1
ages décisifs. Elle n’est pas fille de la Nature,
mais
de l’Homme. L’Europe est le produit de traditions diverses nouées en
2
a foi chrétienne va donc parler grec, elle aussi.
Mais
son discours assemble un peuple de fidèles et suscite une communauté.
3
de Délos, d’Athènes, de Thèbes et de Lacédémone,
mais
aussi de l’Archipel et de l’Ionie d’abord, crée les notions d’individ
4
r par la suite des apports germaniques et celtes,
mais
aussi slaves et arabes, tout différents des premiers. L’apport german
5
se entre l’individu des Grecs (atome raisonnable,
mais
isolé) et la persona des Romains (citoyen défini par son rôle, sa fon
6
’un Dieu transcendant le distingue dans la masse,
mais
en même temps le relie à la communauté de ses prochains. Le dogme de
7
à nos pauvres petites caravelles du xvie siècle,
mais
c’est Christophe Colomb qui a découvert l’Amérique, c’est Magellan qu
8
ord moulé dans les structures de l’Empire romain,
mais
ensuite il les a fait éclater. C’est ainsi que les constitutions des
9
Paris, désignant par là des styles ou des modes,
mais
comme s’il s’agissait d’entités permanentes délimitées par les fronti
10
ts totalitaires ont poussé plus loin l’absurdité,
mais
dans le même sens : c’est ainsi qu’on a parlé sous Hitler de « mathém
11
s nuances, certes valables et souvent précieuses,
mais
seulement par rapport à l’ensemble. La culture vivante a toujours été
12
fécondantes, non pas entre nations comme telles,
mais
entre foyers locaux, écoles régionales, individus créateurs, cités d’
13
autorise surtout de nos diversités linguistiques.
Mais
là encore, quelles sont les réalités ? Nos langues sont presque toute
14
Europe tout entière, non seulement dans l’espace,
mais
dans le temps, depuis bientôt trois millénaires. a. Rougemont Deni
15
uis trente ans, ne cesse de devenir plus urgente,
mais
illustre en même temps la croissance zéro. Depuis trente ans que nos
16
Vieux Continent : il est vital de faire l’Europe,
mais
il est impossible de la faire sur la base des États souverains. On de
17
éens vers ce qu’il y a chez nous de plus complexe
mais
aussi de plus humain : les communautés locales et régionales : celles
18
t par en bas, l’obstacle majeur de l’État-nation.
Mais
en retour, il faut faire l’Europe parce qu’il faut faire les régions.
19
ien longtemps, ni physiquement ni culturellement.
Mais
si la fin suprême de toute société est la liberté des personnes, non
20
bre adhésion et confédération de leurs habitants,
mais
par le moyen de traités ou de conquêtes militaires, de donations glob
21
Jura est dans le droit fil du fédéralisme suisse.
Mais
elle représente par rapport à l’évolution sociale, politique et même
22
ration garante des libertés, donc des autonomies.
Mais
cette victoire, si typiquement fédéraliste, sur l’esprit d’uniformité
23
armi les seuls à ne l’avoir point encore réalisé.
Mais
une fois cela fait, s’y arrêter trop serait en perdre le bénéfice. Ca
24
és depuis longtemps, et au plus tard depuis 1848.
Mais
c’est l’ère des régions qui s’ouvre à nous, Européens de la fin du xx
25
pluraliste ; non définie par ses contours bornés
mais
bien par ses contenus variés ; et faisant de ses différences non des
26
rences non des causes de conflits et de ruptures,
mais
bien des occasions de tensions créatrices, d’émulation, d’échanges im
27
(depuis 1938) sont les trois langues officielles.
Mais
la troisième se subdivise en idiomes, si bien que le canton doit édit
28
, et rien d’autre… Quand les gens vous disent : «
Mais
ce problème a été politisé » (ça veut dire récupéré par un parti ou p
29
Il y avait pourtant un gouvernement de la France,
mais
pas d’impôts, ce n’était pas possible, et pas de service militaire ob
30
été tracée dans la copie conservée par Rougemont,
mais
sans réécrire la phrase en fonction. Comprendre donc, selon ce qui su
31
Rougemont signale en entourant le mot « papier »,
mais
sans proposer de correction.
32
sse (1er janvier 1978)g Titre-piège, bien sûr,
mais
qui n’est pas de moi. C’est Lui sans aucun doute qui l’a soufflé aux
33
ait simplement Adolf Hitler, et personne d’autre.
Mais
voilà : L’aventure a pris fin dans la catastrophe prévue. Et devant
34
u’il eût jamais imaginé. C’est une partie perdue,
mais
que lui importe ? Il sait qu’il a le temps pour lui, si Dieu garde l’
35
J’écrivais trois ans avant que la chose n’arrive,
mais
cela n’en reste pas moins vrai : c’est la bande à Baader, aujourd’hui
36
ident et trompeur du diable à l’œuvre parmi nous.
Mais
attention : Baader et les Palestiniens ne sont-ils pas plutôt victime
37
prendre en otage les passagers d’un seul Boeing,
mais
des pays entiers, des millions d’habitants ? Reste le troisième tour
38
nt, actif et souverain, non pas dans une personne
mais
bien dans ses effets, dans le grand mythe collectif de la puissance e
39
us la vitesse vers n’importe quoi dans le fracas,
mais
au contraire : la lenteur au sein du silence. C’est la grâce que je v
40
it pas lutter contre les Allemands par les armes.
Mais
ce genre d’arguments fut le plus souvent, il faut bien le dire, le fa
41
sa source dans un mouvement original de révolte,
mais
elle débouche sur quelque chose. Elle suppose un programme et la visi
42
agi là, comme on a pu le dire, d’une révolution,
mais
d’une effusion festive. Cela étant l’on peut se demander pourquoi le
43
incipe même de la démocratie qui est visé. Alors…
Mais
il ne faut pas, non plus, faire preuve d’hypocrisie : il n’y a pas, l
44
gne d’une angoisse qui se manifeste comme un cri,
mais
un cri qui se perd dans le vide, car le nihilisme ne peut rien fonder
45
matique, son caractère suicidaire, incontrôlable.
Mais
comment ne pas se condamner soi-même, en entrant dans le cercle vicie
46
isque, alors, ce n’est pas le retour au fascisme6
mais
c’est l’établissement d’un État policier. On a tort, me semble-t-il,
47
istes ne soient pas jugés par leur pays d’origine
mais
par une cour pénale européenne, m’apparaît comme un exemple raisonnab
48
riche, en Allemagne… Sans argent, sans relations.
Mais
, tout de suite j’ai fait la connaissance de jeunes gens de mon âge, d
49
unauté : on ne devient pas une personne tout seul
mais
on ne le devient pas non plus si l’on est totalement immergé dans la
50
les « masses » qui obéissent à des mots d’ordre,
mais
la foule des citoyens responsables, en particulier les jeunes. À Crey
51
isions du pétrole pour deux siècles ! » Bien sûr,
mais
il y a de si grands intérêts financiers en jeu ! Pour des intérêts fi
52
s gens très riches à pouvoir circuler en voiture.
Mais
ces gens-là se feront lyncher ! Là, la lutte des classes va devenir v
53
t-ils, les uns et les autres. Grâce au nucléaire…
Mais
vous, vous n’y croyez pas. Vous lui êtes même farouchement opposé. Ex
54
continuer à vivre comme nous vivons aujourd’hui.
Mais
c’est précisément ce qu’il ne faut pas faire ! Nous ne le pouvons pas
55
ubler sa consommation d’énergie tous les dix ans.
Mais
, Denis de Rougemont, vous entendez ces protestations qui montent : «
56
ppement industriel, c’est peut-être leur chance !
Mais
si ces deux tiers souffrent de famine, c’est précisément à cause du t
57
ensuite que nous avons besoin de ceci ou de cela.
Mais
on n’en a pas besoin ! Pas besoin d’autant en tous cas. Il y a quelqu
58
aque fois que nous pouvons prendre le train, etc.
Mais
évidemment il ne s’agit là que de « réformettes ». Il faut aller beau
59
rer désormais sur des applications industrielles.
Mais
il faut des finances, et nos États sabotent, plus ou moins sournoisem
60
lument. Une toute-puissance illusoire d’ailleurs,
mais
qui nous conduit à la catastrophe. Finalement, vous êtes quelqu’un de
61
de la révolution ». La formule n’est pas de moi,
mais
de mes amis Robert Aron et Arnaud Dandieu. Mais c’est vrai qu’entre p
62
, mais de mes amis Robert Aron et Arnaud Dandieu.
Mais
c’est vrai qu’entre personnalistes nous l’utilisions souvent. Vous le
63
Tous ne sont pas forcément sympathiques à chacun,
mais
l’avenir est incontestablement de leur côté… Je vois d’autres signes
64
s. Ce n’est pas la technique qui fait l’Histoire,
mais
nos désirs, dont la technique n’est que l’outil. Dans ce livre, je ch
65
ès important de savoir quel avenir nous voulons.
Mais
précisément, n’a-t-on pas aujourd’hui développé la futurologie, la pr
66
l’affaire de l’ordinateur que celles des hommes.
Mais
c’est finalement toujours le même jeu : nous utilisons les calculs ra
67
e répond à son tour : « Oui, j’ai mangé la pomme,
mais
c’est le serpent qui me l’a donnée. » Or le serpent, lui, il n’est pl
68
amoureux et il projette sur elle son propre état.
Mais
chaque fois qu’il trouve le moyen de la rejoindre par toutes sortes d
69
ue l’on puisse prévoir scientifiquement l’avenir.
Mais
alors, comment l’appréhender ? En me livrant à des études très sérieu
70
re — est que nous n’avons pas à prévoir l’avenir,
mais
à le faire. La décadence d’une société commence lorsque ses membres s
71
être le « big man » (les Américains adorent ça),
mais
ils devaient se contenter de Dali, car Breton les tenait tous à dista
72
créé les guerres, d’abattre non seulement Hitler
mais
ce qui avait permis Hitler : l’État-nation, le nationalisme fauteur d
73
les et encore plus probablement non nécessaires ;
mais
toute la propagande, depuis dix ou quinze ans, tend à nous faire croi
74
ne faut pas prendre le pouvoir, ni le renverser,
mais
le créer par en bas : revenir à des communautés de petites tailles, à
75
it tout sauver, vous vous lancez dans une utopie.
Mais
vous vous défendez, je crois, d’être un utopiste ? Je suis utopiste d
76
tible (puisqu’elle possède peu ou pas d’uranium).
Mais
parlons d’autre chose, parce que je suis intarissable sur ce sujet-là
77
ça, à la catastrophe. À la guerre. Au terrorisme.
Mais
voyez-vous, ce qui est indispensable, ce n’est pas de deviner l’aveni
78
indispensable, ce n’est pas de deviner l’avenir,
mais
de le faire. Et on finira bien par y arriver ! À la fin de mon livre,
79
eaucoup de choses. Cette crise n’a pas été grave,
mais
les gens se sont soudain rendu compte que l’on s’était livré pieds et
80
New York, qui ne se relève pas de la faillite —,
mais
que fera-t-on de ces espaces gigantesques ? On peut imaginer Chicago
81
dées sont très subversives… Révolutionnaire, oui.
Mais
avec des idées constructives ! Ce que je préconise, c’est de créer de
82
e dans le meilleur des mondes… Bien sûr que non !
Mais
c’est souvent moins mal qu’ailleurs et l’on y fait de moins grandes b
83
ns grandes bêtises. Non parce qu’on est meilleur,
mais
parce qu’on est plus petit. 8. Denis de Rougemont est depuis 1950 d
84
’il est justement le contraire. Non pas imposant,
mais
forçant naturellement le respect. Ni grand ni petit, mais moyen. Jama
85
çant naturellement le respect. Ni grand ni petit,
mais
moyen. Jamais hautain, pourquoi le serait-il ? C’est d’ailleurs et av
86
as d’apporter de l’eau au moulin des écologistes,
mais
propose des solutions. Parce qu’il est aussi depuis 1947 l’une des tê
87
core et même plus que jamais : tout est possible,
mais
il faut choisir”. »
88
ions décidées par l’Assemblée fédérale. Bien sûr.
Mais
ils sont inconscients. Ils préfèrent un avantage immédiat à une réfle
89
aborder ici le problème des transports en commun.
Mais
c’est une vaste histoire… q. Rougemont Denis de, « [Entretien] Que
90
ce cas, oui, je suis pessimiste, ultrapessimiste.
