1 nt donc d’être étudiés par les meilleurs esprits. Si l’on croit au contraire que le corps, la matière et le cosmos sont au

2 réelles et intéressantes, restent superficielles si on les compare à l’importance de ce que nous avons en commun : 2° que

3 Le Jura libre à l’heure des régions (1978)b Si l’on n’est pas né Jurassien, si l’on n’a pas de raisons déraisonnable

4 égions (1978)b Si l’on n’est pas né Jurassien, si l’on n’a pas de raisons déraisonnables, intéressées au sens vital, ém

5 ; celles qu’il faut restaurer dans tous nos pays, si nous voulons sortir du dilemme tragique : Europe à faire (sinon nous

6 ongtemps, ni physiquement ni culturellement. Mais si la fin suprême de toute société est la liberté des personnes, non la

7 cependant le moyen ou la condition nécessaire. Et si l’Europe fédérée ne représente pas la réponse au grand appel communau

8 simultanément, à la faveur des premiers accords ( si prometteurs) du Marché commun, naissait la problématique des régions

9 bertés, donc des autonomies. Mais cette victoire, si typiquement fédéraliste, sur l’esprit d’uniformité (tant culturelle e

10 eût été vain de parler de dépassement d’un régime si longtemps désiré, tant que l’on restait parmi les seuls à ne l’avoir

11 lui importe ? Il sait qu’il a le temps pour lui, si Dieu garde l’éternité. J’écrivais trois ans avant que la chose n’arr

12 ous y voilà ! « Ce dieu, nous dit la Fable, était si noir et si laid qu’il ne pouvait trouver de femme. Il faisait sa deme

13  ! « Ce dieu, nous dit la Fable, était si noir et si laid qu’il ne pouvait trouver de femme. Il faisait sa demeure ordinai

14 emment guère d’informations à ce sujet. Pourtant, si l’on songe à la psychologie des terroristes à l’occidentale, il paraî

15 cher sur le recours au terrorisme. Parlons enfin, si vous le voulez bien, de la répression du terrorisme. Celui-ci peut-il

16 78)l m Nous allons tous vers une catastrophe ! Si nous ne choisissons pas librement notre avenir, il n’y aura pas d’ave

17 onne tout seul mais on ne le devient pas non plus si l’on est totalement immergé dans la communauté et déterminé par elle.

18 in de cette réflexion ! On continue à faire comme si de rien n’était : les constructeurs d’automobiles, soutenus par les g

19 lectrique est presque au point ! » Je réponds : «  Si c’est vrai — ce n’est pas vrai, naturellement ! — vous êtes des crimi

20 le pour deux siècles ! » Bien sûr, mais il y a de si grands intérêts financiers en jeu ! Pour des intérêts financiers, nou

21 Niger qu’on construit des centrales nucléaires ! Si les deux tiers de l’humanité sont encore dans un état de sous-dévelop

22 nt industriel, c’est peut-être leur chance ! Mais si ces deux tiers souffrent de famine, c’est précisément à cause du type

23 les centrales nucléaires pourront jamais fournir. Si tout va bien… Or, cela n’ira pas bien ! Pour Superphénix, par exemple

24 ix vaut ailleurs. Aux États-Unis on a calculé que si l’on devait passer à la réalisation de tous les programmes nucléaires

25 our nous, pour les générations qui nous suivront. Si nous continuons dans la direction actuelle, nous allons à l’impasse.

26 roissance, d’augmentation de niveau de vie… Comme si le club de Rome n’avait jamais existé, comme si les ressources de la

27 e si le club de Rome n’avait jamais existé, comme si les ressources de la terre étaient illimitées, comme s’il y avait de

28 elle a répondu : Le matin vient et la nuit aussi. Si vous voulez interroger, interrogez ! Convertissez-vous et revenez. »

29 e. » n. Sur l’original : « … interrogez toujours si vous ne vous convertissez pas… » La correction est de Rougemont, en m

30 oit le pur résultat du hasard ou de la nature. Et si nous continuons sur la lancée actuelle, nous serons tous responsables

31 t impossible d’espérer bâtir une communauté libre si nous commençons par « rater le couple ». Votre exemple de l’amour-pas

32 l’autre ou la fusion des deux, l’uniformisation. Si une certaine idée que nous avons de l’amour-passion nous conditionne

33 tif. Et puis, c’est la première condition à tout. Si on ne lui fait pas confiance, on n’obtient rien de toute manière. En

34 lors que le pétrole couvre actuellement 80 %. Or, si on économise simplement de 20 à 50 %, selon les pays, on n’a plus bes

35 la fin de ces fameux États-nations, où va-t-on ? Si l’on continue comme ça, à la catastrophe. À la guerre. Au terrorisme.

