1 1981, Articles divers (1978-1981). Fédéralisme, personnalisme, œcuménisme (1981)
1 Fédéralisme, personnalisme, œcuménisme (1981)by Les conflits permanents de l’histoire, ceux qui opposent
2 elle personnalisme. La santé religieuse s’appelle œcuménisme . Essayons de définir ces trois termes en insistant sur leur liaison f
3 directrice étant la suivante : La théologie de l’ œcuménisme implique une philosophie de la personne dont l’application est une po
4 une politique du fédéralisme. 1. Théologie de l’ œcuménisme Écartons d’abord le malentendu que pourrait suggérer ce titre : je
5 se. Le principal est celui-ci : la théologie de l’ œcuménisme subsiste et tombe avec la foi dans l’union des chrétiens en Christ, c
6 la distinction des personnes ? La théologie de l’ œcuménisme considère que la diversité des vocations divines n’est pas une imperf
7 oit être au moins rappelé ici : La théologie de l’ œcuménisme ne vise pas à démanteler les orthodoxies existantes dans les diverses
8 vidu dans le plan de la société. Et de même que l’ œcuménisme retrouve la position spirituelle centrale qui fonde l’union dans la d
9 droits des parties. De même que la théologie de l’ œcuménisme prévient d’une part l’orthodoxie fermée, d’autre part la dissidence o
10 n », est également valable sur ces trois plans. L’ œcuménisme exclut l’orthodoxie fermée, créatrice de schismes, et la dissidence o
11 groupes locaux (commune, entreprise, région) et l’ œcuménisme reconnaît pareillement leur valeur (paroisse, églises diverses, ordre
12 artenances — qui trouverait son équivalent dans l’ œcuménisme ecclésiastique — est exclue par le régime totalitaire, qui prétend fa
13 ion même de l’oppression. Le fédéralisme, comme l’ œcuménisme , reconnaît que les diversités régionales sont la vie même de l’Union.
14 s fortes ». Nous pourrions pareillement définir l’ œcuménisme et le fédéralisme en remplaçant « âmes » par « églises » et par « rég
15 ividualiste à la fois) d’un régime coopératif. L’ œcuménisme , le personnalisme et le fédéralisme sont les aspects divers d’une seu
16 fédérale. Vouloir le fédéralisme sans accepter l’ œcuménisme , ce serait priver l’organisation politique de ses fondements spiritue
17 que de ses fondements spirituels. Mais accepter l’ œcuménisme sans vouloir également le fédéralisme, ce serait ne pas accepter vrai
18 fédéralisme, ce serait ne pas accepter vraiment l’ œcuménisme , j’entends avec toutes ses conséquences. Car la foi sans les œuvres n
19 n’est pas la foi. 4. Mission fédératrice de l’ œcuménisme Et maintenant nous voici dans le drame de cette fin du xxe siècle.
20 ut effort fédératif sérieux. 2. La théologie de l’ œcuménisme , et la philosophie de la personne qu’elle implique, sont les seules b
21 de combattre !). D’autre part, la théologie de l’ œcuménisme et la philosophie de la personne sont les seules bases actuellement e
22 idu isolé-masse militarisée. 5. La théologie de l’ œcuménisme , la philosophie de la personne et la politique du fédéralisme sont se
23 spersées, c’est un arrière-plan spirituel commun ( œcuménisme ), et une vision précise des liens nécessaires unissant cet arrière-pl
24 arde du mouvement vers l’union, nous ne verrons l’ œcuménisme se réaliser avec puissance que dans l’épreuve missionnaire universell
25 Rougemont Denis de, « Fédéralisme, personnalisme, œcuménisme  », Liber amicorum Henri Brugmans, Amsterdam, Fondation européenne de