1
réclame un cadre et des institutions. Or, au plan
politique
et social, c’est le monde romain qui existe seul en Occident et à ce
2
m et de la Romania a consisté surtout en coutumes
politiques
et sociales, fédératives et communautaires, ou « libertés ». L’apport
3
le de progrès, enfin à nos structures sociales et
politiques
. Voici, très brièvement suggérée, la généalogie de ces caractères dis
4
monde. Un dernier fait : la structure sociale et
politique
de l’Occident est la seule qui repose sur les communes fédérées et le
5
entités permanentes délimitées par les frontières
politiques
et administratives de tel ou tel État-nation. Les États totalitaires
6
États souverains. On demandait à l’un des hommes
politiques
les plus adroits de la France actuelle : — Devant un problème sans is
7
tait à prévoir qu’elle affecterait les « unités »
politiques
constituées aux siècles précédents non point par libre adhésion et co
8
el ordre dans les relations civiques, sociales et
politiques
.) Or il advint que le mariage « arrangé » du Jura et de Berne s’aigri
9
lle représente par rapport à l’évolution sociale,
politique
et même économique de cette fin du xxe siècle, quelque chose de rela
10
t d’uniformité (tant culturelle et coutumière que
politique
) et sur la volonté d’imposer à autrui sa propre loi, cette victoire n
11
s le cadre européen par les nécessités de l’union
politique
, du libre essor culturel des régions, de l’économie industrielle en p
12
Dépolitiser la
politique
(janvier 1978)c d Que voulez-vous dire lorsque vous écrivez dans
13
e fédérée serait, selon le sens courant du terme “
politique
”, radicalement dépolitisée » ? Dépolitisé veut dire pour moi « qui ne
14
gens ont tort de prendre cela pour de l’activité
politique
; c’est faire de la politique comme les gens qui regardent les matchs
15
pour de l’activité politique ; c’est faire de la
politique
comme les gens qui regardent les matchs de football à la télé et se c
16
pas ?), il faut absolument leur apprendre que la
politique
, c’est l’art de l’aménagement des relations elles-mêmes dans la cité
17
st la cité. Alors, tout le monde doit faire de la
politique
, dans ce sens. C’est, par exemple, les choix. Quelles options est-ce
18
des personnes par exemple ? Ça, c’est la question
politique
fondamentale. Est-ce que c’est la puissance collective ou est-ce que
19
s options qu’on peut avoir. Ça, c’est faire de la
politique
, c’est-à-dire du pilotage, du gouvernement d’une communauté dans une
20
l elles pourront s’exprimer mieux qu’à travers la
politique
de partis traditionnelle ? J’en suis persuadé. Les femmes, ayant pour
21
Rougemont Denis de, « [Entretien] Dépolitiser la
politique
», Le Sauvage, Paris, janvier 1978, p. 44. d. Propos recueillis par
22
er l’État pour instituer l’an-archie juridique et
politique
; et les activistes, tel un Netchaïev, lequel prônait la violence au
23
pond déjà le terrorisme des groupes qui se disent
politiques
et des gangs, de plus en plus indiscernables, je sens monter de toute
24
s parts une contamination d’allure épidémique des
politiques
de chantage collectif, traduites en style californien ou sicilien, pa
25
ujourd’hui conclure. Herbert Marcuse, en analyste
politique
, y a évoqué, premièrement, l’aberration stratégique que représente l’
26
comme a écrit Marx — et à la conception du soldat
politique
comme on disait du côté des nazis, des fascistes italiens, voire des
27
cette conception, nous tirerons cette conséquence
politique
: un antiétatisme décidé et conséquent. Anarchistes ? Pas anarchistes
28
. Personne ni au gouvernement, ni dans les partis
politiques
, ni dans les syndicats n’ose dire : « Messieurs, vous êtes fous ! D’i
29
’est pas nouvelle. Je l’ai déjà exprimée dans la
Politique
de la personne paru en 1934, où j’esquissais le cas d’une société po
30
aru en 1934, où j’esquissais le cas d’une société
politique
fondée sur une certaine idée de l’homme que j’appelle la « personne »
31
s d’aimer que se trouve aussi la racine de mondes
politiques
différents. J’ai d’ailleurs souvent insisté sur le principe de cohére
32
n de deux libertés, ne vous paraît-il pas être en
politique
l’équivalent du totalitarisme ? En un sens, dans le couple, l’amour-p
33
prise avec mes étudiants8. 2. En affirmant qu’une
politique
globale partant de l’autogestion politique des régions et du personna
