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cataclysme inévitable que les rares survivants ne
raconteront
pas, faute de public… C’est ce que j’essaie d’expliquer dans mon livr
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n dernier livre, L’Avenir est notre affaire , il
raconte
ce qu’il appelle une histoire de fous : celle de l’auto. Quelle est a
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uisable. Non, il n’est plus permis aujourd’hui de
raconter
des bobards sur nos besoins, juste parce qu’on est payé pour le faire
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liminerait le genre humain. Tout ce que l’on nous
raconte
pour nous rassurer est mensonge. De l’aveu même de nos dirigeants, le
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e des plans continentaux. Je me réveille, je me
raconte
mon rêve. (Et peut-être que je le reconstruis, mais il n’importe.) Et
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liberté, de loisir, d’autodétermination ? On nous
raconte
que nous disposons, en Occident, grâce aux machines, à l’électricité,
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s aux USA et les lettres de lecteurs aux journaux
racontent
une histoire différente. Infiniment plus inquiétante. Mais on n’en di
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exemple à une légende de l’ancienne Russie que me
raconta
un jour l’écrivain exilé Alexis Remizov : la légende de la Grande Bal
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lire au début de la IVe partie du Phèdre. Socrate
raconte
que Theuth, le dieu des Égyptiens dont l’emblème est l’ibis, « le pre