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n tension : d’où les oscillations extrêmes de nos
sociétés
, tantôt vers l’individualisme anarchique (pôle grec), tantôt vers le
2
i culturellement. Mais si la fin suprême de toute
société
est la liberté des personnes, non la puissance d’une collectivité, il
3
’on se donne dans la vie ? À quoi doit servir une
société
, une communauté ? Quelle est sa fin ? Est-ce que c’est la puissance o
4
sonne. On ne trouvera jamais qu’un système et des
sociétés
anonymes. Chacun se cache derrière un grand arroi de nécessités écono
5
luctables ». Sur cet empire, qu’on nomme aussi la
société
du plutonium, règne Pluton, dieu de la Richesse et des Enfers : nous
6
à Netchaïev, s’il avait eu une idée claire de la
société
à établir, il n’aurait pas agi de la sorte. À mon avis, le révolution
7
l, selon vous, un phénomène significatif de notre
société
? Oui, de toute évidence, dans la mesure où cette société n’a plus de
8
? Oui, de toute évidence, dans la mesure où cette
société
n’a plus de finalité avouable, en dehors des impératifs du profit, du
9
sées d’ordre essentiellement quantitatif. Or, une
société
sans finalité engendre le désespoir. Dans l’entassement des grandes v
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imum d’État est nécessaire à l’organisation de la
société
. En revanche, nous étions vigoureusement hostiles à ce que nous appel
11
a logique du système des États-nations dans notre
société
industrielle. Qu’elle soit capitaliste ou socialiste. Il n’y a à cet
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de l’Union soviétique. Où est l’indépendance ? La
société
Framatome est chargée de construire les centrales nucléaires. Société
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ont je vous ai parlé tout à l’heure. Le but de la
société
c’est l’homme. Donc le contraire du totalitarisme. Dans ce sens je su
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sonne paru en 1934, où j’esquissais le cas d’une
société
politique fondée sur une certaine idée de l’homme que j’appelle la «
15
tout est perdu : l’homme, le couple, la cité, la
société
. Et vous aboutissez inévitablement à la dictature. Moi, au contraire,
16
d’homme responsable » que je propose de fonder la
société
. Cela permet de pondérer ou d’éliminer immédiatement toute forme de p
17
, car l’idée que l’on se fait de l’amour dans une
société
est fondamentale. C’est dans nos manières d’aimer que se trouve aussi
18
oir l’avenir, mais à le faire. La décadence d’une
société
commence lorsque ses membres se demandent ce qui va arriver, au lieu
19
vague de fond parviendra-t-elle à transformer la
société
avant l’explosion d’une guerre atomique ? À mon avis, c’est une cours
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reste très préoccupé des conditions réalistes. La
société
à l’échelle des régions est une réalité vécue. 3. L’utopie, c’est le
21
ppartiennent en fait pour 38 % à Westinghouse (la
société
américaine qui en a la licence) et à Creusot-Loire (qui représente de
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ce qu’on va mettre à la place, comment faire une
société
nouvelle. 8. C’est là qu’interviennent le choix et la responsabilité
23
nions très clairvoyantes sur divers phénomènes de
société
. Dès la montée du nazisme, je crois ? J’ai étudié le nazisme in vivo,
24
s dur, quand vous constatez que l’on vit dans une
société
d’hommes creux. Il n’y a plus de véritable communauté et cela favoris
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y a pour lui aucun doute : c’est en refaisant une
société
à l’échelle de l’homme, c’est-à-dire basée sur les communautés, les r
26
us sommes. L’homme devant être l’unique but de la
société
… C’est tonique et plein d’intelligence. Et, en refermant son livre, i
27
st parce que je les prends comme le symbole d’une
société
, et d’un état d’esprit qui est exactement le contraire de ce pour quo
28
unesse. Les centrales nucléaires témoignent d’une
société
de puissance qui vise uniquement au pouvoir de l’État-nation et qui i
29
personne… Qu’est-ce qui nous empêche de créer la
société
que nous voulons ? Rien. Rien ne nous empêche de nous opposer aux pré
30
empêche de construire, chacun où nous sommes, une
société
meilleure qui réponde à d’autres finalités que celle de la puissance.