34
qu’une politique globale partant de l’autogestion
politique
des régions et du personnalisme pourrait tout sauver, vous vous lance
35
Vous ne tenez pas en grande estime les mouvements
politiques
, qu’ils soient de droite ou de gauche… Ils ont prouvé que, pour l’ess
36
ner par ces fariboles d’impératifs économiques ou
politiques
. Le monde dans lequel nous vivons, c’est nous qui l’avons fait. Il fa
37
vous ne croyez pas aux gouvernements, aux partis
politiques
, à la jeunesse en tant que telle, ni aux masses au sens marxiste du t
38
nes aussi diverses que la science, l’économie, la
politique
, l’histoire, la sociologie, la futurologie et j’en passe… On est un p
39
es, l’emploi des énergies douces et l’autogestion
politique
… Comment s’étonner de ce que les écologistes aient salué en Denis de
40
de choses conduise à la plus terrible catastrophe
politique
, économique et culturelle ?… Si les peuples de l’Europe le veulent, l
41
succès. Mais je suis sûr aussi qu’au point de vue
politique
, au point de vue social, le lien fédéral, sans toucher à la souverain
42
et surtout dans l’espoir. Dès 1941, des internés
politiques
de l’île de Ventotene, près des côtes italiennes, rédigent un manifes
43
reprise des militants fédéralistes et à la classe
politique
au pouvoir. Voici ces phrases capitales : Au sort misérable de l’Eur
44
le mouvement fédéraliste et les clubs de notables
politiques
et industriels patronnés par Churchill. Et c’est ce « compromis histo
45
ssociés à nos destinées, la plus grande formation
politique
et le plus vaste ensemble économique de notre temps. Jamais l’histoir
46
ion, ainsi que le libre exercice d’une opposition
politique
. 3) Nous voulons une Cour de justice, capable d’appliquer les sanctio
47
des droits de l’homme, seul fondement d’une union
politique
conforme au vrai génie européen et à la culture commune de nos peuple
48
ctif du Conseil de l’Europe de créer une autorité
politique
européenne dotée de fonctions limitées mais de pouvoirs réels. Vingt
49
nes du social, de la culture, et finalement de la
politique
commune des pays membres ; on voit bien que dans ses publications, el
50
ruxelles à décider des grandes options morales et
politiques
de l’Europe tout entière. J’en vois la preuve dans le récent Rapport
51
noch verstehen ? » — « Les Neuf divisés sur leur
politique
énergétique » — « Conseil européen : l’enlisement » — « Les Neuf ont
52
Neuf ont étalé divergences et absence de volonté
politique
» — « Europa auf der Flucht ». La lecture de ces titres pose une ques
53
de ne jamais s’en servir… Enfin, former un corps
politique
capable à la fois de se défendre et de se faire entendre à l’échelle
54
il n’y a pas, dans aucun domaine fondamental, de
politique
commune des États de l’Europe : non, pas même pour les Neuf de la Com
55
aux crises énergétiques comme celle de 1973 ; ni
politique
commune contre l’inflation sans augmenter le chômage, ou contre le ch
56
a, de ne jamais abuser de cet avantage à des fins
politiques
, d’autant que l’URSS restera le client le plus important pour le blé
57
faut donc s’attendre que le pouvoir économique et
politique
des USA devienne toujours plus dominant. Mais d’autre part, la propor
58
conomie était devenue vulnérable à des événements
politiques
lointains sur lesquels nous n’exerçons aucun contrôle, et qui nous tr
59
aucun plan de premiers secours mutuels, ni aucune
politique
commune à moyen et à long terme. Toutes ces tensions, lourdes de conf
60
existence économique d’abord, puis d’indépendance
politique
, et finalement de survie pure et simple. Déséquilibres démographiques
61
formes diverses d’asservissement économique, puis
politique
, crise de civilisation laissant prévoir des désastres désormais calcu
62
uste place » réservée selon Lénine à l’opposition
politique
, à savoir la prison. La première Europe a créé et nourri les idées de
63
seul moyen de résister à l’emprise économique ou
politique
des Super-Grands, mais plus encore : seul moyen de résister à la cata
64
l’auront fait élire : écologie, énergie, régions,
politique
à l’égard du tiers-monde, et défense locale « à la suisse »… Mais la
65
à la réflexion sur l’importance de l’autogestion
politique
. Il nous a également rappelé ce qu’écrivait Paul Valéry au lendemain
66
l Valéry au lendemain de la dernière guerre : “la