Mais
il n’y a pas de fatalités. Il ne faut pas se laisser berner par ces f
91
le progrès, il veut non seulement nos autoroutes
mais
nos embouteillages… La vérité, c’est que nous sommes en face d’une cr
92
duire, non seulement d’un point de vue économique
mais
aussi social et moral. Nous disions que si des gens comme Hitler, Sta
93
réconisions des solutions comme le service civil…
Mais
nous sommes restés des groupuscules parce qu’il nous manquait ce que
94
! La notion de région est pour vous essentielle.
Mais
n’est-elle pas bien difficile à déterminer ? La région ne relève pas
95
iens royaumes africains et divisent les tribus… »
Mais
il est possible que dans la jeunesse européenne, l’idée de frontière
96
rvivront, dans les angles morts des rayonnements,
mais
ça ne veut pas dire qu’il y aura encore une civilisation ». Je ne veu
97
tout simplement réunir ces conférences en volume.
Mais
ce n’est pas ce qu’il voulait. Il voulait que j’écrive ce qui allait
98
ions. Je pourrais leur faire un procès d’ailleurs
mais
je n’ai pas de temps à perdre… J’ai eu surtout le sentiment de touche
99
é accueilli avec autant de chaleur par la presse.
Mais
surtout rarement aura-t-il été ressenti comme aussi fondamental. « Li
100
fédérée n’est nullement la lubie de quelques-uns,
mais
une nécessité qui sera subie par tous si nous ne savons pas la choisi
101
tile ; qu’elle n’est donc pas un vague idéalisme,
mais
le seul réalisme digne aujourd’hui de ce nom ; et enfin, qu’elle n’es
102
t enfin, qu’elle n’est pas seulement conservation
mais
invention, pas seulement sauvetage mais nouveau mode de vie. J’ai don
103
servation mais invention, pas seulement sauvetage
mais
nouveau mode de vie. J’ai donc choisi de m’interroger devant vous sur
104
nte. Je crois que l’on peut y obtenir des succès.
Mais
je suis sûr aussi qu’au point de vue politique, au point de vue socia
105
rché commun, qui naîtra vingt-cinq ans plus tard,
mais
aussi sur les limitations les plus graves de cette formule… Un Mémora
106
pliaient à l’envi les objections et restrictions,
mais
surtout parce que Hitler venait de remporter son premier grand succès
107
ôt entre de Gaulle et les fédéralistes européens.
Mais
nous ne sommes encore qu’en 1944. Un an plus tard, la guerre finie, q
108
es cotisants, venus de la gauche ou de la droite,
mais
surtout de la Résistance, se regroupent sous l’égide de l’Union europ
109
ope une dans un monde uni ». Ces vues sont justes
mais
trop vastes, en ce sens que les moyens de leur réalisation ne sont pa
110
dée d’une collaboration, théoriquement paradoxale
mais
peut-être en fait praticable, entre le mouvement fédéraliste et les c
111
de barrières qui empêchent ses biens de circuler
mais
qui ne sauraient plus la protéger, notre Europe désunie marche à sa f
112
e lutte. C’est pour sauver nos libertés acquises,
mais
aussi pour en élargir le bénéfice à tous les hommes, que nous voulons
113
politique européenne dotée de fonctions limitées
mais
de pouvoirs réels. Vingt-huit ans ont passé, et il n’est que trop cl
114
s atteint « le but et l’objectif » ainsi définis,
mais
qu’il a perdu tout espoir et peut-être même tout désir d’y conduire l
115
tions, elle se nomme tranquillement « l’Europe »,
mais
comment soutenir cette prétention ? L’Europe de l’Ouest, déjà amputée
116
eux un continent libéré des frontières nationales
mais
au contraire les marathons nocturnes de Bruxelles sur la surproductio
117
celle de l’économie, du libre-échange commercial,
mais
bien celle des chances de la vie, c’est-à-dire des chances de la paix
118
vivants, de leurs cultures et de leurs espoirs ?
Mais
alors comment pourrait-on avec un tel sang-froid, sans la moindre émo
119
re la guerre : voilà qui est acquis, par bonheur,
mais
disparaît donc, du même coup, en tant que motif dynamique d’union. R
120
tre fournie par les États-Unis, et par eux seuls,
mais
au prix d’une expansion rapide de leur production agricole, qui se tr
121
olitique des USA devienne toujours plus dominant.
Mais
d’autre part, la proportion des Blancs à haut niveau de vie va diminu
122
alistes et communistes, socialistes et libéraux ?
Mais
si cela doit nous mener de crise en crise et de pénuries en famines a
123
e l’avertir. (Il ne veut pas seulement nos autos,
mais
nos embouteillages polluants et nos pénuries de pétrole qui exigent d
124
que, de la mesure, et de la tolérance socratique.
Mais
elle nous montre aussi, dans la Rome impériale la naissance de ce qui
125
vec passion, depuis la prétendue dé-colonisation.
Mais
comment qualifier de « décolonisation » un processus qui perpétue les
126
tout sur la puissance ou le bonheur d’un peuple,
mais
s’il est vrai que nous ne sommes pas trop enclins à juger selon les q
127
tiques, ait pu dépendre de « l’aide américaine ».
Mais
d’autre part, il n’est pas juste que six pays européens à l’Est soien
128
emprise économique ou politique des Super-Grands,
mais
plus encore : seul moyen de résister à la catastrophe finale. Voici c
129
ut faire l’Europe, ou il faut faire la guerre ! »
Mais
si ces enchaînements de causes et d’effets, soit vers la guerre par l
130
Europe, permet d’envisager son avènement puissant
mais
sans violence, et de croire de nouveau à notre avenir commun. Écolog
131
u tiers-monde, et défense locale « à la suisse »…
Mais
la Suisse, justement, n’y participera pas. Ici éclate le scandale de
132
vrions la faire bien qu’elle ne fût pas la nôtre,
mais
celle des nationalismes. Lecteur français à l’Université de Francfort
133
interdit. L’Ordre nouveau a cessé de paraître.
Mais
notre mouvement de pensée s’est transmis à travers la Résistance et e
134
upart de nos amis allemands avaient été décapités
mais
au cours du conflit nous étions parvenus à nous retrouver quatre fois
135
t conduire l’humanité jusqu’au seuil de l’an 2000
mais
un de nos ministres a dit à l’un de ses membres : « Si je mettais vos
136
suis navré que la Suisse soit en dehors du coup,
mais
elle jouera très certainement un rôle dans une Europe régionalisée. V
137
e Europe régionalisée. Vous êtes un régionaliste,
mais
n’estimez-vous pas qu’un progrès a déjà été accompli en France avec l
138
lecte germanique et les problèmes y sont communs,
mais
cette région est actuellement partagée entre trois pays. Chaque gouve
139
ne savaient pas très bien de quoi il s’agissait.
Mais
dès la seconde réunion, les représentants français avaient changé ; i
140
n pays de naissance un culte profond et raisonné,
mais
peut-on vraiment lui attribuer une nationalité lorsqu’on sait que sa
141
née par ce déchirement. Rédacteur en chef à Paris
mais
tout autant lecteur universitaire à Francfort, il n’a pris position q
142
es émissions françaises de La Voix de l’Amérique.
Mais
s’il avait choisi un camp, c’est parce qu’il faisait une place à l’ho
143
ons donc trouver à Ferney un observateur attentif
mais
distant du monde d’aujourd’hui. Nous avons trouvé un vigoureux contes
144
gagé et ne se demande pas “Que va-t-il arriver ?”
mais
se pose la question : “Que puis-je faire ?” » x. Rougemont note en m
145
Questions gênantes
mais
fécondes (26 juillet 1978)y Les seules questions utiles sont les q
146
un état de choses dont on ne peut plus répondre.
Mais
survient le philosophe, qui met le pied dans la porte, et, doucement,
147
ntifico-technique, quantitative, vouée à l’idéal (
mais
qui tourne au cauchemar) de la croissance illimitée. Mais voici la qu
148
tourne au cauchemar) de la croissance illimitée.
Mais
voici la question décisive : « Jusqu’à quand et jusqu’où la croissanc
149
. Et cette proposition reste valable, assurément.
Mais
le monde moderne tout entier agit comme s’il n’y croyait pas. Voilà q
150
e doctrine politique fondamentale au xxe siècle (
mais
qui paraîtra ridicule au xxie et la suite) : « Quelle différence y a
151
ralentir pour y penser : nous tous, je le crains.
Mais
attention : résoudre les problèmes que nous pose la croissance, au se
152
» y. Rougemont Denis de, « Questions gênantes
mais
fécondes », Construire, Lausanne, 26 juillet 1978, p. 2.
153
et la vie intellectuelle des travailleurs ruraux,
mais
encore trouble la circulation matérielle entre l’homme et la terre, e
154
seulement dans l’art d’exploiter le travailleur,
mais
encore dans l’art de dépouiller le sol ; chaque progrès dans l’art d’
155
aurait être abattue que par la force matérielle ;
mais
la théorie se change, elle aussi, en force matérielle, dès qu’elle pé
156
pénètre les masses » qu’en se faisant polémique.
Mais
alors ce n’est pas assez dire : elle se mue en « l’impératif catégori
157
t, en revanche, sur un ton de lucidité désabusée.
Mais
c’est grâce à l’action de la pensée de Marx que la prédiction de Tocq
158
es ? Ils sont huguenots, dit-on, pour la plupart,
mais
en réalité ce sont des Sarrasins, avec ce sens de la fatalité… Vous a
159
r nos verres de vin blancs par des tasses de thé,
mais
c’est superficiel… Et vous-même, d’où êtes-vous ? Ah ! vous êtes du J
160
une foule de choses — je ne dis pas de problèmes,
mais
de choses — on s’aperçoit aussi qu’il n’a rien dit de lui. Qui est Ra
161
ubliques qui forment la Confédération helvétique,
mais
il est d’abord Vaudois, et disons plus : il est d’abord de la terre e
162
que et comparateur, introspectif et cosmopolite ;
mais
Ramuz est synthétique et se dit volontiers « raciste », c’est-à-dire
163
’écrit pas des romans, au sens habituel du terme,
mais
des poèmes en prose, des descriptions épiques. L’intrigue en est abse
164
iques parlent du « chant mélodieux des oiseaux »,
mais
Ramuz décrit la rumeur des moineaux et des merles sous ses fenêtres c
165
« sublimes », comme on le chante dans les écoles,
mais
ils sont « le mauvais pays », comme les appellent les paysans. Rien d
166
ile, jamais de bel canto dans la prose de Ramuz ;
mais
son application à reproduire le geste intime d’un homme en communion
167
t cela compose un art têtu, rugueux, lent à agir,
mais
profondément efficace, et qui vous introduit dans la grandeur de la v
168
orter le témoignage d’une chaleureuse admiration.
Mais
un groupe de disciples et d’amis ne fait pas encore un public. Devant
169
etouchera le texte. Ramuz n’écrit pas en Vaudois,
mais
au lieu de s’inspirer, comme la plupart des écrivains, des « bons mod
170
paysans à l’église du village, ni leurs pasteurs.
Mais
on sent la Bible présente dans leur langage et dans leur vision même.
171
visible. Jusqu’à un certain point, Ramuz l’imite,
mais
tout d’un coup il le dépasse et le confronte avec l’Invraisemblable.
172
a lumière, le corps entier, une main en close up…
Mais
dans ce monde de la vue, voici les signes — et ils annoncent la prése
173
u’on savait pourtant inévitable — comme la mort —
mais
plus tard, ou pour d’autres… Ce qui transcende la vue et la raison, c
174
en principe, faits pour aimer, destinés à mourir,
mais
qui seront sauvés par l’amour. Aux dernières pages, « ayant quitté la
175
ndre ? Il faut s’abstenir. Un point, c’est tout !
Mais
voilà… La préparation de la guerre, baptisée « dissuasive », polarise
176
s radioactifs que nous sommes obligés de stocker (
mais
où ? pour l’instant on les jette dans les océans !) devront faire l’o
177
t-ce pas ? Je ne crois pas à la vertu du discours
mais
à la leçon des faits : seule une catastrophe (tôt ou tard une central
178
« l’environnement », la nature et ses habitants.
