1
s que nos chefs d’État proclament qu’elle est une
question
de vie ou de mort, notre union n’a cessé de ne pas avancer. La cause
2
liberté des personnes par exemple ? Ça, c’est la
question
politique fondamentale. Est-ce que c’est la puissance collective ou e
3
e et financière et qui ont décidé qu’il n’est pas
question
de remettre en cause la croissance infinie, le gaspillage des ressour
4
in. Qu’y a-t-il de français là-dedans ? Reste une
question
. Supposons, pour notre bien, que nous devenions raisonnables, que nou
5
plus vastes… » Finalement, aujourd’hui, toute la
question
est de savoir comment nous allons changer de cap… Oui justement, comm
6
faire (éd. Stock), Denis de Rougemont pose cette
question
cruciale : où allons-nous ? et marque la nécessité de reformer les co
8
raisonnable dans les dix à quinze ans à venir. La
question
n’est pas là. Nous avons maintenant — avec la bombe atomique — de quo
9
rtir ? Oui, on peut s’en sortir en se posant deux
questions
simples. Par exemple : la croissance peut-elle durer toujours et sans
10
[Ndlr]. r. Rougemont Denis de, « [Entretien] 20
questions
à Denis de Rougemont », Femina, Lausanne, 8 février 1978, p. 8-9. s.
11
quand l’essence coûtera 25 fr. le litre ? À cette
question
, le TCS ne répond pas. Pourtant la croissance est très vulnérable, pu
12
sser le cadre étroit d’une spécialité. Il y a une
question
que j’aimerais encore vous poser, une question un peu anecdotique peu
13
ne question que j’aimerais encore vous poser, une
question
un peu anecdotique peut-être : pourquoi avoir choisi Stock comme édit
14
s phrases simples et grandes comme celle-ci : La
question
européenne, la voici : — Est-il possible que sur la petite presqu’île
15
gira surtout dans le domaine économique. C’est la
question
la plus pressante. Je crois que l’on peut y obtenir des succès. Mais
16
ue État entend les régler à sa manière. C’est une
question
qui intéresse les gens du Nord voisins de la Belgique… Vous n’êtes pa
17
man). C’est du bon travail régional. Une dernière
question
: gardez-vous votre foi dans la construction européenne et pour repre
19
es mais fécondes (26 juillet 1978)y Les seules
questions
utiles sont les questions gênantes. Par malheur, ce sont celles qu’on
20
et 1978)y Les seules questions utiles sont les
questions
gênantes. Par malheur, ce sont celles qu’on ne pose jamais, parce qu’
21
uelques millions d’invisibles téléspectateurs. Ma
question
est en somme métaphysique. Elle interpelle globalement tout l’effort
22
chemar) de la croissance illimitée. Mais voici la
question
décisive : « Jusqu’à quand et jusqu’où la croissance que nos gouverne
23
ou si l’on ralentit de tant pour cent par an ? »
Question
de doctrine politique fondamentale au xxe siècle (mais qui paraîtra
24
age capitaliste, pour l’ouvrier qui l’utilise ? »
Question
de politique énergétique : « Si les centrales nucléaires ne présenten
25
l est si cher de transporter le kilowattheure ? »
Question
sur la politique des transports : « Quand l’essence coûtera 25 francs
26
ferez-vous de vos autoroutes ? » J’ai posé cette
question
publiquement à la Télévision romande, et, par les soins d’un service
27
e ne le sait ! » C’était ce que j’attendais de ma
question
: l’aveu qu’on ne se l’était jamais posée. C’est là le fait de gens q
28
pourra faire sentir à quelques-uns cette dernière
question
, la plus « gênante » de toutes : « Quand vous aurez gagné le monde au
29
tera-t-il à aimer ? » y. Rougemont Denis de, «
Questions
gênantes mais fécondes », Construire, Lausanne, 26 juillet 1978, p. 2
30
essais décrivent en raccourci le monde ramuzien :
Questions
, Taille de l’homme ac et Besoin de grandeur. ⁂ Pour revenir à Présenc
31
i transcende la vue et la raison, ce qui pose les
questions
dernières : le voici dressé devant nous, comme si Dieu venait parler
32
pas d’autre écrivain qui ait su poser les grandes
questions
métaphysiques en termes d’objets, de sensations élémentaires, de peti
33
n parti. Cette simple constatation répond à votre
question
. Les partis traditionnels, en Suisse comme ailleurs, me paraissent to
34
outes quant à la nature et à l’intérêt humain des
questions
posées, et parfois même quant à la sincérité de leur formulation. Au
35
el de médecine et de physiologie, apporte à cette
question
la réponse la plus réaliste. Il observe que sur les vingt-six univers
36
est celui de parler sa langue nationale. Mais la
question
sérieuse est celle de savoir ce que vont dire les hommes et les femme
37
e réponse positive et très solidement étayée à la
question
du remplacement du pétrole par l’énergie nucléaire à peu près seule.
