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roire que l’avenir était davantage l’affaire de l’
ordinateur
que celles des hommes. Mais c’est finalement toujours le même jeu : n
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ême jeu : nous utilisons les calculs rapides de l’
ordinateur
pour mieux esquiver nos responsabilités. Exactement comme Adam et Ève
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Suisse les frontières cantonales.) Le jour où les
ordinateurs
consultés répondront que les liens concrets tissés entre les régions,
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e pour le bureaucrate qui ne connaît pas encore l’
ordinateur
. Je disais un jour à Louis Armand, grand ingénieur, grand humaniste,
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le fédéralisme c’était le personnalisme plus les
ordinateurs
. « Ah là ! me dit-il, je vous en veux vraiment, car c’eût été à moi d
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prévue par les experts et non enregistrée par les
ordinateurs
: une résistance purement humaine, spécifiquement humaine, je veux di
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a quelque chose que l’homme puisse faire et pas l’
ordinateur
. Pour lui, la réponse n’était pas évidente. Il me semble, à moi, qu’e
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choses auxquelles, Dieu merci, ni l’atome ni les
ordinateurs
ne peuvent apporter de réponse. Nous nous connaissions certes depuis
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prévue par les experts et non enregistrée par les
ordinateurs
: une résistance purement humaine, spécifiquement humaine, je veux di
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’abord, d’où vient l’informatique ? Le premier
ordinateur
, l’ENIAC, a été construit et terminé en 1945 à l’Université de Pennsy
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éralisme, c’est l’autonomie des régions, plus les
ordinateurs
. » Et il me répondit, j’en suis très fier : « Celle-là, vous me rende
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es ponctuelles des informations stockées dans les
ordinateurs
ou dans les cerveaux ; d) je ferais volontiers entrer dans cette défi
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nt, juger avec finesse, dont il est évident que l’
ordinateur
ne saurait que faire ; e) mais si l’information (data + news) augment
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istique ou carrément publicitaire d’appliquer à l’
ordinateur
, par métaphore, des facultés spécifiquement humaines comme mémoire, p
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rai ici au mot mémoire. La prétendue mémoire d’un
ordinateur
se distingue radicalement de celle de l’homme en ceci qu’elle n’est p
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est un processus de la mémoire personnelle qu’un
ordinateur
ne pourra jamais reproduire, c’est bien celui décrit par Proust à pro
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urg de Combray. Proclamer que la « mémoire » d’un
ordinateur
a « une capacité dix fois supérieure à la mémoire d’un homme » ne veu
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sans cesse plus nombreux que peuvent traiter les
ordinateurs
: temps de calcul réduit de 12 mois à une semaine pour la constructio
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soit peut-être décisif) des « avantages » que les
ordinateurs
ont présentés dès leur apparition pour toutes les défenses nationales
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e des opérations de logique ou de calcul dont les
ordinateurs
sont capables. Dans tous les domaines que je viens de citer, où l’inf
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embouteillage de communication. On nous dit que l’
ordinateur
, interrogé sur un problème psychologique, « pense » beaucoup plus vit
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ables, elle nous fait entrer dans un monde où les
ordinateurs
, ayant « traité » nos problèmes, nous restitueront une réalité toujou
23
pour établir plus facilement les connexions entre
ordinateurs
et cerveaux humains, ces derniers se trouvant progressivement intégré
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et de structures sur tous les sujets, au moyen d’
ordinateurs
remplaçant les manuels et le maître. Cela pourrait se passer au domic
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ce sont en fait des maîtres qui ont programmé les
ordinateurs
. Simplement, ils ne sont pas là, c’est-à-dire qu’ils trahissent leur
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e pas ce que l’on sait, mais ce que l’on est. » L’
ordinateur
sait beaucoup de choses, il peut même tout savoir, mais il n’est pas.
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èves s’adaptent de façon presque inconsciente à l’
ordinateur
… Ils acquièrent automatiquement l’esprit ordinateur. » « Déjà, ajoute
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dinateur… Ils acquièrent automatiquement l’esprit
ordinateur
. » « Déjà, ajoute-t-on, les résultats sont spectaculaires… Les élèves
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rennent leur voiture ou leur moto. Les élèves des
ordinateurs
seront devant l’appareil en état de passivité croissante, et disposer
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ui qui est à la pointe du vrai progrès, non pas l’
ordinateur
avec sa prétendue mémoire indépendante des personnes — et du passé !
