1
nces bien connues d’un Avicenne et d’un Averroès,
on
sait qu’elles ont convoyé vers l’Europe l’aristotélisme oublié depuis
2
nc d’être étudiés par les meilleurs esprits. Si l’
on
croit au contraire que le corps, la matière et le cosmos sont autant
3
elles et intéressantes, restent superficielles si
on
les compare à l’importance de ce que nous avons en commun : 2° que ce
4
ande » (ou anglaise, ou italienne), non pas comme
on
parlait jadis de musique flamande ou bourguignonne, de peinture rhéna
5
bsurdité, mais dans le même sens : c’est ainsi qu’
on
a parlé sous Hitler de « mathématiques nationales-socialistes » et so
6
e l’Asie et du Proche-Orient. Quant à la science,
on
sait assez que son langage est universel : encore convient-il de marq
7
Jura libre à l’heure des régions (1978)b Si l’
on
n’est pas né Jurassien, si l’on n’a pas de raisons déraisonnables, in
8
s (1978)b Si l’on n’est pas né Jurassien, si l’
on
n’a pas de raisons déraisonnables, intéressées au sens vital, émotive
9
ble de la faire sur la base des États souverains.
On
demandait à l’un des hommes politiques les plus adroits de la France
10
ions parce qu’il faut faire l’Europe, et parce qu’
on
ne pourra faire l’Europe qu’en dépassant, à la fois par en haut et pa
11
idiennes, des conflits passagers puis chroniques,
on
en vint aux menaces de divorce, puis au fait, désormais accompli. Ce
12
ement d’un régime si longtemps désiré, tant que l’
on
restait parmi les seuls à ne l’avoir point encore réalisé. Mais une f
13
s de formation de l’État territorial souverain qu’
on
vient de fonder, et poser d’entrée de jeu le problème de ses frontièr
14
par exemple, les choix. Quelles options est-ce qu’
on
se donne dans la vie ? À quoi doit servir une société, une communauté
15
? N’importe quoie. Enfin, les grandes options qu’
on
peut avoir. Ça, c’est faire de la politique, c’est-à-dire du pilotage
16
est plus sérieux que pour les hommes. Les hommes,
on
leur apprend surtout à tuer. Il faut restaurer les valeurs féminines.
17
aît beaucoup : quand il propose, dans Arcadie, qu’
on
prenne comme indicateurs devant des techniques nouvelles ou des remèd
18
ensibles, au lieu de les traiter d’efféminés ; qu’
on
fasse très attention à leurs réactions, que ce soit euxf qu’on suive,
19
attention à leurs réactions, que ce soit euxf qu’
on
suive, un peu comme du papier. c. Rougemont Denis de, « [Entretien
20
ige le journal, qui a imprimé « que ce soit ça qu’
on
suive » ; la dernière phrase semble avoir également souffert d’une er
21
voudrait le nier. (Tout ce qu’il espère, c’est qu’
on
essaie de s’en tirer par une pirouette, une plaisanterie « traditionn
22
oudry), chacun sait que le diable n’est jamais où
on
l’attend. Son premier tour, selon Baudelaire, est de nous faire croir
23
ux pour être vrai ! », a-t-il pensé d’abord quand
on
lui parlait des camps de la mort nazis ou du Goulag, aujourd’hui de l
24
nucléaires y était intitulé : Un pacte de Faust.
On
se souvient que le Faust de Goethe promet son âme au diable en échang
25
ans notre affaire ? Inutile de chercher personne.
On
ne trouvera jamais qu’un système et des sociétés anonymes. Chacun se
26
ole, un manque de 50 % sur la quantité énergie qu’
on
nous annonce « nécessaire » à cette époque. Non, le diable n’est pas
27
de surcroît « inéluctables ». Sur cet empire, qu’
on
nomme aussi la société du plutonium, règne Pluton, dieu de la Richess
28
meure ordinaire dans les Enfers, et désirait, dit-
on
, la mort de tout le monde pour peupler son royaume. » Avec cela, aveu
29
du « succès de la révolution ». L’ennui, c’est qu’
on
n’a jamais su ce que pouvait bien représenter ce « succès ». Parce qu
30
pposition par l’urgence de la révolution. Or peut-
on
« faire la révolution ? » Certainement pas comme ça. D’ailleurs, je n
31
re d’un ordre nouveau à instituer. À cet égard, l’
on
pourrait dire que le terrorisme représente la manifestation de ce qui
32
de ce qui reste de l’élan révolutionnaire, lorsqu’
on
a enlevé à celui-ci tout ce qu’il contenait de virtualités positives.
33
et de l’invention. Il ne s’est pas agi là, comme
on
a pu le dire, d’une révolution, mais d’une effusion festive. Cela éta
34
lution, mais d’une effusion festive. Cela étant l’
on
peut se demander pourquoi le terrorisme a commencé à se manifester, s
35
es traces profondes. À cet égard, il me semble qu’
on
a un peu gommé le fait que Schleyer était un ancien SS, qui avait été
36
le vide, car le nihilisme ne peut rien fonder. L’
on
a assisté récemment, en Allemagne, à une campagne de presse visant à
37
sse visant à discréditer les intellectuels. Ce qu’
on
reproche à ceux-ci, c’est une espèce de terrorisme platonique, les ac
38
a ? Quant à moi, je ne vois aucun théoricien dont
on
puisse déplorer l’influence sur les terroristes. Je suis convaincu qu
39
terrorisme des États Par des récits directs, l’
on
sait en outre à quel point les terroristes sont préoccupés d’enregist
40
isme ? Cela reste à vérifier, tout d’abord, car l’
on
n’a évidemment guère d’informations à ce sujet. Pourtant, si l’on son
41
t guère d’informations à ce sujet. Pourtant, si l’
on
songe à la psychologie des terroristes à l’occidentale, il paraît cla
42
re elle-même détermine ces appels à la violence :
on
a calculé que la délinquance dans les HLM est directement proportionn
43
ercle vicieux de la répression illégale ? Déjà, l’
on
peut considérer l’expulsion de Klaus Croissant, fût-il coupable, comm
44
expéditive à la limite de l’illégalité. Ce que l’
on
risque, alors, ce n’est pas le retour au fascisme6 mais c’est l’établ
45
e6 mais c’est l’établissement d’un État policier.
On
a tort, me semble-t-il, d’entreprendre de vastes programmes de répres
46
i des pressions de tel ou tel État, par le mal qu’
on
vaincra le mal, ni par un déni de justice l’illégalité militante.
47
rx — et à la conception du soldat politique comme
on
disait du côté des nazis, des fascistes italiens, voire des stalinien
48
ncrètement que dans la cité, dans la communauté :
on
ne devient pas une personne tout seul mais on ne le devient pas non p
49
é : on ne devient pas une personne tout seul mais
on
ne le devient pas non plus si l’on est totalement immergé dans la com
50
tout seul mais on ne le devient pas non plus si l’
on
est totalement immergé dans la communauté et déterminé par elle. C’ét
51
ir, juste assez faibles pour ne pas nous écraser…
On
ne prend guère le chemin de cette réflexion ! On continue à faire com
52
On ne prend guère le chemin de cette réflexion !
On
continue à faire comme si de rien n’était : les constructeurs d’autom
53
, personne ne peut le nier. Or, je ne vois pas qu’
on
construise une voiture de moins ou qu’on ralentisse la construction d
54
s pas qu’on construise une voiture de moins ou qu’
on
ralentisse la construction des autoroutes. Personne ni au gouvernemen
55
perstitions, la croissance indéfinie par exemple.
On
s’en sortira, nous promettent-ils, les uns et les autres. Grâce au nu
56
re, nous sommes au nœud du véritable choix. Quand
on
nous dit qu’il n’y a que le nucléaire pour nous tirer d’affaire lorsq
57
rer d’affaire lorsqu’il n’y aura plus de pétrole,
on
sous-entend : il n’y a que le nucléaire qui peut nous permettre de co
58
est aussi le réflexe des tenants du nucléaire : «
On
va essayer de pousser ça, on verra bien. » N’hésitant pas à utiliser
59
nts du nucléaire : « On va essayer de pousser ça,
on
verra bien. » N’hésitant pas à utiliser la démagogie. Ils disent par
60
elables, bref ceux qui refusent de calculer ce qu’
on
va faire dans vingt ans, préférant laisser le public dans l’illusion
61
r envoyer de l’électricité en Inde ou au Niger qu’
on
construit des centrales nucléaires ! Si les deux tiers de l’humanité
62
que le monsieur qui vous parle est un vendeur ? »
On
nous pousse au gaspillage pour démontrer ensuite que nous avons besoi
63
te que nous avons besoin de ceci ou de cela. Mais
on
n’en a pas besoin ! Pas besoin d’autant en tous cas. Il y a quelque t
64
es économies que nous ferons sur le gaspillage ».
On
pourrait économiser 30 % de la consommation actuelle d’énergie en Occ
65
ut pour Superphénix vaut ailleurs. Aux États-Unis
on
a calculé que si l’on devait passer à la réalisation de tous les prog
66
ut ailleurs. Aux États-Unis on a calculé que si l’
on
devait passer à la réalisation de tous les programmes nucléaires, thé
67
’est suicidaire ! En un sens c’est criminel quand
on
détient de tels pouvoirs. Derrière ce « on », qui ? Les financiers, l
68
quand on détient de tels pouvoirs. Derrière ce «
on
», qui ? Les financiers, les politiciens, les fonctionnaires… Je ne d
69
ons à l’impasse. D’ici quelques années. Même si l’
on
pousse très fort la construction de centrales nucléaires et de surgén
70
mpétitive avant la fin du siècle », nous répète-t-
on
. C’est faux. Des résultats sont déjà acquis et les recherches pourrai
71
get des recherches nucléaires ! Pourquoi freine-t-
on
ainsi la recherche sur l’énergie solaire ? Parce que le soleil est à
72
e, visons à la liberté, à une vie plus saine où l’
on
ne sera pas sans cesse pourchassé par le temps… Avec la nécessité, po
73
ité, de foi, de confiance profondes sans laquelle
on
ne peut agir. l. Rougemont Denis de, « [Entretien] Un autre avenir
74
de Goure et introduits par le chapeau suivant : «
On
avait quelque peu oublié cet homme… L’un des penseurs les plus import
75
aménagée avec son épouse. Une conversation, où l’
on
éprouve soudain le sentiment d’être un peu plus intelligent. Et l’env
76
e la somme de vos réflexions depuis quarante ans.
On
y retrouve des thèmes esquissés aussi bien dans L’Amour et l’Occiden
77
uel avenir nous voulons. Mais précisément, n’a-t-
on
pas aujourd’hui développé la futurologie, la prospective ? En feignan
78
qui s’intitule Comme toi-même , car l’idée que l’
on
se fait de l’amour dans une société est fondamentale. C’est dans nos
79
et Iseut. En lisant leur histoire attentivement,
on
constate que Tristan n’aime pas Iseut ; il aime seulement aimer, être
80
et que trop de facteurs interviennent pour que l’
on
puisse prévoir scientifiquement l’avenir. Mais alors, comment l’appré
81
. Et puis, c’est la première condition à tout. Si
on
ne lui fait pas confiance, on n’obtient rien de toute manière. En dis
82
ondition à tout. Si on ne lui fait pas confiance,
on
n’obtient rien de toute manière. En disant cela, je me fonde aussi su
83
vécue. 3. L’utopie, c’est le système dans lequel
on
vit ? La véritable utopie, justement, c’est la folie de la croissance
84
elle ! Cette fuite en avant qui aggrave la crise.
On
sait que, dans vingt ans, il ne sera plus guère possible d’acheter du
85
cheter du pétrole. Parce qu’il coûtera trop cher.
On
aura également des problèmes avec l’énergie nucléaire, l’uranium n’ét
86
à disposition de manière illimitée. Et pourtant,
on
continue à pratiquer la religion de la croissance. Quand je dis qu’il
87
rsaire de l’énergie nucléaire ? Voyez-vous, quand
on
nous fait croire que l’énergie nucléaire sera à même de tout résoudre
88
l’énergie nucléaire sera à même de tout résoudre,
on
ne met pas en évidence certains chiffres : cette énergie devrait théo
89
s que le pétrole couvre actuellement 80 %. Or, si
on
économise simplement de 20 à 50 %, selon les pays, on n’a plus besoin
90
conomise simplement de 20 à 50 %, selon les pays,
on
n’a plus besoin de centrales nucléaires. Il y a un exemple typique :
91
ous obnubiler. Ce qu’il faut définir, c’est ce qu’
on
va mettre à la place, comment faire une société nouvelle. 8. C’est là
92
er de la fin de ces fameux États-nations, où va-t-
on
? Si l’on continue comme ça, à la catastrophe. À la guerre. Au terror
93
in de ces fameux États-nations, où va-t-on ? Si l’
on
continue comme ça, à la catastrophe. À la guerre. Au terrorisme. Mais
94
est pas de deviner l’avenir, mais de le faire. Et
on
finira bien par y arriver ! À la fin de mon livre, je parle de ce que
95
mais les gens se sont soudain rendu compte que l’
on
s’était livré pieds et poings à quelques émirs qui sont parfaitement
96
st trouvé complètement modifié. Vous savez, quand
on
sent passer le vent du boulet, il ne suffit pas de dire : c’est du ve
97
e dire : c’est du vent ! 11. Et croyez-vous que l’
on
pourra s’en sortir ? Oui, on peut s’en sortir en se posant deux quest
98
Et croyez-vous que l’on pourra s’en sortir ? Oui,
on
peut s’en sortir en se posant deux questions simples. Par exemple : l
99
anglais une expression qui veut dire en gros : «
on
ne peut pas décuire un œuf dur ». On recréera des communautés, on aba
100
en gros : « on ne peut pas décuire un œuf dur ».