Mais
ce sauvetage n’aurait aucun sens si nous ne sommes plus là ou, ce qui
179
ce qui revient au même, si nous sommes encore là
mais
aliénés, incapables de jouir de la vie. Les gens éprouvent de plus en
180
les régions de s’exprimer, de créer, d’inventer…
mais
descendre de son piédestal à hauteur des communes. Quand le pouvoir e
181
petit, on n’est pas obligatoirement plus gentil,
mais
on fait moins de mal ! Il ne s’agit pas de transformer l’Europe en su
182
s’agit pas de transformer l’Europe en super-État,
mais
d’assembler harmonieusement des unités intelligibles, pacifiques, sol
183
des hommes distincts, ayant des lois différentes,
mais
qui peuvent mieux être eux-mêmes quand ils veulent vivre mieux ensemb
184
nent pas, ne sont pas subordonnés l’un à l’autre,
mais
conjuguent dans une totale égalité leurs différences pour créer une œ
185
iste ou communiste, la méthode de gouverner varie
mais
relève du même pouvoir) : l’éducation, la recherche, la consommation,
186
fend certes d’être un “prophète de l’Apocalypse”,
mais
on est contraint de prêter attention à ses commentaires. Car il s’est
187
vie politique ne sont pas les partis socialistes
mais
les syndicats ; ne sont pas les partis libéraux ou conservateurs mais
188
ne sont pas les partis libéraux ou conservateurs
mais
le Vorort ; ne sont pas les partis radicaux ou paysans, mais l’Union
189
ort ; ne sont pas les partis radicaux ou paysans,
mais
l’Union suisse des arts et métiers, l’OFIAMT, etc. Les partis ont jou
190
auche-droite, gauche-droite » comme les sergents,
mais
« en avant ! » Comment expliquez-vous que la Suisse, malgré les large
191
« larges possibilités de participation directe ».
Mais
il n’est pas toujours tenté d’en faire usage, voilà l’ennui. Cette co
192
l’endroit de fréquentes consultations populaires,
mais
seulement des doutes quant à la nature et à l’intérêt humain des ques
193
i croire ? On ne peut le dire en toute certitude.
Mais
il est utile de savoir que ceux qui s’opposent à la puissance nucléai
194
n ne parle pas seulement l’allemand et l’italien,
mais
le romanche, qui se divise en sursilvan, sutsilvan, surmiran et deux
195
ntal qui est celui de parler sa langue nationale.
Mais
la question sérieuse est celle de savoir ce que vont dire les hommes
196
s moyens d’en sortir, plutôt qu’à leurs victimes,
mais
l’argument n’en est pas moins efficace sur un public mal ou pas infor
197
s non point parce qu’elles appellent à la révolte
mais
parce qu’elles se veulent responsables et qu’elles ouvrent la voie de
198
ître des enfers, il est aveugle comme les taupes.
Mais
le soleil vient du ciel, vient de Zeus, c’est-à-dire de « celui qui v
199
— frontière qui ne correspond plus à rien d’utile
mais
qui gêne tout, sauf la libre circulation des nuisances. 2. La région
200
une Commission bipartite aux compétences limitées
mais
réelles. Bien plus, la région franco-genevoise a été la première, et
201
politique, accidentelle, qu’on ne peut plus nier
mais
qu’il est difficile de résoudre, au sens de « comment s’en débarrasse
202
onne 80 titres de volumes, une centaine d’études,
mais
cinq études bibliographiques déjà parues sur le sujet. 16. Certains
203
de la géographie, de l’économie et de l’écologie,
mais
aussi de données historiques, sociologiques et culturelles ; objet do
204
our une seule discipline ou dans un seul secteur,
mais
qui est pluridisciplinaire en soi, par son approche même et sa défini
205
ontalière sollicite l’imagination des chercheurs,
mais
celle-ci ne saurait opérer dans le vide : elle a faim de réalités (ch
206
ie, l’ethnie, les possibilités économiques, etc.,
mais
bloquée par la souveraineté des États régnant de part et d’autre de l
207
gique, le Luxembourg, l’axe rhénan jusqu’à Bâle ;
mais
aussi le long des Alpes, de Genève à Menton-Ventimiglia, et des Griso
208
des tempêtes ; fiscalité prélevée dans la région,
mais
profitant d’abord aux bureaux de la capitale ; production agricole ar
209
te, d’Andorre, du Liechtenstein et de San Marino,
mais
non de Chypre) et cela même si l’intensité et l’étendue des inconvéni
210
er et mettre en uniforme pour le temps de guerre.
Mais
c’est fausser les réalités (au nom de la raison d’État dont l’ultima
211
, c’est elle qu’il conviendra d’abord d’explorer.
Mais
ce n’est pas seulement l’inadéquation de la formule stato-nationale a
212
e la puissance rend aux conditions de la liberté.
Mais
la décentralisation décrétée par le Centre est un leurre. Elle ne vis
213
bler parfois réduire à cela le problème régional.
Mais
qui jugera de « l’égalité » (ou équivalence) entre des quantités (niv
214
économiques doivent être maintenues à tout prix,
mais
seulement que la définition d’une région par ses problèmes économique
215
s » (en réalité ethniques) contre l’État central.
Mais
le projet de régions fondées sur l’ethnie seule ou sur la langue comm
216
est-à-dire les échanges commerciaux et agricoles,
mais
tout autant ou davantage l’enseignement et la formation professionnel
217
employés résidant dans l’Ain et la Haute-Savoie,
mais
travaillant à Genève, qui a éveillé chez les Genevois comme chez leur
218
t on voit de moins en moins la raison et le sens,
mais
dont on ressent de plus en plus la nuisance. Paradoxalement, c’est à
219
un ensemble de mesures préventives et curatives ;
mais
en l’absence de toute autorité locale capable d’étudier et de maîtris
220
ofesseurs français peuvent être nommés en Suisse,
mais
non l’inverse. La mobilité des étudiants, un peu plus égale en droit,
221
s mots, les paroles de Cé qu’è lainô par exemple,
mais
qui a sans aucun doute marqué toute la culture de la région et laissé
222
extension spatiale le territoire de sa réalité.
Mais
« pratiquement », dira l’homme de la rue, comment savoir qui fait par
223
ît à la fois efficace et facilement assimilable.
Mais
encore, pense le citoyen moyen, quelle est la vraie région à laquelle
224
re national rigide par l’Italie et par la France.
Mais
il faut voir clairement que cette prise au sérieux posera des problèm
225
u sens originel du terme, de compétences locales,
mais
agissant dans le cadre d’informations, d’options indicatives, et beau
226
ale a été votée par le parlement italien en 1972.
Mais
rien encore n’est réalisé. al. Rougemont Denis de, « Hypothèses dir
227
onnages constants » du théâtre de tous les temps.
Mais
voici le grand tournant de l’esthétique moderne : si les conventions
228
par toutes les Médée, les Ariane et les Eurydice,
mais
aussi et presque aussitôt des mythes celtiques du King Arthur de Purc
229
musique savante manque à notre désir » (Rimbaud).
Mais
l’opéra, impatiemment interrogé par la jeunesse, lui dira-t-il peut-ê
230
e en un peu plus de cent-cinquante compartiments.
Mais
si l’on ne peut pas la faire avec eux, peut-on l’imaginer sans eux ?
231
on pas de résoudre telle ou telle crise concrète.
Mais
à cause de cela même, ces régions prennent conscience à la fois de le
232
es retenir de le faire ? Les États-nations seuls.
Mais
ils devraient alors s’avouer franchement totalitaires, comme aucun, j
233
qu’elles servent peut-être les besoins de l’État,
mais
assurément pas les nôtres. Rien n’empêchera, enfin, que les assemblée
234
ra de régler des tâches de dimension européenne —
mais
là seulement — les régions restant autonomes pour toutes les tâches d
235
te mon rêve. (Et peut-être que je le reconstruis,
mais
il n’importe.) Et je me demande ce qui pourrait s’opposer à ce qu’il
236
et la population se disent prêts à les appliquer.
Mais
les préfets d’un côté, les ministères de l’autre s’y opposent, pour d
237
sans lesquelles pas de régions ni de fédération,
mais
qui sont beaucoup plus faciles à conquérir que les grandes décisions
238
on démographique, une catastrophe sans précédent.
Mais
rien de pareil, bien au contraire, ne menacerait dans le cas qui me f
239
ujours plus systématique, centralisé, intolérant.
Mais
il est par nature le contraire d’un système, d’une doctrine, d’une gé
240
nulle chance que deux soient jamais identiques23)
mais
des personnes en tant que vocations uniques. Accepter l’altérité, c’e
241
, d’un sexe différent, plus intelligent ou moins,
mais
qu’au-delà de toute comparaison il ait sa vie unique à vivre, tandis
242
le devenir. C’est à partir de cette acceptation,
mais
à partir d’elle seulement, que peut s’instituer une solidarité qui ne
243
ment fédéraliste. Deuxième vertu : le courage,
mais
aussi le devoir, d’être soi Dans la tâche de devenir chacun soi-mê
244
spirituel de la personne isolée par sa vocation,
mais
reliée à la communauté par les conditions mêmes de l’exercice concret
245
ociété. Le « réalisme » nous conduit à la guerre,
mais
la survie du genre humain dépendra du respect du réel et de la possib
246
300 km tracées à la règle au travers des déserts
mais
aussi d’anciens empires et royaumes, et de territoires tribaux. Irrée
247
géographie, l’économie et le bon sens condamnent,
mais
que tous les congrès internationaux, de celui d’Utrecht (1715) à celu
248
écrivait : « Une région ne doit pas être découpée
mais
reconnue. » Cinquième vertu : le sens du paradoxe « Small is be
249
ompris que le plus petit est le moins vulnérable,
mais
aussi le plus efficace, et que le plus rare est le plus respecté ; qu
250
éralisme pour lequel il ne s’agit plus de vaincre
mais
de convaincre. « Gouverner, c’est contraindre », écrivait Georges Pom
251
uvernaient pourtant. Était-ce par la contrainte ?
Mais
de quelle nature ? Et s’exerçant à quel niveau ? Rien de comparable e
252
alisé, donc en dérive vers le régime totalitaire.
Mais
Érasme, en son temps, tenait à contraster la tyrannie nécessairement
253
ns pouvant d’ailleurs être à court ou long terme,
mais
devant être orientées constamment vers cette fin dernière de l’État s
254
lte du succès, le sacrifice pour ceux qu’on aime.
Mais
ce n’est pas tout. Avec les trois sources classiques, Athènes, Rome,
255
non seulement de la confluence d’apports divers,
mais
aussi des conflits permanents qu’ils entretiennent, beaucoup sont ten
256
aume (contre le latin de l’Église et des traités,
mais
aussi contre les langues différentes des nationalités conquises): dan
257
ue celle-ci fit jadis à ces propres nationalités.
Mais
ils se trompent doublement : sur le sens du fédéralisme et sur la réa
258
taigne avec celui de Voltaire. Il en va de même —
mais
c’est beaucoup moins grave — de l’accent oxonien de la culture britan
259
es cités rhénanes et flamandes, de Bâle à Bruges,
mais
aussi Tolède et Poitiers, Oxford et Prague ; plus tard Genève, Zurich
260
llustrent à l’évidence l’irréalité des frontières
mais
la réalité des foyers régionaux. Tous vérifient la loi qui veut que l
261
to-nationaux : tel est le seul avenir concevable,
mais
il est grand, de ce cap de l’Asie dont dépend le sort du monde. ap
262
: l’Iran représente pour lui beaucoup de pétrole,
mais
surtout une digue (à surveiller sans relâche) contre l’expansion russ
263
ls qui se sont succédé jusqu’à l’époque moderne —
mais
le douzième imam est l’imam caché, non encore révélé, comme un messie
264
le chiisme, le fidèle n’est pas livré à lui-même,
mais
demeure en contact étroit avec les mollahs, desservants des mosquées,
265
urope se distingue de toutes les autres cultures,
mais
par la confusion qu’elle entretient entre les notions d’Éros, d’Agapè
266
on… Certaines époques ont vu naître un sens neuf,
mais
dans chacune, tous les sens précédents coexistent. Si bien que la que
267
’âge victorien, le romantisme, le préromantisme —
mais
encore quels exemples y choisit-on, Novalis ou Sade ? Rousseau ou Did
268
per les fondements du mariage et de la famille ».
Mais
il est hasardeux de parler de la « conception chrétienne de l’amour »
269
nous l’entendons et qu’ils ignoraient totalement,
mais
les rapports sexuels. En fait, je ne connais pas une seule loi, dans
270
llons à la catastrophe, non seulement européenne,
mais
mondiale. Pour cette raison très simple. C’est l’Europe qui a créé le
271
venus : « Le fini, n’est pas capable d’infini » ;
mais
nous avons perdu de vue cette vérité aussi fondamentale que deux et d
272
e confiance à l’infinie ingéniosité de l’homme ».