36 esoins, juste parce qu’on est payé pour le faire. Si on ne construit plus de quoi les utiliser, faut-il aussi remettre en

37 éfinition. Non, je ne suis pas apocalyptique ! Ou si je le suis, c’est dans la mesure où j’affirme que, si l’on n’y remédi

38 e le suis, c’est dans la mesure où j’affirme que, si l’on n’y remédie pas, la logique de notre civilisation scientifique,

39 e lutter contre le progrès… Ils vont plus loin. «  Si nous refusons les centrales nucléaires, nous allons tout droit vers l

40 firmation plutôt difficile à démontrer. Pourquoi, si l’on ne fait pas de centrales nucléaires — et l’homme a vécu cent-mil

41 tribueront pour 15 % à 20 % à l’apport d’énergie, si tout va bien. Or, rien ne va bien avec les centrales nucléaires ! D’a

42 qui seront les révélateurs de nos choix… Au fond, si j’ai tant parlé des centrales nucléaires dans mon livre, c’est parce

43 sectes à peine différentes. Disons-le autrement : si vous ne croyez pas aux gouvernements, aux partis politiques, à la jeu

44 évitable, et pourtant tout semble continuer comme si nous avions du pétrole pour des siècles. C’est absurde. D’ici cinq an

45 iers-monde de rouler en auto, il s’agit de savoir si nous pourrons, nous, continuer à le faire pendant vingt ans ou moins…

46 ique mais aussi social et moral. Nous disions que si des gens comme Hitler, Staline ou Mussolini bénéficiaient d’un tel pr

47 e délimitées, elles doivent se reconnaître, comme si on tâtait aveuglément le terrain. Tout cela colle de très près aux ré

48 s-uns, mais une nécessité qui sera subie par tous si nous ne savons pas la choisir et la former à notre idée en temps util

49 atastrophe politique, économique et culturelle ?… Si les peuples de l’Europe le veulent, la Paneurope se réalisera… Il ne

50 nationale. Ces buts ne peuvent être atteints que si les divers pays du monde acceptent de dépasser le dogme de la souvera

51 e de la France et de l’Allemagne des partenaires. Si l’on veut mener à bien l’œuvre de construire les États-Unis d’Europe,

52 temps. Jamais l’histoire du monde n’aura connu un si puissant rassemblement d’hommes libres. Jamais la guerre, la peur et

53 ie, les Balkans et l’Autriche, et même la Suisse, si coupable qu’elle soit d’avoir su depuis des siècles que la prospérité

54 ? Quelle est l’Europe qui selon eux « agonise » ? Si c’est « l’Europe des Neuf », qu’on l’appelle par son nom : c’est un M

55 ncer et accepter que tout cela soit perdu — comme si tout cela n’était pas nous ? Ils parlent de l’Europe qui agonise comm

56 , ces années vont être de plus en plus fréquentes si les climatologistes ont raison. Il faut donc s’attendre que le pouvoi

57 ssant prévoir des désastres désormais calculables si l’on continue dans le même sens et au même rythme — même l’addition d

58 es et communistes, socialistes et libéraux ? Mais si cela doit nous mener de crise en crise et de pénuries en famines au d

59 nt la réalité de l’état de division du continent. Si nous nous sentions Européens, membres d’une communauté fédérale d’env

60 t de donner au monde l’exemple d’une désescalade. Si les grands États sont responsables des grandes guerres, il faut dimin

61 e Jouvenel : « Le Pouvoir est lié à la guerre, et si une Société veut borner les ravages de la guerre, il n’en est d’autre

62 ire l’Europe, ou il faut faire la guerre ! » Mais si ces enchaînements de causes et d’effets, soit vers la guerre par la l

63 de nos ministres a dit à l’un de ses membres : «  Si je mettais vos idées en action, je serais renversé dans les huit jour

64 u de la région qui est le mot-clé de notre avenir si nous le voulons démocratique. Sur un autre plan la lutte contre la p

65 les de la vie publique genevoise. Rien d’étonnant si , au cours de la première réunion, les Suisses ont constaté que leurs

66 voudrais savoir… » — « Savoir quoi ? » — « Savoir si vous savez ce que vous voulez et où vous mène ce que vous faites. » D

67 carbures et uranium, oxygène, eau potable, etc. —  si l’on continue au même rythme, ou si l’on accélère au même taux, ou si

68 table, etc. — si l’on continue au même rythme, ou si l’on accélère au même taux, ou si l’on ralentit de tant pour cent par

69 même rythme, ou si l’on accélère au même taux, ou si l’on ralentit de tant pour cent par an ? » Question de doctrine polit