On
recréera des communautés, on abandonnera toutes ces grandes villes qu
101
écuire un œuf dur ». On recréera des communautés,
on
abandonnera toutes ces grandes villes qui ne sont plus rentables — vo
102
e se relève pas de la faillite —, mais que fera-t-
on
de ces espaces gigantesques ? On peut imaginer Chicago désertée et li
103
mais que fera-t-on de ces espaces gigantesques ?
On
peut imaginer Chicago désertée et livrée à des clochards-pilleurs et
104
et… insolent à l’époque, non ? Une qualité que l’
on
retrouve dans toute votre œuvre, l’insolence ! (Sourire.) Oui, j’ai e
105
ge national brutal », le temps des cavernes, où l’
on
vous accuse de vouloir nous ramener et vous répondez : « On vous les
106
cuse de vouloir nous ramener et vous répondez : «
On
vous les laisse, elles sont pleines de déchets radioactifs. » Et il y
107
t un livre qui n’est pas particulièrement facile.
On
me dit assez fréquemment que j’écris les choses comme elles doivent ê
108
rd. 19. Vous êtes dur, quand vous constatez que l’
on
vit dans une société d’hommes creux. Il n’y a plus de véritable commu
109
n ! Mais c’est souvent moins mal qu’ailleurs et l’
on
y fait de moins grandes bêtises. Non parce qu’on est meilleur, mais p
110
’on y fait de moins grandes bêtises. Non parce qu’
on
est meilleur, mais parce qu’on est plus petit. 8. Denis de Rougemon
111
ises. Non parce qu’on est meilleur, mais parce qu’
on
est plus petit. 8. Denis de Rougemont est depuis 1950 directeur du
112
eanmonod et introduits par le chapeau suivant : «
On
l’imaginerait volontiers imposant. Très grand et sérieux. Hautain, pe
113
tés, les régions et les rapports personnels que l’
on
sauvera notre monde d’une crise qui le mène tout droit à sa perte. Po
114
qui le mène tout droit à sa perte. Pour une fois,
on
nous parle de l’homme, du cœur, de la liberté, de nos responsabilités
115
« Que fera-t-
on
quand l’essence coûtera 25 fr. le litre ? » (22 février 1978)q Den
116
d’ici dix à quarante ans. Eh oui ! Car que fera-t-
on
quand l’essence coûtera 25 fr. le litre ? À cette question, le TCS ne
117
nd du pétrole, et que celui-ci n’est pas, quoi qu’
on
en dise, inépuisable. Non, il n’est plus permis aujourd’hui de racont
118
onter des bobards sur nos besoins, juste parce qu’
on
est payé pour le faire. Si on ne construit plus de quoi les utiliser,
119
ins, juste parce qu’on est payé pour le faire. Si
on
ne construit plus de quoi les utiliser, faut-il aussi remettre en que
120
a production de voitures ? J’imagine fort bien qu’
on
fabrique deux ou trois types seulement de voitures dans le monde, et
121
ces limitées : les métaux, eux aussi, s’épuisent.
On
parle beaucoup à propos du texte de l’initiative, de la disposition t
122
e, qui épuise le pétrole, et pollue l’atmosphère.
On
pourrait aborder ici le problème des transports en commun. Mais c’est
123
q. Rougemont Denis de, « [Entretien] Que fera-t-
on
quand l’essence coûtera 25 fr. le litre ? », La Liberté, Fribourg, 22
124
suis, c’est dans la mesure où j’affirme que, si l’
on
n’y remédie pas, la logique de notre civilisation scientifique, techn
125
tion plutôt difficile à démontrer. Pourquoi, si l’
on
ne fait pas de centrales nucléaires — et l’homme a vécu cent-mille an
126
cent-mille ans sans centrales nucléaires — serait-
on
ramené à l’âge des cavernes ? Je leur réponds : « Les cavernes, je vo
127
trales nucléaires n’en donneront même pas autant.
On
nous annonce qu’elles contribueront pour 15 % à 20 % à l’apport d’éne
128
s, augmente ses pouvoirs, augmente sa police, car
on
ne peut laisser sans protection de telles usines… Oui, tout cela flat
129
n un village, des régions et ainsi de suite… et l’
on
débouche sur une décentralisation totale de l’énergie, le contraire d
130
tout dépendre d’une centrale. Vous l’avez écrit :
on
n’interpose pas de compteur entre le soleil et la maison. Et c’est po
131
populaire qui consiste à croire qu’un beau jour,
on
va se dresser tous ensemble dans la rue, tuer les gens au pouvoir, s’
132
nner des ordres dans leurs téléphones… En vérité,
on
n’a jamais vu une révolution consistant à prendre le pouvoir et qui f
133
Je l’ai expliqué dans mon livre. Le pouvoir dont
on
s’empare vous phagocyte séance tenante… Et c’est pourquoi je ne vois
134
créditer ces histoires de nécessité, de fatalité.
On
se chauffait à 23° avant la crise du pétrole, on se chauffe à 20° auj
135
On se chauffait à 23° avant la crise du pétrole,
on
se chauffe à 20° aujourd’hui. Qui s’en plaint ? Contrairement à ce qu
136
ourd’hui. Qui s’en plaint ? Contrairement à ce qu’
on
dit, les gens sont prêts à faire des sacrifices, volontairement, pour
137
de ce système qui conduit finalement à la guerre…
On
connaît cette objection des partis de gauche et principalement du Par
138
élimitées, elles doivent se reconnaître, comme si
on
tâtait aveuglément le terrain. Tout cela colle de très près aux réali
139
ire, la sociologie, la futurologie et j’en passe…
On
est un peu écrasé par la somme de travail qu’il représente. Comment p
140
ouvrages de référence, des études sur lesquelles
on
ne se lasse pas de revenir — guides pour le passé et le devenir de no
141
a plume des critiques. La tentation était grande,
on
le comprend, de rencontrer Denis de Rougemont et de parler avec lui d
142
e un bref ouvrage intitulé Manifeste paneuropéen.
On
peut y lire des phrases simples et grandes comme celle-ci : La quest
143
, à une propagande active en faveur d’une idée qu’
on
a bien voulu qualifier de généreuse, peut-être pour se dispenser de l
144
philosophes et des poètes, qui leur a valu ce qu’
on
peut appeler des succès d’estime, cette idée a progressé dans les esp
145
est la question la plus pressante. Je crois que l’
on
peut y obtenir des succès. Mais je suis sûr aussi qu’au point de vue
146
e réalisée l’entente entre Nations européennes… »
On
sait que la proposition Briand devait rester sans suite : non seuleme
147
’opposition est aussi fondamentale qu’inévitable.
On
la retrouvera bientôt entre de Gaulle et les fédéralistes européens.
148
1944. Un an plus tard, la guerre finie, que va-t-
on
faire ? Tous ceux qui sortent de la Résistance ont répondu d’avance !
149
étrange incertitude quant aux prochains pas que l’
on
pourra faire, éclate le discours de Churchill à l’Université de Zuric
150
la France et de l’Allemagne des partenaires. Si l’
on
veut mener à bien l’œuvre de construire les États-Unis d’Europe, leur
151
pour cette génération et celles qui la suivront.
On
a reconnu dans ce Message la convergence des motifs principaux qui an
152
ette mise en commun du charbon et de l’acier dont
on
fait les canons, qui lie symboliquement et concrètement les ennemis d
153
s universitaires et même de festivals de musique.
On
notera que le motif de la défense commune n’était pas mentionné dans
154
nom de Communauté européenne de défense, ou CED.
On
sait que le traité rejeté par la France en août 1954, devait inaugure
155
ême tout désir d’y conduire les Européens. Dira-t-
on
que la Communauté de Bruxelles a repris le flambeau ? On voit bien qu
156
la Communauté de Bruxelles a repris le flambeau ?
On
voit bien qu’elle en a quelquefois l’ambition, qu’elle souhaite que l
157
lement de la politique commune des pays membres ;
on
voit bien que dans ses publications, elle se nomme tranquillement « l
158
« agonise » ? Si c’est « l’Europe des Neuf », qu’
on
l’appelle par son nom : c’est un Marché commun partiel. S’il s’agit
159
« agoniser » puisqu’elle n’a jamais existé, et l’
on
peut douter qu’elle voie le jour aussi longtemps que les États refuse
160
et de leurs espoirs ? Mais alors comment pourrait-
on
avec un tel sang-froid, sans la moindre émotion dans la voix, le gest
161
nous ? Ils parlent de l’Europe qui agonise comme
on
parle de malheurs étrangers, de la mort qui n’arrive qu’aux autres. S
162
prévoir des désastres désormais calculables si l’
on
continue dans le même sens et au même rythme — même l’addition de ces
163
a guerre du Vietnam. Il n’est pas sain que ce qu’
on
appelle la sécurité de l’Europe paraisse être assurée par la présence
164
ements, et l’inquisition policière préventive. Or
on
sait que plus un État est centralisé, moins il accepte les formules f
165
est la « période de demi-vie » du plutonium que l’
on
se prépare à stocker dans nos cavernes) ; 3° réduire ainsi au minimu
166
éralisme européen vient de le trouver, du côté où
on
l’attendait le moins. Depuis quelques années, un phénomène immense mo
167
es de dizaines ou de centaines de milliers, comme
on
l’a vu durant le seul mois d’août de cette année : 80 000 écologistes
168
ement de base, spontané et pacifique, dans lequel
on
voit bien que les motifs écologiques, régionalistes, fédéralistes son
169
avec la création d’un certain nombre de régions ?
On
a choisi, pour les délimiter, l’aspect le moins sérieux, c’est-à-dire
170
Suisse alémanique et du pays de Bade-Wurtemberg.
On
y parle le même dialecte germanique et les problèmes y sont communs,
171
ormais une porte de sortie, pas tous. Or, même si
on
me démontrait que désormais, le nucléaire est rentable et sans danger
172
cipalités françaises qui leur servent de dortoir.
On
a donc créé une Commission franco-suisse régionale comprenant sept re
173
là de la théorie à la réalisation sur le terrain.
On
y travaille la main dans la main et à chaque réunion, la commission s
174
aux jeunes pour faire l’Europe dans la mesure où
on
leur apprendra que l’histoire, la géographie et l’art, tout comme les
175
naissance un culte profond et raisonné, mais peut-
on
vraiment lui attribuer une nationalité lorsqu’on sait que sa famille
176
-on vraiment lui attribuer une nationalité lorsqu’
on
sait que sa famille originaire de Lausanne compte une branche françai
177
ler de ce qui les regarde. À une époque suivante,
on
y adjoignit l’art de contraindre les gens à décider sur ce qu’ils n’e
178
uestions gênantes. Par malheur, ce sont celles qu’
on
ne pose jamais, parce qu’on craint de ne pouvoir y répondre ou, plutô
179
ur, ce sont celles qu’on ne pose jamais, parce qu’
on
craint de ne pouvoir y répondre ou, plutôt, parce qu’on sent qu’elles
180
int de ne pouvoir y répondre ou, plutôt, parce qu’
on
sent qu’elles remettent en question un état de choses dont on ne peut
181
lles remettent en question un état de choses dont
on
ne peut plus répondre. Mais survient le philosophe, qui met le pied d
182
çaise consacrée à Concorde, l’avion supersonique,
on
voulut bien m’interroger en tant que philosophe, et je répondis : « P
183
res et uranium, oxygène, eau potable, etc. — si l’
on
continue au même rythme, ou si l’on accélère au même taux, ou si l’on
184
, etc. — si l’on continue au même rythme, ou si l’
on
accélère au même taux, ou si l’on ralentit de tant pour cent par an ?
185
rythme, ou si l’on accélère au même taux, ou si l’
on
ralentit de tant pour cent par an ? » Question de doctrine politique
186
ait ce que j’attendais de ma question : l’aveu qu’
on
ne se l’était jamais posée. C’est là le fait de gens qui ne savent pa
187
cides ou dans les prisons et les camps du Goulag.
