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l’économie de l’Europe, suspendue tout entière au
pétrole
, s’est rendue absurdement vulnérable aux caprices de quelques émirs.
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gie à bon marché, et la pénurie dans vingt ans du
pétrole
, puis de l’uranium censé le remplacer. Même en portant de 4 % à 25 %
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il faut, prévoir pour la fin du siècle, faute de
pétrole
, un manque de 50 % sur la quantité énergie qu’on nous annonce « néces
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me que vous évoquiez tout à l’heure ? La crise du
pétrole
nous a réveillés. Soudain nous avons senti le vent du boulet ! Ce que
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, suspendue à une seule ressource énergétique, le
pétrole
. Hélas, ce ne sera pas suffisant ! Il faudra encore beaucoup d’autres
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à force d’inconscience. Tout le monde sait que le
pétrole
va s’épuiser. D’ici l’an 2000 toutes les sources de pétrole faciles à
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s’épuiser. D’ici l’an 2000 toutes les sources de
pétrole
faciles à exploiter seront taries. Ce qui signifie qu’il n’y a de pét
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ter seront taries. Ce qui signifie qu’il n’y a de
pétrole
à un prix abordable que pour dix ou vingt ans ! Qu’après, il sera dev
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nt et tout de suite afin que nous économisions du
pétrole
pour deux siècles ! » Bien sûr, mais il y a de si grands intérêts fin
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ophe ! Imaginez dans dix ou vingt ans… Le prix du
pétrole
ayant décuplé ou vingtuplé, il n’y aura plus que des gens très riches
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r nous tirer d’affaire lorsqu’il n’y aura plus de
pétrole
, on sous-entend : il n’y a que le nucléaire qui peut nous permettre d
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i à la fin du siècle. Or nous dépendons à 80 % du
pétrole
. Restera donc un déficit de 50 %. Autrement dit ce sera la crise tota
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la nécessité, pour aller vite, d’utiliser plus de
pétrole
et plus de centrales nucléaires qui nous tueront tous. Il faut sortir
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illimitées, comme s’il y avait de l’aluminium, du
pétrole
, de l’uranium pour mille ans ! Au fond, qu’est-ce que le progrès ? C’
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ngers qui nous menacent : la terre est pillée, le
pétrole
, les minerais, l’eau s’épuisent, le nucléaire menace et avec lui le t
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industrie mondiale. Avec elle s’est développé le
pétrole
, dont l’importance unique nous fait dépendre des pays producteurs du
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Kippour est pour ainsi dire née du croisement du
pétrole
arabe et de l’État d’Israël. Personne n’aurait pu le prévoir, les fut
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lub de Rome annonçant une pénurie des réserves de
pétrole
d’ici à trente ans et qu’ils ont agi en conséquence, alors que les go
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ent en jeu qui ne sont pas tous prédéterminés (le
pétrole
n’est pas l’unique combustible) et dont certains sont même purement f
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ans, il ne sera plus guère possible d’acheter du
pétrole
. Parce qu’il coûtera trop cher. On aura également des problèmes avec
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du siècle 20 à 30 % de nos besoins, alors que le
pétrole
couvre actuellement 80 %. Or, si on économise simplement de 20 à 50 %
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un exemple typique : au lendemain de la crise du
pétrole
de 1973, le conseiller fédéral Brugger déclarait que le peuple suisse
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Et comment ? Pour cela, la toute petite crise du
pétrole
de 1973 nous a appris beaucoup de choses. Cette crise n’a pas été gra
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ssance est très vulnérable, puisqu’elle dépend du
pétrole
, et que celui-ci n’est pas, quoi qu’on en dise, inépuisable. Non, il
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bstituts à la circulation routière, qui épuise le
pétrole
, et pollue l’atmosphère. On pourrait aborder ici le problème des tran
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fatalité. On se chauffait à 23° avant la crise du
pétrole
, on se chauffe à 20° aujourd’hui. Qui s’en plaint ? Contrairement à c
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ant tout semble continuer comme si nous avions du
pétrole
pour des siècles. C’est absurde. D’ici cinq ans, il est très possible
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urde. D’ici cinq ans, il est très possible que le
pétrole
coûte trois à quatre fois plus cher qu’aujourd’hui — et comment voule
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monde sera comparable au monopole arabe quant au
pétrole
. Il ne sera pas facile pour les USA et le Canada, de ne jamais abuser
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rces extérieures d’approvisionnement. La crise du
pétrole
en 1973 a montré combien notre économie était devenue vulnérable à de