politique
fut d’abord l’art d’empêcher les gens de se mêler de ce qui les regar
67
de tant pour cent par an ? » Question de doctrine
politique
fondamentale au xxe siècle (mais qui paraîtra ridicule au xxie et l
68
ste, pour l’ouvrier qui l’utilise ? » Question de
politique
énergétique : « Si les centrales nucléaires ne présentent réellement
69
transporter le kilowattheure ? » Question sur la
politique
des transports : « Quand l’essence coûtera 25 francs le litre, que fe
70
d’une profonde méfiance à l’endroit de l’écologie
politique
— si lucidement anticipée par Marx dans cette page. Ils n’y veulent v
71
chose de plus généralement humain que l’ensemble
politique
, religieux et intellectuel bien défini qui se nomme la Suisse. À trav
72
ous ensemble, et quelles que soient nos tendances
politiques
, nous allons enfin tenter de réaliser, autrement que par la force, un
73
enis de Rougemont (novembre 1978)ai Les partis
politiques
constituent l’un des piliers du système démocratique suisse ; ont-ils
74
toute mon œuvre débouche sur des choix proprement
politiques
et suppose l’engagement civique de la personne dans la communauté, je
75
tance à l’avenir ? Les vrais acteurs de notre vie
politique
ne sont pas les partis socialistes mais les syndicats ; ne sont pas l
76
e si elles ne sont pas majoritaires) de notre vie
politique
. Ces formations ne sont ni de gauche, ni de droite ; elles sont tourn
77
r plus responsables de leur destin. L’autogestion
politique
des régions est la solution que vous proposez. Pourriez-vous nous pré
78
is de Rougemont », Dialogue : revue d’information
politique
destinée à la jeunesse, Lutry, novembre 1978, p. 22-23.
79
ôtés : le choix des formes d’énergie est un choix
politique
par excellence. Je le tiens même pour le choix du siècle. Car selon q
80
tive de mise au point se voyant aussitôt taxée de
politique
et interdite au nom de la « neutralité scolaire ». Montrer où est
81
sonne, et la volonté, je cite : « d’harmoniser la
politique
économique avec l’image de l’homme à laquelle nous aspirons et les co
82
’homme à laquelle nous aspirons et les conditions
politiques
que nous souhaitons ». Le seul espoir, pour notre société occidentale
83
1979)ak I. Émergence des régions dans la vie
politique
Lorsque parut, il y a onze ans, le premier numéro de notre publica
84
en Grande-Bretagne, comme une espèce de nuisance
politique
, accidentelle, qu’on ne peut plus nier mais qu’il est difficile de ré
85
s est en moyenne millénaire, celui des frontières
politiques
centenaires21, et celui des espaces économiques au mieux décennal. Vo
86
le nous amènera vite à la question cruciale de la
politique
régionale proprement dite, à celle des arbitrages, des orientations g
87
ur les secteurs mentionnés. IV. Développements
politiques
ultérieurs S’il est vrai que le problème des régions ne s’est posé
88
européennes constituées (Direction générale de la
politique
régionale, à la CEE, Commission des pouvoirs locaux et régionaux au C
89
t que cette prise au sérieux posera des problèmes
politiques
inhabituels : en admettant que chaque fonction régionale (écologique,
90
ent, et des transports ? Il y faudra une instance
politique
, au sens originel du terme, de compétences locales, mais agissant dan
91
ions hebdomadaires, afin de concerter les options
politiques
propres à sauvegarder les mouvants équilibres entre l’homme, la cité
92
ns l’ensemble de nos pays. Dans le cadre de cette
politique
générale, rien n’empêchera, bien au contraire, que les conclusions de
93
rtu : le respect du réel Toutes les idéologies
politiques
, depuis la Renaissance, se proclament réalistes et ne tendent en fait
94
formules sont celles de la participation au débat
politique
par excellence, celui qui porte sur la conformité des mesures, trop f
95
des choses et non par la logique des « discours »
politiques
, idéologiques ou uniquement publicitaires. C’est dans ce sens que le
96
us respecté ; que les forces morales, sociales et
politiques
ne sont nullement proportionnelles aux masses ; et que le respect de
97
uspétance du citoyen — que dans sa vie proprement
politique
— farce des partis — et vous obtiendrez au terme de l’opération, si e
98
issent néanmoins si désarmés devant le terrorisme
politique
, voire devant la contestation des étudiants, comme l’a montré Mai 68.