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Il est certes utile d’apprendre à se servir d’un
ordinateur
; il l’est davantage d’apprendre à ne plus s’en servir. » 10. Vuln
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calculette, ils ne se rappelleront rien sans les
ordinateurs
. Ils seront démunis devant tout imprévu. Grâce à l’informatisation, l
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ire 10 millions de bits, un cinquième de ce que l’
ordinateur
devait enregistrer. D’autres jeunes gens mettent des ordinateurs hors
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ait enregistrer. D’autres jeunes gens mettent des
ordinateurs
hors d’usage en déversant sur eux du miel, ou en leur tirant dessus à
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2. Et d’abord, d’où vient-elle ? Le premier
ordinateur
, l’ENIAC, construit et terminé en 1945 à l’Université de Pennsylvanie
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déralisme, c’est l’autonomie des régions plus les
ordinateurs
. » Et il me répondit, j’en suis très fier : « Ah celle-là, vous me re
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s ponctuelles, des informations stockées dans les
ordinateurs
ou dans les cerveaux. d. Je ferais volontiers entrer dans cette défin
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sse, avoir du jugement, dont il est évident que l’
ordinateur
ne saurait que faire. e. Mais si l’information (data + news) augmente
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istique ou carrément publicitaire d’appliquer à l’
ordinateur
, par métaphore, des facultés spécifiquement humaines comme « mémoire
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ci au mot « mémoire ». La prétendue mémoire d’un
ordinateur
se distingue radicalement de celle de l’homme en ceci : qu’elle n’est
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est un processus de la mémoire personnelle qu’un
ordinateur
ne pourra jamais reproduire, c’est bien celui décrit par Proust à pro
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urg de Combray. Proclamer que la « mémoire » d’un
ordinateur
a « une capacité dix fois supérieure à la mémoire d’un homme » ne veu
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sans cesse plus nombreux que peuvent traiter les
ordinateurs
: temps de calculs réduit de douze mois à une semaine pour la constru
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cisif) des avantages — si l’on ose dire — que les
ordinateurs
ont présentés dès leur apparition pour toutes les « défenses national
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e des opérations de logique ou de calcul dont les
ordinateurs
sont capables. Dans tous les domaines que je viens de citer, où l’inf
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mbouteillage de communication. On nous dit que l’
ordinateur
, interrogé sur un problème psychologique, « pense » beaucoup plus vit
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ables, elle nous fait entrer dans un monde où les
ordinateurs
, ayant « traité » nos problèmes, nous restitueront une réalité toujou
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pour établir plus facilement les connexions entre
ordinateurs
et cerveaux humains, ceux-ci se trouvant progressivement intégrés au
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et de structures sur tous les sujets, au moyen d’
ordinateurs
remplaçant les manuels et le maître. Cela pourrait même se passer au
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ce sont en fait des maîtres qui ont programmé les
ordinateurs
. Simplement, ils ne sont pas là, c’est-à-dire qu’ils trahissent leur
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gne pas ce que l’on sait, mais ce que l’on est. L’
ordinateur
sait beaucoup de choses, il peut même tout savoir, mais il n’est pas.
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èves s’adaptent de façon presque inconsciente à l’
ordinateur
… Ils acquièrent automatiquement l’esprit ordinateur. » « Déjà, ajoute
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dinateur… Ils acquièrent automatiquement l’esprit
ordinateur
. » « Déjà, ajoute-t-on, les résultats sont spectaculaires […]. Les él
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ennent leur voiture ou leur moto. Les élèves des
ordinateurs
seront devant l’appareil en état de passivité croissante, et disposer
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ui qui est à la pointe du vrai progrès, non pas l’
ordinateur
avec sa prétendue « mémoire » indépendante des personnes — et du pass
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Il est certes utile d’apprendre à se servir d’un
ordinateur
; il l’est davantage d’apprendre à ne plus s’en servir. G. Elgozy C
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calculette, ils ne se rappelleront rien sans les
ordinateurs
. Démunis devant tout imprévu. Grâce à l’informatisation, la société c
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re dix millions de bits, un cinquième de ce que l’
ordinateur
devait enregistrer. D’autres jeunes gens mettent des ordinateurs hors
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ait enregistrer. D’autres jeunes gens mettent des
ordinateurs
hors d’usage en déversant sur eux du miel, ou en leur tirant dessus à
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la perte de mémoire : à force de tout confier à l’
ordinateur
, l’homme vide sa mémoire, ne l’entretient pas et alors, comme un musc
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e générale parfaitement concevable le contenu des
ordinateurs
était perdu, l’homme des générations suivantes ne serait plus capable
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ruire l’industrie. En recourant toujours plus à l’
ordinateur
, on en devient dépendant et l’on place sa confiance en un système qui
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omprendre qu’ils ne se rappelleront rien sans les
ordinateurs
et seront ainsi démunis devant l’imprévu. Enfin, ce qu’on nomme la cr
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détournements de fonds, les mises hors service d’
ordinateurs
se multiplient : aux États-Unis, des jeunes déversent sur eux du miel
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a mitrailleuse. Débiles mentaux efficaces L’
ordinateur
ne risque-t-il pas de modifier le comportement de celui qui s’en sert
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Elle nous fait ainsi entrer dans un monde où les
ordinateurs
, ayant « traité » nos problèmes, nous restitueront une réalité toujou
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pour établir plus facilement les connexions entre
ordinateurs
et cerveaux humains, ces derniers de plus en plus intégrés au réseau
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s et de structures sur tous les sujets au moyen d’
ordinateurs
remplaçant les manuels et le maître. Mais cette définition contient u
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e ce sont en fait les maîtres qui programment les
ordinateurs
. Simplement, ils ne sont pas là, c’est-à-dire qu’ils trahissent leur
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e pas ce que l’on sait, mais ce que l’on est. » L’
ordinateur
sait beaucoup de choses, mais il n’est pas. Il est incapable de forme
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s réduire au conformisme officiel. Les élèves des
ordinateurs
seront devant l’appareil en état de passivité croissante, et disposer