On
connaît la haine de Marx pour les paysans, les louanges qu’il adresse
188
ulation de « l’idiotie de la vie rurale »9. Ce qu’
on
ignore généralement, c’est le Marx précurseur de notre écologie. Plus
189
u, presque seul de son temps, c’est que le mal qu’
on
fait à l’homme des villes, on le fait aussi nécessairement à l’agricu
190
c’est que le mal qu’on fait à l’homme des villes,
on
le fait aussi nécessairement à l’agriculteur et à sa terre, par une s
191
phie du droit de Hegel, 1844.) Texte ambigu, car
on
en peut déduire deux séries de conséquences : 1° ou bien la racine ét
192
le Goulag, il n’y a pas seulement Staline, comme
on
a voulu nous le faire croire ; il n’y a pas seulement le Lénine de ma
193
autant plus nous connaissons Dieu. Spinoza Quand
on
arrive chez C. F. Ramuz, dans une ample maison campagnarde en pierre
194
vers le lac — c’est un village près de Lausanne —
on
est reçu par un homme grand et maigre qui a l’une des plus belles têt
195
a l’une des plus belles têtes que je connaisse :
on
la dirait taillée dans du bois par un sculpteur du xve siècle. Il so
196
dans la région de Nîmes ? Ils sont huguenots, dit-
on
, pour la plupart, mais en réalité ce sont des Sarrasins, avec ce sens
197
’est une même civilisation. De ce côté-ci du lac,
on
nous a fait devenir protestants, c’est-à-dire qu’on a voulu remplacer
198
nous a fait devenir protestants, c’est-à-dire qu’
on
a voulu remplacer nos verres de vin blancs par des tasses de thé, mai
199
plateaux avec des lacs perdus et des sapins, et l’
on
retrouve des mœurs et des chansons pareilles, tout le long de cette c
200
blond, avec quelques brins de paille seulement.)
On
quitte Ramuz, on est content, on a parlé d’une foule de choses — je n
201
ques brins de paille seulement.) On quitte Ramuz,
on
est content, on a parlé d’une foule de choses — je ne dis pas de prob
202
ille seulement.) On quitte Ramuz, on est content,
on
a parlé d’une foule de choses — je ne dis pas de problèmes, mais de c
203
es — je ne dis pas de problèmes, mais de choses —
on
s’aperçoit aussi qu’il n’a rien dit de lui. Qui est Ramuz ? Le plus g
204
agées par l’apparition du mythe. Cependant, que l’
on
ne s’attende point à de faciles amplifications lyriques, à la poésie
205
utes, les moins poétiques au sens banal du mot. «
On
ne fait de la poésie qu’avec l’antipoétique — écrit Ramuz. Nos vrais
206
amis sont les gens de métier, et non pas ceux qu’
on
nomme les artistes. » Je voudrais définir l’esthétique de Ramuz comme
207
iers de la Suisse ne sont pas « sublimes », comme
on
le chante dans les écoles, mais ils sont « le mauvais pays », comme l
208
c qui l’aime, il engage avec lui un dialogue et l’
on
découvre un homme curieux de tout, qui perçoit tous les bruits du mon
209
ore : sur sa langue, sa vision, et son actualité.
On
a dit, et Ramuz lui-même s’est expliqué sur ce sujet, qu’il écrivait
210
ois pas. Personne ne peut écrire réellement comme
on
parle, à moins de recopier un rouleau de dictaphone — et je parie qu’
211
ecopier un rouleau de dictaphone — et je parie qu’
on
retouchera le texte. Ramuz n’écrit pas en Vaudois, mais au lieu de s’
212
arce que la pente vous porte en arrière, parce qu’
on
l’a mal calculé et il faut d’abord qu’on le corrige. C’est comme moi…
213
parce qu’on l’a mal calculé et il faut d’abord qu’
on
le corrige. C’est comme moi… » C’est comme Ramuz quand il écrit. Noto
214
ns à l’église du village, ni leurs pasteurs. Mais
on
sent la Bible présente dans leur langage et dans leur vision même. La
215
e dans son esthétique. « Ne mettre rien que ce qu’
on
voit. » Il écrit comme un peintre, en formes, en volumes, cernant for
216
ir-obscur de grandes scènes d’où surgit un geste.
On
l’a souvent comparé à Cézanne. Le lecteur de Présence de la mort s’ap
217
en question physique et définitive de tout ce qu’
on
fait, de tout ce qu’on aime, de tout ce qu’on touche et voit — qui va
218
t définitive de tout ce qu’on fait, de tout ce qu’
on
aime, de tout ce qu’on touche et voit — qui va finir. Ce qu’on ne pou
219
qu’on fait, de tout ce qu’on aime, de tout ce qu’
on
touche et voit — qui va finir. Ce qu’on ne pouvait pas croire, et qu’
220
out ce qu’on touche et voit — qui va finir. Ce qu’
on
ne pouvait pas croire, et qu’on savait pourtant inévitable — comme la
221
i va finir. Ce qu’on ne pouvait pas croire, et qu’
on
savait pourtant inévitable — comme la mort — mais plus tard, ou pour
222
un peu plus tard, ici, le soir de Pearl Harborad.
On
devait s’y attendre et l’on n’y croyait pas. C’était vrai et ce n’éta
223
ir de Pearl Harborad. On devait s’y attendre et l’
on
n’y croyait pas. C’était vrai et ce n’était pas possible. Et nous avo
224
est aussi l’une des vues les plus profondes que l’
on
puisse prendre de notre condition d’êtres condamnés en principe, fait
225
guerre risque d’être un holocauste général. Doit-
on
encore le démontrer ? Avec les armes que nous possédons, nous ne pouv
226
p sûr, éliminerait le genre humain. Tout ce que l’
on
nous raconte pour nous rassurer est mensonge. De l’aveu même de nos d
227
devient notre principale source de revenus. Et l’
on
oublie, entre autres, les énergies douces. Le soleil appartient à tou
228
e représentent aucun bénéfice pour l’État. Alors,
on
construit des centrales et des usines de retraitement, qui mettent en
229
anité. Les partisans du nucléaire ripostent que l’
on
« ne fait rien sans risques ». Ils savent néanmoins qu’il y a eu de n
230
mmes obligés de stocker (mais où ? pour l’instant
on
les jette dans les océans !) devront faire l’objet d’une surveillance
231
divisé, il est moins offensif et dangereux. Quand
on
est plus petit, on n’est pas obligatoirement plus gentil, mais on fai
232
s offensif et dangereux. Quand on est plus petit,
on
n’est pas obligatoirement plus gentil, mais on fait moins de mal ! Il
233
t, on n’est pas obligatoirement plus gentil, mais
on
fait moins de mal ! Il ne s’agit pas de transformer l’Europe en super
234
eux-mêmes quand ils veulent vivre mieux ensemble.
On
retrouve dans cette proposition (qui n’est déjà plus une utopie dans
235
-il arriver ? » Une seule réponse : « Toi-même ».
On
ne devient libre que si, par sa propre responsabilité, on se donne co
236
vient libre que si, par sa propre responsabilité,
on
se donne consistance. Sinon, point de communautés, ni donc de régions
237
is, non loin de Genève et… de Creys-Malville où l’
on
construit en ce moment un surgénérateur nucléaire. Philosophe, profes
238
certes d’être un “prophète de l’Apocalypse”, mais
on
est contraint de prêter attention à ses commentaires. Car il s’est ra
239
la sincérité de leur formulation. Au reste, quand
on
ne se sent pas réellement intéressé par un problème — et qui pourrait
240
comme des juges ? Et il conclut : « Qui croire ?
On
ne peut le dire en toute certitude. Mais il est utile de savoir que c
241
00 savants groupés en France contre le nucléaire)
on
ne les écoute pas. » C’est donc eux qu’il faut suivre si nous voulons
242
èdent les hommes. S’exprimer, c’est exister. Et l’
on
ne peut s’exprimer vraiment que dans la langue de son origine, de sa
243
se, nous savons cela. Dans le canton des Grisons,
on
ne parle pas seulement l’allemand et l’italien, mais le romanche, qui
244
978)ag ah Centralisme ou fédéralisme ? 1.
On
l’a dit de divers côtés : le choix des formes d’énergie est un choix
245
s centrales pourraient présenter — que d’ailleurs
on
ne fait rien sans risques ; — que le problème des déchets a été résol
246
». À quelle croissance aspirons-nous ? II.
On
présente les écologistes comme des ennemis du progrès. Ils répondent
247
els, dispensateurs de subventions à la recherche,
on
estimait le sujet purement spéculatif, voire « trop nouveau » comme o
248
purement spéculatif, voire « trop nouveau » comme
on
nous le signifia, donc dépourvu de sérieux scientifique. Aujourd’hui
249
. Tout cela ne serait encore que littérature si l’
on
ne voyait émerger, s’affirmer et s’amplifier d’année en année le prob
250
us exactement transfrontalières — comme celles qu’
on
trouve le long de l’axe rhénan puis de l’axe rhodanien, sur l’arc alp
251
ne espèce de nuisance politique, accidentelle, qu’
on
ne peut plus nier mais qu’il est difficile de résoudre, au sens de «
252
les intérêts avaient uni. 2. Près des frontières,
on
voit et on ressent immédiatement que les solutions aux problèmes qu’o
253
s avaient uni. 2. Près des frontières, on voit et
on
ressent immédiatement que les solutions aux problèmes qu’on vient de
254
immédiatement que les solutions aux problèmes qu’
on
vient de citer sont rendues difficiles ou impossibles du simple fait
255
si l’intensité et l’étendue des inconvénients qu’
on
vient de citer varient selon qu’il s’agit d’un grand ou d’un petit Ét
256
le conflit, l’alternative est simple : ou bien l’
on
persiste à vouloir faire rentrer dans le lit de Procuste des États-na
257
humaines ; ou au contraire, à partir des régions,
on
tente d’élaborer des modèles nouveaux de communauté. La seconde possi
258
Il y faudrait une intuition globale, un génie, qu’
on
n’est pas en droit d’attendre des nombreux fonctionnaires chargés de
259
al, dont il s’agit précisément de se libérer si l’
on
veut se mettre en état d’imaginer des régions à partir de leurs réali
260
xister, qu’à être libérée de cette frontière dont
on
voit de moins en moins la raison et le sens, mais dont on ressent de
261
de moins en moins la raison et le sens, mais dont
on
ressent de plus en plus la nuisance. Paradoxalement, c’est à partir d
262
ions franco-suisses qu’elles ont occasionnées, qu’
on
en est venu à constituer la première Commission régionale transfronta
263
universités de Suisse romande et de Rhône-Alpes.
On
sait que la collaboration interuniversitaire, déjà difficile entre le
264
tement prévue par nos hypothèses de travail. Si l’
on
refuse la pseudo-solution unitaire, stato-nationale du lit de Procust
265
ion unitaire, stato-nationale du lit de Procuste,
on
est conduit à reconnaître que chaque région doit avoir pour extension
266
enseignement, d’environnement ou d’énergie) comme
on
s’abonne au téléphone, aux services de voirie, ou d’électricité, ou d
267
u Conseil fédéral suisse, qui a fait ses preuves.
On
pensera que ces processus prendront plus de temps qu’il n’en reste po
268
SS non comprise — est de 89 à 93 ans, selon que l’
on
tient compte ou non, négativement, de la suppression des trois États
269
sitaire d’études européennes, 1979, p. 7‑18. am.
On
a ici poursuivi la numérotation des intertitres, qui a disparu sans j
270
979)aj Nous sortons à peine d’une période où l’
on
disait l’opéra passé de mode, parce que régnait la mode des avant-gar
271
ploiement dans le temps et l’espace du continent.
On
parlait donc d’un genre qui avait fait son temps, impur, hybride, plu
272
! Habet acht ! Schon weicht dem Tag die Nacht ! »
on
ne peut opposer que cette autre nuit d’été où s’avancent les « beaux
273
’a cessé de ne pas avancer. J’y vois la preuve qu’
on
ne peut la faire sur la base de ces États-nations qui partagent aujou
274
u plus de cent-cinquante compartiments. Mais si l’
on
ne peut pas la faire avec eux, peut-on l’imaginer sans eux ? Des rég
275
Mais si l’on ne peut pas la faire avec eux, peut-
on
l’imaginer sans eux ? Des régions se dessinent peu à peu dans la réa
276
econnues se trouvent être transfrontalières. Et l’
on
est amené à constater que, confrontés aux problèmes qui s’y posent, l
277
ite classées, parfois sans avoir été lues, puisqu’
on
ne les avait pas sollicitées et qu’elles servent peut-être les besoin
278
es régions, et selon leurs besoins. Un beau jour,
on
s’apercevra que l’Europe fédérale est virtuellement faite. (Ce qu’on
279
l’Europe fédérale est virtuellement faite. (Ce qu’
on
ne saura peut-être pas, c’est qu’elle sera faite à l’image de la Suis
280
ne… Si le rêve des régions se réalise, lui aussi,
on
dira dans dix ans, dans vingt ans, que c’était si facile à prévoir :
281
par l’avènement des premiers États totalitaires.
On
peut même dire que l’État totalitaire se définit comme refus et ruptu
282
’ensemble des moyens que dicte une fin pour que l’
on
puisse la rejoindre. Seule la fin justifie les moyens, pour autant qu
283
e du fédéralisme. Sa tolérance n’est pas ce que l’
on
croit d’ordinaire, n’est pas manque de rigueur, n’est pas flou dans l
284
pour ou contre », choisir son camp, savoir ce qu’
on
veut, pas de compromis ! etc., mène à la guerre par une logique inévi
285
nt les recettes. À y regarder de près, cependant,
on
s’aperçoit que les « réalistes » de notre société scientifico-techniq
286
ns l’ignorance délibérée des réalités régionales.