31
’orienter autrement le « développement » de notre
société
, et de revoir la définition de ce que nous avons été les premiers dan
32
lus angoissante des relations humaines dans notre
société
: égoïsme de classe, délinquance, prises d’otages, terrorisme interna
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je resterais contre, parce que cela entraîne une
société
de plus en plus centralisée dans un système policier qui finit par me
34
t parce qu’il faisait une place à l’homme dans la
société
au lieu d’imposer la société à l’homme. Aujourd’hui Denis de Rougemon
35
ce à l’homme dans la société au lieu d’imposer la
société
à l’homme. Aujourd’hui Denis de Rougemont s’interroge sur la finalité
36
ous avons trouvé un vigoureux contestataire de la
société
actuelle et qui, malgré son âge, s’estime engagé et ne se demande pas
37
relative à l’état de l’injustice sociale dans la
société
capitaliste, produira des effets sans commune mesure avec l’énergie d
38
e part accumule la force motrice historique de la
société
, d’autre part détruit non seulement la santé physique des ouvriers ur
39
nous ne changeons pas profondément notre type de
société
. L’État-nation fonctionne pour la guerre. C’est sa vocation. Il fabri
40
-Marc disait ici la menace que constitue, pour la
société
, une course au progrès matériel incontrôlée. Cette semaine, Jean-Pier
41
ecteurs ou d’administrateurs dans les principales
sociétés
productrices d’énergie nucléaire aux USA. Ne sont-ils pas amenés à se
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nucléaire ou sur le solaire, nous aurons soit une
société
centralisée « exploitée de façon quasi militaire » (selon les propres
43
re à peu près seule. Le seul espoir pour notre
société
occidentale 5. Nous sommes ici en présence d’une réaction réelleme
44
que nous souhaitons ». Le seul espoir, pour notre
société
occidentale, réside dans des réactions spontanées de ce type, démocra
45
g processus de renaissance communautaire dans une
société
occidentale qui se verrait enfin capable d’offrir à un tiers-monde ju
46
sons tout à fait claires : elle serait pour notre
société
déjà menacée par l’explosion démographique, une catastrophe sans préc
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1. L’un des lieux communs fondateurs de notre
société
européenne, et peut-être le plus fondamental de tous, a consisté pend
48
’éthique du fédéralisme, c’est-à-dire de la seule
société
éventuellement viable désormais. Première vertu : la tolérance É
49
que chacun de nous est un unique. Or le but de la
société
, en tant qu’humaine, est de permettre à chacun de devenir soi-même, c
50
ant, on s’aperçoit que les « réalistes » de notre
société
scientifico-technique sont en fait les victimes des clichés du Progrè
51
e de l’humanité. Les formes et formules de vie en
société
qui favorisent le mieux les fins de la personne sont les formes et le
52
es, petites cours « éclairées » ou un peu folles,
sociétés
de pensée, communautés de travail, etc. Des noms ? Padoue, Mantoue, S
53
non déclarées publiquement. Nous sommes loin des
sociétés
qui lapidaient les adultères, prescrivaient dans le détail les mariag
54
que si elle montre l’exemple réalisé d’une autre
société
, à partir d’un autre modèle de développement que celui qu’elle a répa
55
tes couleurs : le matérialisme au fond domine nos
sociétés
, à Moscou ou à Washington, à Paris ou à Londres, ou à Bonn… Les Ét
56
r… Et le mouvement va s’amplifier. Fatalement. La
société
d’aujourd’hui est trop complexe pour être administrée, correctement e
57
es économiques, énergétiques ou écologiques de la
société
occidentale ne coïncident jamais avec le territoire d’un de nos États
58
es économiques, énergétiques ou écologiques de la
société
occidentale ne coïncident jamais avec le territoire d’un de nos États
59
ectuelles, artistiques, etc., qui caractérise une
société
: la culture inca ; la culture hellénistique. » De son côté, le Petit
60
mble des formes acquises de comportement dans les
sociétés
humaines. » Côté anglais, l’Oxford Dictionary donne une définition re
61
bre exercice de ses responsabilités au sein de la
société
— donc vers son risque personnel, en fin de compte. Si nous nous dema
62
, on s’aperçut que la supériorité technique d’une
société
est à base de culture vivante et générale. Mais pendant que ces deux
63
. Éducation, rôle de la famille, du milieu, de la
société
, de l’école, de l’armée, du bureau et de l’usine. 31. Enseignement :
64
ransports, leurs modes, leurs impacts sur nature,
société
, guerre. 36. Artisanat, branche de l’économie, des arts, de l’éducati
65
éaliser, d’assumer sa liberté ? À l’échelle de la
société
européenne, ces deux motivations fondamentales et finales, en conflit
66
s rapports entre l’énergie et les finalités de la
société
d’aujourd’hui, de la personne humaine dans la société d’aujourd’hui.
