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ut à fait exagérée de nos divisions, résultant du
nationalisme
. Obsédés par les différences de mœurs et de manière de penser que nou
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de faire les États-Unis d’Europe, de combattre ce
nationalisme
qu’avaient créé les guerres, d’abattre non seulement Hitler mais ce q
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is ce qui avait permis Hitler : l’État-nation, le
nationalisme
fauteur de guerre. C’est à New York également que j’ai rencontré Eins
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d’obéissance passive. Cette Europe est celle des
nationalismes
étatisés, de leurs guerres « glorieuses » et de leurs révolutions, de
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l est plus facile de s’approprier les recettes du
nationalisme
arrogant que celles du fédéralisme solidaire. Une bonne centaine d’Ét
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bien qu’elle ne fût pas la nôtre, mais celle des
nationalismes
. Lecteur français à l’Université de Francfort, je devais en 1938 cons
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universitaire, qui a fomenté depuis un siècle les
nationalismes
stupides qui essaient de nous faire croire que l’Europe est l’additio
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ion préalable de tout civisme européen — c’est le
nationalisme
; et chacun sait que le nationalisme a été propagé par l’École et ses
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n — c’est le nationalisme ; et chacun sait que le
nationalisme
a été propagé par l’École et ses manuels depuis le milieu du xixe si
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ale, base de l’union qu’il reste à faire. Mais ce
nationalisme
, d’où a-t-il reçu ses meilleures justifications, sinon précisément de
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érité élémentaire, de s’interdire absolument tout
nationalisme
culturel, et de montrer en toute occasion que la culture dans chacun
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ins de nos pays (à l’exception de quelques cas de
nationalisme
flamboyant comme Kipling, Barrès et d’Annunzio) écrivent tous sur l’E
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sités à sauvegarder et la fascination mortelle de
nationalismes
stupidement vaniteux mais non moins suicidaires. Qu’il suffise de cit
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une passion neuve et subversive à ses débuts : le
nationalisme
, se termine avec la Première Guerre mondiale, celle qui a résulté de
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celle qui a résulté de l’affrontement général des
nationalismes
, propagés à toute l’Europe en réaction aux guerres napoléoniennes. Po
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évélateur des progrès de l’anti-Europe, celle des
nationalismes
bientôt totalitaires qui ne supportent plus que l’état des alliances