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par l’État que l’idée (hégélienne) de « cultures
nationales
» s’est répandue. Inculquée à quatre générations, elle nous est deven
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arxiste » ! En réalité, nos soi-disant « cultures
nationales
» sont des découpages arbitraires, opérés sur l’héritage commun des E
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inventions typiques de l’Europe, n’ont jamais été
nationales
; elles naquirent au sud, se transplantèrent dans les Flandres et la
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ccidentel de nos frontières présentes. L’illusion
nationale
concernant la culture s’autorise surtout de nos diversités linguistiq
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mpératifs économiques », de nécessités de défense
nationale
, etc., autant de mythes derrière lesquels nous nous retranchons, nous
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me chose : la croissance illimitée et le prestige
national
. Ils ont perdu le sens de l’homme au profit d’une prétention compétit
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un merveilleux sens des formules. Le PNB (produit
national
brut) que vous transformez en « prestige national brutal », le temps
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national brut) que vous transformez en « prestige
national
brutal », le temps des cavernes, où l’on vous accuse de vouloir nous
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ut entière et l’épanouissement autonome de la vie
nationale
. Ces buts ne peuvent être atteints que si les divers pays du monde ac
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ation au-delà des formules d’absolue souveraineté
nationale
, 3° « l’Europe une dans un monde uni ». Ces vues sont justes mais tro
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plus pour eux un continent libéré des frontières
nationales
mais au contraire les marathons nocturnes de Bruxelles sur la surprod
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ts refuseront de rien céder sur leur souveraineté
nationale
. S’agirait-il enfin de l’Europe réelle, celle des Européens vivants,
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urs plus évident, que le dogme de la souveraineté
nationale
absolue n’a jamais été dépassé, comme le demandaient les résistants.
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technologiques » au service de « la souveraineté
nationale
absolue ». Or, aujourd’hui, c’est cette deuxième Europe qui s’oppose
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nheur de l’homme égale accroissement des dépenses
nationales
(ou PNB), gaspillage d’énergie, fabrication de la bombe atomique » ?
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opposer fermement nos prétendues « souverainetés
nationales
», c’est-à-dire de la rhétorique. Le choix est simple : ou nous périr
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l ; 4° enfin dénoncer le dogme de la souveraineté
nationale
absolue, au profit de l’autonomie des régions et de leurs fédérations
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l’autonomie des régions et de leurs fédérations,
nationales
d’abord, puis continentales. Ce serait du même coup se soustraire aux
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ions que soit dépassé le dogme de la souveraineté
nationale
. Quant au Centre européen de la culture, il est né en mai 1948, lors
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baptisée « dissuasive », polarise les économies «
nationales
» et les entraîne dans une dépendance obsédante et angoissée vis-à-vi
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ain fondamental qui est celui de parler sa langue
nationale
. Mais la question sérieuse est celle de savoir ce que vont dire les h
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croire que l’Europe est l’addition de 25 cultures
nationales
, alors qu’elle est la résultante millénaire des influences combinées
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vie : puissance collective et prestige de l’État
national
— ou au contraire, libre développement des personnes responsables dan
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’année en année le problème des régions au niveau
national
dans les pays les plus divers de notre Europe : agitation ethnique et
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passer outre à l’un des tabous de la souveraineté
nationale
absolue. C’est en effet à l’initiative du gouvernement de la Républiq
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16. Certains ont obtenu des subventions du Fonds
national
suisse de la recherche scientifique (FNRS) que nous remercions ici un
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séparation douanière et la différence des régimes
nationaux
. b) Région virtuelle inscrite dans la géographie, l’histoire, l’écolo
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aines (sauf le religieux remplacé par l’idéologie
nationale
au xxe siècle) de la vie publique. Mouvements pendulaires de main-d’
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olubles par les prétentions des grandes centrales
nationales
; lutte contre la pollution — lutte arrêtée par les frontières, qui n
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e, ou économique, par deux ou trois souverainetés
nationales
, comme c’est le cas de la Regio Bâle-Alsace-Bade, ou de la région fra
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Car les problèmes écologiques, que la bipartition
nationale
du bassin lémanique a empêché jusqu’ici de traiter convenablement, so
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des « régionalisations » esquissées dans un cadre
national
rigide par l’Italie et par la France. Mais il faut voir clairement qu
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par des instances fédérales de niveau supérieur,
national
, continental, voire dans certains cas mondial (pollution des mers, at
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le parlement, indépendamment de toute allégeance
nationale
, correspond très exactement au Conseil fédéral suisse, qui a fait ses
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… Je voyais des régions décrétées par la capitale
nationale
(comme Rhône-Alpes) ou au contraire revendiquées contre la capitale (
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its subsistant entre chaque région et sa capitale
nationale
— ce jour-là, la révolution européenne sera virtuellement accomplie.