38
. Ils répondent avec notre document, que toute la
question
reste de savoir — « qu’est-ce qui doit croître au fait ? Les tours de
39
totalement et avec joie la réponse donnée à cette
question
à la page 180 : « Par croissance qualitative, nous entendons une offr
40
nocratiques, voire étatiques de la région. II.
Questions
de méthode Procédons par élimination des fausses pistes les plus t
41
t pas ou plus breton…) d) Il ne saurait donc être
question
de régions qui reproduiraient à une échelle réduite les absurdités de
42
la région, convainc de sa nécessité, répond à la
question
du pourquoi des régions, en partant de ce que tout un chacun peut vér
43
hypothèse de travail. Elle nous amènera vite à la
question
cruciale de la politique régionale proprement dite, à celle des arbit
44
lisée, elles reprennent du relief sitôt qu’il est
question
de dévaloriser si peu que ce soit les frontières que décrètent, sur n
45
n jour Max Lerner, philosophe et Américain. Cette
question
m’a beaucoup aidé.) Quelles sont alors les fins du fédéralisme — comm
46
us les sens précédents coexistent. Si bien que la
question
comporte une infinité de réponses à la fois vérifiables et contradict
47
fres du millésime changeaient dans l’énoncé de la
question
. 27. La langue grecque classique utilisait vingt-huit mots différent
48
onnaire du Conseil fédéral suisse, en réponse aux
questions
qu’on lui posait à propos de la construction d’une centrale nucléaire
49
du chômage dans les pays de la Communauté ? Cette
question
me paraît fondamentale, décisive. Personne encore ne s’est risqué à y
50
our après jour à la TV, ne touchent aucune de ces
questions
cruciales. « L’Europe unie ne peut avoir réponse à tout, mais les sou
51
du chômage dans les pays de la Communauté ? Cette
question
me paraît fondamentale, décisive. Personne encore ne s’est risqué à y
52
recognizing rights. » Dans le cas présent, il est
question
d’un Acte écrit par lequel le Conseil de l’Europe s’adresse aux gouve
53
ra cette voix, si elle arrive à parler ? C’est la
question
qu’auront à se poser les rédacteurs de la charte envisagée. D’une man
54
es babéliques s’accélèrent sans relâche. C’est la
question
des fins dernières de « la culture » qui se pose alors, par quoi somm
55
ions techniques aux conséquences non prévues. La
question
à poser devant une innovation technique est désormais : en cas de suc
56
eurs, de 50 esclaves mécaniques « par personne ».
Question
: sont-ils nos esclaves ou nos maîtres ? Nous les voulons pour quoi ?
57
es ennemis du progrès. Ils répondent que toute la
question
reste de savoir : « Qu’est-ce qui doit croître en fait pour être vrai
58
totalement et avec joie la réponse donnée à cette
question
à la page 180 de l’étude des écologistes sur l’énergie intitulée « Au
59
’étaient pas favorables à l’examen d’une foule de
questions
abstraites. Il a extrait46 seulement ce qui lui a paru d’un intérêt i
60
de comprendre qu’aujourd’hui il ne peut plus être
question
d’une culture française, pas plus que d’une culture hollandaise ou su
61
tous les actes publics de l’époque. Où il n’était
question
ni de la toute-puissance de Dieu, ni d’un Dieu des armées (autorisant
62
de sa vie : celui des centrales nucléaires et des
questions
qu’elles posent à notre société. Une première étape dans la réflexion
63
un personnage pittoresque, a écrit que la grande
question
qui se poserait à la fin du siècle est de savoir s’il y a quelque cho
64
e posera la question plus complète : combien ? La
question
: comment ? suivra inévitablement, car les faces du nucléaire sont mu
65
On aura reconnu, dans ces dernières lignes, les
questions
que le Groupe de Bellerive posait au colloque réuni par ses soins en
66
le du blanc total provoqué dans mon esprit par la
question
: quels auteurs de théâtre après Mai 68 ? La mise en scène, désormai
67
gionales. Changer de cap Certes, il n’est pas
question
que tous les citoyens et citoyennes de nos pays se transforment en sa
68
ement unique de l’incarnation. Et il apporte à la
question
des temps la réponse éternelle de l’Église. Qu’est-ce que l’Église pr
69
s onze numéros de notre revue : il n’y est jamais
question
d’orthodoxie ! (Sauf une fois : pour nier que nous défendions une « o
70
iversel et unique. Mais ce n’est peut-être qu’une
question
de tempérament. Selon que l’on relève du type introverti ou du type e
71
mporte ici, et qui répond enfin en plénitude à ma
question
, ce sont les noms des auteurs invoqués, « les Spirituels du protestan
72
libérés » par l’automation ; quand je réitère ma
question
à propos de l’informatique, la réponse invariable est : le tertiaire.