70 utilise ? » Question de politique énergétique : «  Si les centrales nucléaires ne présentent réellement aucun danger qui n’

71 er dans le Finistère ou le Haut-Rhin, d’où il est si cher de transporter le kilowattheure ? » Question sur la politique de

72 de méfiance à l’endroit de l’écologie politique — si lucidement anticipée par Marx dans cette page. Ils n’y veulent voir,

73 u tout dans les rapports de production. Et alors, si la théorie peut créer une force matérielle, si la critique devient un

74 s, si la théorie peut créer une force matérielle, si la critique devient une arme réelle, c’est le matérialisme, au sens d

75 les journalistes et les manuels. Ramuz n’est pas si facile à étiqueter. Et d’abord, s’il est vrai de dire qu’il est le pl

76 borence), ou enfin l’approche de la fin du monde ( Si le Soleil ne revenait pas, Les Signes parmi nous), sa réalisation (Pr

77 crit. Notons aussi l’influence du style biblique, si fortement inculqué à ce peuple. Par une lacune étrange, Ramuz ne mont

78 ns dernières : le voici dressé devant nous, comme si Dieu venait parler lui-même sur les places et dans les cafés, parmi l

79 s bénéfices de l’armement Il n’y a pas d’issue si nous ne changeons pas profondément notre type de société. L’État-nati

80 onstruction définitive sera parfaite ? Personne ! Si l’usine explosait (« entrait en excursion », disent pudiquement les s

81 . Nous avons cependant atteint un seuil critique. Si le risque est mortel (tous les rapports sérieux le répètent), pourquo

82 habitants. Mais ce sauvetage n’aurait aucun sens si nous ne sommes plus là ou, ce qui revient au même, si nous sommes enc

83 ous ne sommes plus là ou, ce qui revient au même, si nous sommes encore là mais aliénés, incapables de jouir de la vie. Le

84 e réponse : « Toi-même ». On ne devient libre que si , par sa propre responsabilité, on se donne consistance. Sinon, point

85 es écoute pas. » C’est donc eux qu’il faut suivre si nous voulons que la démocratie, non la technocratie, nous guide vers

86 . Qui décidera ? 3. Qui va faire ce choix ? Si nous ne bougeons pas, il sera fait pour nous par des experts, ceux qu

87 est resté jusqu’ici sans effets. Aux objections, si fortes soient-elles, présentées par les mouvements écologiques et par

88 avaux. Tout cela ne serait encore que littérature si l’on ne voyait émerger, s’affirmer et s’amplifier d’année en année le

89 dante qui a préparé et qui commente une évolution si remarquable par son ampleur et par le rythme régulier de son progrès,

90 ’un modèle de région transfrontalière (1979)al Si le problème des régions en général a fait l’objet dès 1960 d’une impo

91 exister en tant que régions — bien au contraire — si la frontière disparaissait. I. Les données du problème 1. Nous c

92 chargés de l’aménagement du territoire. De plus, si les régions sont définies par leur sous-développement, elles disparaî

93 ational, dont il s’agit précisément de se libérer si l’on veut se mettre en état d’imaginer des régions à partir de leurs

94 plicitement prévue par nos hypothèses de travail. Si l’on refuse la pseudo-solution unitaire, stato-nationale du lit de Pr

95 a mode des avant-gardes en succession précipitée, si curieusement liée à l’ère bourgeoise dans l’histoire de notre culture

96 n de l’échange signifiant. La rhétorique, naguère si décriée n’est plus « vide » ni « superficielle » : elle est de nouvea

97 voici le grand tournant de l’esthétique moderne : si les conventions sont sérieuses, si la rhétorique est liée aux profond

98 ique moderne : si les conventions sont sérieuses, si la rhétorique est liée aux profondeurs de l’inconscient, et si les ar

99 que est liée aux profondeurs de l’inconscient, et si les archétypes sont plus réels que les individus décrits par nos roma

100 s voir à peu près tous, ne fût-ce que pour savoir si ma clé joue… L’opéra : une école de l’âme, s’il est vrai, selon les g

101 un peu plus de cent-cinquante compartiments. Mais si l’on ne peut pas la faire avec eux, peut-on l’imaginer sans eux ? De

102 ans nos États démocratiques — toutes ces régions, si elles le désirent, de se retrouver une fois par an au cours d’assises

103 ste et libérale. Rien n’empêchera ces assemblées, si elles s’entendent, de faire appel à des compétences reconnues dans le

104 canes, d’inefficacité et de guerres. En revanche, si plusieurs régions choisissent de conserver ou de renouveler entre ell

