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erai pourtant pas de l’interroger, vivant dans ma
mémoire
, exigeant et confiant… L’évolution de l’idée européenne, du congrès
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s… Ce fut l’idée de Jean Monnet, dont je salue la
mémoire
, qui imaginait qu’en « tenant » les hommes par les institutions matér
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de l’âme que forment les châteaux au fond de nos
mémoires
. New York, fin février 1943 Depuis que nous habitons à cent mèt
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e, attachements régionaux et sens de l’universel,
mémoire
et invention, respect de la tradition et passion du progrès, science
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cisif. L’empereur, notera-t-il plus tard dans son
Mémoire
sur les Cent-Jours, n’essaya pas de me tromper. Il ne voulut point s
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se », note Benjamin, et il se dispose à écrire un
mémoire
apologétique sur son action durant les Cent-Jours. « Je le publierai
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l. Je ne croyais point — écrit Constant dans son
Mémoire
sur les Cent-Jours — à la conversion subite d’un homme qui si longtem
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a nécessité de son union. Je ne rappelle que pour
mémoire
une autre généalogie des relations entre la culture et l’Europe : cel
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x retours en arrière : ils allaient rafraîchir ma
mémoire
défaillante. Mais je ne trouvai d’abord que des titres du genre : Le
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on, avec l’appoint des souvenirs, reconstitués de
mémoire
, des accusés et de leurs familles. Enfin, la pièce intitulée El nost
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les auteurs d’aujourd’hui qui survivront dans la
mémoire
des hommes du prochain siècle — à supposer qu’il y en ait un — soient
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-delà de tout ce qu’on pouvait craindre. Dans ses
Mémoires
, le shah déclare qu’il souhaitait « donner à son peuple ce qu’il y av
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s elle crée le risque d’atrophier nos facultés de
mémoire
, de jugement et de création, tout en multipliant une espèce prospère
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vées et les expériences vécues, intégrées dans la
mémoire
de l’individu. Le sens de « nouvelles du jour » qu’a pris le mot, à l
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phore, des facultés spécifiquement humaines comme
mémoire
, pensée, intelligence. Je me bornerai ici au mot mémoire. La prétendu
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, pensée, intelligence. Je me bornerai ici au mot
mémoire
. La prétendue mémoire d’un ordinateur se distingue radicalement de ce
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. Je me bornerai ici au mot mémoire. La prétendue
mémoire
d’un ordinateur se distingue radicalement de celle de l’homme en ceci
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d’archives classées. S’il est un processus de la
mémoire
personnelle qu’un ordinateur ne pourra jamais reproduire, c’est bien
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ance dans le bourg de Combray. Proclamer que la «
mémoire
» d’un ordinateur a « une capacité dix fois supérieure à la mémoire d
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inateur a « une capacité dix fois supérieure à la
mémoire
d’un homme » ne veut absolument rien dire, pour peu que l’on pense à
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ole. Enfin, la prétention de Plato à remplacer la
mémoire
des élèves par des gadgets est en contradiction flagrante avec toutes
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des psychologues, qui tendent à démontrer que la
mémoire
est une faculté qui se cultive, se développe et s’atrophie à la maniè
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oppe et s’atrophie à la manière d’un muscle. « La
mémoire
se cultive par l’usage », nous rappelle opportunément le Petit Larous
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i progrès, non pas l’ordinateur avec sa prétendue
mémoire
indépendante des personnes — et du passé ! Au projet Plato, j’opposer
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s elle crée le risque d’atrophier nos facultés de
mémoire
, de jugement et de création, tout en multipliant une espèce prospère
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vées et les expériences vécues, intégrées dans la
mémoire
de l’individu. Le sens de « nouvelles du jour » qu’a pris le mot à l’
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ore, des facultés spécifiquement humaines comme «
mémoire
», « pensée », « intelligence ». Je me bornerai ici au mot « mémoire
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», « intelligence ». Je me bornerai ici au mot «
mémoire
». La prétendue mémoire d’un ordinateur se distingue radicalement de
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me bornerai ici au mot « mémoire ». La prétendue
mémoire
d’un ordinateur se distingue radicalement de celle de l’homme en ceci
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classées, sans date. S’il est un processus de la
mémoire
personnelle qu’un ordinateur ne pourra jamais reproduire, c’est bien
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ance dans le bourg de Combray. Proclamer que la «
mémoire
» d’un ordinateur a « une capacité dix fois supérieure à la mémoire d
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inateur a « une capacité dix fois supérieure à la
mémoire
d’un homme » ne veut absolument rien dire, pour peu que l’on pense à
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ole. Enfin, la prétention de Plato à remplacer la
mémoire
des élèves par des gadgets est en contradiction flagrante avec toutes
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des psychologues, qui tendent à démontrer que la
mémoire
est une faculté qui se cultive, se développe ou s’atrophie à la maniè
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ppe ou s’atrophie à la manière d’un muscle : « La
mémoire
se cultive par l’usage », nous rappelle opportunément le Petit Larous
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progrès, non pas l’ordinateur avec sa prétendue «
mémoire
» indépendante des personnes — et du passé ! Au projet Plato j’oppose
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sciences et plus de souvenirs ; car le défaut de
mémoire
et le manque de science ont trouvé leur remède !” À quoi le roi de ré
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nvention, en dispensant les hommes d’exercer leur
mémoire
, produira l’oubli dans l’âme de ceux qui en auront acquis la connaiss
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essouvenir ; en conséquence, ce n’est pas pour la
mémoire
, c’est plutôt pour la procédure du ressouvenir que tu as trouvé un re
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danger encore plus grave est celui de la perte de
mémoire
: à force de tout confier à l’ordinateur, l’homme vide sa mémoire, ne
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e de tout confier à l’ordinateur, l’homme vide sa
mémoire
, ne l’entretient pas et alors, comme un muscle non entraîné, elle s’a
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atique crée le risque d’atrophier nos facultés de
mémoire
, de jugement et de création, tout en multipliant une espèce prospère
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plus instruits et plus capables de se remémorer :
mémoire
, aussi bien qu’instruction ont trouvé leur remède ! » Ces paroles s’a
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oublieuses, parce qu’ils cesseront d’exercer leur
mémoire
: mettant en effet leur confiance dans l’écrit, c’est du dehors, grâc
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emémoreront les choses. Ce n’est donc pas pour la
mémoire
, c’est pour la remémoration que tu as découvert un remède. Quant à l’