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pas seulement l’introduire dans la sécurité de l’
orthodoxie
(religieuse, politique ou scientifique) mais le conduire vers son aut
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visme oppressif et l’individualisme anarchique, l’
orthodoxie
imposée et la contestation irresponsable, ont pris de nos jours un ca
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ême les sectes se donnent un pape et opposent à l’
orthodoxie
des Églises constituées leur terrorisme et leur inquisition, à la foi
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té, mais seulement une erreur aggravée. De même l’
orthodoxie
ne sera pas retrouvée en faisant une somme d’hérésies. Du conflit pol
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j’appellerai ouvertes. Elle ne peut embrasser une
orthodoxie
qui céderait consciemment à la tentation unitaire, c’est-à-dire qui t
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llerai les critiques que Karl Barth adressait à l’
orthodoxie
protestante du xviiie siècle : une certaine manière de proclamer le
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incipe d’unité apparaît humainement vérifiable, l’
orthodoxie
de l’Église se « ferme » sur elle-même. D’où les schismes nombreux, d
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a théologie de l’œcuménisme prévient d’une part l’
orthodoxie
fermée, d’autre part la dissidence obstinée, la philosophie de la per
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alable sur ces trois plans. L’œcuménisme exclut l’
orthodoxie
fermée, créatrice de schismes, et la dissidence obstinée. Le fédérali
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nos aînés pour les restaurateurs subversifs d’une
orthodoxie
protestante, aussi paradoxale en soi que dans les polémiques qu’elle
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ros de notre revue : il n’y est jamais question d’
orthodoxie
! (Sauf une fois : pour nier que nous défendions une « orthodoxie cal
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uf une fois : pour nier que nous défendions une «
orthodoxie
calviniste ».) En revanche, les « hérésies » sont dénoncées, mais non
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iculière. Remplacez dans cette phrase morale par
orthodoxie
, et vous saurez ce que nous pensions alors. La vérité ne pouvait être
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pour la réaliser ». Très paradoxalement, notre «
orthodoxie
» prétendue s’opposait à toute « transposition de l’événement fondame
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r entrer dans la dialectique de l’hérésie et de l’
orthodoxie
, considérons l’ambiguïté fondamentale de l’expression de « voie uniqu
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a « voie unique » peut donc désigner aussi bien l’
orthodoxie
que l’hérésie. On voit ici que ces deux phénomènes radicalement antin
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ée à une communauté dont elles deviennent alors l’
orthodoxie
; et les systèmes dogmatiques imposés par les pouvoirs totalitaires n
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Note 2. Si, comme le veulent les dictionnaires, l’
orthodoxie
est la « droite opinion » et l’hérésie le « choix personnel d’une opi
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erche le chemin du Graal. La complémentarité de l’
orthodoxie
et de l’hérésie apparaît désormais homologue d’une série d’autres pai
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Église — fidèle Religion — Foi Cité — personne
Orthodoxie
désigne couramment en Occident « conformité aux dogmes reçus », mais
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ar l’action, par le sentiment. Alors seulement, l’
orthodoxie
et l’hérésie en leur sens littéral, s’évanouissent : il n’y a plus de
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je parle « d’hérésies libératrices des âmes et d’
orthodoxie
conservatrices de la cité ». Une attitude personnaliste cohérente m’i
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plus qu’à tel autre : ainsi le luthéranisme et l’
orthodoxie
russe favorisent l’intériorité mystique mais non l’éthique sociale ou
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dant à mon offre de collaborer à un ouvrage sur l’
orthodoxie
, ou de se charger d’un volume sur l’islam, pour une collection qu’on
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e n’osais pas encore prendre part au volume sur l’
orthodoxie
. Maintenant je n’hésite plus ; ça me va tellement mieux qu’un livre s
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ou Rome ou Genève » ne saurait désigner ici que l’
orthodoxie
au sens courant du terme, légalisme ou littéralisme, l’un et l’autre
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», d’al-Hallaj à saint Jean de la Croix. Certes l’
orthodoxie
sera toujours fondée sur un texte : Bible ou Coran, évangiles et cred
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’un ésotérisme rigoureux — tous condamnés par une
orthodoxie
qu’ils vénéraient pourtant à leur manière, les grands mystiques n’ont