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isme quand l’ethnie se voit brimée par une langue
nationale
, ou encore du régime des assurances sociales quand trois frontières n
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me des assurances sociales quand trois frontières
nationales
divisent une même région de main-d’œuvre… Les directives paraissent r
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isons majeures, vitales, sacrées : l’indépendance
nationale
et la souveraineté absolue de l’État. Où se situe le pouvoir de décis
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a Révolution — les phénomènes de diversifications
nationales
: en 1539, par l’édit de Villers-Cotterêts, François Ier impose le fr
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rançaise doit être le ciment de la nouvelle unité
nationale
. Elle doit être une comme la République. » Quant aux 13 millions d’in
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urope fédérée fasse à leur France et à sa culture
nationale
ce que celle-ci fit jadis à ces propres nationalités. Mais ils se tro
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ns du fédéralisme et sur la réalité d’une culture
nationale
. Les cultures nationales La fédération est la forme d’union qui
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réalité d’une culture nationale. Les cultures
nationales
La fédération est la forme d’union qui par définition respecte les
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fédéraliste de la Belgique. Quant aux « cultures
nationales
», il m’est arrivé plus d’une fois de nier purement et simplement leu
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t bel et bien de créer par décrets ces « cultures
nationales
» synthétiques et ont parfois marqué certains succès dans cet effort
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phones. À cela se borne la réalité des « cultures
nationales
». Elles n’existent qu’en tant qu’enseignées. Si elles s’évaporent, r
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occupée par les Turcs : mainteneur de l’identité
nationale
. Ici, le rôle des Turcs est tenu par les industriels occidentaux, par
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n plus insolubles dans le cadre des souverainetés
nationales
et appellent donc des solutions d’union continentale ou régionale. Au
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nu où il faut dépasser le dogme des souverainetés
nationales
, cette hérésie chrétienne que les papes ont souvent dénoncée. Pensez
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et là, on a essayé de dépasser ces souverainetés
nationales
. En nouant des accords industriels et économiques… Ce fut l’idée de J
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d’une nation est censé assurer. Nos souverainetés
nationales
ne peuvent résister ni à la colonisation économique des États-Unis, n
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union passe par l’intégration de leurs économies
nationales
. C’est loin encore d’être totalement réalisé mais de grands pas ont é
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peut avoir réponse à tout, mais les souverainetés
nationales
ne peuvent plus avoir réponse à rien. aw. Rougemont Denis de, « [
55
eur dépend de l’augmentation indéfinie du produit
national
brut, ou PNB. Le tiers-monde va donc se révolter contre l’Occident, e
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ctuel de division, nos soi-disant « souverainetés
nationales
» ne peuvent en fait : — ni résister à la colonisation économique par
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t-être pas réponse à tout, mais les souverainetés
nationales
n’ont sûrement plus réponse à rien. Comme le fait voir tout examen ho
58
u’il faudrait, pour y répondre, dépasser le cadre
national
et accéder à la notion de fédération continentale. Aucun pays n’osera
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et les buts de leur Économie. Point de solutions
nationales
non plus, et c’est encore plus évident, dans le domaine de l’Environn
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peut avoir réponse à tout, mais les souverainetés
nationales
ne peuvent plus avoir réponse à rien », telle est la conviction des e
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ant qu’il n’y ait pas violation des souverainetés
nationales
. Pas de contradiction Mais n’y a-t-il pas une contradiction à v
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ar le « progrès » industriel) — n’a une dimension
nationale
. Ils concernent soit des collectivités locales ou régionales, soit pl
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isent des gens partout, par-dessus les frontières
nationales
. C’est ainsi que l’on motivera les gens pour une Europe différente.
