dit
? Notre ville devrait être une métropole régionale et ce n’est que le
316
être pas prendre cela au pied de la lettre. Je me
dis
: Patience ! sans doute veut-on éviter de dresser des résistances tro
317
, en France, Mitterrand, Mauroy, Defferre, Rocard
disent
: On va faire des régions. Je suis de plus en plus optimiste. L’ex
318
de bien curieuse façon. Écoutez cela : L’avenir
dira
que j’ai été renversé sur un problème qui était essentiel pour le pay
319
e sans passer par les régions. Robert Schuman m’a
dit
, la dernière fois que je l’ai rencontré : « Ah, vous savez, la souver
320
tout un retour à la position de départ, comme le
disait
le terme primitif. Or, toute « révolution » au sens métaphysique, dev
321
rouver dès octobre 1917, par sa propre révolution
dite
« prolétarienne ». Voilà qui ne manquera pas d’évoquer les deux dange
322
dire la mise en fiche de tous les citoyens. On me
dira
que le grand public n’y entend rien, qu’il est mal informé, préciséme
323
aucoup, finit par accepter, et lut ou parcourut —
dit
-il — environ 500 volumes sur le sujet, puis commença par cette phrase
324
What do they do for the soul ? » Plus modeste, je
dirai
que ma question sur l’informatique n’est que celle-ci : « En quoi fav
325
paraît « possible ». Un exemple à l’appui de mes
dires
: un jour, qu’avec Louis Armand nous discutions des complexités effar
326
face — au niveau national ou paneuropéen, je lui
dis
(paraphrasant le mot célèbre de Lénine sur « les soviets plus l’élect
327
s. 4. Refondement du problème des finalités
Disons
tout de suite que ce n’est pas la technique que nous devons rendre re
328
vous, nous nous sentons de nouveau des géants »,
disait
le président Reagan aux cosmonautes de la fusée Columbia —, ils ne vo
329
nt les plus grands spécialistes de la futurologie
dite
scientifique dans leurs prévisions économiques et politiques. Qu’il s
330
t inexorablement. Arrêter les centrales créerait,
dit
-on, une pénurie sans précédent d’énergie électrique, cependant que le
331
une personne peut intégrer. L’information ne nous
dit
pas ce qui est conforme ou non aux grands buts que les religions assi
332
et « amour qui nous rendra la liberté », comme le
dit
une chanson populaire et sublime) ; b) quand quelqu’un dit : « Je sai
333
hanson populaire et sublime) ; b) quand quelqu’un
dit
: « Je sais maintenant ce que c’est que la peur ! » ou « Je sais main
334
à la mémoire d’un homme » ne veut absolument rien
dire
, pour peu que l’on pense à Proust ou à sa propre enfance. 6. Quelq
335
ts ; lancement des fusées spatiales… Pour ne rien
dire
(bien que ce soit peut-être décisif) des « avantages » que les ordina
336
C’est un embouteillage de communication. On nous
dit
que l’ordinateur, interrogé sur un problème psychologique, « pense »
337
u à ses meilleurs étudiants. Jaurès l’a très bien
dit
(je viens de le lire après l’avoir vécu) : « On n’enseigne pas ce que
338
, et nous le devons. C’est bien peu de choses, me
dira-t
-on : un effort non mesurable, une décision tout invisible de l’esprit
339
tout un retour à la position de départ, comme le
disait
le terme primitif. Or, toute « révolution » au sens métaphysique, dev
340
prouver dès octobre 17, par sa propre révolution
dite
« prolétarienne ». Voilà qui ne manquera pas d’évoquer les deux dange
341
dire la mise en fiche de tous les citoyens. On me
dira
que le grand public n’y entend rien, qu’il est mal informé, préciséme
342
beaucoup, finit par accepter, lut ou parcourut —
dit
-il — environ cinq-cents volumes sur le sujet, et débuta par cette phr
343
paraît « possible ». Un exemple à l’appui de mes
dires
: un jour qu’avec Louis Armand nous discutions des complexités effara
344
face — au niveau national ou paneuropéen, je lui
dis
(paraphrasant le mot célèbre de Lénine sur « les Soviets plus l’élect
345
vous, nous nous sentons de nouveau des géants »,
disait
le président Reagan aux cosmonautes de la fusée Columbia —, ils ne vo
346
nt les plus grands spécialistes de la futurologie
dite
scientifique, dans leurs prévisions économiques et politiques. Qu’il
347
t inexorablement. Arrêter les centrales créerait,
dit
-on, une pénurie sans précédent d’énergie électrique, cependant que le
348
une personne peut intégrer. L’information ne nous
dit
pas ce qui est conforme ou non aux grands buts que les religions assi
349
et « amour qui nous rendra la liberté », comme le
dit
une chanson populaire et sublime.) b. Quand quelqu’un dit : « Je sais
350
chanson populaire et sublime.) b. Quand quelqu’un
dit
: « Je sais maintenant ce que c’est que la peur ! » ou « Je sais main
351
à la mémoire d’un homme » ne veut absolument rien
dire
, pour peu que l’on pense à Proust, ou à sa propre enfance. 6. Quel
352
pôts. Lancement de fusées spatiales… Pour ne rien
dire
(bien que ce soit peut-être décisif) des avantages — si l’on ose dire
353
it peut-être décisif) des avantages — si l’on ose
dire
— que les ordinateurs ont présentés dès leur apparition pour toutes l
354
C’est un embouteillage de communication. On nous
dit
que l’ordinateur, interrogé sur un problème psychologique, « pense »
355
u à ses meilleurs étudiants. Jaurès l’a très bien
dit
(je viens de le lire après l’avoir vécu) : On n’enseigne pas ce que l
356
and on en fut aux lettres de l’écriture : “Voilà,
dit
Theuth, la connaissance qui procurera aux Égyptiens plus de sciences
357
us !” » Qu’ajouter à Platon que son Socrate n’ait
dit
, et qui ne condamne à tout jamais Plato ? 10. Vulnérabilité Il
358
— et nous le devons. C’est bien peu de chose, me
dira-t
-on. Un effort non mesurable, une décision tout invisible de l’esprit.
359
leur fonction principale, car comme l’a très bien
dit
Jaurès : « On n’enseigne pas ce que l’on sait, mais ce que l’on est.