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s nos embouteillages polluants et nos pénuries de
pétrole
qui exigent des centrales nucléaires, etc.) Il y a peu de chances que
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re mondiale, la pollution des océans, la crise du
pétrole
, etc. Maintenant, en analysant ce qui se passe dans les pays développ
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e étant seul capable actuellement de remplacer le
pétrole
qui va manquer vers l’an 2000 — et qu’enfin, la croissance de la cons
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olidement étayée à la question du remplacement du
pétrole
par l’énergie nucléaire à peu près seule. Le seul espoir pour notr
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occupe le troisième rang parmi les producteurs de
pétrole
. La politique du shah va consister à négocier des milliards de barils
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avorable : l’Iran représente pour lui beaucoup de
pétrole
, mais surtout une digue (à surveiller sans relâche) contre l’expansio
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lfe Persique, d’où provient la plus large part du
pétrole
mondial. Telles sont les données économiques, politiques et militaire
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re, pas assez d’uranium… Et surtout, pas assez de
pétrole
. Donc, plus personne ne devrait oser promettre un développement indéf
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nopole équivalent à celui des pays arabes pour le
pétrole
. Il sera tentant pour les Américains d’user de cet avantage à des fin
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utos qu’il en demande, et personne n’aura plus de
pétrole
nulle part d’ici dix ans. Essayez d’installer dans le tiers-monde des
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e dans le tiers-monde, l’augmentation des prix du
pétrole
et l’épuisement de ce pétrole par nous d’abord. C’est notre modèle d’
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ntation des prix du pétrole et l’épuisement de ce
pétrole
par nous d’abord. C’est notre modèle d’État-nation centralisé qui tri
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ergie (l’uranium sera épuisé en même temps que le
pétrole
), l’Europe est menacée de mort. Aucune loi économique ne nous empêche
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utos qu’il en demande, et personne n’aura plus de
pétrole
nulle part cinq ans plus tard. Essayez d’installer dans le tiers-mond
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ressources naturelles non renouvelables comme le
pétrole
, l’uranium, le manganèse (sans lequel notre fer ne donnera pas d’acie
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e dans le tiers-monde, l’augmentation des prix du
pétrole
et l’épuisement de ce pétrole par nous d’abord. C’est notre modèle d’
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ntation des prix du pétrole et l’épuisement de ce
pétrole
par nous d’abord. C’est notre modèle d’État-nation centralisé qui tri
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ononçait les phrases suivantes : Les réserves en
pétrole
… seront un jour épuisées. Les experts varient sur la date, non sur la
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te, et de l’épuisement prévisible des réserves de
pétrole
, dont on commence à parler sérieusement. C’est alors qu’on nous offre
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e étant seul capable actuellement de remplacer le
pétrole
qui va manquer vers l’an 2000 ou 2050 ; — et qu’enfin, la croissance
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de la triple jonction entre le renchérissement du
pétrole
, la chute du dollar et le conflit israélien et, à long terme, la disp
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déversement de centaines de millions de tonnes de
pétrole
dans le golfe du Mexique. Ils coulent toujours, mais ce n’est plus un
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? de café ? de tabac ? de tomates ? de soja ? de
pétrole
? d’uranium ? Quand la maîtresse d’un roi lui adresse l’apostrophe fa
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millions de blessés par an, et qui a valorisé le
pétrole
au point d’en faire le problème no 1 des années que nous vivons, est
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ommation d’énergie électrique et au gaspillage du
pétrole
. Les Occidentaux sont intoxiqués par le gaspillage d’énergie, et le t
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rer la substitution de l’électricité nucléaire au
pétrole
»59. Je réitère : ils voudraient nous faire prendre leurs désirs (de
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iques et politiques. Qu’il s’agisse de l’auto, du
pétrole
ou de l’énergie, de la percée japonaise, de l’Iran, de l’Afghanistan
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s naturelles épuisables que l’on ne contrôle pas (
pétrole
et uranium dès aujourd’hui, mais demain eaux, forêts, aliments). 7
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itiques. Qu’il s’agisse de la crise de l’auto, du
pétrole
ou de l’énergie, de la percée japonaise, de l’Iran, de l’Afghanistan
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s naturelles épuisables que l’on ne contrôle pas (
pétrole
et uranium dès aujourd’hui, mais demain eaux, forêts, aliments). 7