99
e existe ou non. Dans le cas de l’Europe, l’union
politique
librement nouée entre les peuples de la péninsule ne pourra s’instaur
100
contraires. La Grèce invente la cité (polis, d’où
politique
, dans toutes nos langues : Politik, policy, politica, etc.) et elle l
101
culturelle imposée, comme préalable à toute union
politique
. Formés par les manuels scolaires et leurs stéréotypes nationalistes
102
e pour servir de fondement à une éventuelle union
politique
. Sur quoi, tout en restant sur le plan de la culture, on peut observe
103
oisième rang parmi les producteurs de pétrole. La
politique
du shah va consister à négocier des milliards de barils contre l’indu
104
ole mondial. Telles sont les données économiques,
politiques
et militaires du problème aux yeux des dirigeants occidentaux. Tout c
105
aux fidèles des directives éthiques, sociales et
politiques
et jouent ainsi un rôle comparable à celui du clergé orthodoxe en Grè
106
ans les pays anglo-saxons), ou certaines opinions
politiques
même non déclarées publiquement. Nous sommes loin des sociétés qui la
107
les Américains d’user de cet avantage à des fins
politiques
, d’autant plus que l’URSS restera leur client le plus important, les
108
plus jouer leur rôle. Je veux bien que des hommes
politiques
continuent d’aller, répétant que l’État-nation est sacré. Alors, qu’i
109
nt que cet État-nation fonctionne ! » L’Europe
politique
est déjà en marche Ceux-là, précisément, rétorquent : « Et l’Europ
110
l’essentiel reste à faire… C’est-à-dire l’Europe
politique
. Sur ce point non plus, il n’y a pas lieu d’être tellement pessimiste
111
t plus possible. Certes, il est encore des hommes
politiques
pour prétendre que l’Allemagne pourrait attaquer la France mais ces h
112
violentes, économiques, énergétiques, sociales ou
politiques
, voire religieuses. À ces crises et à ces défis, parfois mortels, auc
113
Communauté. Voilà qui suffit bien à décider d’une
politique
, car le budget, contrairement aux discours, dit la vérité vraie quant
114
violentes, économiques, énergétiques, sociales ou
politiques
, voire religieuses. ⁂ À ces crises et à ces défis, parfois mortels, a
115
Communauté. Voilà qui suffit bien à décider d’une
politique
, car le budget, contrairement aux discours, dit la vérité quant aux c
116
confidences de responsables et boutades d’hommes
politiques
.) Mais ce sont là phénomènes d’inertie de la masse qui retarde toujo
117
ment, voire d’interdire l’intervention du pouvoir
politique
, étatique, gouvernemental. 3. Définitions opérationnelles À par
118
ire dans la sécurité de l’orthodoxie (religieuse,
politique
ou scientifique) mais le conduire vers son autonomie, vers le libre e
119
médiats de notre union sont d’ordre économique et
politique
, il n’est pas moins certain que l’unité de l’Europe est essentielleme
120
nos frontières nationales, l’union économique et
politique
de nos peuples peut et doit aujourd’hui s’édifier. Résumons-nous : l’
121
e. 4. Éthique, morales religieuses, idéologiques,
politiques
, professionnelles, etc. 5. Valeur de la vie et attitudes devant la mo
122
omme. 10. Histoire, source, enseignement, usages
politiques
, archéologie. 11. Géographie, limnologie, océanographie, vulcanologie
123
2. Bibliothèque, édition, librairie. 33. Économie
politique
(théories historiques et contemporaines), économie écologique, économ
124
ences dangereuses ou intolérables entre morale et
politique
, entre production industrielle et équilibres écologiques, entre produ
125
chniques au service de la paix psychique d’abord,
politique
ensuite, entre Croix-Rouge et croix gammée, etc. Toutes ces activités