On
met ensemble huit départements et cela donne Rhône-Alpes, par exemple
287
tifédéralistes avec fureur. (C’est même à cela qu’
on
peut juger de leur qualité de dictateur.) Or tous sont dépourvus, rad
288
aussi de mieux pénétrer les motifs de l’erreur qu’
on
croit déceler chez l’autre. Je ne puis guère imaginer plus belle décl
289
voluntas. Que cela vous plaise ou non, j’ordonne.
On
ne peut donc prévoir que le déclin fatal de toute démocratie réelle d
290
, l’unité se constate. L’union est une opération.
On
la veut, on la réussit ou non. L’unité est une donnée de base. Elle e
291
constate. L’union est une opération. On la veut,
on
la réussit ou non. L’unité est une donnée de base. Elle existe ou non
292
n ; au culte du succès, le sacrifice pour ceux qu’
on
aime. Mais ce n’est pas tout. Avec les trois sources classiques, Athè
293
a lyrique des troubadours, donc de l’amour tel qu’
on
le parle et qu’on croit le sentir en Occident ? Et l’apport slave dès
294
badours, donc de l’amour tel qu’on le parle et qu’
on
croit le sentir en Occident ? Et l’apport slave dès la fin du xixe s
295
quoi, tout en restant sur le plan de la culture,
on
peut observer : 1° Que les différences de langue, de religion, de rac
296
t si nombreuses, et si jalousement entretenues qu’
on
peut y voir, précisément, comme une première définition de l’Europe.
297
ration suisse, avec ses 26 États souverains, où l’
on
parle en toute liberté quatre langues et d’innombrables dialectes. Vo
298
alement antidémocratique ou « despotique », comme
on
disait en 1790. Par Versailles dès le xviie siècle, par l’école et l
299
urs d’Europe, Paris, janvier 1979, p. 19-20. aq.
On
a ici corrigé la version imprimée sur la base du manuscrit conservé à
300
ts matériels immédiats et du « niveau de vie » qu’
on
lui promettait, oui, c’est bien tout un peuple dans sa profondeur qui
301
e modèle indiscuté de tout progrès. L’Iran, comme
on
appelle désormais ce pays, occupe le troisième rang parmi les product
302
Tout cela se tient, tout est bien cohérent, et l’
on
ne voit pas ce qui pourrait empêcher que tout marche comme ils l’ont
303
monde qui retourne à l’islam traditionnel. » at.
On
a corrigé l’original (« Rosay ») fautif. au. On a corrigé l’original
304
On a corrigé l’original (« Rosay ») fautif. au.
On
a corrigé l’original (« 44e ») fautif.
305
mour-passion est ignoré de l’Inde et de la Chine.
On
n’y connaît pas de mot pour le traduire. « Quand nous éprouvons quelq
306
ardy, de Tolstoï, voire au Partage de Midi. Quand
on
me demande : Le mot amour en 19… recouvre-t-il les mêmes réalités qu’
307
bles et contradictoires selon la personne à qui l’
on
s’adresse, les réalités que l’on choisit d’observer, et la date de «
308
personne à qui l’on s’adresse, les réalités que l’
on
choisit d’observer, et la date de « l’autrefois » considéré : l’entre
309
romantisme — mais encore quels exemples y choisit-
on
, Novalis ou Sade ? Rousseau ou Diderot ? Le xviie siècle de Racine o
310
issement de la personne totale dans le don. Quand
on
loue notre époque d’avoir enfin « libéré l’amour » autrefois enchaîné
311
ienne de l’amour » et par ses interdits, ou quand
on
se lamente sur le « déchaînement d’une sexualité qui rejette tous les
312
rejette tous les tabous religieux et bourgeois »,
on
révèle toute l’ampleur du confusionnisme moderne en ce domaine. La co
313
n chrétienne de l’amour ? Je demande à voir ce qu’
on
entend par là. Si on la confond, comme il arrive, avec le légalisme i
314
ur ? Je demande à voir ce qu’on entend par là. Si
on
la confond, comme il arrive, avec le légalisme institué par la bourge
315
it même nommé dans un code. De quoi donc voudrait-
on
le libérer ? L’amour a toujours été libre. Bien plus, l’amour est le
316
e domaine sexuel sont négligeables parmi nous, si
on
les compare à celles qu’entraîne la simple tentative de traverser une
317
tivité : telle fut la nouveauté des années 1970.
On
ne cultivait plus que l’algèbre et la sensation. (Paul Valéry) L’éro
318
un développement indéfini dans ce monde fini. Or,
on
continue. Simplement, parce que le raisonnement de nos dirigeants c’e
319
nseil fédéral suisse, en réponse aux questions qu’
on
lui posait à propos de la construction d’une centrale nucléaire sur l
320
commun de Bruxelles à s’appeler l’Europe. Lorsqu’
on
parle de l’Europe, il faut entendre l’Europe entière. Y compris les p
321
iers-monde : que cela fasse plaisir ou non, que l’
on
se dise de gauche ou de droite, c’est une évidence à laquelle il faut
322
rigé par la nature ». (Voyez l’horreur à laquelle
on
arrive !) Ou, à moins que des quantités énormes de nourriture puissen
323
que cela ne conduise qu’à des guerres. Çà et là,
on
a essayé de dépasser ces souverainetés nationales. En nouant des acco
324
ant » les hommes par les institutions matérielles
on
les « tiendrait » aussi pour le reste. Une illusion finalement ! une
325
rquent : « Et l’Europe ? Où sont les avantages qu’
on
ne cesse de nous promettre ? » Denis de Rougemont répond : Regardons
326
n’y a pas lieu d’être tellement pessimiste quand
on
observe sereinement ce qui a déjà été acquis tout au long de ces dern
327
les nuances qu’il faudrait introduire ici ou là,
on
peut donc dire que l’Europe se construit avec des pays qui acceptent
328
rce d’avoir dit : “unissons-nous, unissons-nous”,
on
finissait par douter… » Mais l’espoir est revenu : « Des forces nouve
329
s’exclame-t-il. L’une est condition de l’autre :
On
s’est mis à parler de régions en Europe à partir du moment où l’on a
330
rler de régions en Europe à partir du moment où l’
on
a évoqué l’idée d’une grande fédération européenne. Et je suis persua
331
and qu’eux. Sur ce point aussi je suis optimiste.
On
est beaucoup plus avancé qu’on ne croit sur le chemin de la régionali
332
je suis optimiste. On est beaucoup plus avancé qu’
on
ne croit sur le chemin de la régionalisation en Europe. La constituti
333
la planète et le cerveau du genre humain », comme
on
l’écrivait au xviiie siècle, mais qu’elle est au contraire mise en q
334
deux mouvements sont en interdépendance étroite :
on
s’est mis à parler de régions tôt après l’inauguration de la Communau
335
eilleur moyen d’agir sur autrui. C’est le seul ».
On
demande souvent si l’élection d’un parlement privé de pouvoir législa
336
es européens sont à bout de souffle. Depuis 1948,
on
a peu avancé, sauf dans le domaine économique de neuf pays. Le Marché
337
idats des grands partis français notamment, que l’
on
entend jour après jour à la TV, ne touchent aucune de ces questions c
338
ssus les frontières nationales. C’est ainsi que l’
on
motivera les gens pour une Europe différente. Changer Mais cett
339
pêche de changer. Ce ne sont que nos désirs que l’
on
appelle ensuite nécessités. az. Rougemont Denis de, « [Entretien]
340
la planète et le cerveau du genre humain », comme
on
l’écrivait au xviiie siècle, mais elle est au contraire mise en ques
341
deux mouvements sont en interdépendance étroite :
on
s’est mis à parler de régions tôt après l’inauguration de la Communau
342
eilleur moyen d’agir sur autrui. C’est le seul ».
On
demande souvent si l’élection d’un parlement privé de pouvoir législa
343
aque semaine. C’est Consuelo qui l’a trouvée et l’
on
croirait qu’elle l’a même inventée : c’est immense, sur un promontoir
344
nétrant le premier soir dans le hall. Maintenant,
on
ne saurait plus le faire sortir de Bevin House. Il s’est remis à écri
345
u ras des tapis. Ces splendeurs sont encore ce qu’
on
trouve de moins cher dans une ville où personne n’en veut plus. (Trop
346
entre départ et mort se voit rejeté, non sans qu’
on
l’ait pesé… Mais pour le reste, un rapprochement s’impose avec ce qu’
347
, le travail tendre, non le jeu de la vérité où l’
on
ment en exil loin de toutes choses humaines… Si ces phrases me vont
348
ans l’intime de l’être la renaissance de ce que l’
on
va nommer l’Écologie — seul espoir pour l’humanité de l’ère qui vient
349
option. Le titre même de l’opération sur laquelle
on
nous invite à réfléchir oriente donc l’esprit vers deux réalités qui
350
réatrice. Les franchises, droits et privilèges qu’
on
demande aux États de garantir sont comme toujours en tel domaine doub
351
own and said in the world. » Quant à l’Allemagne,
on
sait qu’elle a passé longtemps aux yeux des Français pour opposer la
352
tants les plus fins et subtils. Et en effet, si l’
on
se reporte au Brockhaus, équivalent allemand du Grand Larousse et de
353
u Grand Larousse et de l’Encyclopedia Britannica,
on
y trouve trois définitions de la culture qui sont à la fois conformes
354
omparaison de ces trois groupes de définitions, l’
on
déduira que la culture, pour le Français moyen, consiste à cultiver l
355
nature. Dans cette orientation des esprits, que l’
on
constate dans toute l’Europe et bien au-delà (Brésil33, États-Unis, C
356
t un jour : « La culture c’est ce qui reste quand
on
a tout oublié. » Et T. S. Eliot a écrit35 : « La culture peut être dé
357
ittéraire et artistique ou à leur consommation si
on
le prenait à la lettre. Hors des Nations unies, c’est-à-dire des gouv
358
e l’Ouest comporte une commission culturelle où l’
on
débattra de la conception européenne de l’homme, des droits de l’homm
359
érence européenne de la culture (Lausanne, 1949),
on
peut lire les définitions à la fois rigoureuses et opérationnelles de
360
réputation d’être un mot vague. Et il est vrai qu’
on
lui attribue des contenus assez divers. Mais si nous négligeons les d
361
e ressemble étrangement, en Europe, à celle que l’
on
vient de donner du civisme. En effet, la culture pour un Européen, c’
362
englobant la littérature et la métaphysique, si l’
on
veut que la recherche scientifique n’aboutisse pas à des monstruosité
363
de l’Europe est essentiellement culturelle, si l’
on
prend le mot dans son sens le plus large. La culture véritable n’est
364
’œuvre commune des Européens, pas une seule que l’
on
puisse étudier sérieusement dans le champ limité par les frontières d
365
servit les pionniers de la CECA. Mais là encore,
on
s’aperçut que la supériorité technique d’une société est à base de cu
366
ée, à commencer par ses aspects les plus douteux.
On
retournait contre l’Europe ses principes mal compris qu’elle avait si
367
hain, allant jusqu’à « donner sa vie pour ceux qu’
on
aime »… Ueber allen Gipfeln ist Ruh dit Goethe : sur tous les sommets
368
, fabriquer, modifier le donné, réaliser ce que l’
on
a imaginé, en calculer les conséquences directes, indirectes, combiné
369
i, en un mot, ont l’âme naturellement officielle.
On
en arrive ainsi à faire représenter un peuple, à l’étranger, de préfé
370
l’étranger, de préférence par des médiocres. Si l’
on
veut que les échanges redeviennent ce qu’ils ont toujours été dans le
371
nisateurs) de toutes les branches de la culture. (
On
pensera que cela va de soi. Mais on voit au contraire que, trop souve
372
la culture. (On pensera que cela va de soi. Mais
on
voit au contraire que, trop souvent, dans les comités d’aide aux arts
373
dans les comités d’aide aux arts et aux sciences,
on
mêle la stratégie de la recherche à la tactique du financement, si bi
374
is, 1924) est la reprise d’un thème ancien, que l’
on
trouve déjà dans le Grand Dictionnaire de L. Moreri (Paris, 1974) : «
375
thode pour apprendre facilement la géographie : «
On
ne peut pas nier que l’Europe ne soit la moins étendue des trois part
376
l’autonomie en particulier. Mais j’ai changé, qu’
on
se rassure, et même à 180°, comme on a cru pouvoir me le reprocher da
377
i changé, qu’on se rassure, et même à 180°, comme
on
a cru pouvoir me le reprocher dans la presse de cette ville. Et c’est
378
le choix qu’ils font entre les types d’énergie qu’
on
leur propose. Dans les années 1950 à 1960, en Europe, le bruit se rép
379
uisement prévisible des réserves de pétrole, dont
on
commence à parler sérieusement. C’est alors qu’on nous offre les cent
380
on commence à parler sérieusement. C’est alors qu’
on
nous offre les centrales nucléaires. C’est propre, nous dit-on, pas u
381
les centrales nucléaires. C’est propre, nous dit-
on
, pas une fumée n’en sort, c’est le dernier cri de la technique. Ce se
382
des gouvernements et tous les mass médias. Alors,
on
y va ? — Et comment ! Les plans de quelques dizaines de centrales son
383
ruction des centrales nucléaires. Il faut dire qu’
on
lui a bien expliqué que ces centrales permettront de réduire les post
384
permettront de réduire les postes de travail, qu’
on
a tant de mal à pourvoir à ce moment-là. Voter pour les centrales, c’
385
nion préparatoire, à Genève, le 12 décembre 1950.
