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quel prônait la violence au nom du « succès de la
révolution
». L’ennui, c’est qu’on n’a jamais su ce que pouvait bien représenter
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e justifient telle opposition par l’urgence de la
révolution
. Or peut-on « faire la révolution ? » Certainement pas comme ça. D’ai
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l’urgence de la révolution. Or peut-on « faire la
révolution
? » Certainement pas comme ça. D’ailleurs, je n’aime guère employer c
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ccès de colère. Une révolte brute « Faire la
révolution
» en lançant des bombes ? Allons donc ! La révolution prend certes sa
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lution » en lançant des bombes ? Allons donc ! La
révolution
prend certes sa source dans un mouvement original de révolte, mais el
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ne s’est pas agi là, comme on a pu le dire, d’une
révolution
, mais d’une effusion festive. Cela étant l’on peut se demander pourqu
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-ci par exemple : « le marxisme est l’opium de la
révolution
». La formule n’est pas de moi, mais de mes amis Robert Aron et Arnau
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ne, je disais, comme d’autres, qu’il faudrait une
révolution
. Maintenant, expérience faite et maturation venue, je pense comme Lén
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nt qu’il n’ait pris le pouvoir ! — : « Toutes les
révolutions
n’ont fait que renforcer l’État et la police ! » Donc il faut autre c
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déviation du christianisme. Tout comme l’idée de
révolution
n’est qu’une sécularisation de la conversion : seule une personne, à
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x. Comment lutter ? Certains disent : « Faites la
révolution
! » Je n’y crois pas. La Révolution, avec un grand R, est un mythe po
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leurs téléphones… En vérité, on n’a jamais vu une
révolution
consistant à prendre le pouvoir et qui fasse autre chose, l’ayant pri
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me, que vous reste-t-il ? N’oubliez pas : ni à la
révolution
en tant que prise du pouvoir… Alors, que me reste-t-il ? L’individu,
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ope. En effet, ayant été les premiers à lancer la
révolution
industrielle, nous avons déjà fortement entamé nos ressources non ren
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isés, de leurs guerres « glorieuses » et de leurs
révolutions
, des fascismes de gauche puis de droite et des « impératifs technolog
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Marx. Car il en sortira les Internationales, une
révolution
, deux empires, des dizaines de milliers de volumes, tracts, manifeste
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région et sa capitale nationale — ce jour-là, la
révolution
européenne sera virtuellement accomplie. Il n’y aura pas besoin de fo
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liberté » d’une nation, selon les doctrines de la
révolution
. En publiant cette « brochure », Benjamin sait qu’il joue sa vie : Na
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ns aujourd’hui : culturelles au sens large. Cette
révolution
dans la conception et l’approche du phénomène européen s’explique à l
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à l’Europe le rôle « d’agent et de théâtre de la
révolution
sociale la plus complète » du genre humain, ou encore de « lieu essen
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t court et sur celle de l’histoire des idées : la
révolution
d’Octobre, et le Manifeste Dada. Lénine va déclencher la politisation
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smes qui ont marqué la naissance du siècle. Ni la
révolution
d’Octobre, ni Dada n’ont fécondé la pensée et les arts de l’Occident.
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e devient en 1932 Le Surréalisme au service de la
révolution
, jusqu’au moment où Breton rompt avec Aragon et Éluard, parce qu’ils
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i le premier, qui ont condamné l’écrasement de la
révolution
de Budapest par les chars soviétiques. 56. Voir Nouvelles littérair
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br. Texte introduit par le chapeau suivant : « La
révolution
islamique en Iran, la tragédie cambodgienne : ces faits laisseront da
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, la réalité contemporaine oppose l’exemple de la
révolution
chiite. Je l’écrivais en février 1979 : Ce qui vient de se passer en
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conomique, résultent pratiquement la guerre et la
révolution
. Du conflit moral résultent la tyrannie et l’anarchie. Du conflit idé
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onc fatalement s’attaquer à l’autre. Et comme une
révolution
copie toujours la structure du pouvoir qu’elle renverse, un Staline,
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es générations à venir. 1. L’informatique, une
révolution
? Une rumeur s’élève dans le siècle : l’informatique serait une ré
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’élève dans le siècle : l’informatique serait une
révolution
! Prenons garde à la métaphore ; il en est peu qui égarent davantage
31
ent scientifique, l’Europe n’a connu qu’une seule
révolution
au sens propre du terme : c’est la théorie de Copernic démontrant que
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la Technologie n’ont été que par métaphore des «
révolutions
». Par révolution, l’on voulait désigner des changements profonds et
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nt été que par métaphore des « révolutions ». Par
révolution
, l’on voulait désigner des changements profonds et de portée générale
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t, comme le disait le terme primitif. Or, toute «
révolution
» au sens métaphysique, devenu surtout politique depuis la fin du xvi
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st vrai, comme l’écrivait Lénine en 1917, que les
révolutions
bourgeoises n’ont abouti qu’à renforcer l’État central et les pouvoir
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ribuant ces maux aux formes « bourgeoises » de la
révolution
, comme il allait le prouver dès octobre 1917, par sa propre révolutio
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allait le prouver dès octobre 1917, par sa propre
révolution
dite « prolétarienne ». Voilà qui ne manquera pas d’évoquer les deux
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rappé le grand public subitement confronté à la «
révolution
informatique » : les pouvoirs accrus de l’État central et de sa polic
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atique mérite vraiment d’être présentée comme une
révolution
, nous avons le devoir absolu, et donc le droit, de poser à son sujet
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ce inévitable de toutes nos technologies : — la «
révolution
» technique de l’automation devait amener l’ère des loisirs et nous s
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élève dans le siècle L’informatique serait une
révolution
! Prenons garde à la métaphore, il en est peu qui égarent davantage l
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ent scientifique, l’Europe n’a connu qu’une seule
révolution
au sens propre du terme, c’est la démonstration par Copernic que la T
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la technologie n’ont été que par métaphore des «
révolutions
». Par quoi l’on voulait désigner des changements profonds et de port
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t, comme le disait le terme primitif. Or, toute «
révolution
» au sens métaphysique, devenu surtout politique depuis la fin du xvi
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st vrai, comme l’écrivait Lénine en 1917, que les
révolutions
bourgeoises n’ont abouti qu’à renforcer l’État central et les pouvoir
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ribuant ces maux aux formes « bourgeoises » de la
révolution
, comme il allait le prouver dès octobre 17, par sa propre révolution
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l allait le prouver dès octobre 17, par sa propre
révolution
dite « prolétarienne ». Voilà qui ne manquera pas d’évoquer les deux
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rappé le grand public subitement confronté à la «
révolution
informatique » : les pouvoirs accrus de l’État central et de sa polic
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atique mérite vraiment d’être présentée comme une
révolution
, nous avons le devoir absolu, et donc le droit, de poser à son sujet
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nce inévitable de toutes nos technologies. — La «
révolution
» technique de l’automation devait amener l’ère des loisirs, et nous