126
ndépendance par rapport à l’État et aux pressions
politiques
. La mobilité des étudiants et des professeurs, l’équivalence des dipl
127
erre). Il est grand temps d’établir en Europe une
politique
de la culture et des recherches, dominée par des vues d’ensemble et t
128
et une dépendance trop étroite soit de puissances
politiques
, soit de ressources incontrôlables. Post-scriptum Tout ce qui p
129
hommes de notre temps, dont dépendent leurs choix
politiques
et, conjointement, le choix qu’ils font entre les types d’énergie qu’
130
ans un excellent petit livre intitulé Écologie et
politique
, Michel Bosquet, auquel j’emprunte cette citation, ou plutôt cet aveu
131
nergie nucléaire est la conséquence logique d’une
politique
technologique plaçant brutalement la croissance de la production au-d
132
ation, dans l’industrie comme dans les structures
politiques
. Car il apparaît de plus en plus clairement à tous les responsables d
133
tive de mise au point se voyant aussitôt taxée de
politique
et interdite au nom de la « neutralité scolaire ». On présente les éc
134
etentissait à ses oreilles, si une idée morale ou
politique
surtout… vibrait dans son âme, sa belle physionomie revivait tout à c
135
r contrepoint discordant : les femmes, le jeu, la
politique
, et par-dessus tout « le travail », entendons la préparation et l’écr
136
tion et l’écriture de ses ouvrages de philosophie
politique
, d’histoire des religions, et de fiction autobiographique. Les femmes
137
le jeu furent pour lui tyranniques. Dans l’action
politique
et l’écriture, il rechercha en revanche l’exercice de son libre choix
138
xercice de son libre choix. Mais il fut joueur en
politique
aussi, et dans l’amour, quêta la liberté, celle de l’aimée non moins
139
rent la conception, la rédaction et les retombées
politiques
de l’ouvrage qui nous occupe, comment ces passions se succèdent, se c
140
mbée, du 25 juin au 10 avril, puis plus rien). La
politique
paraît absente. 1812 et 1813 (vie en Allemagne). Les notes quotidienn
141
une troisième « en pensée » seulement. Quant à la
politique
, elle revient en force, solidement alliée au travail, dès la fin de 1
142
ée d’écrire L’Esprit de conquête. 1814. Intrigues
politiques
avec Bernadotte, en Allemagne puis en Belgique, jusqu’au retour à Par
143
ris en avril. Travail intermittent sur des écrits
politiques
. Mais, à partir de l’été, les femmes dominent tout : on assiste aux p
144
vie de Benjamin Constant est dominé par l’action
politique
. L’apothéose posthume de 1830 sera celle d’un chef de l’opposition li
145
ournal « le Béarnais ». L’ambition d’une carrière
politique
revient en force occuper le terrain laissé en friche par la passion d
146
Et soudain : 22 novembre. Repris un ouvrage de
politique
. Tâtonnement. Misère. 24 novembre. Plan d’ouvrage politique meilleur
147
Tâtonnement. Misère. 24 novembre. Plan d’ouvrage
politique
meilleur que les autres. Je m’y tiens. Il est rare que l’on puisse s
148
plan du petit ouvrage. 28 novembre. Mon ouvrage
politique
prend figure. Soirée chez le Duc. 29 novembre. Pas bien travaillé. J
149
e cela ira. 2 décembre. Je risquerai ma brochure
politique
telle quelle. 6 décembre. Travaillons à ma brochure pour laisser au
150
r suivre le Béarnais et tenter avec lui sa chance
politique
: Mme de Staël l’y pousse, elle imagine une régence que Paris confier
151
t, n’a nullement empêché le retour en force de la
politique
dans la vie de Constant : elle aura plutôt contribué à en dramatiser
152
ois pas d’autre exemple dans l’histoire de la vie
politique
en Europe. 14 avril. Entrevue avec l’empereur. Longue conversation.