105 ainetés, peut-être sans lendemain, même obtenues. Si nous voulons l’Europe — et nous pourrons l’avoir —, c’est au village

106 traire, ne menacerait dans le cas qui me fascine… Si le rêve des régions se réalise, lui aussi, on dira dans dix ans, dans

107 on dira dans dix ans, dans vingt ans, que c’était si facile à prévoir : tout ce qui était raisonnable y conduisait… (décem

108 remiers seront les derniers, heureux les pauvres, si vous êtes giflé sur une joue tendez l’autre, les plus persécutés sero

109 tis — et vous obtiendrez au terme de l’opération, si elle est énergiquement menée, l’État totalitaire dans sa splendeur na

110 tat centralisé moderne — qui paraissent néanmoins si désarmés devant le terrorisme politique, voire devant la contestation

111 yrannie. Le tyran dit, sans équivoque : sic volo, si jubeo, sit pro ratione voluntas. Que cela vous plaise ou non, j’ordon

112 ration, que bienfaisance et que gestion fidèle ». Si le Tyran (lisons : l’État-nation) veut contraindre, le Prince chrétie

113 aincre. Et cela seul peut être dit « chrétien » : Si Principum ethnicorum est dominari, non est igitur cbristianorum domin

114 de l’Europe. 3° Et qu’enfin nos diversités sont si nombreuses, et si jalousement entretenues qu’on peut y voir, précisém

115 Et qu’enfin nos diversités sont si nombreuses, et si jalousement entretenues qu’on peut y voir, précisément, comme une pre

116 les ». Elles n’existent qu’en tant qu’enseignées. Si elles s’évaporent, rien qui compte ne sera perdu. Foyers locaux et

117 Foujita, et les Français Matisse, Braque, Derain… Si la fédération des Européens doit exprimer demain les réalités créatri

118 ologien allemand Georg Picht nous rappelait que «  si les exportateurs de centrales nucléaires avaient consulté d’abord des

119 que les péripéties dont nous allons être témoins. Si l’URSS parvient à manipuler les éléments antireligieux, surtout dans

120 omination sur le golfe et ses émirats pétroliers. Si l’influence américano-européenne est évincée par l’influence soviétiq

121 amour ? Je demande à voir ce qu’on entend par là. Si on la confond, comme il arrive, avec le légalisme institué par la bou

122 s le domaine sexuel sont négligeables parmi nous, si on les compare à celles qu’entraîne la simple tentative de traverser

123 ormal de l’histoire en cette fin de xxe siècle : si l’Europe ne se fait pas, nous allons à la catastrophe, non seulement

124 sse. Le tiers-monde ne commencera à la croire que si elle montre l’exemple réalisé d’une autre société, à partir d’un autr

125 out au long de ces dernières années. Trois signes si vous voulez… • Un : une guerre entre les nations de la nouvelle Europ

126 je leur réponds qu’en effet ce n’est qu’une mode, si le bétonnage de nos campagnes en est une ! » Mais la région ? N’est-c

127 on départ. Sur la régionalisation précisément : « Si les Français la refusent ils commettront une faute qui pèsera lourdem

128 r sur autrui. C’est le seul ». On demande souvent si l’élection d’un parlement privé de pouvoir législatif mérite un série

129 renouvelables de la planète. Elle les a perdues. Si elle ne change pas, si elle ne cesse pas de gaspiller son énergie (l’

130 anète. Elle les a perdues. Si elle ne change pas, si elle ne cesse pas de gaspiller son énergie (l’uranium sera épuisé en

131 nnes, ça vous dit quelque chose ? Oui, peut-être, si vous avez lu le dossier de Jean Gaud paru ce week-end dans 24 HEURES

132 r sur autrui. C’est le seul ». On demande souvent si l’élection d’un parlement privé de pouvoir législatif mérite un série

133 venir terminer dans la nuit. À 2 heures du matin, si tout a bien marché, je monterai chez St Ex faire une partie d’échecs

134 ’on ment en exil loin de toutes choses humaines… Si ces phrases me vont droit au cœur, ce n’est pas seulement par l’allus

135 me ? La vérité ce n’est point ce qui se démontre. Si dans ce terrain, et non dans un autre, les orangers développent de so

136 uits, ce terrain-là c’est la vérité des orangers. Si cette religion, si cette culture, si cette échelle des valeurs, si ce

137 c’est la vérité des orangers. Si cette religion, si cette culture, si cette échelle des valeurs, si cette forme d’activit

138 es orangers. Si cette religion, si cette culture, si cette échelle des valeurs, si cette forme d’activité et non telles au

139 , si cette culture, si cette échelle des valeurs, si cette forme d’activité et non telles autres, favorisent dans l’homme