On
admettra que le traumatisme hiroshimien m’avait laissé quelque lucidi
386
s tenu pour responsable, devant un tribunal, si l’
on
peut démontrer qu’il n’était pas libre en commettant tel ou tel acte.
387
plus de liberté, de loisir, d’autodétermination ?
On
nous raconte que nous disposons, en Occident, grâce aux machines, à l
388
’il était réellement inévitable qu’en son centre,
on
finisse par rencontrer le maître des Enfers, j’ai nommé Pluton. Est-c
389
à l’hostilité. La convergence des systèmes, dont
on
a tant parlé à l’Ouest, se réalisera peut-être tout autrement qu’on n
390
l’Ouest, se réalisera peut-être tout autrement qu’
on
ne l’avait supposé : par l’adoption progressive, dans les États occid
391
citives qui ont depuis longtemps cours à l’Est. L’
on
entend de plus en plus souvent les partisans de l’atome exprimer leur
392
entrales pourraient présenter ; — que d’ailleurs
on
ne fait rien sans risques ; — que le problème des déchets a été résol
393
t interdite au nom de la « neutralité scolaire ».
On
présente les écologistes comme des ennemis du progrès. Ils répondent
394
nage, pour ses contemporains Comment le voyait-
on
? Si on l’admirait, il était « un grand homme, droit, bien fait, blon
395
ur ses contemporains Comment le voyait-on ? Si
on
l’admirait, il était « un grand homme, droit, bien fait, blond, un pe
396
e moquerie dans le sourire et dans les yeux… » Si
on
ne l’aimait pas, on décrivait « ses jambes grêles et son dos voûté »,
397
ourire et dans les yeux… » Si on ne l’aimait pas,
on
décrivait « ses jambes grêles et son dos voûté », ou « ce mélange de
398
s torrents d’éloquence coulaient de sa bouche, et
on
prévoyait sans peine qu’il était appelé à remplir l’avenir qu’il a re
399
is, à partir de l’été, les femmes dominent tout :
on
assiste aux progrès du détachement de Mme de Staël et à la passion su
400
rviennent des nouvelles de la défaite de Leipzig.
On
annonce la venue de Bernadotte à Göttingen. Benjamin a plusieurs entr
401
que les autres. Je m’y tiens. Il est rare que l’
on
puisse surprendre l’éclosion de l’idée première d’un ouvrage ; plus r
402
ée première d’un ouvrage ; plus rare encore que l’
on
soit informé quotidiennement de sa croissance et de son achèvement. S
403
d. D. s. f. », murmure-t-il, non toutefois comme
on
prie, mais plutôt comme on pose sur sa tempe le pistolet de la roulet
404
l, non toutefois comme on prie, mais plutôt comme
on
pose sur sa tempe le pistolet de la roulette russe. Joueur encore !
405
st moi qui ne prends pas ma place, et je crois qu’
on
me la refuse. 12 août. Dispute avec Guizot. Le plus petit pouvoir es
406
Dès lors, tout va très vite. Citons le journal :
on
ne saurait être plus sobre à propos d’un coup de théâtre dont je ne v
407
succès. Ce n’est pas précisément de la liberté qu’
on
veut. 18 avril. Entrevue de 2 heures. Ma constitution corrigée a mie
408
e rire nerveux et insurmontables… Il s’agissait,
on
l’a compris, d’Adolphe, par quoi seul le public d’aujourd’hui connaît
409
beaucoup moins quand il accepte de rédiger ce qu’
on
appellera les Actes additionnels aux Constitutions de l’Empire ? Il y
410
ze ans. Lorsque le roi ordonne le 8 juillet que l’
on
ferme les portes des Chambres : « C’est une catastrophe ennuyeuse »,
411
stant dans l’inconstance ». Rien de plus injuste,
on
va le voir. 1°. Constant ne se rallie pas à la royauté mais à la Char
412
rakiri, lui seul, quand le roi a quitté Paris ? «
On
m’a reproché de ne pas m’être fait tuer auprès du trône que, le 19 ma
413
servi la liberté, dans un pays et un siècle où l’
on
servait de préférence une faction, au mieux un parti. Et comme il est
414
n cas bien rare d’individu distancié de lui-même,
on
ne peut plus indépendant, tout concourt à le rendre ambigu, et pas se
415
t donnée à la France » — n’a jamais été appliqué.
On
lit dans la préface à la 3e édition de L’Esprit de conquête : L’aute
416
les mêmes mesures, les mêmes règlements et, si l’
on
peut y parvenir graduellement, la même langue, voilà ce qu’on proclam
417
rvenir graduellement, la même langue, voilà ce qu’
on
proclame la perfection de toute organisation sociale. […] Sur tout le
418
ésence. Aujourd’hui, c’est le moral de l’homme qu’
on
veut prosterner ». Ici se révèle la vraie nature du régime de « l’Usu
419
oute liberté, toute amélioration impossible… Et l’
on
comprend soudain le sens actuel de l’« usurpation » dénoncée par ces
420
e, parlent encore de la défense de leurs foyers ;
on
dirait qu’ils appellent leurs foyers tous les endroits où ils ont mis
421
eur coûte beaucoup plus qu’elle ne leur vaut. […]
On
voit le patriotisme qui naît des variétés locales, seul genre de patr
422
éplorable que celle qui en fait de la rébellion.
On
pense aux Gallois, aux Bretons, aux Corses, aux Tyroliens du Sud, aux
423
oici la critique décisive du centralisme jacobin (
on
la retrouve en termes analogues dans trois écrits de Constant à cette
424
stant à cette époque) : Dans tous les États où l’
on
détruit ainsi toute vie partielle, un petit État se forme au centre :
425
VII. Fédéralisme européen En demandant que l’
on
introduise dans l’administration des États « beaucoup de fédéralisme
426
tait : Mais un fédéralisme différent de celui qu’
on
a connu jusqu’ici.51 Nous venons de voir comment il l’entendait pou
427
Constant dénonce ici, par avance, l’utopie que l’
on
opposera, au xxe siècle, sous le nom de « confédération », à toute f
428
confédération », à toute fédération sincère : L’
on
a nommé fédéralisme une association de gouvernements qui avaient cons
429
n ouvrage du sociologue Jean-François Gravier, qu’
on
n’a pas encore réfuté. 51. Principes de politique, op. cit., p. 119
430
une sorte d’idée platonicienne de l’Europe, comme
on
le répète après Paul Valéry, mais plutôt d’un oubli séculaire des val
431
. Puis j’essaierai de comprendre les raisons — si
on
ose dire — de la défection générale dont nous sommes aujourd’hui les
432
institutions communes », « marché commun »38 — qu’
on
retrouvera dans tous les traités européens, des Statuts de Conseil de
433
it naturel que les clercs, les poètes, et ceux qu’
on
nomme depuis le xviiie siècle les intellectuels soient les premiers
434
Mais c’est dans la généalogie des philosophes qu’
on
voit s’annoncer au xviiie siècle le type de l’intellectuel au sens a
435
plus décourageante. La génération suivante, que l’
on
a baptisée celle des « non-conformistes des années 1930 », celle des
436
urtout des Pouvoirs, qu’en une poussière de ce qu’
on
nommera trente ans plus tard des « groupuscules ». Survient la guerre
437
ut de septembre 1946, se produit quelque chose qu’
on
n’avait pas vu depuis treize ans : non seulement Allemands et Françai
438
rchill, d’ailleurs présent et très souvent actif.
On
m’a chargé d’organiser la commission culturelle du congrès, à côté de
439
ns, la politique et l’économique. J’ai demandé qu’
on
me donne une preuve que l’on prend la culture au sérieux, qu’elle n’e
440
que. J’ai demandé qu’on me donne une preuve que l’
on
prend la culture au sérieux, qu’elle n’est pas un simple ornement. J’
441
une défense de nos diversités culturelles : Peut-
on
défendre la culture française en tant que telle ? À cela, je réponds
442
é diamétralement. Dans un écrit du même auteur41,
on
peut lire que l’Europe est « foutue », qu’elle est « en grand danger
443
actions doctrinales, pratiques et politiques, qu’
on
peut attendre d’un intellectuel engagé. Ceux qui viennent appuyer la
444
’aujourd’hui ne sont pas ceux qui recommandent qu’
on
« tire à vue » sur eux dès qu’ils se présentent en Afrique, mais bien
445
si d’abord elle parvient à le vivre. Autrement,
on
ne la croira pas. Car ainsi que le disait le bon Dr Schweitzer, « l’e
446
fatalement une simple politique d’entracte — (…)
on
méconnaît et on déforme mensongèrement les signes qui prouvent de la
447
simple politique d’entracte — (…) on méconnaît et
on
déforme mensongèrement les signes qui prouvent de la manière la plus
448
bi. La version publiée contient des coquilles, qu’
on
n’a pas pu toutes corrigées en l’absence de version manuscrite. bj.
449
e version manuscrite. bj. Phrase tronquée, et qu’
on
n’a pu corrigée en l’absence de version manuscrite. bk. On a corrigé
450
corrigée en l’absence de version manuscrite. bk.
On
a corrigé la version imprimée (« 1948 ») fautive. bl. La phrase est
451
première… ». En l’absence de version manuscrite,
on
a complété la phrase sur la base du texte intitulé : « L’Europe comme
452
st, ça ne me gêne pas et si certains y insistent,
on
peut très bien la laisser comme elle est. » D’autres se sont exprimés
453
éaction initiale. Mais voyons tout d’abord, comme
on
l’a proposé, le texte même du préambule. Est-il justifié ou non ? Le
454
e cela bien meilleur, car : « La Confédération »,
on
ne sait pas encore ce que c’est, tandis que « le peuple et les canton
455
encore vide. Mais ensuite, dans le nouveau texte,
on
en vient à des jeux d’esprit qui me paraissent peu convaincants. Ains
456
ertaine pile (électrique) qui « ne s’use que si l’
on
s’en sert ». Je ne vois pas très bien ce que l’homme de la rue peut t
457
plus faible de ses membres ? » C’est bien obscur.
On
pourrait faire de cette phrase des applications ridicules. Ex. : « Qu
458
invocation de Dieu en tant que « Tout-Puissant ».
On
a dit, et c’est l’un des principaux arguments en faveur de l’invocati
459
poserait une limite au pouvoir de l’État. Je suis
on
ne peut plus favorable à ce que l’on assigne des limites aux pouvoirs
460
tat. Je suis on ne peut plus favorable à ce que l’
on
assigne des limites aux pouvoirs étatiques à tous les niveaux où ils
461
ni ailleurs, qui définisse et assure ces limites.
On
me dit alors, d’une manière assez vague, que reconnaître et invoquer
462
je pourrais accepter cette invocation. Sauf si l’
on
changeait l’adjectif qui suit le nom de Dieu, et s’il était bien ente
463
s un problème qui me paraît à peu près insoluble.
On
a dit enfin, de l’invocation « à Dieu tout-puissant », qu’elle s’insc
464
mence par ces mots : in nomine domini amen, que l’
on
traduit généralement par : Au nom du Seigneur, amen. N’oublions pas q
465
ée à l’homme par Celui qui l’a fait. Comment veut-
on
que les gens qui lisent en tête d’une constitution « Au nom de Dieu t
466
grecque des Septante — Pantokrator ? Comment veut-
on
que l’invocation proposée ne propage cette erreur et ne la confirme d
467
on ascendant et l’étreint de son amour créateur.
On
est très loin de la toute-puissance du « Dieu des armées » qu’on appe
468
n de la toute-puissance du « Dieu des armées » qu’
on
appelle si souvent à la rescousse, et pas seulement au début des guer
469
eux côtés de leurs frontières communes. Pourrait-
on
améliorer l’invocation en remplaçant l’épithète Tout-puissant par une
470
on évangélique de Dieu ? Que se passerait-il si l’
on
ouvrait une constitution par ces mots : « Au nom du Dieu d’amour ? »
471
esponsabilité sociale du scientifique (1980)bg
On
vient de rappeler ses travaux, ses recherches, et ce qu’il a trouvé,
472
attention sur les abus d’une économétrie factice…
On
retrouve la plupart de ces mêmes idées dans les politiques nucléaires
473
ue ! » Or, dit Kowarski, je viens de constater qu’
on
compte aujourd’hui le kilowatt installé au double du prix envisagé. «
474
ge des décimales, quand il s’agit de savoir ce qu’
on
en fera en 1980, en 1985, en l’an 2000 ? » Et l’interview se conclut
475
s de l’homme et les structures de la démocratie.