153
esclave qu’il fut de ses amours ; mais la liberté
politique
mieux que personne de son temps. D’où le malentendu profond entre lui
154
D’où le malentendu profond entre lui et la classe
politique
. Il a servi la liberté, dans un pays et un siècle où l’on servait de
155
le, sort qu’il partage avec la plupart des écrits
politiques
; mais, cas plus rare, il n’a pas affecté la vie de son auteur, qui c
156
« La discipline militaire implique la discipline
politique
», dira plus tard Mussolini. C’est pourquoi Bonaparte instaure la lec
157
’il est le premier à nommer dans ses Principes de
politique
publiés à Paris pendant les Cent-Jours : Je n’hésite pas à le dire :
158
s’alarme, et brise le germe prêt à éclore… Quelle
politique
déplorable que celle qui en fait de la rébellion. On pense aux Gallo
159
tuelle, et ne tenaient ensemble que par des liens
politiques
extérieurs. Cette institution est singulièrement vicieuse. Les États
160
suite de L’Esprit de conquête. 49. Principes de
politique
, in Œuvres de Benjamin Constant, Bibl. de la Pléiade, p. 1191. Une bo
161
, qu’on n’a pas encore réfuté. 51. Principes de
politique
, op. cit., p. 1191. bn. Rougemont Denis de, Constant Benjamin, « Ac
162
ante à Saint-John Perse en passant par Hugo ; des
politiques
imaginatifs, du roi Georges Podiebrad à William Penn et du duc de Sul
163
e le premier manifeste européen, philosophique et
politique
. C’est un appel à l’empereur Henri VII, qui vient se faire sacrer à R
164
ont il détaille les conditions ecclésiastiques et
politiques
, économiques et sociales, nous dirions aujourd’hui : culturelles au s
165
entre la culture et l’Europe : celle des penseurs
politiques
imaginatifs. Elle va du roi de Bohême Georges Podiebrad, contemporain
166
r ou seulement à influencer si peu que ce soit la
politique
des États-nations n’en apparaît que plus décourageante. La génération
167
e l’Esprit européen. Un an plus tard, le problème
politique
numéro un, sujet du congrès de Montreux, sera l’union fédérale de nos
168
ongrès, à côté de ses deux autres commissions, la
politique
et l’économique. J’ai demandé qu’on me donne une preuve que l’on pren
169
vocat, hommes de lettres, David Rousset, Écrivain
politique
, Louis Salleron, Professeur à l’Institut catholique de Paris, préside
170
lus profond pour réaliser une unité économique et
politique
de l’Europe. Quelques années plus tard, tout a changé diamétralement
171
le détail, des actions doctrinales, pratiques et
politiques
, qu’on peut attendre d’un intellectuel engagé. Ceux qui viennent appu
172
du patriotisme, sans soupçonner à quel point leur
politique
de désunion est fatalement une simple politique d’entracte — (…) on m
173
r politique de désunion est fatalement une simple
politique
d’entracte — (…) on méconnaît et on déforme mensongèrement les signes
174
out perceptible. 40. D’abord paru en entier dans
Politique
étrangère, 1948. 41. Préface aux Damnés de la Terre de Frantz Fanon.
175
Je dénonçais — déjà — les égarements de la grande
politique
nucléaire suivie par la plupart des pays avancés… et la marche vers l
176
n retrouve la plupart de ces mêmes idées dans les
politiques
nucléaires annoncées par Carter en 1977 ; bien entendu…, je n’en avai
177
e poésie et de pensée — philosophique, éthique et
politique
. (Seule absente de la fête : la musique à laquelle j’ai pu vérifier q
178
urde dans la société d’aujourd’hui ; l’engagement
politique
de l’intellectuel et de l’artiste ; et surtout la prétention à la « s
179
leurs préoccupations philosophiques, éthiques et
politiques
, aux drames de Sartre et de Camus. Certes, Sartre et Camus, Ionesco e
180
clament d’aucune doctrine philosophique, attitude
politique
, angoisse ou ironie métaphysique, et qui se bornent à montrer l’homme
181
e de l’Ouest : il sert la propagande d’un système
politique
qui s’affirme lui-même comme le contraire et l’antidote de l’absurde
182
8 à Paris : la grande fête, la représentation, la
politique
devenue spectacle — le théâtre « vécu par tous ». La fin de cette deu
183
de la parole — intellectuelle, morale, civique ou
politique
— au nom de ce que les États nomment protection de l’ordre. La jeunes
184
surtout — hélas — de pratique morale, sociale ou
politique
— ou poétique… La décennie 1970-1980 aura été celle du « discours »,
185
Cioran tirent à 5000, cependant que les pamphlets
politiques
à prétentions socioreligieuses d’un B.-H. Lévy ou d’un Roger Garaudy,
186
sique, verbale, musicale et morale. Mais quand la
politique
devient spectacle, le citoyen devient spectateur, donc passif, et le
187
nt des positions, à la détérioration d’équilibres
politiques
précaires. On pourrait en conclure, de façon désabusée, simpliste mêm
188
Un précurseur de l’engagement
politique
(1er mai 1980)bs bt Denis de Rougemont, votre assertion que « l’ho
189
publique, à l’existence communautaire, voire à la
politique
, constituait en fait une critique générale de la culture au xxe sièc
190
s idées, mais également sur le plan historique et
politique
puisque cet ouvrage nous révèle la mentalité occidentale. C’est une p
191
philosophiques, religieuses et littéraires, mais
politiques
, dans lesquelles se fonde ce qui deviendra, après la guerre, mon acti
192
ité de l’individu et pour finalité l’organisation
politique
de la cité ou mieux : l’arrangement des relations humaines dans la co
193
me, au mépris de toute espèce d’action sociale ou
politique
. C’est un peu le fou de Dieu. Le fou opposé au sage. Et ces deux aute
194
e veuille sociale, ou scientifique, économique ou
politique
, implique que l’on s’entende sur la nature des besoins humains, leur