140 ère acception, une citation de J.‑J. Rousseau : «  Si la culture des sciences est nuisible aux qualités guerrières, elle l’

141 résentants les plus fins et subtils. Et en effet, si l’on se reporte au Brockhaus, équivalent allemand du Grand Larousse e

142 n littéraire et artistique ou à leur consommation si on le prenait à la lettre. Hors des Nations unies, c’est-à-dire des g

143 u’on lui attribue des contenus assez divers. Mais si nous négligeons les disputes pédantes, il est facile de définir un se

144 donc vers son risque personnel, en fin de compte. Si nous nous demandons maintenant ce qu’est la culture, nous allons voir

145 culturel » (au sens physique du mot « champ ») et si nous l’ignorons, cela signifie que nous négligerons de fournir l’effo

146 ale, englobant la littérature et la métaphysique, si l’on veut que la recherche scientifique n’aboutisse pas à des monstru

147 unité de l’Europe est essentiellement culturelle, si l’on prend le mot dans son sens le plus large. La culture véritable n

148 tinent européen n’est qu’une péninsule de l’Asie. Si ce petit coin de terre n’en est pas moins, depuis plus de deux-mille

149 l’Europe ses principes mal compris qu’elle avait si mal illustrés. Politiquement minorisée, parce qu’elle ne forme pas en

150 a « néo-colonialisme ». Mais que dira cette voix, si elle arrive à parler ? C’est la question qu’auront à se poser les réd

151 , même matérielle, et donc de notre indépendance. Si maintenant nous voulons fonder l’Europe unie sur une base ferme et ré

152 e, à l’étranger, de préférence par des médiocres. Si l’on veut que les échanges redeviennent ce qu’ils ont toujours été da

153 mière approche et de préparation. 32. Discours Si le rétablissement des sciences et des arts a contribué à épurer les m

154 l’humanité entière serait apparemment sans espoir si la culture élaborée par notre Europe n’avait pas découvert une fois d

155 plus loin qu’eux. Je pense que ces déclarations, si je les répétais aujourd’hui, comme le font la plupart des survivants

156 st pas tenu pour responsable, devant un tribunal, si l’on peut démontrer qu’il n’était pas libre en commettant tel ou tel

157 n’était pas libre en commettant tel ou tel acte. Si maintenant nous avons à choisir entre ces deux finalités maîtresses d

158 moyens, et qui les favorisent en conditionnement. Si nous décidons en faveur de la liberté des personnes, et non des mythe

159 on. Est-ce que cela vous rappelle quelque chose ? Si nous voulons la liberté, si nous voulons vraiment sortir du cercle vi

160 pelle quelque chose ? Si nous voulons la liberté, si nous voulons vraiment sortir du cercle vicieux que j’ai dit, alors il

161 , impensable. Nous irons désormais vers le soleil si nous échappons aux vertiges des plutoniens abîmes et des cavernes au

162 « progrès » digne du nom. Qui va faire ce choix ? Si nous ne bougeons pas, il sera fait pour nous par des experts, ceux qu

163 pour ses contemporains Comment le voyait-on ? Si on l’admirait, il était « un grand homme, droit, bien fait, blond, un

164 t de moquerie dans le sourire et dans les yeux… » Si on ne l’aimait pas, on décrivait « ses jambes grêles et son dos voûté

165 remier regard la tristesse et l’abattement ; mais si une sympathie profonde venait à l’émouvoir, si une voix animée par la

166 is si une sympathie profonde venait à l’émouvoir, si une voix animée par la poésie retentissait à ses oreilles, si une idé

167 animée par la poésie retentissait à ses oreilles, si une idée morale ou politique surtout… vibrait dans son âme, sa belle

168 t superbe. Voyons le succès… Grande délibération, si je mettrai mon nom ou non à la brochure. À décider demain. 1814. 1er

169 nais. 18 janvier. Travaillé. Les événements vont si vite que mon livre n’aura plus le mérite de l’audace. 25 janvier. J’

170 fou rire. Dîné chez Juliette. Soirée chez Fouché. Si ma nomination a lieu, je me lance tout à fait, sans abjurer aucun pri

171 iberté, accordons-en. L’autre veut être libre, et si cela n’est possible, pour un temps, que sous certaines conditions, ac

172 ent-Jours — à la conversion subite d’un homme qui si longtemps avait exercé l’autorité la plus absolue… Je voulais savoir

173 die, ne relève plus dès lors que de l’étourderie, si ce n’est de la pure et simple mauvaise foi des ennemis de la liberté.