On
aura reconnu, dans ces dernières lignes, les questions que le Groupe
476
odin, Brancusi, Arp, Giacometti ; de musiciens qu’
on
puisse aimer autant que Debussy, Bartók, Richard Strauss, Stravinsky,
477
, de l’anthropologie, de la mythographie, etc. qu’
on
appelle désormais les « sciences de l’homme ». « L’homme libre et
478
nt à montrer l’homme tel qu’ils le voient pour qu’
on
en rie, qu’on en ricane, ou pour qu’on y trouve au contraire une occa
479
’homme tel qu’ils le voient pour qu’on en rie, qu’
on
en ricane, ou pour qu’on y trouve au contraire une occasion d’exalter
480
nt pour qu’on en rie, qu’on en ricane, ou pour qu’
on
y trouve au contraire une occasion d’exalter sa grandeur — je veux pa
481
es auteurs remplissent les salles françaises mais
on
ne saurait dire qu’ils influencent le mouvement des idées ni les comp
482
e et l’antidote de l’absurde : le stalinisme. Or,
on
peut dire que la jeunesse européenne applaudit à peu près également c
483
de vampire, si peu séduisant (me semblait-il) qu’
on
ne comprenait plus rien à la « liste » fameuse des mille e tre en Esp
484
es mille e tre en Espagne… Le Procès de Prague qu’
on
annonçait pour le 19 décembre ne serait pas une pièce nouvelle mais l
485
mbres de la Ligue tchèque des droits de l’homme. (
On
sait qu’Ariane Mnouchkine a inventé une forme de spectacle historique
486
is en 1892 » par un nommé Carlo Bertolazzi, comme
on
l’apprenait incidemment en lisant de très près l’article. Le théât
487
t cette période, et dès le texte de présentation,
on
l’annonçait : « C’était l’ère de Mnouchkine, Chéreau, Vitez, Planchon
488
affirmés depuis 1968 sont des metteurs en scène …
On
applaudit « la Tétralogie de Chéreau » comme on admire « le Don Juan…
489
… On applaudit « la Tétralogie de Chéreau » comme
on
admire « le Don Juan… de Losey ». Le metteur en scène devient le « s
490
s d’auteurs nouveaux, dont le plus doué, nous dit-
on
, serait Grumberg, à quoi l’on ajoute que « Dubillard, Obaldia, Ionesc
491
plus doué, nous dit-on, serait Grumberg, à quoi l’
on
ajoute que « Dubillard, Obaldia, Ionesco, Vinaver, Vauthier ou Margue
492
me, forme extrême de la « manif », sinon parce qu’
on
se sent privé de la parole — intellectuelle, morale, civique ou polit
493
on simple de ce paradoxe (ou de ce scandale, si l’
on
veut) relève de la technique publicitaire : Cioran n’est jamais appar
494
à telle ou telle émission « littéraire » à la TV.
On
retrouve ici le schéma de la confrontation des candidats à la préside
495
. C’est la nouvelle « trahison des clercs ». Si l’
on
peut dire que durant la dernière décennie, le phénomène le plus impor
496
ois suivants l’ont confirmé au-delà de tout ce qu’
on
pouvait craindre. Dans ses Mémoires, le shah déclare qu’il souhaitait
497
es l’ont crié par la voix de leur chef religieux.
On
a cru que la révolte éclatait contre les exactions de la Savak, polic
498
contre les exactions de la Savak, police d’État.
On
se trompait. Ce n’était qu’un prétexte, on l’a vu, les justiciers n’o
499
’État. On se trompait. Ce n’était qu’un prétexte,
on
l’a vu, les justiciers n’ont pas fait mieux. L’imam, comme on l’appel
500
es justiciers n’ont pas fait mieux. L’imam, comme
on
l’appelle aujourd’hui, n’a pas refusé seulement nos machines et nos a
501
ire différente. Infiniment plus inquiétante. Mais
on
n’en dit rien en Europe. Et de même, après des récits et films dramat
502
e, après des récits et films dramatiques à la TV,
on
a cessé très curieusement de nous renseigner sur le déversement de ce
503
renaissance spectaculaire de l’islam combattant,
on
comprend que le pape Jean Paul II, venu du monde communiste, ait voul
504
ter la vitalité du christianisme dans les masses.
On
sait les résultats spectaculaires qu’il a obtenus dans tous les pays
505
ersé. Quant au drame du Cambodge, il s’agit, si l’
on
veut en juger moralement, de se rappeler ses origines : la colonisati
506
e en photos pages suivantes). Partout ou presque,
on
assiste à un durcissement des positions, à la détérioration d’équilib
507
détérioration d’équilibres politiques précaires.
On
pourrait en conclure, de façon désabusée, simpliste même, à la pérenn
508
r de votre ouvrage Penser avec les mains ; peut-
on
alors conclure qu’il s’agit là d’une attitude ? Certainement. Penser
509
e — et cela sans même s’en apercevoir ! Bien sûr,
on
en avait un peu ri, mais pour moi, l’incident dénotait un fait grave
510
l’engagement de l’écrivain était très à la mode.
On
l’attribuait d’ailleurs à Sartre et à l’existentialisme. Penser avec
511
ns doute là, y a-t-il une notion d’histoire que l’
on
pourrait lire ? Disons qu’il y avait une très forte tension en moi, u
512
st-ce pas ? Alors comment aimer cette Europe-là ?
On
peut l’aimer, et je le démontre dans les deux premiers livres de L’A
513
précieuse et dans laquelle il me disait : « Enfin
on
a dit ce qu’il fallait dire de mon œuvre. » Et enfin, le lecteur déco
514
! Débarrassé surtout de ce côté folklorique dont
on
l’a affublé, en France, qui le travestissait en écrivain régionaliste
515
ntifique, économique ou politique, implique que l’
on
s’entende sur la nature des besoins humains, leur consistance, leur p
516
a même époque, les individus exemplaires, ceux qu’
on
imite ou qui déterminent nos aspirations. Je me bornerai à quelques e
517
s décennies, par les procédés publicitaires que l’
on
sait, Ford va changer tout cela, c’est-à-dire va changer la nature mê
518
venue le besoin n° 1 de l’homme occidental, que l’
on
voit trop souvent prêt à se priver de tout pour l’acquérir. 5. Exempl
519
beaucoup plus riche. Là, sur une place publique,
on
lui apporta des quantités énormes de nourriture, elle mangea tout, et
520
de nature. 6. Tout cela est très joli, me dira-t-
on
, mais ne va pas nous aider à résoudre les problèmes urgents et concre
521
ses intérêts immédiats et du « niveau de vie » qu’
on
lui promettait, du rejet de la modernisation que son souverain entend
522
se quelques saints comme il s’en est trouvé croit-
on
au Tibet, dans les Andes ou dans les Alpes suisses, ont eu le secret
523
r les finalités d’un ordre économique mondial (qu’
on
ne saurait dire « nouveau », puisque sans précédent) doit tenir compt
524
Pour faire face à la demande en électricité dont
on
assure, sans nul souci de vraisemblance, qu’elle va sans fin doubler
525
lle va sans fin doubler tous les sept ou dix ans,
on
déclare nécessaires des réacteurs dont on ignore encore les vrais dan
526
ix ans, on déclare nécessaires des réacteurs dont
on
ignore encore les vrais dangers, et encore plus les moyens d’y remédi
527
core plus les moyens d’y remédier. J’en déduis qu’
on
veut nous faire prendre dès maintenant des risques proprement incalcu
528
u nom des besoins à venir arbitrairement évalués.
On
ne connaît, scientifiquement, ni ces risques ni ces besoins, et c’est
529
besoins, et c’est de cette double ignorance que l’
on
déduit la certitude qu’il faut des centrales nucléaires. Un moyen de
530
la raison indiquée plus haut, que les experts qu’
on
écoute chez les ministres sont ceux des producteurs, le danger étant
531
s des propositions aussi excessives que celles qu’
on
vient de suggérer, à savoir : — évaluation objective, indépendante,
532
exte qui se résume à demander trois choses : — qu’
on
ne parle plus de « besoins » comme si l’on savait ce que c’est, ou co
533
: — qu’on ne parle plus de « besoins » comme si l’
on
savait ce que c’est, ou comme s’il s’agissait de projets de vente ; —
534
comme s’il s’agissait de projets de vente ; — qu’
on
ne parle plus de famines comme s’il s’agissait de fatalités ; — et qu
535
e s’il s’agissait de fatalités ; — et qu’enfin qu’
on
ne parle plus de l’avenir humain comme s’il s’agissait de quelque cho
536
hauffage électrique, « ce crime énergétique » a-t-
on
écrit — car son rendement n’est que de 6 % — peut justifier aux yeux
537
lle a provoqué un développement du tiers-monde qu’
on
a pu mesurer l’an dernier au moyen d’un indicateur qui ne saurait tro
538
ciens et chroniqueurs nous répètent à l’envi « qu’
on
n’arrête pas le Progrès ». Ils paraissent oublier que ce cliché déris
539
llages, publicités lumineuses, etc.). Mais si l’
on
connaît si bien les maux, pourquoi n’arrive-t-on pas à les guérir ? D
540
’on connaît si bien les maux, pourquoi n’arrive-t-
on
pas à les guérir ? Dans la très grande majorité des cas de pollution
541
des bobards de gauchistes ») ; à les minimiser («
On
exagère », « On fait le jeu des Soviets », « Nos experts ont démontré
542
auchistes ») ; à les minimiser (« On exagère », «
On
fait le jeu des Soviets », « Nos experts ont démontré… ») ; à tourner
543
ittoraux déjà fortement compromis sont tels que l’
on
comprend que l’État hésite. Pour nettoyer le bassin du Rhin, de Stras
544
qui invoquerait l’habeas corpus pour interdire qu’
on
lui arrache une dent cariée ou qu’on lui impose une quarantaine avant
545
interdire qu’on lui arrache une dent cariée ou qu’
on
lui impose une quarantaine avant qu’il aille porter sa contagion chez
546
miques nouvelles (du genre DDT ou plutonium) dont
on
ne saurait pas démontrer expérimentalement qu’on maîtrise les moyens
547
on ne saurait pas démontrer expérimentalement qu’
on
maîtrise les moyens de les éliminer sans dommages pour l’environnemen
548
ro-saint de la « non-ingérence », principes que l’
on
oublie d’ailleurs d’appliquer quand on crée des menaces de pollution
549
ipes que l’on oublie d’ailleurs d’appliquer quand
on
crée des menaces de pollution contre un pays voisin. Principes qu’oub
550
e que Guy de Pourtalès n’ait été de ces derniers.
On
dirait que sa vie et son œuvre retracent et recomposent librement la
551
es protestants ?) Jérémie va d’abord à Genève, qu’
on
appelle la Rome protestante. Mais pour des raisons inconnues il ne s’
552
frère d’un officier suisse ! Clemenceau, lui dit-
on
, risque fort d’être interpellé à la Chambre sur ce sujet… Incident ri
553
helvétique » puis en Allemagne, et c’est elles qu’
on
retrouve dans le dernier roman, sans doute le plus fidèle, en profond
554
jours un caractère de violence sans précédent, qu’
on
peut expliquer par deux raisons tout indépendantes l’une de l’autre,
555
les parce que, de la combinaison de deux erreurs,
on
ne peut faire sortir une vérité, mais seulement une erreur aggravée.
556
d’un seul et même corps : quel que soit le nom qu’
on
lui donne, en aucun cas elle ne manquera de fondements bibliques indi
557
ctature, l’opposition n’est pas aussi profonde qu’
on
l’imagine. Il s’agit plutôt d’une succession inévitable. L’individu n
558
fonction sociale, un « soldat politique », dirait-
on
de nos jours. Et l’esprit périclite, faute de liberté. La Grèce indiv
559
le baptiser ? Il faut un mot nouveau. Ou plutôt,
on
va prendre un mot déjà connu, mais auquel on donnera un sens nouveau.
560
tôt, on va prendre un mot déjà connu, mais auquel
on
donnera un sens nouveau. Pour désigner les relations constituant la T
561
vient donc possible. Dans la petite congrégation,
on
se connaît, on sait à quels hommes et à quels problèmes publics on a
562
ible. Dans la petite congrégation, on se connaît,
on
sait à quels hommes et à quels problèmes publics on a affaire. Si l’o
563
sait à quels hommes et à quels problèmes publics
on
a affaire. Si l’on se trouve en opposition avec le groupe, on a la po
564
s et à quels problèmes publics on a affaire. Si l’
on
se trouve en opposition avec le groupe, on a la possibilité matériell
565
. Si l’on se trouve en opposition avec le groupe,
on
a la possibilité matérielle d’y faire entendre sa voix. Si cela ne su
566
’y faire entendre sa voix. Si cela ne suffit pas,
on
peut changer de groupe. L’on n’est donc pas isolé, comme l’individu s
567
cela ne suffit pas, on peut changer de groupe. L’
on
n’est donc pas isolé, comme l’individu se trouve isolé dans une grand
568
e ou dans un vaste État centralisé. D’autre part,
on
n’est pas non plus tyrannisé par une loi rigide et uniforme, puisque
569
rigide et uniforme, puisque dans une fédération l’
on
peut toujours adhérer à divers groupes, l’un religieux, l’autre socia
570
nce des facteurs religieux. Voilà le premier. A-t-
on
remarqué qu’il existe une forme de totalitarisme correspondant à la R
571
astique — qu’il fut fondé par des seceders.) Et l’
on
sait que les réformés de France, au xvie siècle, préconisèrent une o
572
otalitaire, sans transcendance, que précisément l’
on
se propose de combattre !). D’autre part, la théologie de l’œcuménism
573
bases actuellement existantes, et sur lesquelles
on
puisse construire dès maintenant. (La « religion de l’homme », ou du
574
garées dans les deux camps. (N’oublions pas que l’
on
combat, de part et d’autre, sans grand espoir mais avec une pathétiqu
575
cable par tous, en tout lieu et tout temps, et qu’
on
ne saurait violer sans s’égarer, — ou au contraire une forme d’existe
576
on de l’objet est indépendante de la manière dont
on
l’observe, et peut être vérifiée ubique et semper, — ou au contraire
577
c désigner aussi bien l’orthodoxie que l’hérésie.