195
t tenir compte de ce préalable, et repenser notre
politique
à partir de ce seuil, de cette limite inférieure très peu modifiable
196
s se fait aujourd’hui, pratiquement, en termes de
politique
économique, plutôt que sur la base d’enquêtes scientifiques. Elle ten
197
aîtrise sociale des besoins, Développement rural,
Politique
de l’emploi et Contrats de solidarité. Nous publions l’introduction a
198
é qu’il y a à transposer du plan pratique au plan
politique
la compréhension des problèmes qui composent la trame de la vie — en
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rogrès. Je sais bien que nos chefs d’État, hommes
politiques
, politiciens et chroniqueurs nous répètent à l’envi « qu’on n’arrête
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aperçue. Sur elle, pourtant, devrait se fonder la
politique
de notre génération. 3. La pénurie d’eau potable. Selon une étude de
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ugmente les coûts et les délais de production. La
politique
des grandes firmes consiste donc : à nier les dégâts (« Ce sont des b
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idérés comme les critères ultimes de toute action
politique
, sociale ou militaire. Si les Européens n’arrivent pas très vite à co
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e neuchâteloise. Et c’est ainsi que le jeu de la
politique
et des mouvances de dynasties amenèrent ma famille et plusieurs autre
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ouvée en faisant une somme d’hérésies. Du conflit
politique
et économique, résultent pratiquement la guerre et la révolution. Du
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tout d’abord, il faut se la représenter. La santé
politique
et économique s’appelle fédéralisme. La santé morale et civique s’app
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osophie de la personne dont l’application est une
politique
du fédéralisme. 1. Théologie de l’œcuménisme Écartons d’abord le
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e n’est plus qu’une fonction sociale, un « soldat
politique
», dirait-on de nos jours. Et l’esprit périclite, faute de liberté. L
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erme, entre l’individu trop flottant et le soldat
politique
trop ligoté. Elle est l’homme intégral, dont les deux autres termes n
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us reste à développer maintenant les implications
politiques
de cette théologie et de cette philosophie. 3. Politique du fédéra
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de cette théologie et de cette philosophie. 3.
Politique
du fédéralisme Nous en avons assez dit pour qu’il soit désormais f
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ut correspondre que l’organisation fédéraliste en
politique
. Quant à la philosophie de la personne, elle sera normalement celle d
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ligieux, l’autre social, le troisième culturel ou
politique
, ou professionnel. Cette pluralité d’appartenances — qui trouverait s
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ter l’œcuménisme, ce serait priver l’organisation
politique
de ses fondements spirituels. Mais accepter l’œcuménisme sans vouloir
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nt souvent précédé et prédéterminé les structures
politiques
d’une nation. J’indiquerai trois groupes d’exemples de cette précéden
215
s été mis au-dessus des devoirs envers le Pouvoir
politique
. Lors donc que la loi s’est affaiblie dans ces pays, cette carence ne
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s dans ces mêmes pays, cette fois-ci dans l’ordre
politique
et social. Les cadres traditionnels subsistent — royauté, hiérarchies
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ions ecclésiastiques devait trouver sa traduction
politique
dans un fédéralisme plus ou moins accentué selon les nations : Conféd
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dans un pays donné fournit une clé des processus
politiques
qui s’y manifesteront tôt ou tard ; 2° que l’action que le mouvement
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s religieux, préparera le terrain pour une action
politique
réaliste, c’est-à-dire tenant compte des données empiriques et des di
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xxe siècle, les Internationales idéologiques et
politiques
s’étant désintégrées au cours des dernières décennies. 4. La renaissa
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l’œcuménisme, la philosophie de la personne et la
politique
du fédéralisme sont seules en mesure aujourd’hui, de synthétiser les
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unissant cet arrière-plan aux réalités morales et
politiques
(personnalisme). Point d’action constructive sans idéologie. Mais poi
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olice à la nation dans tous ses ordres, mythique,
politique
, quotidien, triomphaient en Russie soviétique, en Italie fasciste en
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ntériorité mystique mais non l’éthique sociale ou
politique
, le catholicisme tridentin (comme aujourd’hui le communisme « orthodo
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nt encore, c’est le refus général, par les hommes
politiques
et les économistes « sérieux », de regarder en face les conséquences
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930, et où j’allais vivre ma jeunesse littéraire,
politique