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eur dépend de l’augmentation indéfinie du produit
national
brut, ou PNB. Le tiers-monde va donc se révolter contre l’Occident, e
65
, pas une seule de nos soi-disant « souverainetés
nationales
» ne peut en fait : — ni résister seule à la colonisation économique
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être pas réponse à tout, mais les « souverainetés
nationales
» n’ont sûrement plus réponse à rien. Faute de concertation à l’échel
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u’il faudrait, pour y répondre, dépasser le cadre
national
et accéder à la notion de fédération continentale. Dans la lutte cont
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et les buts de leur Économie. Point de solutions
nationales
non plus, et c’est encore plus évident, dans le domaine de l’Environn
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opuleuses) pour retirer ses forces dans le Réduit
national
du Gothard, sauvant au risque de sa vie la « raison de vivre » d’une
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me qui accepte de donner sa vie non pour un mythe
national
, ni pour une idéologie, mais pour ce qu’il appelle en simplicité gran
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re comme l’addition d’une vingtaine de « cultures
nationales
» bien distinctes, autonomes et rivales. Cette conception n’est pas s
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d’hui que le concert discordant de nos « intérêts
nationaux
», et nomme cela « néo-colonialisme ». Mais que dira cette voix, si e
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tous les découpages successifs de nos frontières
nationales
, l’union économique et politique de nos peuples peut et doit aujourd’
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rler, désignant l’addition d’autant de « cultures
nationales
» qu’il y a d’États souverains dans l’Europe d’aujourd’hui. 3° Qu’il
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es définis par la charte, sur les « souverainetés
nationales
» ; — que dans la tradition européenne, la liberté consistant dans l’
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antérieure et supérieure à tous les découpages «
nationaux
» de l’Europe d’aujourd’hui. L’École se doit de rappeler sans cesse c
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tout le continent, sans égard pour les frontières
nationales
, lesquelles d’ailleurs n’ont cessé de changer au cours des siècles. (
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communauté fondamentale plutôt que des rivalités
nationales
entre Européens. VII. Nos gouvernements doivent s’engager à soutenir
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les philosophes et les théologiens. Ces conseils
nationaux
donneraient à l’État des avis que celui-ci s’engagerait à suivre, apr
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ses effets ? Le Conseil européen et les conseils
nationaux
de la recherche auraient à appliquer à toute invention nouvelle les c
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e suremploi et la surchauffe créent des problèmes
nationaux
: un travailleur étranger sur 8 en France, un sur 5 en RFA, un sur 3
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s d’une part : la puissance collective, mythique,
nationale
, étatique, prestigieuse et en même temps sécurisante. Parmi ses adept
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ur de la liberté des personnes, et non des mythes
nationaux
ou de la volonté de puissance, (ou de sécurité à l’abri de la puissan
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grosse valise. — Comment ! Vous PDG de la Société
nationale
des chemins de fer français, vous portez vos bagages ? — Oui, bien sû
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nférence de presse à Berne qui présentait un plan
national
d’énergie élaboré par les mouvements écologiques, j’ai été attaqué pa
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nctions, bien souvent à cheval sur des frontières
nationales
: je pourrais en citer une quarantaine de cas, en Grande-Bretagne, Es
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u plus sot l’essentielle inutilité d’une guerre «
nationale
» aujourd’hui, et l’abyssale aberration d’une guerre « idéologique »
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ler.) Dans la critique constantienne de la guerre
nationale
, née de la Convention plus que de Napoléon (qui n’a guère inventé que
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ête du Monde. Mais il parlerait de l’indépendance
nationale
, de l’arrondissement des frontières, des intérêts commerciaux. […] So
90
nte la voit compromise par la montée des royaumes
nationaux
déchirant la tunique sans couture du Saint-Empire. Cinq ans plus tôt,
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tout. C’est l’utopie naissante de la souveraineté
nationale
absolue. « La tunique sans couture » du monde en paix sous « le divin
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ur dans ce traité, où le dogme de la souveraineté
nationale
absolue, constitué sous Philippe le Bel et qui allait prendre sa form
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péciaux aux problèmes de l’Europe, des frontières