On
voit ici que ces deux phénomènes radicalement antinomiques sont en re
578
la police de la route qu’il faut s’adresser si l’
on
cherche le chemin du Graal. La complémentarité de l’orthodoxie et de
579
-être qu’une question de tempérament. Selon que l’
on
relève du type introverti ou du type extraverti, on sera porté à priv
580
relève du type introverti ou du type extraverti,
on
sera porté à privilégier soit la personne, soit la communauté. Il exi
581
te confession offre un climat de bonheur (ou si l’
on
veut de créativité) à tel tempérament plus qu’à tel autre : ainsi le
582
tel que tu es en marche par la foi, et non tel qu’
on
l’entend — maîtres, coutume d’Église ou règlements de la société. Co
583
ns précédent. Post-scriptum 1980 Le texte qu’
on
vient de lire fut envoyé à Téhéran longtemps avant sa publication, et
584
r d’un volume sur l’islam, pour une collection qu’
on
m’avait offert de diriger chez un éditeur parisien, Henry Corbin m’éc
585
oit comme une taupe, soit comme un sîmorgh. Quand
on
m’a barré la route — « on », que ce fût Rome ou Genève — ça a toujour
586
comme un sîmorgh. Quand on m’a barré la route — «
on
», que ce fût Rome ou Genève — ça a toujours fait des catastrophes… [
587
emis jurés de toute espèce de gnose — ou de ce qu’
on
nomme ainsi pour s’en débarrasser. Mais le besoin (anxieux) persiste
588
ni un Oetinger ni les kabbalistes chrétiens, dont
on
ne peut dissocier les kabbalistes juifs. Et dans « l’herméneutique s
589
roissance et l’irrépressible inflation, disent qu’
on
a fait erreur sur l’essentiel : sur l’homme, ses besoins et ses fins,
590
n’est pas parce que les choses sont difficiles qu’
on
ne les essaie pas, mais c’est parce qu’on ne les essaie pas qu’elles
591
iles qu’on ne les essaie pas, mais c’est parce qu’
on
ne les essaie pas qu’elles sont difficiles. Sénèque On commence par
592
les essaie pas qu’elles sont difficiles. Sénèque
On
commence par dire : cela est impossible, pour se dispenser de le tent
593
er, et cela devient impossible en effet, parce qu’
on
ne le tente pas. Charles Fourier Ne prenons pas nos mesures sur les
594
l’innovation technique qui fait l’Histoire, comme
on
l’a cru au début de ce siècle, mais nos désirs, dont la technique n’e
595
sponsabilité. Nous ne sommes que trop contents qu’
on
nous explique que nous ne pouvons rien savoir des conséquences de ce
596
lion d’emplois au Japon, et ce n’est qu’un début.
On
prévoit que d’ici l’an 2000, chez les ouvriers de l’automobile aux US
597
les effets évidemment nocifs du « Progrès » que l’
on
n’a pas su prévoir, mais ses effets potentiellement bénéfiques, et c’
598
iellement bénéfiques, et c’est encore plus grave.
On
avait déjà eu assez de mal à faire prendre une très vague conscience
599
s encore y ont réfléchi. À gauche comme à droite,
on
s’ingénie à créer quelques centaines de milliers de nouveaux emplois,
600
personnalistes. Il venait du surréalisme, disait-
on
, ce qui lui valait à mes yeux une sorte d’aura d’aventure, s’était oc
601
mon aîné de huit ans, et cela peut compter quand
on
en a vingt-cinq. Il était réservé, presque secret, d’une espèce de sé
602
, ce côté désinvolte ou distrait, comment savoir,
on
les retrouvera dans les Fragments d’une vie lorsqu’il relate ses prem
603
Léger et Marcel L’Herbier ; et il y arrive, comme
on
le verra. Puis de lancer Gaston Gallimard dans la production de films
604
sur soi-même… », phrase citée dans le n° 5 de L’
ON
et que je croyais inventer en écrivant quarante ans plus tard L’Ave
605
années de notre jeunesse, nous avions constaté qu’
on
nous menait de toutes parts à une guerre qui ne pouvait être notre gu
606
ssé, et cela peut sembler au moins paradoxal si l’
on
se tient dans l’optique politicienne. En vérité, nul d’entre nous, ni
607
ble : nous étions condamnés à l’invention. Mais l’
on
a calculé que les délais nécessaires entre la mise au point d’une inv
608
’« insulte à chef d’État étranger ». Après quoi l’
on
va m’expédier en mission de conférences aux États-Unis où je serai mo
609
ation civique, condition d’une démocratie réelle.
On
croyait que c’était du folklore. Et voilà que cela fait tomber des mi
610
. Tout cela ne serait encore que littérature si l’
on
ne voyait émerger, s’imposer, s’amplifier, d’année en année, le probl
611
ans les régions transfrontalières comme celles qu’
on
trouve à cheval sur les Pyrénées, le long de l’axe rhénan, dans le ba
612
en, il est né de l’étude minutieuse d’un problème
on
ne peut plus concret, celui des 25 000 travailleurs migrants qui chaq
613
à Genève, a entrepris d’enregistrer tout ce que l’
on
peut savoir sur les acteurs sociaux, économiques et culturels de la r
614
ne espèce de nuisance politique, accidentelle, qu’
on
ne peut plus nier mais qu’il est difficile de « résoudre » (au sens d
615
bouton. S’il n’y a pas encore la guerre, c’est qu’
on
a peur de la faire. Je me rappelle une conversation que j’ai eue avec
616
vivants […] dans des angles morts. » Depuis lors,
on
a beaucoup perfectionné les moyens d’exterminer les hommes et plus pe
617
miner les hommes et plus personne ne peut dire si
on
en tuerait des millions ou des milliards. Kowarski72, que j’interroge
618
ent est fatal. Ou que certaines « raisons », si l’
on
ose dire, peuvent intervenir. Ainsi, l’évolution démographique de l’U
619
ême les plus éloignés apparemment de la chose, qu’
on
pourrait croire à un plan d’ensemble non pour faire la guerre, mais p
620
tout le monde prépare la guerre, il est fatal qu’
on
finisse par l’avoir, soit par accident, soit pour des motifs comme ce
621
e nos industries sont engagées dans le nucléaire.
On
a essayé de nous faire croire que le nucléaire militaire et le nucléa
622
ent plus rien faire contre la guerre, à quoi bon,
on
n’y peut rien de toute manière, buvons et fumons, car demain nous mou
623
t grave ce que vous dites-là ! Ça signifierait qu’
on
trompe la population en lui faisant croire qu’elle est protégée. Oui.
624
prise d’un réflexe panique de rentrer sous terre.
On
imaginait des puits gigantesques où les gratte-ciel s’engloutiraient
625
is, j’ai assisté au boom des abris antiatomiques.
On
mettait tout New York sous abris. Et on me faisait de vifs reproches
626
tomiques. On mettait tout New York sous abris. Et
on
me faisait de vifs reproches : « À quoi pensez-vous en Europe, vous n
627
» Eh bien, cette fièvre n’a duré que quatre ans.
On
a fait des expériences, on a tiré des conclusions tout à fait analogu
628
a duré que quatre ans. On a fait des expériences,
on
a tiré des conclusions tout à fait analogues à celles que me transmet
629
ster ici sur un tout autre aspect de la question.
On
se demande quel intérêt les Russes auraient à lancer des bombes atomi
630
industries européennes dont ils ont grand besoin.
On
ne voit donc pas pourquoi ils anéantiraient la Ruhr ou l’agglomératio
631
la guérilla organisée, non pas « sauvage » comme
on
le dit des grèves, mais au contraire obéissant aux ordres de l’EMG ou
632
ttaque russe. Je ne vois pas quel autre agresseur
on
pourrait imaginer aujourd’hui en Europe, car une des choses que le mo
633
ouvriraient radicalement différents de tout ce qu’
on
leur en a dit. Face à cette résistance locale, civile, civique, d’hom
634
n civique Il est absolument vain de croire, qu’
on
peut défendre un peuple malgré lui, lui mettrait-on en main les meill
635
peut défendre un peuple malgré lui, lui mettrait-
on
en main les meilleures armes du monde. La défense d’un peuple, c’est
636
ns même surtout, sa volonté de se défendre, comme
on
l’a vu au Vietnam et comme on le verra peut-être en Afghanistan. Tout
637
se défendre, comme on l’a vu au Vietnam et comme
on
le verra peut-être en Afghanistan. Tout tient à ça. C’est une questio
638
çais qu’en limitant la vitesse sur les autoroutes
on
créerait du chômage dans la carrosserie ! Plutôt que de songer à acqu
639
nger à acquérir d’éventuelles armes nucléaires qu’
on
nommerait « tactiques » pour l’occasion, mais qui n’en seraient pas m
640
se cacher derrière la Croix-Rouge en estimant qu’
on
a humanisé la guerre et que c’est assez. Faire quelque chose Ce
641
es au regard de l’enjeu. Qu’est-ce que ça fait qu’
on
perde quelques emplois dans les usines qui fabriquent des armements o
642
s ou des machines qui serviront aux armements, si
on
sauve ainsi toute une population ? Vous nous montrez les Suisses à la
643
nière à aller bien toutes seules. Je pense que si
on
les laisse aller, elles iront très mal. Et, dans la mesure où nous so
644
routes quand l’essence sera à 15 francs le litre.
On
n’en est pas encore là, mais le prix ne cesse d’augmenter, et il n’y
645
millionnaires qui pourront rouler. Les laissera-t-
on
faire ? Nous sommes tellement habitués à nous déplacer en voiture qu’
646
été de 500 milliards de dollars, dont le mieux qu’
on
puisse espérer est que cela ne serve jamais à rien. Le sujet de la dé
647
que nous ne correspondons pas aux descriptions qu’
on
leur a faites. Loin de chez eux, dispersés dans chaque région occupée
648
e, il réalise ce qu’il doit faire sur terre. Mais
on
ne peut pas séparer le travail que l’on fait sur soi-même du travail
649
rre. Mais on ne peut pas séparer le travail que l’
on
fait sur soi-même du travail que l’on fait pour les autres. Sous l’an
650
avail que l’on fait sur soi-même du travail que l’
on
fait pour les autres. Sous l’angle spirituel, il n’y a pratiquement p
651
ires, cela peut durer cinquante ou cent ans. Mais
on
n’y coupera pas. Cela n’a d’ailleurs pas une importance capitale. Et
652
poésie des troubadours du midi de la France, dont
on
a reconnu l’influence sur Tristan et la quête du Graal. Or, je l’avai
653
du Graal. Or, je l’avais dit avant la guerre et l’
on
m’a insulté pour cela, la poésie des troubadours était influencée par
654
amique. Ces influences sont venues par l’Espagne.
On
sait aujourd’hui, par exemple, les noms des esclaves arabes, choisis
655
Esprit et L’Ordre nouveau 75 avec ses amis qu’
on
nomme aujourd’hui les « non-conformistes des années 1930 », il fustig
656
une région donnée. J’ai donc plutôt écouté ce qu’
on
disait du côté des socialistes. Mitterrand s’est engagé assez loin, c
657
-elles aujourd’hui ? À ma grande joie, je vois qu’
on
n’en reste pas aux promesses. Mitterrand a déclaré spontanément qu’il
658
entre. Tenez, la région Rhône-Alpes, par exemple,
on
en a dessiné les contours à Paris, sur une carte, sans aucune concert
659
la lettre. Je me dis : Patience ! sans doute veut-
on
éviter de dresser des résistances trop violentes. Ce qui compte, c’es
660
sistances trop violentes. Ce qui compte, c’est qu’
on
a fait le premier pas, c’est qu’on a donné le feu vert. Officiellemen
661
mpte, c’est qu’on a fait le premier pas, c’est qu’
on
a donné le feu vert. Officiellement, en France, Mitterrand, Mauroy, D
662
ce, Mitterrand, Mauroy, Defferre, Rocard disent :
On
va faire des régions. Je suis de plus en plus optimiste. L’exemple
663
ur que les gens perdent le réflexe centraliste qu’
on
leur a inculqué depuis Napoléon. Pour accomplir leur nouvelle tâche,
664
ulement. En Suisse, c’est tout le contraire. Mais
on
aura alors des communes riches et des communes pauvres. Comparez les
665
donc à partir de problèmes concrets. Comment peut-
on
illustrer cela pour la région qui nous concerne ? Le Léman, c’est une
666
t faire ou ne pas faire pour le sauver. Tenez, si
on
construit le LEP et si on atteint la nappe phréatique, les Gessiens n
667
ur le sauver. Tenez, si on construit le LEP et si
on
atteint la nappe phréatique, les Gessiens n’auront plus qu’une source
668
ur échelle : ici, c’est pour défendre le Léman qu’
on
se regroupera ; en Bretagne, ce sera pour lutter contre les marées no
669
ui, de réaffirmer les thèmes qui lui sont chers :
On
ne créera pas les régions à Paris. Elles ne se feront pas au nom d’un
670
le considérable, car elle serait revenue de loin.