Mais
c’est un constat de démission devant la fatalité ! Qui, devant un dan
273
ut que l’Europe donne l’exemple de ce changement.
Mais
il ne suffit pas qu’elle dise qu’elle va faire autre chose, il faut q
274
est le seul. » Nous n’en sortirons pas autrement.
Mais
nos chances ne sont pas minces. D’abord parce que nous sommes plus no
275
ce qui est acquis. Ce n’est peut-être pas énorme,
mais
ce n’est pas rien non plus. Pas rien ce qu’a fait le Conseil de l’Eur
276
n ce qu’ont fait les divers organismes européens…
Mais
, j’en conviens, l’essentiel reste à faire… C’est-à-dire l’Europe poli
277
endre que l’Allemagne pourrait attaquer la France
mais
ces hommes disent n’importe quoi. Personne de sensé ne peut imaginer
278
ales. C’est loin encore d’être totalement réalisé
mais
de grands pas ont été faits. Ainsi il y a deux ans sont tombées les d
279
-nous, unissons-nous”, on finissait par douter… »
Mais
l’espoir est revenu : « Des forces nouvelles nous appuient du côté de
280
, si le bétonnage de nos campagnes en est une ! »
Mais
la région ? N’est-ce pas contradictoire de vouloir en même temps fair
281
édèrent le scrutin à son secrétaire Jean Mauriac.
Mais
moi, ajoutait-il, j’aurai au regard de l’histoire fait la bonne sorti
282
ngtième siècle. Ce n’est pas la solution magique,
mais
c’est la seule solution possible, ajoute-t-il… L’Europe unie ne peut
283
t-il… L’Europe unie ne peut avoir réponse à tout,
mais
les souverainetés nationales ne peuvent plus avoir réponse à rien.
284
’Europe d’aujourd’hui, sur la nature de sa crise,
mais
aussi sur les solutions que l’union européenne serait seule capable d
285
humain », comme on l’écrivait au xviiie siècle,
mais
qu’elle est au contraire mise en question, d’une manière virulente et
286
issance nulle, voire déjà de croissance négative.
Mais
le tiers-monde augmente de 3 % par an. La proportion des Blancs à hau
287
’Europe unie n’aura peut-être pas réponse à tout,
mais
les souverainetés nationales n’ont sûrement plus réponse à rien. Comm
288
sent les noms d’Athènes, de Rome et de Jérusalem,
mais
aussi des communautés germaniques et du rêve celtique, a formé les dé
289
out cela s’opère à travers toutes nos frontières,
mais
la « Souveraineté absolue » de nos États empêche toute mesure de défe
290
ais avec le territoire d’un de nos États-nations,
mais
appellent toujours des entités plus grandes (continentales, voire mon
291
de nous les gouvernements tentent quelque chose,
mais
rien de ce qu’ils tâchent de faire ne réussira contre votre décision,
292
mmun prétend faire l’Europe autour de l’économie,
mais
l’économie ne peut constituer une fin en soi, elle n’est qu’un moyen.
293
es. « L’Europe unie ne peut avoir réponse à tout,
mais
les souverainetés nationales ne peuvent plus avoir réponse à rien »,
294
verainetés nationales. Pas de contradiction
Mais
n’y a-t-il pas une contradiction à vouloir donner à la fois plus de p
295
es gens pour une Europe différente. Changer
Mais
cette Europe-là, dont le moteur ne serait plus le profit mais davanta
296
urope-là, dont le moteur ne serait plus le profit
mais
davantage une qualité de vie, les dirigeants la veulent-ils ? Ils y a
297
er de Jean Gaud paru ce week-end dans 24 HEURES ;
mais
alors, simultanément, vous vous serez sentis frustrés, tout comme les
298
an-Jacques Servan-Schreiber et Françoise Giroud),
mais
il n’a pas réussi. En Allemagne, la liste des “verts” regroupe tous l
299
’Europe d’aujourd’hui, sur la nature de sa crise,
mais
aussi sur les solutions que l’union européenne serait seule capable d
300
humain », comme on l’écrivait au xviiie siècle,
mais
elle est au contraire mise en question, d’une manière virulente et so
301
issance nulle, voire déjà de croissance négative.
Mais
le tiers-monde augmente de 3 % par an, c’est-à-dire va doubler en vin
302
semble de l’humanité : 18 % en 1900, 7 % en 2000.
Mais
surtout nous avons perdu l’accès facile que représentaient nos coloni
303
’Europe unie n’aura peut-être pas réponse à tout,
mais
les « souverainetés nationales » n’ont sûrement plus réponse à rien.
304
ose aux peuples de ce continent, non comme idéal,
mais
comme moyen de survie. bb. Rougemont Denis de, « L’Europe : idéal…
305
sent les noms d’Athènes, de Rome et de Jérusalem,
mais
aussi des communautés germaniques et du rêve celtique, a formé les dé
306
out cela s’opère à travers toutes nos frontières,
mais
trop souvent la « Souveraineté absolue » de nos États s’oppose aux me
307
ais avec le territoire d’un de nos États-nations,
mais
appellent toujours des entités plus grandes (continentales, mondiales
308
de nous les gouvernements tentent quelque chose,
mais
rien de ce qu’ils tâchent de faire ne réussira contre votre décision,
309
ici, ils ne font pas la guerre contre les nazis,
mais
contre le liftier français du Waldorf ou le chef du Ritz qui a refusé
310
oire emplumé d’arbres échevelés par les tempêtes,
mais
doucement entouré de trois côtés par des lagunes sinueuses qui s’avan
311
é (je dois être demain à neuf heures à New York),
mais
il vient encore dans ma chambre fumer des cigarettes et discuter le c
312
la maison des St Exupéry : quatre étages, étroits
mais
très hauts et profonds, qui furent naguère meublés pour Greta Garbo.
313
eur ai dit un soir : « Vous n’êtes pas un couple,
mais
une espèce de complot permanent contre le sommeil de vos amis. » (Tou
314
l est sans discussion beaucoup plus fort que moi.
Mais
ce serait peu : il chantonne sans arrêt pendant le jeu, quelquefois u
315
ences prévues au Sahara à la veille de la guerre,
mais
dont les promoteurs n’étaient pas sans redouter qu’elles échappent à
316
données d’ailleurs pour de simples suppositions,
mais
très possibles, tandis qu’il me prend ma seconde tour, vers 3 ou 4 h.
317
il est « trop vieux » pour piloter un Lightning,
mais
il en veut, et les autorités américaines finiront par céder : prestig
318
e New York, explique son euphorie intellectuelle,
mais
je ne puis m’empêcher de l’entendre et de le voir comme sur le fond d
319
sans trop d’aménité. Sur quoi Pierre Lazareff : «
Mais
voyons, Tonio ! C’est très drôle ce que dit Denis ! » En fait, ce n’e
320
s phrases lourdes de sens d’une lettre non datée,
mais
qu’il dit écrire « cinq ou six (ou quatre) jours avant son départ ».
321
vec les miens (…) Je ne désire pas me faire tuer,
mais
j’accepte bien volontiers de m’endormir ainsi. Antoine « Je ne par
322
t mort se voit rejeté, non sans qu’on l’ait pesé…
Mais
pour le reste, un rapprochement s’impose avec ce qu’écrivait aux même
323
nos parties « bien disputées » tard dans la nuit,
mais
c’est surtout par l’attitude qu’elles révèlent : celle d’un homme qui
324
on pour un mythe national, ni pour une idéologie,
mais
pour ce qu’il appelle en simplicité grande « la qualité des choses qu
325
demande non pas de « concéder » ni « d’accorder »
mais
bien plutôt de garantir à la culture — dans les limites de leurs pouv
326
Petit Robert cite des définitions fort analogues
mais
y ajoute : « Ensemble des formes acquises de comportement dans les so
327
e responsables et boutades d’hommes politiques.)
Mais
ce sont là phénomènes d’inertie de la masse qui retarde toujours, et
328
C’est profond, c’est subtil, c’est sûrement vrai.
Mais
que pourrait bien faire de cela la charte envisagée ? Comment un gouv
329
Elle n’est pas seulement un héritage à conserver
mais
une commune manière de vivre et de créer, en accord avec une concepti
330
rai qu’on lui attribue des contenus assez divers.
Mais
si nous négligeons les disputes pédantes, il est facile de définir un
331
sens et de l’opération ; du pouvoir sur la nature
mais
d’abord sur soi-même ; domaine d’une création au second degré. Cultur
332
st une affaire d’acquisition et donc d’éducation,
mais
aussi de création. Suivront plus tard des développements précis sur l
333
n, ce n’est pas seulement conditionner son esprit
mais
l’alerter ; ce n’est pas seulement lui donner des réflexes mais lui a
334
; ce n’est pas seulement lui donner des réflexes
mais
lui apprendre à réfléchir ; et ce n’est pas seulement l’introduire da
335
rthodoxie (religieuse, politique ou scientifique)
mais
le conduire vers son autonomie, vers le libre exercice de ses respons
336
es depuis des siècles par l’esprit des Européens.
Mais
là encore, le mot participation a un double sens, d’abord réceptif, p
337
és, à l’insu des bénéficiaires de nos techniques,
mais
alors d’une manière anarchique, souvent néfaste. Les machines inventé
338
ividendes immédiats ni du niveau de nos salaires,
mais
de notre faculté d’imaginer un développement plus harmonieux de nos r
339
t ne peut se lire dans les indices de production,
mais
dans ce que je voudrais appeler l’indice de l’équilibre humain. Il ap
340
entre les écueils du désordre et de la tyrannie.
Mais
il est clair que ce qui s’oppose à l’union nécessaire de nos peuples,
341
manuels de mon enfance — histoire et géographie,
mais
histoire de l’art aussi — présentaient l’Europe comme un puzzle de na
342
ondamentale, base de l’union qu’il reste à faire.
Mais
ce nationalisme, d’où a-t-il reçu ses meilleures justifications, sino
343
de la prospérité servit les pionniers de la CECA.
Mais
là encore, on s’aperçut que la supériorité technique d’une société es
344
ociété est à base de culture vivante et générale.
Mais
pendant que ces deux motifs agissaient et que l’Europe commençait à s
345
rce qu’elle ne forme pas encore une unité réelle,
mais
encore accusée d’impérialisme : matériellement privilégiée, donc accu
346
nationaux », et nomme cela « néo-colonialisme ».
Mais
que dira cette voix, si elle arrive à parler ? C’est la question qu’a
347
les apports les plus divers au cours des siècles,
mais
antérieure et supérieure à tous les découpages successifs de nos fron
348
est au regard de l’histoire des idées redondant ;
mais
que le pléonasme culture européenne se justifie en tant que rappel à
349
apport créateur toujours renouvelé de sa culture.
Mais
pas de culture créatrice sans le libre dialogue entre personnes et co
350
e, l’État ne peut ni donner ni renier ces droits,
mais
il doit les servir et les aménager ; — que les gouvernements ne saura
351
à l’union de l’Europe ne sont pas dans les faits
mais
dans les esprits mal formés par les manuels d’histoire de leur jeunes
352
aux gouvernements ni à leurs experts d’en juger,
mais
à des conseils dont les membres, indépendants à la fois de l’État et
353
es de la culture. (On pensera que cela va de soi.
Mais
on voit au contraire que, trop souvent, dans les comités d’aide aux a
354
des trois parties qui composent l’Ancien Monde ;
mais
il faut avouer que dans sa petitesse, elle est la plus grande en qual
355
de ses rapports avec l’autonomie en particulier.
Mais
j’ai changé, qu’on se rassure, et même à 180°, comme on a cru pouvoir
356
Aujourd’hui, il nous dit exactement le contraire,
mais
les scientifiques savent bien que l’énergie tend à réduire l’emploi,
357
eur, qui fut à mon avis pardonnable en son temps.
Mais
la seconde était, reste, beaucoup plus grave. Elle consistait à accep
358
quelques-uns seulement veulent régner, gouverner.
Mais
la plupart veulent être gouvernés, sécurisés, et ils aiment la puissa
359
ppement non pas des collectivités ou des nations,
mais
des personnes, elle suppose, elle implique la responsabilité de l’hom
360
ves qui seraient censés travailler à notre place,
mais
le font-ils ? Je voudrais qu’un team de chercheurs calcule le rendeme
361
militaires ; et que l’autonomie des entreprises,
mais
surtout des régions et finalement des personnes, sera le grand mot de
362
tisser, broder, semer, soigner, enter ou arroser,
mais
aussi méditer, cheminer puis courir, monter, creuser, édifier : révei
363
du nucléaire. Il y a une légèreté et une volupté,
mais
aussi une ascèse du solaire, que le nucléaire rendait impossible, imp
364
ître des Enfers, il est aveugle comme les taupes.