et spirituelle. Je le revois dans ces années décisives, où les ombres
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utant et rapide, et beaucoup de présence d’esprit
politique
. Il m’intriguait. Mais bien que nous ayons vécu ensemble l’aventure d
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ortir ». Et il se tourne vers la réalité, qui est
politique
autant que spirituelle. C’est à ce moment qu’une rencontre fortuite a
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né juif. « Spirituel d’abord, économique ensuite,
politique
à leur service », disait l’une des premières devises de l’Ordre nouve
230
rêvait d’une « prise de pouvoir » au sens du jeu
politique
habituel, ni même au sens léniniste. Nul d’entre nous n’entendait « f
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niste. Nul d’entre nous n’entendait « faire de la
politique
», et les rares qui se présentèrent aux élections se virent immédiate
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ons de cet axiome les conséquences économiques et
politiques
: abolition de la condition prolétarienne par l’institution d’un serv
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férieure à ce qu’elle est dans le monde social et
politique
… Autre facteur de la très lente pénétration des idées de l’Ordre nouv
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tenons le signe annonciateur. Ainsi les prémisses
politiques
de l’Ordre nouveau s’épanouissent tout naturellement dans les efforts
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en Grande-Bretagne, comme une espèce de nuisance
politique
, accidentelle, qu’on ne peut plus nier mais qu’il est difficile de «
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Les Travailleurs frontaliers en Europe : essai de
politique
sociale et régionale, Paris, Éditions Anthropos, 1981, p. IX-XI.
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ion de la guerre, les médias, les mentalités, les
politiques
et toute notre industrie se mettent en place peu à peu, comme poussés
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ulement adaptée à nos conditions géographiques et
politiques
particulières, mais s’inscrirait dans la tradition du civisme helvéti
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ans la bataille pour la paix, si elle suivait une
politique
cohérente, radicale, de refus de la guerre atomique, allant jusqu’à s
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depuis mes tout premiers écrits sur des questions
politiques
, un pessimiste actif. Je ne pense pas que les choses soient disposées
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is traités dans mon livre, parce que la situation
politique
s’est beaucoup dégradée (Afghanistan, Pologne). Le seul ennemi à redo
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des plus belles églises de la région. L’évolution
politique
qui s’amorce en France ne pouvait le laisser indifférent. Oh, il n’a
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mai et de juin. Je ne suis guère passionné par la
politique
des partis. Je répète volontiers : ni droite, ni gauche mais plutôt e
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révolution » au sens métaphysique, devenu surtout
politique
depuis la fin du xviiie siècle français, peut être vue de deux maniè
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cutions des complexités effarantes auxquelles une
politique
fédéraliste aurait à faire face — au niveau national ou paneuropéen,
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scientifique dans leurs prévisions économiques et
politiques
. Qu’il s’agisse de l’auto, du pétrole ou de l’énergie, de la percée j
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des problèmes de plus en plus inextricables, tant
politiques
que techniques. La situation ne paraît pas encore aussi sérieuse dans
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ar une dépendance trop étroite soit de puissances
politiques
nationales, soit de ressources naturelles épuisables que l’on ne cont
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ies délirantes » (c’est-à-dire du non-conformisme
politique
ou social dans certains régimes), mais aussi du lyrisme et de la poés
250
onrouge devant l’Académie des sciences morales et
politiques
, le 13 octobre 1969. 83. D. de Rougemont : Lettres sur la bombe ato
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révolution » au sens métaphysique, devenu surtout
politique
depuis la fin du xviiie siècle français, peut être vue de deux maniè
252
cutions des complexités effarantes auxquelles une
politique
fédéraliste aurait à faire face — au niveau national ou paneuropéen,
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cientifique, dans leurs prévisions économiques et
politiques
. Qu’il s’agisse de la crise de l’auto, du pétrole ou de l’énergie, de
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des problèmes de plus en plus inextricables, tant
politiques
que techniques.) La situation ne paraît pas encore aussi sérieuse dan
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ar une dépendance trop étroite soit de puissances
politiques
nationales, soit de ressources naturelles épuisables que l’on ne cont
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ies délirantes » (c’est-à-dire du non-conformisme
politique
ou social dans certains régimes), mais aussi du lyrisme et de la poés
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onrouge devant l’Académie des sciences morales et
politiques
, le 13 octobre 1969. 94. Denis de rougemont, Lettres sur la bombe a