On
ne fera pas l’Europe sans passer par les régions. Robert Schuman m’a
671
pays comme la France centralisé depuis Napoléon,
on
ne fera pas l’Europe. Les États-nations ne voudront jamais céder une
672
diterranée ou celui du Rhin. Dans ces conditions,
on
ne fera pas l’Europe, et si on ne fait pas l’Europe, on aura la guerr
673
ns ces conditions, on ne fera pas l’Europe, et si
on
ne fait pas l’Europe, on aura la guerre. Mais pour en arriver à un vé
674
fera pas l’Europe, et si on ne fait pas l’Europe,
on
aura la guerre. Mais pour en arriver à un véritable esprit régionalis
675
métaphore des « révolutions ». Par révolution, l’
on
voulait désigner des changements profonds et de portée générale, des
676
est-à-dire la mise en fiche de tous les citoyens.
On
me dira que le grand public n’y entend rien, qu’il est mal informé, p
677
nous sait bien que toute innovation technique, qu’
on
la qualifie ou non de « révolutionnaire » pour les besoins de la « pu
678
notamment la question des finalités réelles que l’
on
poursuit en développant l’informatique. Le célèbre psychologue et péd
679
psychologue et pédiatre Bruno Bettelheim, auquel
on
avait demandé une conférence sur le cinéma pour l’American Film Insti
680
des raisons ou préjugés quelconques contre ce qu’
on
nomme aujourd’hui les techniques de pointe, telles que l’informatique
681
nformatique, la télématique, et tous les iques qu’
on
en tire à la mode américaine. Je suis bien décidé à les utiliser au m
682
t les nouveaux jouets technologiques de pointe qu’
on
leur propose et dont on les persuade qu’ils doivent s’enorgueillir —
683
chnologiques de pointe qu’on leur propose et dont
on
les persuade qu’ils doivent s’enorgueillir — « grâce à vous, nous nou
684
aut avouer que cela ne se comprend que trop, si l’
on
pense aux démentis en rafales que subissent les plus grands spécialis
685
’est ce qui est arrivé avec l’énergie nucléaire :
on
a bâti des centrales, puis on s’est demandé comment réduire leurs déc
686
énergie nucléaire : on a bâti des centrales, puis
on
s’est demandé comment réduire leurs déchets radioactifs. On ne le sai
687
emandé comment réduire leurs déchets radioactifs.
On
ne le sait toujours pas, et même de moins en moins, s’il faut en croi
688
exorablement. Arrêter les centrales créerait, dit-
on
, une pénurie sans précédent d’énergie électrique, cependant que les m
689
tique laisserait prévoir dès maintenant, et que l’
on
peut encore prévenir. Ce plan sera celui de la seconde partie de ma c
690
s de puissance sur autrui et de destruction, si l’
on
n’augmente pas en même temps les pouvoirs de l’esprit au service des
691
me » ne veut absolument rien dire, pour peu que l’
on
pense à Proust ou à sa propre enfance. 6. Quelques critères d’usag
692
re ses élites créatrices. Ainsi, sixième critère,
on
doit s’abstenir d’appliquer cette technique tant que le doute n’est p
693
s, soit de ressources naturelles épuisables que l’
on
ne contrôle pas (pétrole et uranium dès aujourd’hui, mais demain eaux
694
celui qui me paraît le plus inquiétant dès que l’
on
sort du numéral et du quantitatif pur : c’est l’argument de la rapidi
695
é, comme c’est évidemment le cas pour la musique.
On
nous apprend que l’homme peut absorber normalement 80 000 information
696
ormalement 80 000 informations par jour, alors qu’
on
l’en gave déjà de 200 00081. Cet « information overload » est négatif
697
toxique. C’est un embouteillage de communication.
On
nous dit que l’ordinateur, interrogé sur un problème psychologique, «
698
érêt. Dans la société entièrement informatisée qu’
on
nous prépare, c’est la saveur même de la vie que l’homme n’aura plus
699
que l’homme n’aura plus le temps de goûter et qu’
on
ne pourra lui rendre, même au prix de milliards de bits à la seconde.
700
poésie en général, le tout dans un langage que l’
on
aura rendu systématiquement incapable de communiquer l’inexprimable.
701
ine « robotisation » des esprits est à redouter ;
on
peut craindre un conformisme rationalo-matérialiste et la perte de to
702
es mots l’essentiel de ce que je viens d’avancer.
On
nous propose aujourd’hui, avec une insistance croissante, l’école san
703
x couteau de Lichtenberg ; couteau sans lame dont
on
avait perdu le manche84. Relevons tout de suite une erreur dans la dé
704
dit (je viens de le lire après l’avoir vécu) : «
On
n’enseigne pas ce que l’on sait, mais ce que l’on est. » L’ordinateur
705
près l’avoir vécu) : « On n’enseigne pas ce que l’
on
sait, mais ce que l’on est. » L’ordinateur sait beaucoup de choses, i
706
On n’enseigne pas ce que l’on sait, mais ce que l’
on
est. » L’ordinateur sait beaucoup de choses, il peut même tout savoir
707
tiquement l’esprit ordinateur. » « Déjà, ajoute-t-
on
, les résultats sont spectaculaires… Les élèves de troisième réalisent
708
ier par 60 les possibilités du cerveau. Mais si l’
on
donne des facilités aux jeunes de moins de 18 ans (les synapses se dé
709
ans (les synapses se développent jusqu’à cet âge)
on
les rend paresseux du cerveau, qui peut s’atrophier comme les jambes
710
a validité de l’informatique sont incertaines ; —
on
est à la merci de catastrophes potentielles : incendie, inondation, s
711
dustrie et serait désarmé devant la Nature. Ce qu’
on
nomme déjà la criminalité électronique constitue un danger plus imméd
712
l’informatique dans notre cas ? Il est trop tard.
On
ne peut rien désinventer. Si nous nous reportons à nos critères, nous
713
us le devons. C’est bien peu de choses, me dira-t-
on
: un effort non mesurable, une décision tout invisible de l’esprit. M
714
que par métaphore des « révolutions ». Par quoi l’
on
voulait désigner des changements profonds et de portée générale, des
715
est-à-dire la mise en fiche de tous les citoyens.
On
me dira que le grand public n’y entend rien, qu’il est mal informé, p
716
nous sait bien que toute innovation technique, qu’
on
la qualifie ou non de « révolutionnaire » pour les besoins de la pub
717
notamment la question des finalités réelles que l’
on
poursuit en la développant. Le psychologue et pédiatre Bruno Bettelhe
718
psychologue et pédiatre Bruno Bettelheim, auquel
on
avait demandé une conférence sur le cinéma pour l’American Film Insti
719
des raisons ou préjugés quelconques, contre ce qu’
on
nomme aujourd’hui les techniques de pointe, telles que l’informatique
720
nformatique, la télématique, et tous les iques qu’
on
en tire à la mode américaine. Je suis bien décidé à les utiliser au m
721
s nouveaux jouets technologiques « de pointe » qu’
on
leur propose et dont on les persuade qu’ils doivent s’enorgueillir —
722
logiques « de pointe » qu’on leur propose et dont
on
les persuade qu’ils doivent s’enorgueillir — « Grâce à vous, nous nou
723
le prix. Voilà qui ne se comprend que trop, si l’
on
pense aux démentis en rafales que subissent les plus grands spécialis
724
’est ce qui est arrivé avec l’énergie nucléaire :
on
a bâti des centrales, puis on s’est demandé comment réduire leurs déc
725
énergie nucléaire : on a bâti des centrales, puis
on
s’est demandé comment réduire leurs déchets radioactifs. On ne le sai
726
emandé comment réduire leurs déchets radioactifs.
On
ne le sait toujours pas, et même de moins en moins, s’il faut en croi
727
exorablement. Arrêter les centrales créerait, dit-
on
, une pénurie sans précédent d’énergie électrique, cependant que les m
728
tique laisserait prévoir dès maintenant, et que l’
on
peut encore prévenir. 5. Un peu de sémantique Pour une définiti
729
s de puissance sur autrui et de destruction, si l’
on
n’augmente pas en même temps les pouvoirs de l’esprit au service des
730
me » ne veut absolument rien dire, pour peu que l’
on
pense à Proust, ou à sa propre enfance. 6. Quelques critères d’usa
731
s, soit de ressources naturelles épuisables que l’
on
ne contrôle pas (pétrole et uranium dès aujourd’hui, mais demain eaux
732
e ce soit peut-être décisif) des avantages — si l’
on
ose dire — que les ordinateurs ont présentés dès leur apparition pour
733
celui qui me paraît le plus inquiétant dès que l’
on
sort du numéral et du quantitatif pur : c’est l’argument de la rapidi
734
é, comme c’est évidemment le cas pour la musique.
On
nous apprend que l’homme peut absorber normalement 80 000 information
735
ormalement 80 000 informations par jour, alors qu’
on
l’en gave déjà de 200 00092. Cet information overload est négatif, in
736
oxique. C’est un embouteillage de communication.
On
nous dit que l’ordinateur, interrogé sur un problème psychologique, «
737
érêt. Dans la société entièrement informatisée qu’
on
nous prépare, c’est la saveur même de la vie que l’homme n’aura plus
738
que l’homme n’aura plus le temps de goûter, et qu’
on
ne pourra lui rendre, même au prix de milliards de bits à la seconde.
739
poésie en général, le tout dans un langage que l’
on
aura rendu systématiquement incapable de communiquer l’inexprimable.
740
r en quelques mots l’essentiel de ce qui précède.
On
nous propose aujourd’hui, avec une insistance croissante dans toute l
741
couteau de Lichtenberg95 : couteau sans lame dont
on
avait perdu le manche. Relevons tout de suite une erreur dans la défi
742
en dit (je viens de le lire après l’avoir vécu) :
On
n’enseigne pas ce que l’on sait, mais ce que l’on est. L’ordinateur s
743
après l’avoir vécu) : On n’enseigne pas ce que l’
on
sait, mais ce que l’on est. L’ordinateur sait beaucoup de choses, il
744
On n’enseigne pas ce que l’on sait, mais ce que l’
on
est. L’ordinateur sait beaucoup de choses, il peut même tout savoir,
745
tiquement l’esprit ordinateur. » « Déjà, ajoute-t-
on
, les résultats sont spectaculaires […]. Les élèves de troisième réali
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r soixante les possibilités du cerveau. Mais si l’
on
donne des facilités aux jeunes de moins de 18 ans (les synapses se dé
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ans (les synapses se développent jusqu’à cet âge)
on
les rend paresseux du cerveau, qui peut s’atrophier comme les jambes
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il y a près de deux-mille-trois-cents ans, comme
on
peut le lire au début de la IVe partie du Phèdre. Socrate raconte que
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lité que chacune d’elles pouvait avoir […]. Quand
on
en fut aux lettres de l’écriture : “Voilà, dit Theuth, la connaissanc
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la validité de l’informatique sont incertaines ;
on
est à la merci de catastrophes potentielles : incendie, inondation, s
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e l’industrie, et désarmé devant la Nature. Ce qu’
on
nomme déjà le crime électronique constitue un danger plus immédiat. A
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l’informatique dans notre cas ? Il est trop tard.
On
ne peut rien désinventer. Si nous nous reportons à nos critères, nou
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ous le devons. C’est bien peu de chose, me dira-t-
on
. Un effort non mesurable, une décision tout invisible de l’esprit. Ma
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que du chômage aujourd’hui est le plus important.
On
s’achemine vers des usines sans ouvriers. Mais que faire de milliers
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strie. En recourant toujours plus à l’ordinateur,
on
en devient dépendant et l’on place sa confiance en un système qui est
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plus à l’ordinateur, on en devient dépendant et l’
on
place sa confiance en un système qui est très vulnérable. Vulnérab
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ulnérable. Vulnérabilité croissante Ne peut-
on
pourtant pas attendre de l’informatique un plus grand contrôle, donc
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a validité de l’informatique sont incertaines ; —
on
est à la merci de catastrophes potentielles : incendies, inondations,
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e la dépendance à l’égard des rares spécialistes.
On
est ainsi en droit de se demander si les hommes adaptés depuis une ou
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ront ainsi démunis devant l’imprévu. Enfin, ce qu’
on
nomme la criminalité électronique constitue un danger plus immédiat.
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ertaine robotisation des esprits est à redouter ;
on
peut craindre un conformisme rationalo-matérialiste et la perte de to
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rincipale, car comme l’a très bien dit Jaurès : «
On
n’enseigne pas ce que l’on sait, mais ce que l’on est. » L’ordinateur
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ès bien dit Jaurès : « On n’enseigne pas ce que l’
on
sait, mais ce que l’on est. » L’ordinateur sait beaucoup de choses, m
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On n’enseigne pas ce que l’on sait, mais ce que l’
on
est. » L’ordinateur sait beaucoup de choses, mais il n’est pas. Il es