Mais
le Soleil vient du ciel, vient de Zeus, c’est-à-dire de « celui qui v
365
on, toujours en état d’épigramme », notait l’un ;
mais
l’autre : « Sa prononciation n’est pas pure, mais elle a du charme et
366
mais l’autre : « Sa prononciation n’est pas pure,
mais
elle a du charme et une excessive élégance… » Un troisième, un ami ce
367
au premier regard la tristesse et l’abattement ;
mais
si une sympathie profonde venait à l’émouvoir, si une voix animée par
368
hercha en revanche l’exercice de son libre choix.
Mais
il fut joueur en politique aussi, et dans l’amour, quêta la liberté,
369
714 jours, j’en ai passé 259 sans rien faire. » (
Mais
le simple fait de les compter !) Voyons, dans le journal des années q
370
es femmes, notes quasi quotidiennes, elles aussi,
mais
dans le registre sombre : « souvenirs déchirants » et attente anxieus
371
. Travail intermittent sur des écrits politiques.
Mais
, à partir de l’été, les femmes dominent tout : on assiste aux progrès
372
ues vers. Je voudrais écrire quelque autre chose,
mais
l’idée n’en est pas encore claire dans ma tête. 11 novembre. Le Béar
373
bre. Le Béarnais veut de moi. Je m’attache à lui…
Mais
son propre terrain est mouvant. 15 novembre. Je vais à tâtons. Je ne
374
emain la rédaction. 13 décembre. Bien travaillé,
mais
encore un retard. Remis le commencement à l’imprimeur. L. v. d. D. s.
375
de guerre idéologique, non seulement à Napoléon,
mais
à tout ce qui prétend justifier la guerre au nom des vertus viriles e
376
f. », murmure-t-il, non toutefois comme on prie,
mais
plutôt comme on pose sur sa tempe le pistolet de la roulette russe. J
377
Béarnais]. Mon ouvrage fera bon effet, j’espère.
Mais
l’horizon n’est pas bien clair. Des jours suivants, je ne retiendrai
378
éon est aux Tuileries. Benjamin fuit vers Nantes,
mais
cette ville vient de passer à l’empereur. Retour à Paris le 28 mars,
379
orrigée a mieux réussi… L’opinion me blâme assez,
mais
je fais du bien… 19 avril. Longue entrevue. Beaucoup de mes idées co
380
public d’aujourd’hui connaît le nom de Constant ;
mais
cela n’est qu’anecdote à ses yeux, comparé aux « idées constitutionne
381
son usage. V. Variations dans la constance
Mais
revenons au sérieux du drame dans lequel Benjamin tout d’un coup, mal
382
Pour la soutenir, il faut que la nation m’appuie,
mais
en récompense, je le crois, elle exigera la liberté. Elle en aura. N
383
Elle en aura. » Voilà qui est cynique à souhait.
Mais
Constant l’est-il beaucoup moins quand il accepte de rédiger ce qu’on
384
voir. 1°. Constant ne se rallie pas à la royauté
mais
à la Charte, quelque peu libérale, publiée tôt après le retour en Fra
385
répond tranquillement qu’il ne sert pas un régime
mais
la liberté44. Certes, il déteste que la Charte prétende « octroyer »
386
yer » au peuple des droits qui lui appartiennent,
mais
c’est assez pour lui qu’elle apparaisse compatible avec la liberté. 2
387
a été accueilli aux cris de « Vive l’empereur ! »
mais
aussi de « Vive la liberté ! ». Il sait qu’il doit compter avec les l
388
s de la manière la moins opportune pour l’auteur,
mais
la plus efficace pour l’opposition. Parler encore au sujet de leur au
389
ienne très mal, esclave qu’il fut de ses amours ;
mais
la liberté politique mieux que personne de son temps. D’où le malente
390
à s’imposer. VI. Un manifeste de la liberté
Mais
revenons au petit livre sur lequel Benjamin a joué sa tête et accesso
391
l partage avec la plupart des écrits politiques ;
mais
, cas plus rare, il n’a pas affecté la vie de son auteur, qui croyait
392
eulement ce qui lui a paru d’un intérêt immédiat…
Mais
il a voulu conserver avec scrupule ce qu’un profond sentiment lui ava
393
laissait une chance au peuple qui se révolterait,
mais
l’usurpation l’avilit en même temps qu’elle l’opprime. Elle rend, mêm
394
me : Nous ne voulons pas de la conquête du Monde.
Mais
il parlerait de l’indépendance nationale, de l’arrondissement des fro
395
s agressions méditées » non seulement en Amérique
mais
« ailleurs » (en Chine ?), et qui se trouvent confirmés par le fait q
396
l’apparence d’être constitués en corps de nation…
Mais
la jalousie de l’autorité les surveille, s’alarme, et brise le germe
397
nt la plupart d’ailleurs ne sont pas des ethnies,
mais
des communautés culturelles et civiques, liées par un passé ou un ave
398
p de fédéralisme », Benjamin Constant ajoutait :
Mais
un fédéralisme différent de celui qu’on a connu jusqu’ici.51 Nous v
399
é originelle, ethnique, religieuse ou culturelle,
mais
au contraire comme la résultante toujours mouvante et aléatoire de dy
400
puis du nord. Il n’est pas né de l’Empire romain
mais
plutôt de la nostalgie de son âge d’or et d’une prise de conscience d
401
e l’Europe, comme on le répète après Paul Valéry,
mais
plutôt d’un oubli séculaire des valeurs antiques, longuement submergé
402
man, de Gasperi, Jean Monnet et Paul-Henri Spaak.
Mais
c’est dans la généalogie des philosophes qu’on voit s’annoncer au xvi
403
on mortelle de nationalismes stupidement vaniteux
mais
non moins suicidaires. Qu’il suffise de citer les noms allemands de S
404
et de l’anti-Europe des fascistes et des nazis39.
Mais
pour original qu’il soit, pour efficace qu’il aille se révéler à trav
405
mes années d’exil américain, de fin 1940 à 1946.
Mais
à mon premier retour en Europe, en 1946, ce que je découvre, c’est qu
406
ands et Français, Italiens et Anglais dialoguent,
mais
aussi démocrates et communistes, poètes et philosophes. Il y a là Ben
407
ongeaient le lendemain. Presque tout l’essentiel.
Mais
pour quelles suites ? Peu de participants se sont engagés. Je les com
408
rd, à la Sorbonne sous les auspices de l’Unesco).
Mais
à part les cinq « engagés », qui se retrouveront dans les futurs cong
409
ntre 300 et 400 aux deux autres) et c’est normal.
Mais
elle compte quelques-unes des gloires de la pensée du xxe siècle, co
410
tous les partis, communistes staliniens exceptés.
Mais
quelques noms si prestigieux qu’ils soient ne font pas une génération
411
à la mode, ni comme en Allemagne la philosophie,
mais
ce que représente effectivement la liste des 16 délégués français à l
412
lles », où les majorités ne dépassent pas 100 %.
Mais
l’effet de Lausanne sur les « intellectuels européens » est resté nul
413
r les éléments essentiels de cette culture ? Oui.
Mais
à la condition de reprendre le problème d’une façon entièrement diffé
414
opéenne que nous sauverons la culture française ;
mais
cette unité de culture n’aura aucun sens et ne sera faite que de mots
415
valent de la supériorité culturelle de l’Europe ;
mais
, au contraire, ceux qui reconnaissent que l’Europe porte la plus lour
416
ue » sur eux dès qu’ils se présentent en Afrique,
mais
bien plutôt ceux qui proposent, avec Barbara Ward et René Dubos, que
417
ommuniste, je ne l’aurais évidemment pas choisie,
mais
telle qu’elle est, ça ne me gêne pas et si certains y insistent, on p
418
e qu’un développement de cette réaction initiale.
Mais
voyons tout d’abord, comme on l’a proposé, le texte même du préambule
419
et le préambule que pour ma part je désapprouve,
mais
ses arguments restent très dignes d’être discutés. Sur un ou deux poi
420
n (j’entends celui de la constitution en vigueur)
mais
sur plusieurs points, je voudrais le rejeter très nettement. L’ancien
421
ge des réalités, non pas une formule encore vide.
Mais
ensuite, dans le nouveau texte, on en vient à des jeux d’esprit qui m
422
aît pas évidente à première lecture, et surtout —
mais
j’ai l’esprit très mal fait — me rappelle irrésistiblement un slogan
423
ure au bien-être du plus faible de ses membres. »
Mais
qu’est-ce que « la force d’une communauté ? » Qu’est-ce que « le bien
424
zéro — sauf si l’esclave s’appelle Soljenitsyne,
mais
alors la proposition deviendrait absurde. Évidemment, les auteurs vou
425
eule capitale, tel qu’il existe chez nos voisins.
Mais
bien que le préambule contienne ces mots : « Reconnaissant les limite
426
agogue, et qui probablement ne croit pas en Dieu,
mais
ne veut pas renoncer au bénéfice de l’invoquer — afin de le mettre da
427
vent le moyen de traduire cela dans leur langage.
Mais
c’est à eux de le faire, je ne m’en chargerai pas. De telle sorte que
428
ment, et qui n’est pas « le Dieu tout-puissant »,
mais
« le Dieu très-puissant » c’est-à-dire « le plus puissant des Élohim
429
oix du silence » qui ne s’impose pas par la force
mais
qui pénètre l’âme à l’heure où elle se réveille et qui fait sentir à
430
apparaît près de 300 fois dans l’Ancien Testament
mais
une seule fois dans le Nouveau, Jacques 5. 4) c’est le Dieu des armée
431
trois « communes » signataires du Pacte de 1291,
mais
ouvrait tous les actes publics de l’époque. Où il n’était question ni
432
our justes, en fait : des deux côtés à la fois, —
mais
bien du Seigneur Jésus, du Seigneur de l’Église, avec son exigence d’
433
ien entendu…, je n’en avais nullement le monopole
mais
je fus, peut-être, un des premiers à mettre les pieds dans le plat à
434
ère, qu’il considère comme un « mal nécessaire »,
mais
aussi des « breeders » ou surgénérateurs qu’il considère comme « la p
435
Kowarski savait que le sérieux de la vie se sent
mais
ne se mesure pas : Hermann Kahn, qui est un personnage pittoresque,
436
nous connaissions certes depuis plusieurs années,
mais
c’est de là que je date, pour ma part, notre amitié. Je l’avais invit
437
dions le mieux du monde sur le plan intellectuel,
mais
je le répète, ce qui m’a le mieux révélé l’homme, ça a été — symboliq
438
ncore saluée dix ans plus tôt comme bienfaisante,
mais
qu’à partir d’environ 1967 une hostilité, qui commençait à redouter q
439
les opposés à la diffusion de cette connaissance.
Mais
il n’était, hélas, pas moins conscient des limitations que son état d
440
r de sa problématique, non seulement scientifique
mais
sociétale. Il reste au Groupe de Bellerive à développer son action au
441
Vous ne nous rendiez pas toujours la vie facile,
mais
vous lui donniez plus de saveur et plus de sens. Et c’est ce qu’il y
442
Gide54 et enfin de J.-P. Sartre de 1950 à 196855.
Mais
durant les vingt-deux années qui séparent 1917, année fatidique de la
443
nt, 1943 (inspiré de Sein und Zeit de Heidegger),
mais
surtout de son théâtre : Huis-Clos, Les Mains sales, Le Diable et le
444
La Peste, et à ses essais, comme L’Homme révolté.
Mais
le théâtre de l’absurde, libre de toute idéologie (« existentialiste
445
nol ou même d’un Jean Giraudoux, avant la guerre,
mais
aussi à y bien regarder, et en dépit de leurs préoccupations philosop
446
de Jean Anouilh et d’André Roussin, par exemple,
mais
aussi de Montherlant et d’Arrabal, plus ambitieux — ces auteurs rempl
447
x — ces auteurs remplissent les salles françaises
mais
on ne saurait dire qu’ils influencent le mouvement des idées ni les c
448
les siens si elle pouvait en prendre conscience —
mais
pour cela, les mots lui manquent, et la permission de s’en servir… En
449
ement la critique littéraire avec Roland Barthes,
mais
l’ethnographie avec Claude Lévi-Strauss, la psychanalyse avec Jacques
450
sique non seulement « concrète » ou « bruiteuse »
mais
« corporelle » comme en donne Stockhausen, illustrent la même impulsi
451
r « Mai 68 » et sa révolte contre les idéologies,
mais
plus encore par l’intervention soudain généralisée du spectaculaire d
452
n’avaient plus de nom d’auteur digne d’être cité,
mais
seulement le nom de leur metteur en scène. Je me mis à lire ou à reli
453
: ils allaient rafraîchir ma mémoire défaillante.