174 code, les mêmes mesures, les mêmes règlements et, si l’on peut y parvenir graduellement, la même langue, voilà ce qu’on pr

175 iles, et comme devançant des agressions méditées. Si les malheureux objets de ses calomnies étaient facilement subjugués,

176 me semble utile et possible d’établir parmi nous. Si nous n’y réussissons pas, nous n’aurons jamais un patriotisme paisibl

177 de, au cours du dernier millénaire, sur un rythme si rapide et si ample que l’Asie et l’Afrique en comparaison illustrent

178 du dernier millénaire, sur un rythme si rapide et si ample que l’Asie et l’Afrique en comparaison illustrent l’immobilité.

179 lle. Puis j’essaierai de comprendre les raisons — si on ose dire — de la défection générale dont nous sommes aujourd’hui l

180 la hausse des prix, ne peuvent être enrayées que si la souveraineté absolue est enlevée aux princes et passe aux peuples.

181 mmunistes staliniens exceptés. Mais quelques noms si prestigieux qu’ils soient ne font pas une génération ni un mouvement.

182 d’une culture hollandaise ou suisse ou allemande. Si nous voulons que la culture française reste, il faut qu’elle soit int

183 e n’aura aucun sens et ne sera faite que de mots, si elle ne se place pas dans le cadre d’un effort beaucoup plus profond

184 . Et que l’Europe seule peut en offrir le modèle, si d’abord elle parvient à le vivre. Autrement, on ne la croira pas. Ca

185 sie, mais telle qu’elle est, ça ne me gêne pas et si certains y insistent, on peut très bien la laisser comme elle est. »

186 ui me gêne là-dedans, c’est justement que ça gêne si peu notre collègue communiste… » Ce que je voudrais vous dire ici ne

187 une certaine pile (électrique) qui « ne s’use que si l’on s’en sert ». Je ne vois pas très bien ce que l’homme de la rue p

188 de l’URSS tendrait pratiquement vers zéro — sauf si l’esclave s’appelle Soljenitsyne, mais alors la proposition deviendra

189 ne pour en participer — au sens magique du terme. Si vous les poussez un peu, ils ont tôt fait de vous citer saint Paul su

190 quoi, je pourrais accepter cette invocation. Sauf si l’on changeait l’adjectif qui suit le nom de Dieu, et s’il était bien

191 re, je ne m’en chargerai pas. De telle sorte que, si je laisse la porte légèrement entr’ouverte à une invocation au divin,

192 a Puissance. (« Change ces pierres en pain ! Ou : si tu te prosternes devant moi, je te donnerai puissance sur tous les ro

193 te-puissance du « Dieu des armées » qu’on appelle si souvent à la rescousse, et pas seulement au début des guerres, car l’

194 inition évangélique de Dieu ? Que se passerait-il si l’on ouvrait une constitution par ces mots : « Au nom du Dieu d’amour

195 eurs problèmes et que ce seraient aussi les siens si elle pouvait en prendre conscience — mais pour cela, les mots lui man

196 ulaire Et voilà bien l’étrangeté de l’époque : si d’un côté la littérature tend à devenir captive des théories prétendu

197 r jouant Don Giovanni avait un faciès de vampire, si peu séduisant (me semblait-il) qu’on ne comprenait plus rien à la « l

198 le plus insolite qui marque la décennie écoulée : si nous voulons en faire le bilan, c’est cela d’abord qu’il nous faut ex

199 raison simple de ce paradoxe (ou de ce scandale, si l’on veut) relève de la technique publicitaire : Cioran n’est jamais

200 cteur. C’est la nouvelle « trahison des clercs ». Si l’on peut dire que durant la dernière décennie, le phénomène le plus

201 t inversé. Quant au drame du Cambodge, il s’agit, si l’on veut en juger moralement, de se rappeler ses origines : la colon

202 ts pages. J’ai écrit cet ouvrage très rapidement, si rapidement que j’ai dû le condenser. J’ai souvent ressenti la sensati

203 Non, il a été publié à New York « par accident », si je puis dire. En réalité, il était terminé en 1938, lui aussi. Gallim

204 époque, dans la NRF , dans les années 1930. Mais si son essai Penser avec les mains le révélait dès avant la guerre com

205 s pommes de terre seraient un luxe sur nos tables si nos champs n’en produisaient pas, et qu’il fallût les faire venir à g

206 t aux USA quant aux prévisions de vente des autos si des sectes comme celle des amish, pacifistes absolus et antimodernist

207 ologien allemand Georg Picht nous rappelait que «  si les exportateurs de centrales nucléaires avaient consulté d’abord des

208 , dans la classe dirigeante. 7. Le minimum vital. Si les besoins peuvent être pratiquement accrus au-delà de toute possibi