67
été d’aujourd’hui, de la personne humaine dans la
société
d’aujourd’hui. L’acteur-auteur comique américain Robert Benchley divi
68
x), en même temps directeur général de Framatome,
société
chargée de la construction pour toute la France des centrales PWR à e
69
eu capital, en donne le commentaire suivant : La
société
nucléarisée suppose donc la mise en place d’une caste de techniciens
70
en plus clairement à tous les responsables de la
société
occidentale que la centralisation accroît au-delà des limites tolérab
71
l’événement : à rien, ni pour lui-même ni pour la
société
. Car il ne sera pas fusillé, ne sera pas non plus ministre, et l’Acte
72
tre siècle, Constant propose un arrangement de la
société
qui correspond au sens exact de ce que nous appelons aujourd’hui fédé
73
cléaires et des questions qu’elles posent à notre
société
. Une première étape dans la réflexion de notre ami sur ce problème vr
74
ur la responsabilité des scientifiques dans notre
société
. Il rappelle que l’énergie nucléaire était encore saluée dix ans plus
75
ité ». Devant ce changement de comportement de la
société
, quatre attitudes lui semblaient possibles pour le scientifique pris
76
produire, dans les domaines les plus divers de la
société
, des changements de climat et d’orientation qui sont loin d’avoir pro
77
pour l’art ; la dénonciation de l’absurde dans la
société
d’aujourd’hui ; l’engagement politique de l’intellectuel et de l’arti
78
ure du spectacle est la seule efficace dans notre
société
occidentale. Elle bénéficie aujourd’hui, par un paradoxe inquiétant,
79
rs (de profit, de puissance, de mise au pas de la
société
) pour nos besoins, voire nos fatalités. Quand un gouvernement éprouve
80
n indépendance à l’égard des gouvernements et des
sociétés
nationales ou multinationales. (Aller plus loin serait se condamner,
81
e résistances et d’obstacles organiques, dans nos
sociétés
de type européen, freinent leur application ou la rendent inopérante.