Mais
je ne trouvai d’abord que des titres du genre : Le Don Giovanni de L
454
t ce même mois de décembre, qu’un opéra « célèbre
mais
peu connu » allait être enfin révélé grâce au film tourné par un ciné
455
r le 19 décembre ne serait pas une pièce nouvelle
mais
la mise en scène par Ariane Mnouchkine des sessions du tribunal qui v
456
sence d’œuvres nouvelles qui aient fait du bruit,
mais
le grand bruit fait autour de la manière de « mettre en scène » des œ
457
rvient après les événements souvent plus violents
mais
non moins spectaculaires de Berkeley, de Berlin-Ouest, et même de Pra
458
te et poète en prose, soucieux du sort de la cité
mais
non moins de la cadence de ses phrases, et que Nietzsche portait aux
459
e violence physique, verbale, musicale et morale.
Mais
quand la politique devient spectacle, le citoyen devient spectateur,
460
modèle occidental, non seulement de civilisation
mais
de loi internationale ? Dans le même temps, notre modèle industriel
461
imple « incident » qui eut pu faire 100 000 morts
mais
n’en a pas fait un, soyez donc rassurés. Les rapports publiés aux USA
462
histoire différente. Infiniment plus inquiétante.
Mais
on n’en dit rien en Europe. Et de même, après des récits et films dra
463
e dans le golfe du Mexique. Ils coulent toujours,
mais
ce n’est plus une « nouvelle ». C’est simplement la plus grande catas
464
s monstres dans les rues de Téhéran ou de Tabriz.
Mais
parlant des voyages de Jean Paul II en Pologne, en Irlande, au Mexiqu
465
dictateurs considérés comme défenseurs de l’ordre
mais
sacrifiés dès que le rapport des forces entre eux et leur peuple s’es
466
appelais que penser n’est pas seulement soupeser,
mais
« peser sur » et que la pensée qui agit n’est pas libre, mais bien pl
467
sur » et que la pensée qui agit n’est pas libre,
mais
bien plutôt libératrice. En même temps, je le disais responsable de m
468
tentaient assez maladroitement, il faut le dire,
mais
à partir de besoins profonds que je pouvais comprendre, de recréer un
469
es à la mode des 1946, me semble-t-il ? En effet,
mais
ce n’était plus tout à fait dans le sens où Mounier et moi parlions d
470
’en apercevoir ! Bien sûr, on en avait un peu ri,
mais
pour moi, l’incident dénotait un fait grave : il trahissait l’irrespo
471
un livre clé non seulement sur le plan des idées,
mais
également sur le plan historique et politique puisque cet ouvrage nou
472
implique pas, comme finalité, le bien de l’autre,
mais
seulement le sentiment d’être amoureux. Je me suis plongé dans cette
473
’amour-passion » que par « l’amour-action ». Oui,
mais
cet « amour-action », il est en vous, car il y a chez vous un croyant
474
ales, philosophiques, religieuses et littéraires,
mais
politiques, dans lesquelles se fonde ce qui deviendra, après la guerr
475
rés comme sérieux m’ont démoli à qui mieux mieux.
Mais
ces critiques ont été rapidement invalidés par d’indiscutables découv
476
egaard auquel vous consacrez plusieurs chapitres,
mais
il y a aussi des auteurs français comme Rimbaud, Claudel, Gide et mêm
477
encé, non seulement dans mes écrits, dans ma vie,
mais
encore dans mes pensées les plus secrètes. En fait, la valeur que j’a
478
de l’époque, dans la NRF , dans les années 1930.
Mais
si son essai Penser avec les mains le révélait dès avant la guerre
479
qu’il ne s’agit pas de Saint Louis ni d’Henry IV,
mais
du xviiie siècle. (Le café ne fut introduit en Europe, à Marseille,
480
et désapprobation des autorités scientifiques ».
Mais
en 1899, le jeune Henry Ford fonde une entreprise de construction d’a
481
ient la garder en vie, ils aimaient leur baleine,
mais
ils ne savaient plus comment la satisfaire. À la fin, ils lui demandè
482
s juge, puis riche paysan et père de dix enfants,
mais
à l’âge de 50 ans, il se retira du monde dans un ermitage des Alpes,
483
nature. 6. Tout cela est très joli, me dira-t-on,
mais
ne va pas nous aider à résoudre les problèmes urgents et concrets des
484
mes, d’ingénieurs, d’économistes et d’éducateurs,
mais
d’historiens des mœurs, de géographes, de biologistes, d’écologistes,
485
aux gouvernements et aux producteurs d’une part,
mais
surtout aux organisations de consommateurs d’autre part. Ces derniers
486
le pas, pour s’assurer que c’est plutôt triste, —
mais
quel Progrès ! — Elle a provoqué un développement du tiers-monde qu’
487
dernière, — et cela non pas faute de patriotisme,
mais
faute de combattants, tout simplement. Progrès. Je sais bien que nos
488
possèdent encore la flore la plus riche d’Europe,
mais
dans ces deux régions, deux cents à trois cents espèces sont menacées
489
, embouteillages, publicités lumineuses, etc.).
Mais
si l’on connaît si bien les maux, pourquoi n’arrive-t-on pas à les gu
490
remèdes ou les moyens de prévention sont connus.
Mais
une série de résistances et d’obstacles organiques, dans nos sociétés
491
sont prises, et même à en prendre quelques-unes,
mais
si ces précautions s’avèrent trop coûteuses, à exporter dirigeants et
492
ourdement obéré par l’aide aux firmes polluantes,
mais
qui travaillent pour la défense nationale ? Nos États réagissent comm
493
devant la publicité et de nos ignorances, certes,
mais
encore plus, de notre inertie civique. La vie ou la mort du Léman, ce
494
du Léman, ce n’est pas de l’État que cela dépend,
mais
bel et bien, et avant toute action concrète, de notre attitude intéri
495
bord à Genève, qu’on appelle la Rome protestante.
Mais
pour des raisons inconnues il ne s’y arrête que peu, poursuit vers Ne
496
-fils de Jérémie est créé comte d’Empire en 1809,
mais
c’est lui qui va fonder la branche allemande de la famille tandis que
497
Bernstorff, le cousin d’un ambassadeur allemand,
mais
pire encore sans doute, le frère d’un officier suisse ! Clemenceau, l
498
ellé à la Chambre sur ce sujet… Incident ridicule
mais
bien révélateur des progrès de l’anti-Europe, celle des nationalismes
499
e de l’empereur et d’une mère d’origine genevoise
mais
élevée à Londres, Guy de Pourtalès passe son enfance à Genève (premie
500
ra celle d’un sensuel-sentimental toujours lucide
mais
sans cynisme, dont la quête en fin de compte mystique n’approchera et
501
deux raisons tout indépendantes l’une de l’autre,
mais
qui se trouvent agir en convergence : 1. Les moyens d’action centrali
502
veraineté étatique contre l’État qui les opprime,
mais
ce dernier agit comme un individu sans foi ni loi au-delà des frontiè
503
deux erreurs, on ne peut faire sortir une vérité,
mais
seulement une erreur aggravée. De même l’orthodoxie ne sera pas retro
504
ns divines n’est pas une imperfection de l’union,
mais
sa vie même. Un deuxième trait, complémentaire d’ailleurs, doit être
505
orthodoxies existantes dans les diverses Églises,
mais
au contraire, elle a pour premier effet de les renforcer en les renda
506
sse pas aux dissidents virtuels de chaque Église,
mais
à leurs membres les plus fidèles. Toutefois, cette méthode n’est comp
507
cte n’a jamais nié que son chef réel fût au ciel,
mais
plusieurs ont agi comme s’il était sur la terre, c’est-à-dire à leur
508
rannie. Car, contre un principe d’unité immanent,
mais
pratiquement puis théoriquement absolutisé, il n’y a pas de recours o
509
on romaine, considérée comme nécessaire au salut.
Mais
je rappellerai les critiques que Karl Barth adressait à l’orthodoxie
510
r l’harmonie des membres n’est pas une tolérance,
mais
une nécessité vitale. Le poumon n’a pas à « tolérer » le cœur ! Il do
511
ntent pas spirituellement une fonction distincte,
mais
seulement la division ou la duplication accidentelle d’un même organe
512
sées non plus sur le sacré, le sang et les morts,
mais
sur l’intérêt commun et les contrats. Tous les membres de la tribu de
513
us et à la stricte observance du sacré collectif.
Mais
ce mouvement centrifuge par rapport à la communauté d’origine, s’il s
514
ussière des individus que l’État fait son ciment.
Mais
cet État centralisé, cette unité rigide et trop contrôlée écrase bien
515
iste a triomphé de la communauté barbare du sang.
Mais
plus tard elle a sombré dans l’anarchie. Rome a triomphé de l’anarchi
516
veau. Ou plutôt, on va prendre un mot déjà connu,
mais
auquel on donnera un sens nouveau. Pour désigner les relations consti
517
réclame du slogan utopique : à chacun sa chance.
Mais
la liberté et l’engagement de la personne chrétienne se définissent d
518
ssif, d’autre part l’individualisme anarchisant.
Mais
ici encore, insistons sur ce point : la personne n’est pas un moyen-t
519
anarchie et l’unité forcée, l’individu et l’État.
Mais
dès qu’intervient la transcendance, il y a mieux qu’un équilibre, il
520
t d’union. Là où est l’Esprit, là est la liberté,
mais
là aussi est la vraie communion. Il nous reste à développer maintenan
521
iversités régionales sont la vie même de l’Union.
Mais
par l’organe central qui lie toutes les régions, il ménage un recours
522
anisation politique de ses fondements spirituels.
Mais
accepter l’œcuménisme sans vouloir également le fédéralisme, ce serai
523
mort d’une culture et d’une économie, sans doute,
mais
ce sera surtout la suppression de toute possibilité œcuménique, la su
524
il faut qu’elles comprennent qu’elles le doivent.
Mais
les deux termes ne se confondent-ils pas dans la réalité de la foi ?
525
e par l’éclosion d’une anti-religion totalitaire,
mais
par un phénomène contraire de dispersion d’individualismes ombrageux.
526
nels subsistent — royauté, hiérarchies sociales —
mais
il s’y introduit un contenu socialiste. (Là encore avec moins de seco
527
pas sur un compromis entre des erreurs opposées,
mais
sur une attitude centrale qui dépasse ces erreurs en même temps qu’el
528
’on combat, de part et d’autre, sans grand espoir
mais
avec une pathétique sincérité.) Le tableau que nous venons d’esquiss
529
tion des forces dont il croyait pouvoir disposer,
mais
de ce que Dieu voulait qu’il fit. C’est toujours une utopie apparente
530
sme). Point d’action constructive sans idéologie.
Mais
point d’idéologie efficace sans le soutien d’une catholicité réelle,
531
e communauté ne se révélera pas dans des congrès,
mais
se manifestera dans une action risquée. De même que nous avons vu les
532
s procès de Moscou et la persécution des églises.
Mais
je relis les onze numéros de notre revue : il n’y est jamais question
533
».) En revanche, les « hérésies » sont dénoncées,
mais
non point comme « contraires au dogme » : ce que nous référons comme
534
ions-nous, « dont nous ne sommes pas les auteurs,
mais
dont l’essence même implique notre effort pour la réaliser ». Très pa
535
itions théologiques avec les énoncés de la Bible,
mais
de juger si c’est la Parole de Dieu, donc Dieu, qui est le sujet de c
536
ntidoctrine nouvelle élaborée dans l’entre-temps,
mais
une prise de conscience renouvelée de ce qui animait en profondeur no
537
la Porte du Palais de justice : elle est ouverte,
mais
le pauvre paysan n’ose la franchir, à cause des deux farouches gardie
538
auprès, jusqu’au jour où il dit à l’un d’eux : «
Mais
personne n’est jamais entré ni sorti, depuis des mois que j’attends i
539
précédent, qui ne peut être décrite ni prescrite
mais
seulement vécue, et une seule fois ; — l’objectivité pure de la physi
540
rsonnel » de se porter sur la « droite opinion ».