209 , fasciste ou nazi ; croissance indéfinie du PNB… Si à l’inverse quelques saints comme il s’en est trouvé croit-on au Tibe

210 oses : — qu’on ne parle plus de « besoins » comme si l’on savait ce que c’est, ou comme s’il s’agissait de projets de vent

211 outeillages, publicités lumineuses, etc.).   Mais si l’on connaît si bien les maux, pourquoi n’arrive-t-on pas à les guéri

212 licités lumineuses, etc.).   Mais si l’on connaît si bien les maux, pourquoi n’arrive-t-on pas à les guérir ? Dans la très

213 prises, et même à en prendre quelques-unes, mais si ces précautions s’avèrent trop coûteuses, à exporter dirigeants et ma

214 . Comment trouver cette somme dans un budget déjà si lourdement obéré par l’aide aux firmes polluantes, mais qui travaille

215 de toute action politique, sociale ou militaire. Si les Européens n’arrivent pas très vite à comprendre que le réalisme c

216 IV Un dernier mot au sujet du Léman, héros si grièvement blessé de cette journée. Dans bien des cas — régions côtiè

217 que tout dépend. Comme le fait voir d’une manière si frappante le film sur L’Agonie surveillée du Léman, la pollution de n

218 s années de l’entre-deux-guerres, les quatre Vies si fameuses de Franz Liszt, de Chopin ou le poète, de Wagner et de Berli

219 hommes et à quels problèmes publics on a affaire. Si l’on se trouve en opposition avec le groupe, on a la possibilité maté

220 ossibilité matérielle d’y faire entendre sa voix. Si cela ne suffit pas, on peut changer de groupe. L’on n’est donc pas is

221 le conflit en cours est insoluble dans son plan. Si le totalitarisme triomphe définitivement des démocraties, ce sera la

222 tion de la conscience occidentale. D’autre part, si les démocraties capitalistes et individualistes triomphent, aucun pro

223 des partis est un appel à une autorité nouvelle. Si les Églises n’y répondent pas, personne d’autre, je le crains, ne rép

224 le crains, ne répondra. Avant même de se demander si les Églises peuvent répondre, il faut qu’elles comprennent qu’elles l

225 dent-ils pas dans la réalité de la foi ? Certes ! Si les Églises sont fidèles à leur chef, elles savent qu’il règne et cré

226 e apparente où se voient aujourd’hui les Églises, si cette foi seule demeure, elle sera suffisante. Aussi bien certaines r

227 iques avec les énoncés de la Bible, mais de juger si c’est la Parole de Dieu, donc Dieu, qui est le sujet de ces énoncés,

228 est le sujet de ces énoncés, ou bien au contraire si l’homme se les approprie, comme sa chose et son bien, qu’il possèdera

229 es ne m’intéressent pas dans ce contexte. Note 2. Si , comme le veulent les dictionnaires, l’orthodoxie est la « droite opi

230 ni à la police de la route qu’il faut s’adresser si l’on cherche le chemin du Graal. La complémentarité de l’orthodoxie e

231 e cette confession offre un climat de bonheur (ou si l’on veut de créativité) à tel tempérament plus qu’à tel autre : ains

232 ça : Les prophètes grecs. Je t’enverrai le schéma si tu le juges utile. Les événements nous interdirent de donner suite à

233 e, éclose autour du phénomène du Livre saint »66. Si les révélations du Livre saint (dans les religions abrahamiques) n’av

234 l’autre sans doute. Car les sentiers convergent, si chacun est unique. Mais l’image du sentier qui se crée sous mes pas

235 ient de s’engager à tous risques. Cette attitude, si elle se généralise, tend à rendre le pire seul certain. Dès maintenan

236 ntéressé, et cela peut sembler au moins paradoxal si l’on se tient dans l’optique politicienne. En vérité, nul d’entre nou

237 avaux. Tout cela ne serait encore que littérature si l’on ne voyait émerger, s’imposer, s’amplifier, d’année en année, le

238 dante qui a préparé et qui commente une évolution si remarquable par son ampleur et la rapidité de son progrès, l’ouvrage

239 terminer les hommes et plus personne ne peut dire si on en tuerait des millions ou des milliards. Kowarski72, que j’interr

240 accident est fatal. Ou que certaines « raisons », si l’on ose dire, peuvent intervenir. Ainsi, l’évolution démographique d

241 xemple de l’Inde. La seule question est de savoir si nous aurons le temps de faire prendre conscience aux populations du d

242 nt. La seule chose dans laquelle je place encore, si j’ose dire, quelque espoir, c’est ce que j’ai appelé la « pédagogie d

243 oduire, il est inévitable qu’elles se produisent. Si elles restent, disons à peu près « à la taille de l’homme », peut-êtr