82
x siècles, elle va s’étendre aux dimensions de la
société
et de la culture européenne, jusqu’au temps de la démence nationalist
83
la collectivité et l’individu dans le plan de la
société
. Et de même que l’œcuménisme retrouve la position spirituelle central
84
se recrée le vide social. Quelle sera la nouvelle
société
? En ce point crucial de l’histoire — dans une situation qui rappelle
85
t, elles constituent bel et bien les germes d’une
société
véritable. Elles ont leur organisation sociale, leurs chefs locaux, l
86
s aspirations, uniformise les mœurs et unifie une
société
, — ou au contraire le cheminement secret qui conduit seul à l’intégra
87
d — maîtres, coutume d’Église ou règlements de la
société
. Comment pourriez-vous, « hérétiques », vous unir dans vos unicités
88
ière maxime en forme de loi : La décadence d’une
société
commence quand l’homme se demande : que va-t-il arriver ? au lieu de
89
à l’angoisse l’exemple de l’automatisation de nos
sociétés
, qui a le don d’exciter le lyrisme des chroniqueurs « scientifiques »
90
correspondant à l’enrichissement collectif de la
société
. Producteurs des machines et libérés par elles des tâches automatique
91
de notre revue posait le dilemme fondamental des
sociétés
industrielles : « Liberté ou chômage ? » Le monde occidental en est a
92
g processus de renaissance communautaire dans une
société
occidentale qui se verrait enfin capable d’offrir à un tiers-monde ju
93
lque chose. Et après tout, pour moi, le but de la
société
, ce n’est pas la puissance collective, c’est la liberté. Et quel meil
94
t libéré spirituellement, est responsable dans la
société
. Quelle différence y a-t-il entre la peur de l’an 1000 et notre peur
95
e parle tant des régions, c’est-à-dire de petites
sociétés
, les seules où les humains peuvent encore agir comme des citoyens lib
96
es mutations ou des chambardements soudains de la
société
, mais non pas du tout un retour à la position de départ, comme le dis
97
sable de ces progrès à contre-fins, mais bien une
société
qui refuse d’envisager les transformations radicales, dans la réparti
98
aître les conséquences lointaines sur l’homme, la
société
et la nature, de nos innovations technologiques, je propose donc le p
99
des paraît absolument dépourvu d’intérêt. Dans la
société
entièrement informatisée qu’on nous prépare, c’est la saveur même de
100
vante : qu’en sera-t-il de la vulnérabilité d’une
société
informatisée ? Nous sommes au seuil d’une civilisation rendue fragil
101
evant tout imprévu. Grâce à l’informatisation, la
société
court le risque d’être de plus en plus centralisée par les monopoles
102
entralisée par les monopoles d’État ou de grandes
sociétés
. Je citerai là-dessus Joël de Rosnay : « Il est un fait que la comple
103
it que la complexité de plus en plus grande de la
société
, l’utilisation de la télématique, des télécommunications et de l’info
104
la personne, et surtout parce qu’elle rend notre
société
terriblement vulnérable. Si nous pouvons encore agir sur l’évolution
105
impérialiste de l’informatisation générale de la
société
, et assigner à l’informatique les limites que lui posent en vérité sa
106
Simon Nora et Alain Minc, L’Informatisation de la
société
, Paris, 1978. 77. The Global 2000 Report to the President — Enterin
107
es mutations ou des chambardements soudains de la
société
. Mais non pas du tout un retour à la position de départ, comme le dis
108
sable de ces progrès à contre-fins, mais bien une
société
qui refuse d’envisager les transformations radicales (dans la réparti
109
aître les conséquences lointaines sur l’homme, la
société
et la nature, de nos innovations technologiques, je propose donc le p
110
me paraît absolument dépourvu d’intérêt. Dans la
société
entièrement informatisée qu’on nous prépare, c’est la saveur même de
111
rue — : qu’en sera-t-il de la vulnérabilité d’une
société
informatisée ? Nous sommes sur le seuil d’une civilisation rendue fra
112
evant tout imprévu. Grâce à l’informatisation, la
société
court le risque d’être de plus en plus centralisée par les monopoles
113
entralisée par les monopoles d’État ou de grandes
sociétés
, donc de moins en moins capable d’autonomie, d’autogestion en cas de
114
it que la complexité de plus en plus grande de la
société
, l’utilisation de la télématique, des télécommunications et de l’info
115
la personne ; et surtout parce qu’elle rend notre
société
terriblement vulnérable. Si nous pouvons encore agir sur l’évolution
116
impérialiste de l’informatisation générale de la
société
. Assigner à l’informatique les limites que lui posent en vérité sa dé
117
Simon Nora et Alain Minc, L’Informatisation de la
société
, Paris, La Documentation française, 1978. 90. Cf. Du côté de chez Sw
118
dable dans la mesure où elle s’appliquerait à une
société
qui admettrait que le loisir est quelque chose de sérieux et qui reco
119
é doit être redistribué. Malheureusement, dans la
société
actuelle, ceux qui devraient jouir du temps libre gagné par la machin
120
it que la complexité de plus en plus grande de la
société
, l’utilisation de la télématique, des télécommunications et de l’info
121
teurs sur les dangers qu’elles font encourir à la
société
. Suite à un article paru dans La Revue économique et sociale , nous l