Mais
en fait, « la droite opinion » est une route nationale où la circulat
541
ment en Occident « conformité aux dogmes reçus »,
mais
pourrait aussi bien qualifier selon D. Suzuki « ce qui est dans la li
542
es d’une vérité toute faite une fois pour toutes,
mais
des moyens de découvrir personnellement la vérité. Dans ce second sen
543
mer en s’y forçant comme dans un lit de Procuste,
mais
au contraire : à la découvrir (ou la ré-inventer) en se l’appropriant
544
ommunauté et vocation, entre universel et unique.
Mais
ce n’est peut-être qu’une question de tempérament. Selon que l’on rel
545
nfession, la plupart se contentent d’y être nés ;
mais
ils s’en accommodent plus facilement et d’une manière plus féconde se
546
rthodoxie russe favorisent l’intériorité mystique
mais
non l’éthique sociale ou politique, le catholicisme tridentin (comme
547
sort non pour l’Individu (au sens kierkegaardien)
mais
pour l’Église (ou le Parti), l’ordre et la gloire de l’institution. E
548
du « élu » et le service de la cité. Né ailleurs,
mais
, ayant choisi par une décision de ferveur — non moins profondément ph
549
cités ? Cela ne se fera jamais dans aucun Siècle,
mais
seulement en chemin vers le vrai but de tous, et en Lui seul. D’ici l
550
ue dans celui-ci je connais surtout les hérésies.
Mais
tout de même il faut maintenir le projet d’un livre sur la Religion d
551
s nous interdirent de donner suite à ces projets.
Mais
à la dernière page de sa lettre, il dit ceci : Ravi que tu sois racc
552
sois raccommodé par Barth. Moi, j’attends encore.
Mais
je ne nierai jamais, naturellement, le service qu’il nous a rendu. […
553
stes appellent ça tout de suite un « gnostique »,
Mais
tant pis pour eux). J’ai toujours creusé là-dedans, soit comme une ta
554
ou de ce qu’on nomme ainsi pour s’en débarrasser.
Mais
le besoin (anxieux) persiste en moi, bien moins de vérifier l’exactit
555
réalité spirituelle, non seulement à ce moment-là
mais
tout au long d’une quête exemplaire. Toute herméneutique, en ce point
556
rieur, un sens qui vise des événements bien réels
mais
qui ne s’accomplissent pas sur le plan physique de l’existence. C’est
557
r les sentiers convergent, si chacun est unique.
Mais
l’image du sentier qui se crée sous mes pas vers un but invisible à l
558
ribles, n’y cherchent pas des objectifs d’action,
mais
au contraire, ils espèrent y trouver des prédictions, souvent données
559
mme dans l’univers n’est pas de deviner l’avenir,
mais
de le faire. ⁂ La prospective elle-même ne relève pas de la divinatio
560
pective elle-même ne relève pas de la divination,
mais
des fins qui aimantent notre action. À partir de nos fins, calculons
561
ois hommes séparés non seulement par des siècles,
mais
par des formes de croyance fondamentalement différentes, ont dit à pe
562
s choses sont difficiles qu’on ne les essaie pas,
mais
c’est parce qu’on ne les essaie pas qu’elles sont difficiles. Sénèque
563
mesures sur les buts que nous pouvons atteindre,
mais
sur les buts qu’il nous faut atteindre. Bismarck Je traduis cela da
564
s selon la loi des choses, domaine du prévisible,
mais
selon l’appel de nos finalités, domaine de la prophétie. ⁂ Nos finali
565
e sont pas toujours ceux que nous pouvons avouer,
mais
ceux qui s’annoncent dans nos rêves et que déclarent nos choix concre
566
Histoire, comme on l’a cru au début de ce siècle,
mais
nos désirs, dont la technique n’est que l’outil. Car dans le monde où
567
e espèce de prévision non seulement juste en soi,
mais
efficace, c’est-à-dire autovérifiante ou radicalement dissuasive, par
568
es de ce qu’il nous plaît de faire tout de suite.
Mais
ce n’est pas vrai. Reprenons l’argument de Valéry : amendons-le. Mes
569
rêves des nuits prochaines me sont imprévisibles.
Mais
les rêves de l’humanité depuis plusieurs millions d’années nous sont
570
més sur un total actuel de vingt-cinq-millions62.
Mais
ce qui me paraît plus stupéfiant encore, c’est le refus général, par
571
, qui dans le régime actuel ne crée pas du loisir
mais
du chômage. Ce ne sont pas seulement les effets évidemment nocifs du
572
ocifs du « Progrès » que l’on n’a pas su prévoir,
mais
ses effets potentiellement bénéfiques, et c’est encore plus grave. On
573
ur presque rien paraît d’ores et déjà accessible.
Mais
qui peut proposer des solutions aux problèmes immenses qui s’ouvriron
574
ilà qui est bel et bon pour les ouvriers libérés.
Mais
que proposions-nous pour les nouveaux arrivants, les moins de 18 ans
575
de présence d’esprit politique. Il m’intriguait.
Mais
bien que nous ayons vécu ensemble l’aventure de l’Ordre nouveau penda
576
magine assez bien un Aron maîtrisé, impénétrable,
mais
éclatant soudain pour traiter Breton « médusé », de « révolutionnaire
577
nouveau que j’ai connu, notre aîné comme Dandieu,
mais
notre camarade dans ce collège d’égaux que fut durant neuf ans le « C
578
c Dandieu les éléments de notre doctrine commune.
Mais
pour les autres, quelles étaient les raisons de notre convergence dan
579
rions pas seulement par nos origines religieuses,
mais
par la manière de les assumer. Sur les quatre « nés catholiques », Da
580
ers ouvrages influencés par Kierkegaard et Barth,
mais
non pas dans la revue, où d’ailleurs aucun de nous ne se vit jamais a
581
n’était pas celui de la polémique antichrétienne
mais
celui de l’adversaire des grandes sottises modernes, de l’étatisme au
582
ts à une guerre qui ne pouvait être notre guerre,
mais
que nous aurions à subir, bien pire : à faire. Nous avions constaté q
583
choses qui sont passées », comme dit saint Paul,
mais
dans la liberté des personnes responsables. De là sans doute la quali
584
compatible : nous étions condamnés à l’invention.
Mais
l’on a calculé que les délais nécessaires entre la mise au point d’un
585
demain, non de la justesse de pensée d’un auteur,
mais
de sa « présence » à l’écran, je ne déplore pas un instant le sort qu
586
x, avec une centaine d’autres juifs de la région.
Mais
il ne semble pas qu’il y reste longtemps. Et c’est là qu’en 1942, ave
587
s idées ? Ce serait trop dire et ce fut éphémère,
mais
retenons le signe annonciateur. Ainsi les prémisses politiques de l’O
588
d’échapper, peut-être, à l’holocauste nucléaire.
Mais
revenons à la personne de notre ami. Un dernier trait de son caractèr
589
qui n’est pas facilitée, ni mollesse du jugement,
mais
justice rendue à l’unique en chacun. Je rejoins ici Jean Guitton, lor
590
me libre parce que responsable et réciproquement,
mais
sans voir que cela n’autorisait ni l’embrigadement dans un parti — en
591
o-nationale qui ne correspond plus à rien d’utile
mais
qui entrave tout, sauf la libre circulation des nuisances. Elle prése
592
une Commission bipartite aux compétences limitées
mais
réelles (formule déjà reprise pour la région tripartite franco-german
593
politique, accidentelle, qu’on ne peut plus nier
mais
qu’il est difficile de « résoudre » (au sens de « comment s’en débarr
594
s pour que la guerre éclate, une guerre générale,
mais
, au dernier moment, les deux Grands ont renoncé à appuyer sur le bout
595
guerre. Des recherches officiellement « pures »,
mais
susceptibles de servir à la mise au point de procédés tels que les «
596
re à un plan d’ensemble non pour faire la guerre,
mais
pour la « préparer », selon l’imbécile adage latin qui affirme, n’est
597
comme celui que j’évoquais à propos de la Russie,
mais
il peut en surgir bien d’autres. Même sans choc entre les deux Grands
598
s par un mot d’ordre qui, je crois, n’existe pas,
mais
qui correspondrait à une certaine attitude mentale de l’être humain f
599
à pour tirer les conclusions, informer le public.
Mais
, disant cela, je sens déjà poindre un autre danger. À force de voir p
600
Russes déferleront avec leurs milliers de chars.
Mais
je me reprends : les armes à neutrons, cela fait partie du jeu généra
601
re atomique pour ce qui concerne les populations.
Mais
c’est grave ce que vous dites-là ! Ça signifierait qu’on trompe la po
602
res y croient encore. La guérilla organisée
Mais
je voudrais insister ici sur un tout autre aspect de la question. On
603
ant à en exporter plus qu’elle n’en importe. Bon,
mais
dans le cas d’une guerre classique, non nucléaire, que peut faire la
604
, non pas « sauvage » comme on le dit des grèves,
mais
au contraire obéissant aux ordres de l’EMG ou du gouvernement. C’est
605
anterie et les chars adverses, très profondément,
mais
tirer sur les états-majors, l’intendance, le ravitaillement, les coup
606
tidien avec une population non seulement résolue,
mais
préparée à se défendre par tous les moyens psychologiques imaginables
607
itions géographiques et politiques particulières,
mais
s’inscrirait dans la tradition du civisme helvétique, fondée sur des
608
uisse. Éducation ! Il s’agit d’un effort immense,
mais
je le répète et ne le répéterai jamais assez, ce n’est pas plus diffi
609
ces gadgets d’armements qui ne serviront à rien,
mais
qui coûteront très cher, et qui, naturellement, rapporteront de l’arg
610
es qu’on nommerait « tactiques » pour l’occasion,
mais
qui n’en seraient pas moins contraires à notre neutralité, puisqu’ell
611
le moyen le plus efficace de protéger la Suisse,
mais
du même coup, la solution du problème des objecteurs de conscience. U
612
onçois une défense non seulement « de la Suisse »
mais
« à la suisse ». Et je voudrais la voir s’étendre à tous les pays d’E
613
me paraît dangereusement démodé. Cela fait rêver,
mais
n’est-ce pas finalement utopique ? La pire des utopies est celle du p
614
. L’angoisse qu’ils ont, pas toujours consciente,
mais
certainement présente, c’est de n’avoir pas d’avenir, parce que tout
615
à s’interdire de vendre, non seulement des armes,
mais
des produits qui permettent à d’autres pays de faire des centrales nu
616
rres des autres », comme nous en accuse l’Europe,
mais
que nous montrerions le chemin vers un futur possible, vivable encore
617
as de cause plus enthousiasmante pour des jeunes.
Mais
encore faudrait-il y aller carrément, ne pas mettre son drapeau suiss
618
ans sacrifices. Cela n’irait pas sans sacrifices,
mais
qui seraient peu de choses au regard de l’enjeu. Qu’est-ce que ça fai
619
n ? À un Denis de Rougemont ? L’enquête s’achève,
mais
ne conclut pas (voir Construire des 4, 11, 18 et 25 février). Conclur
620
euple les a acceptées à une très faible majorité,
mais
le vote aurait certainement été inverse s’il avait eu lieu quelques s
621
s s’étant opposés à sa diffusion par les médias).
Mais
il y a une très forte opposition dans la population. L’incident le pl
622
sertation était une longue citation de mon livre.
Mais
mon titre a aussi été utilisé lors des élections françaises de 1978 p
623
à 15 francs le litre. On n’en est pas encore là,
mais
le prix ne cesse d’augmenter, et il n’y a pas de raison pour que cela
624
« communautés autonomes, existantes et à créer ».
Mais
les terroristes basques font du tort à la cause des régions. En Grand
625
, pas seulement pour l’Écosse, le pays de Galles,
mais
même pour l’Angleterre où les populations réclament des espaces de pa
626
? Dans les trois cas que je viens de citer, oui.
Mais
dans d’autres, les choses se sont aggravées. Une vingtaine de pays on
627
tuelle, il réalise ce qu’il doit faire sur terre.
Mais
on ne peut pas séparer le travail que l’on fait sur soi-même du trava
628
ilitaires, cela peut durer cinquante ou cent ans.
Mais
on n’y coupera pas. Cela n’a d’ailleurs pas une importance capitale.
629
nucléaire. Je suis optimiste comme tout croyant.
Mais
la terre finira, comme les autres planètes, selon la loi de dégradati
630
rtis. Je répète volontiers : ni droite, ni gauche
mais
plutôt en avant ! Mitterrand et surtout Rocard sont très régionalis
631
e Les intentions électorales, c’est une chose,
mais
que deviennent-elles aujourd’hui ? À ma grande joie, je vois qu’on n’
632
s avez vu comment les choses se sont précipitées.