244 trouveraient terriblement dilués, n’est-ce pas ? Si , à ce moment-là, il y a chez les Européens, et chez les Suisses qui n

245 vert. Vous y croyez, vous, à leur avenir ouvert ? Si la Suisse se lançait dans la bataille pour la paix, si elle suivait u

246 Suisse se lançait dans la bataille pour la paix, si elle suivait une politique cohérente, radicale, de refus de la guerre

247 , voyez l’Inde et l’Irak, du nucléaire militaire, si la Suisse prenait une position en flèche, cela donnerait à notre jeun

248 ents ou des machines qui serviront aux armements, si on sauve ainsi toute une population ? Vous nous montrez les Suisses à

249 manière à aller bien toutes seules. Je pense que si on les laisse aller, elles iront très mal. Et, dans la mesure où nous

250 rti ? Changer de valeurs, c’est déjà l’essentiel. Si l’homme peut se placer à un point de vue spirituel plutôt qu’à un poi

251 me. » La liberté correspond à une responsabilité, si elle est réelle. L’homme converti, tourné vers les valeurs spirituell

252 France actuelle. Alors, va pour « décentraliser » si le fond y est. Denis de Rougemont est fort réservé sur la formule app

253 faut commencer ! Elles ne seront jamais capables si elles ne commencent pas tout de suite à prendre leurs responsabilités

254 faut faire ou ne pas faire pour le sauver. Tenez, si on construit le LEP et si on atteint la nappe phréatique, les Gessien

255 pour le sauver. Tenez, si on construit le LEP et si on atteint la nappe phréatique, les Gessiens n’auront plus qu’une sou

256 blème de la fin du siècle… Demain, l’Europe Si la France évoluait très sensiblement vers une décentralisation réelle

257 Dans ces conditions, on ne fera pas l’Europe, et si on ne fait pas l’Europe, on aura la guerre. Mais pour en arriver à un

258 non avec telle pente générale de l’esprit humain. Si l’informatique mérite vraiment d’être présentée comme une révolution,

259 Il faut avouer que cela ne se comprend que trop, si l’on pense aux démentis en rafales que subissent les plus grands spéc

260 t que l’ordinateur ne saurait que faire ; e) mais si l’information (data + news) augmente nos pouvoirs physiques, il devie

261 ssions de puissance sur autrui et de destruction, si l’on n’augmente pas en même temps les pouvoirs de l’esprit au service

262 ltiplier par 60 les possibilités du cerveau. Mais si l’on donne des facilités aux jeunes de moins de 18 ans (les synapses

263 prentissage et l’exercice du savoir, en sorte que si une défaillance centrale ou générale réduisait au silence les réseaux

264 e serait pas le cas de l’irréversibilité du bien, si elle existait). Faudra-t-il donc détruire ou freiner la technique, l’

265  ? Il est trop tard. On ne peut rien désinventer. Si nous nous reportons à nos critères, nous constatons que l’informatiqu

266 ’elle rend notre société terriblement vulnérable. Si nous pouvons encore agir sur l’évolution de l’informatique (laquelle,

267 on) avec telle pente générale de l’esprit humain. Si l’informatique mérite vraiment d’être présentée comme une révolution,

268 être le prix. Voilà qui ne se comprend que trop, si l’on pense aux démentis en rafales que subissent les plus grands spéc

269 nt que l’ordinateur ne saurait que faire. e. Mais si l’information (data + news) augmente nos pouvoirs physiques, il devie

270 ssions de puissance sur autrui et de destruction, si l’on n’augmente pas en même temps les pouvoirs de l’esprit au service

271 en que ce soit peut-être décisif) des avantages — si l’on ose dire — que les ordinateurs ont présentés dès leur apparition

272 er par soixante les possibilités du cerveau. Mais si l’on donne des facilités aux jeunes de moins de 18 ans (les synapses

273 tissage, et la simulation le savoir, en sorte que si une défaillance centrale ou générale réduisait au silence les réseaux

274 le cas, notons-le, de l’irréversibilité du bien, si elle existait.) Faudra-t-il donc détruire ou stopper la technique, l’

275 ? Il est trop tard. On ne peut rien désinventer. Si nous nous reportons à nos critères, nous constatons que l’informatiqu

276 ’elle rend notre société terriblement vulnérable. Si nous pouvons encore agir sur l’évolution de l’informatique (laquelle,

277 un muscle non entraîné, elle s’atrophie. De plus, si par suite d’une panne générale parfaitement concevable le contenu des

278 pécialistes. On est ainsi en droit de se demander si les hommes adaptés depuis une ou deux décennies aux réseaux d’informa