73
l en est au point où il ne peut plus esquiver ces
questions
que nous fûmes presque seuls à regarder en face, il y a près de cinqu
74
ort, eh bien, voyez l’exemple de l’Inde. La seule
question
est de savoir si nous aurons le temps de faire prendre conscience aux
75
drais insister ici sur un tout autre aspect de la
question
. On se demande quel intérêt les Russes auraient à lancer des bombes a
76
t-être en Afghanistan. Tout tient à ça. C’est une
question
d’éducation civique. Et, avec cela, le principal est dit. L’éducation
77
ours été, depuis mes tout premiers écrits sur des
questions
politiques, un pessimiste actif. Je ne pense pas que les choses soien
78
alogue, Denis de Rougemont répond moins ici à des
questions
qu’il ne s’interroge lui-même. Il pense à haute voix, avec la calme a
79
1980, dans l’Académie d’Aquitaine, une des trois
questions
de dissertation était une longue citation de mon livre. Mais mon titr
80
cause des régions. En Grande-Bretagne, c’est une
question
très importante, pas seulement pour l’Écosse, le pays de Galles, mais
81
mesure que nos moyens sont plus grands. C’est une
question
de dimensions. Voilà pourquoi je parle tant des régions, c’est-à-dire
82
La ruée vers le Graal :
questions
à Denis de Rougemont (13-14 juin 1981)cm cn Nous sommes des Celtes
83
t donc le droit, de poser à son sujet les grandes
questions
, et notamment la question des finalités réelles que l’on poursuit en
84
son sujet les grandes questions, et notamment la
question
des finalités réelles que l’on poursuit en développant l’informatique
85
do for the soul ? » Plus modeste, je dirai que ma
question
sur l’informatique n’est que celle-ci : « En quoi favorise-t-elle la
86
technocrates, une décision négative, du type « la
question
ne sera pas posée », ait été prise en toute conscience. Bien plus que
87
de quelques émirs du golfe Persique. La première
question
à poser devant une invention technique est donc : en cas de succès to
88
t de moins en moins des possibilités de doute, de
questions
au maître, de critique et des discussions avec les copains, qui const
89
bornent à poser, mais avec une urgence accrue, la
question
suivante : qu’en sera-t-il de la vulnérabilité d’une société informat
90
t donc le droit, de poser à son sujet les grandes
questions
, et notamment la question des finalités réelles que l’on poursuit en
91
son sujet les grandes questions, et notamment la
question
des finalités réelles que l’on poursuit en la développant. Le psychol
92
u’ils en tiraient au point de vue spirituel. » Ma
question
sur l’informatique est plus modeste : « En quoi favorise-t-elle la li
93
technocrates, une décision négative, du type « la
question
ne sera pas posée », ait été prise en toute conscience. Bien plus que
94
de quelques émirs du golfe Persique. La première
question
à poser devant une invention technique sera donc : en cas de succès t
95
t de moins en moins des possibilités de doute, de
questions
au maître, de critique et de discussion avec les copains, qui constit
96
ain : « Plato » ou le gourou. Il se trouve que la
question
a été tranchée par le véritable Platon, il y a près de deux-mille-tro
97
t de moins en moins des possibilités de doute, de
questions
au maître, de critique et des discussions avec les copains, qui const