Mais
, concrètement, comment cela va-t-il se traduire ? Avez-vous lu les pr
633
récemment par Gaston Defferre. C’est prometteur,
mais
pas toujours très clair. Le terme de « décentralisation » par exemple
634
Defferre : « Le préfet, c’est Paris à domicile »,
mais
il corrige aussitôt : Il ne faut peut-être pas prendre cela au pied d
635
as tout de suite à prendre leurs responsabilités.
Mais
c’est une affaire de longue haleine. Il faudra une génération au moi
636
% seulement. En Suisse, c’est tout le contraire.
Mais
on aura alors des communes riches et des communes pauvres. Comparez l
637
romouvoir la réforme. L’esprit régionaliste
Mais
les communes ne peuvent pas tout résoudre… Le régionalisme n’existera
638
C’est une bonne chose. Cela va dans le bon sens,
mais
cela doit toujours partir du premier niveau, de la commune. Aménager
639
xe dans la mesure où il veut coller aux réalités.
Mais
le diplomate et sénateur américain Daniel Moyniham a trouvé une défin
640
ris. Elles ne se feront pas au nom d’une doctrine
mais
pour répondre à des nécessités vitales qui peuvent être ethniques dan
641
les qui peuvent être ethniques dans certains cas,
mais
le plus souvent écologiques ou économiques. Le chômage, par exemple,
642
je ne veux pas y renoncer, je suis fait comme ça,
mais
vous, votre génération, vous pourrez, vous devrez dépasser cette idée
643
et si on ne fait pas l’Europe, on aura la guerre.
Mais
pour en arriver à un véritable esprit régionaliste, que de chemin à p
644
économiques et sociaux à court ou à moyen terme —
mais
à leurs relations avec les processus de pensée, les valeurs éthiques
645
ons ou des chambardements soudains de la société,
mais
non pas du tout un retour à la position de départ, comme le disait le
646
rcer l’État central et les pouvoirs de la police.
Mais
Lénine se trompait sur l’adjectif, en attribuant ces maux aux formes
647
, qu’il est mal informé, précisément. Sans doute,
mais
chacun de nous sait bien que toute innovation technique, qu’on la qua
648
’hui de « penser pour nous », plus vite que nous,
mais
elle crée le risque d’atrophier nos facultés de mémoire, de jugement
649
rendre responsable de ces progrès à contre-fins,
mais
bien une société qui refuse d’envisager les transformations radicales
650
pour le corps et l’esprit plutôt qu’en armements.
Mais
il faut que je le précise ici très soigneusement : quand je parle d’u
651
ient que l’innovation — éphémère par définition —
mais
refusent de prévoir les dommages, souvent irréversibles, qui pourraie
652
ore aussi sérieuse dans le cas de l’informatique.
Mais
la prévisibilité des conséquences à long terme, directes, indirectes
653
as sur la Terre pour essayer de deviner l’avenir,
mais
pour le faire. Voici le moment d’appliquer ma formule. Faute de pouvo
654
poque des mass médias, est des plus contestables,
mais
s’est imposé. Ce qui ressort de ce premier tri sémantique appelle les
655
jourd’hui (des médias) n’est pas former l’esprit,
mais
peut-être même le déformer. Information n’est pas savoir ; savoir n’e
656
as d’une information qu’il viendrait de recevoir,
mais
d’une expérience qu’il vient de vivre ; c) Littré définit Savoir comm
657
vident que l’ordinateur ne saurait que faire ; e)
mais
si l’information (data + news) augmente nos pouvoirs physiques, il de
658
le de toute l’espèce, enregistrée dans ses gènes,
mais
un simple stockage d’informations ponctuelles et d’archives classées.
659
parte non pas des possibilités de la technologie,
mais
des besoins existants (contrairement à la phrase citée plus haut de N
660
es, il ne s’agit pas nécessairement d’un progrès,
mais
peut-être d’une agression contre l’espèce ou contre ses élites créatr
661
contrôle pas (pétrole et uranium dès aujourd’hui,
mais
demain eaux, forêts, aliments). 7. Avantages de l’informatique
662
fficacité, à juste titre dans la plupart des cas.
Mais
dans tous les autres domaines : biologique, affectif, artistique, péd
663
pense » beaucoup plus vite que le cerveau humain.
Mais
cela n’est pas utile pour la personne qui interroge, car il lui faudr
664
iques, la difficulté n’étant pas de la connaître,
mais
de la vivre, jusqu’à la solution réelle.) La solution quasi instantan
665
du problème et du processus même de sa solution.
Mais
dans tous les domaines où la personne humaine est impliquée, par sa b
666
r à ondes courtes »82 peut dépanner une ménagère,
mais
mitonner ou laisser mijoter est la condition de réussite des meilleur
667
e la seule réalité physique et de ses mécanismes,
mais
elle ne me paraît pas encore avoir modifié substantiellement nos mode
668
acilitera, sans aucun doute, les communications —
mais
de quoi ? De ce qui est rigoureusement pareil pour tous et en tous, e
669
s’exprimer dans ses « langages » d’informatique,
mais
de rien de ce qui serait nouveauté radicale, créée, unique, à révéler
670
misme politique ou social dans certains régimes),
mais
aussi du lyrisme et de la poésie en général, le tout dans un langage
671
oir vécu) : « On n’enseigne pas ce que l’on sait,
mais
ce que l’on est. » L’ordinateur sait beaucoup de choses, il peut même
672
ait beaucoup de choses, il peut même tout savoir,
mais
il n’est pas. Il est incapable de former les esprits, n’ayant pas de
673
ra multiplier par 60 les possibilités du cerveau.
Mais
si l’on donne des facilités aux jeunes de moins de 18 ans (les synaps
674
ambes de ceux qui ne font plus 500 mètres à pied,
mais
prennent leur voiture ou leur moto. Les élèves des ordinateurs seront
675
es à des débats futurs et qui se bornent à poser,
mais
avec une urgence accrue, la question suivante : qu’en sera-t-il de la
676
me, de tout l’homme, du bon et du mauvais en lui.
Mais
en fait le mauvais a des chances de profiter un peu plus que le bon d
677
nt être un équivalent des dangers du gigantisme).
Mais
nous constatons qu’en revanche, l’informatique fait mauvaise figure f
678
rce qu’elle n’est pas partie de besoins existants
mais
de possibilités techniques et commerciales, parce qu’elle peut favori
679
surable, une décision tout invisible de l’esprit.
Mais
il est bien probable que de ce peu, de ce très peu, dépende le sort d
680
économiques et sociaux à court ou moyen terme —,
mais
dans ses relations avec les processus de pensée, les valeurs éthiques
681
ons ou des chambardements soudains de la société.
Mais
non pas du tout un retour à la position de départ, comme le disait le
682
rcer l’État central et les pouvoirs de la police.
Mais
Lénine se trompait sur l’adjectif, en attribuant ces maux aux formes
683
, qu’il est mal informé, précisément. Sans doute,
mais
chacun de nous sait bien que toute innovation technique, qu’on la qua
684
us me rendez jaloux de ne pas l’avoir trouvée ! »
Mais
n’oublions jamais l’ambivalence inévitable de toutes nos technologies
685
’hui de « penser pour nous », plus vite que nous,
mais
elle crée le risque d’atrophier nos facultés de mémoire, de jugement
686
rendre responsable de ces progrès à contre-fins,
mais
bien une société qui refuse d’envisager les transformations radicales
687
pour le corps et l’esprit plutôt qu’en armements.
Mais
je le précise ici très soigneusement : quand je parle d’un refus géné
688
ent que l’innovation — éphémère par définition —,
mais
refusent de prévoir les dommages, souvent irréversibles, qui pourraie
689
ore aussi sérieuse dans le cas de l’informatique.
Mais
la prévisibilité des conséquences à long terme, directes, indirectes
690
s pas sur Terre pour essayer de deviner l’avenir,
mais
pour le faire. Voici le moment d’appliquer ma formule. Faute de pouv
691
époque des mass médias est des plus contestables,
mais
s’est imposé. De ce premier tri sémantique résultent quelques conclus
692
as d’une information qu’il viendrait de recevoir,
mais
d’une expérience qu’il vient de vivre. c. Littré définit savoir comme
693
évident que l’ordinateur ne saurait que faire. e.
Mais
si l’information (data + news) augmente nos pouvoirs physiques, il de
694
le de toute l’espèce, enregistrée dans ses gènes,
mais
un simple stockage d’informations ponctuelles et d’archives classées,
695
parte non pas des possibilités de la technologie,
mais
des besoins existants (contrairement à la phrase citée plus haut de N
696
es, il ne s’agit pas nécessairement d’un progrès,
mais
peut-être d’une agression contre l’espèce ou contre ses élites créatr
697
contrôle pas (pétrole et uranium dès aujourd’hui,
mais
demain eaux, forêts, aliments). 7. Avantages de l’informatique
698
en termes de moindre coût et d’efficacité accrue.
Mais
dans tous les autres domaines : biologique, affectif, artistique, péd
699
pense » beaucoup plus vite que le cerveau humain.
Mais
cela n’est pas utile pour la personne qui interroge, car il lui faudr
700
iques. La difficulté n’étant pas de la connaître,
mais
de la vivre, jusqu’à la solution réelle.) La solution quasi instantan
701
du problème et du processus même de sa solution.
Mais
dans tous les domaines où la personne humaine est impliquée, par sa b
702
à ondes courtes93 » peut dépanner une ménagère ;
mais
mitonner ou laisser mijoter est la condition de réussite des meilleur
703
la seule réalité physique et de ses mécaniciens,
mais
elle ne me paraît pas encore avoir modifié substantiellement nos mode
704
Ce qui facilitera sans doute les communications —
mais
de quoi ? De ce qui est rigoureusement pareil pour tous et pour tout.
705
xprimer dans les « langages » de l’informatique ;
mais
de rien de ce qui serait nouveauté radicale, créée, unique, à révéler
706
misme politique ou social dans certains régimes),
mais
aussi du lyrisme et de la poésie en général, le tout dans un langage
707
avoir vécu) : On n’enseigne pas ce que l’on sait,
mais
ce que l’on est. L’ordinateur sait beaucoup de choses, il peut même t
708
ait beaucoup de choses, il peut même tout savoir,
mais
il n’est pas. Il est incapable de former les esprits, n’ayant pas de
709
sprits, n’ayant pas de finalités à leur proposer.
Mais
il est très capable de les réduire au conformisme officiel. Voici ce
710
tiplier par soixante les possibilités du cerveau.
Mais
si l’on donne des facilités aux jeunes de moins de 18 ans (les synaps
711
e ceux qui ne font plus cinq-cents mètres à pied,
mais
prennent leur voiture ou leur moto. Les élèves des ordinateurs seron
712
ts futurs, débats qu’elles se bornent à réclamer,
mais
avec une urgence accrue — : qu’en sera-t-il de la vulnérabilité d’une
713
me, de tout l’homme, du bon et du mauvais en lui.
Mais
en fait le mauvais a des chances de profiter un peu plus que le bon d
714
hiffres fabuleux puissent en être un équivalent).
Mais
nous constatons qu’en revanche l’informatique fait mauvaise figure fa
715
rce qu’elle n’est pas partie de besoins existants
mais
de possibilités techniques et commerciales ; parce qu’elle peut favor
716
surable, une décision tout invisible de l’esprit.
Mais
il est bien probable que de ce peu, de ce très peu, dépend le sort de
717
ant. On s’achemine vers des usines sans ouvriers.
Mais
que faire de milliers d’ouvriers sans travail ? Plus la technique ava
718
miers. La communication en sera certes facilitée,
mais
elle se limitera à ce qui est pareil pour tous et en tous et sera inc
719
troubles mentaux » et des « utopies délirantes »
mais
aussi du lyrisme, de la poésie et de la créativité en général. Dans c
720
’ordinateurs remplaçant les manuels et le maître.
Mais
cette définition contient une erreur : ce n’est pas une école sans ma
721
it Jaurès : « On n’enseigne pas ce que l’on sait,
mais
ce que l’on est. » L’ordinateur sait beaucoup de choses, mais il n’es
722
l’on est. » L’ordinateur sait beaucoup de choses,
mais
il n’est pas. Il est incapable de former les esprits, n’ayant pas de
723
ser au maximum pour ses recherches personnelles ;
mais
il veut attirer l’attention de leurs promoteurs sur les dangers qu’el