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nément, transformerait comme par miracle toute la
scène
, et ferait de l’Europe, en peu d’années, une terre aussi libre et heu
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dessin, en jouant sur le clair-obscur de grandes
scènes
d’où surgit un geste. On l’a souvent comparé à Cézanne. Le lecteur de
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mes quand Tristan l’est d’une seule, il occupe la
scène
d’un bond quand Tristan s’y avance avec toute la lenteur de celui qu’
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Wittgenstein, Hilbert, Carnap, qui va dominer la
scène
universitaire anglo-saxonne sous le nom de logical positivism que lui
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Bon Dieu. Simultanément, Albert Camus porte à la
scène
le thème de l’absurde avec ses pièces Caligula, L’État de siège, Les
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co et Beckett ne sont pas les seuls à occuper les
scènes
parisiennes dans les années 1945 à 1960. Des auteurs qui ne se réclam
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re cité, mais seulement le nom de leur metteur en
scène
. Je me mis à lire ou à relire quantité de journaux et de magazines ré
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ne serait pas une pièce nouvelle mais la mise en
scène
par Ariane Mnouchkine des sessions du tribunal qui venaient de se ten
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l à Giorgio Strehler, très connu comme metteur en
scène
, avait été en réalité « écrite en dialecte milanais en 1892 » par un
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très près l’article. Le théâtre des meneurs en
scène
Les noms de Mozart et de Bertolazzi ne me paraissant pas bien util
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t les autres qui s’ouvrait. » Noms de metteurs en
scène
, exclusivement. Quelques citations de cet article56 suffiront à prouv
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els auteurs de théâtre après Mai 68 ? La mise en
scène
, désormais, tout est là, et la forme l’emporte sur le fond. La plupar
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arus ou affirmés depuis 1968 sont des metteurs en
scène
… On applaudit « la Tétralogie de Chéreau » comme on admire « le Don
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admire « le Don Juan… de Losey ». Le metteur en
scène
devient le « seul et dictatorial ‟créateur” aux dépens de celui qu’il
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pens de celui qu’il prétend servir… Le metteur en
scène
est roi ». Il faut attendre les derniers alinéas de ce long article p
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d Dort : Demain, aujourd’hui même, le metteur en
scène
Meyerhold (1874-1942), par exemple, nous est bien aussi présent que s
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rriront, peut-être, l’imagination des metteurs en
scène
ou des comédiens, voire des auteurs…57 Et voici, ce qu’écrit un cri
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el (1890), texte sublime repris par le metteur en
scène
Daniel Mesguich dans un théâtre de la banlieue parisienne : Daniel M
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isienne : Daniel Mesguich est le seul metteur en
scène
qui, d’une œuvre à l’autre, ne change pas du tout son fusil d’épaule.
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es fantasmes plus ou moins œdipiens du metteur en
scène
; la quasi-absence d’œuvres nouvelles qui aient fait du bruit, mais l
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nd bruit fait autour de la manière de « mettre en
scène
» des œuvres anciennes, ou de « mettre en pièces » (dans les deux sen
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eare jouées par les Pitoëff, avec des musiques de
scène
d’Honegger, et nous aurons reconstitué à la fois l’histoire de l’œuvr