nationales
, du fédéralisme européen, et de l’anti-Europe des fascistes et des na
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des sciences de Paris, président de la Commission
nationale
française pour l’éducation, la science et la culture, Wladimir Porché
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es, philosophes et juristes, directeurs d’agences
nationales
de la presse ou de la radio, hommes d’Église et syndicalistes. La Con
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un peu simplistes, de productivité et de produit
national
brut comme seules mesures valables du bien-être humain ; la montée de
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Tzara, Hans Arp et Hugo Ball. Le régime des États
nationaux
bourgeois et capitalistes d’une part, le dogme de la culture bourgeoi
98
e l’économie, de la technique, ou de la « défense
nationale
» qui ne sont que les tentatives publicitaires des grandes et moyenne
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es bien connues. Ainsi quand une grande compagnie
nationale
comme Électricité de France (EDF) désire augmenter ses ventes, elle l
100
dance à l’égard des gouvernements et des sociétés
nationales
ou multinationales. (Aller plus loin serait se condamner, je le crain
101
nité ; — information — indépendante des intérêts
nationaux
ou multinationaux — quant aux besoins véritables des hommes et aux mo
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par les Casques bleus, non par des fonctionnaires
nationaux
, je ne penserai pourtant pas avoir absolument perdu mon temps et celu
103
eurs. 60. Michal Shanks (chairman of the British
National
Consumer Council), The Consumer in Europe, European Cooperation Fund,
104
nement (28 juin 1980)bx Aqua Viva, communauté
nationale
d’action pour la protection des cours d’eau et des lacs, a tenu son a
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polluantes, mais qui travaillent pour la défense
nationale
? Nos États réagissent comme un malade qui invoquerait l’habeas corpu
106
miques d’une part, aux « nécessités de la défense
nationale
» d’autre part. Ce qui nous conduit à la conclusion que les menaces a
107
trophes imminentes, non pas à flatter les vanités
nationales
, la crise actuelle est sans issue. III Quelles sont alors les
108
ionales, plus petites que la plupart de nos États
nationaux
, et mieux adaptées aux réalités locales, dont la diversité précisémen
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lument le recours automatique à la « souveraineté
nationale
absolue » et au principe sacro-saint de la « non-ingérence », princip
110
ns aux chances de bonheur de chacun, la « défense
nationale
» à la paix, l’énergie aux buts du travail qu’elle est censée servir
111
Mais en fait, « la droite opinion » est une route
nationale
où la circulation est uniformément réglée, tandis que le « choix pers
112
: voyez l’économie moderne. Le chaos des monnaies
nationales
, les faims en Afrique et en Asie (bientôt chez nous ?), le chômage pa
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sont pas du tout le profit des États, le prestige
national
, la supériorité en armement d’une partie du monde sur l’autre, ni mêm
114
entendre, enfin fédération des régions au niveau
national
puis européen. Nous défendions une conception de la vie avec laquelle
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année en année, le problème des régions au niveau
national
et au niveau continental, dans les pays les plus divers de notre Euro
116
, et non pas d’idéologies, encore moins de mythes
nationaux
. Avant de généraliser ses analyses à tout l’ensemble européen, il est
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passer outre à l’un des tabous de la souveraineté
nationale
absolue. C’est en effet à l’initiative du gouvernement de la Républiq
118
enève, auquel avaient été conviées les compagnies
nationales
d’électricité. Eh bien, les producteurs du nucléaire ont reçu de leur
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ris ! Ici, tout le monde s’y met, c’est un devoir
national
! » Eh bien, cette fièvre n’a duré que quatre ans. On a fait des expé
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Ce n’est tout de même pas le but de notre défense
nationale
, n’est-ce pas, que d’enrichir un certain nombre de gens, ni même que
121
tique fédéraliste aurait à faire face — au niveau
national
ou paneuropéen, je lui dis (paraphrasant le mot célèbre de Lénine sur
122
ndance trop étroite soit de puissances politiques
nationales
, soit de ressources naturelles épuisables que l’on ne contrôle pas (p
123
ntés dès leur apparition pour toutes les défenses
nationales
du monde. Je n’allonge pas. La cause est entendue et d’autres sont mi
124
tique fédéraliste aurait à faire face — au niveau
national
ou paneuropéen, je lui dis (paraphrasant le mot célèbre de Lénine sur
125
ndance trop étroite soit de puissances politiques
nationales
, soit de ressources naturelles épuisables que l’on ne contrôle pas (p
126
és dès leur apparition pour toutes les « défenses
nationales
» du monde. Je n’allonge pas. La cause est entendue, et plusieurs mil
127
auvetage de forêts), domaine aérospatial, défense
nationale
… L’informatique serait un progrès formidable dans la mesure où elle s