1 1978, Articles divers (1978-1981). Le Jura libre à l’heure des régions (1978)
1 prétention des États à ne rien abandonner de leur souveraineté illimitée. Comment s’unir dans de telles conditions ? Vouloir fonder
2 d’une amicale des misanthropes. D’ailleurs, cette souveraineté est de plus en plus illusoire. En effet : — Aucun de nos pays ne peut
3 e des prétentions exorbitantes de l’État-nation à souveraineté illimitée dans sa frontière omnivalente). Point de régions sans l’E
4 ations centralisés qui la refusent au nom de leur souveraineté , comme ils refusent les régions et pour les mêmes raisons, c’est sur
2 1978, Articles divers (1978-1981). De l’Europe des États coalisés à l’Europe des peuples fédérés (mai 1978)
5 de vue social, le lien fédéral, sans toucher à la souveraineté d’aucune des nations qui pourraient faire partie d’une telle associat
6 d’abord, sur la base d’un respect religieux de la souveraineté absolue de nos États. Étonnante anticipation sur la formule du Marché
7 épète avec insistance : « C’est sur le plan de la souveraineté absolue que doit être réalisée l’entente entre Nations européennes… »
8 éventuels des gouvernements, les principes d’une souveraineté souvent illusoire, n’entravent pas cette marche à l’unité. ! Et des
9 ays du monde acceptent de dépasser le dogme de la souveraineté absolue des États en s’intégrant dans une unique organisation fédéral
10 ait à rassurer les États quant au respect de leur souveraineté absolue, autant la déclaration des Résistances européennes souligne l
11 littéralement vitale de « dépasser le dogme de la souveraineté absolue des États ». C’est que Briand est au pouvoir, et les résistan
12 , 2° la fédération au-delà des formules d’absolue souveraineté nationale, 3° « l’Europe une dans un monde uni ». Ces vues sont juste
13 une superpuissance voisine, le moindre abandon de souveraineté . Dans cette situation quelque peu irréelle où se mêlent un sentiment
14 s que les États refuseront de rien céder sur leur souveraineté nationale. S’agirait-il enfin de l’Europe réelle, celle des Européens
15 e fait, toujours plus évident, que le dogme de la souveraineté nationale absolue n’a jamais été dépassé, comme le demandaient les ré
16 « impératifs technologiques » au service de « la souveraineté nationale absolue ». Or, aujourd’hui, c’est cette deuxième Europe qui
17 bornant à leur opposer fermement nos prétendues «  souverainetés nationales », c’est-à-dire de la rhétorique. Le choix est simple : ou
18 Super-Grands en protectorats, satellites, zones à souveraineté limitée, etc., comme les tribus de l’Afrique noire l’avaient été par
19 international ; 4° enfin dénoncer le dogme de la souveraineté nationale absolue, au profit de l’autonomie des régions et de leurs f
20 d’effets, soit vers la guerre par la logique des souverainetés absolues, soit vers la paix par la formation progressive de fédératio
3 1978, Articles divers (1978-1981). Pleine page sur Denis de Rougemont (14-15 mai 1978)
21 tx. Nous voulions que soit dépassé le dogme de la souveraineté nationale. Quant au Centre européen de la culture, il est né en mai 1
4 1979, Articles divers (1978-1981). Genève et l’Europe : un exemple de coopération transfrontalière [préface] (1979)
22 jusqu’ici, à passer outre à l’un des tabous de la souveraineté nationale absolue. C’est en effet à l’initiative du gouvernement de l
23 ercer l’un des droits principaux indicatifs de la souveraineté étatique dans l’ère moderne : celui de lever des impôts réguliers. Il
5 1979, Articles divers (1978-1981). Hypothèses directrices pour la recherche d’un modèle de région transfrontalière (1979)
24 ssibilités économiques, etc., mais bloquée par la souveraineté des États régnant de part et d’autre de la frontière. Nous ne parlero
25 es-mêmes, nous y reviendrons). 3. L’État-nation à souveraineté illimitée dans ses frontières fixes apparaît donc l’obstacle décisif
26 rel ou ethnique, ou économique, par deux ou trois souverainetés nationales, comme c’est le cas de la Regio Bâle-Alsace-Bade, ou de la
6 1979, Articles divers (1978-1981). Formule d’une Europe parallèle ou rêverie d’un fédéraliste libertaire (1979)
27 ’il s’agit, pour la capitale, de sauver l’idée de souveraineté , et non pas de résoudre telle ou telle crise concrète. Mais à cause d
28 vitales, sacrées : l’indépendance nationale et la souveraineté absolue de l’État. Où se situe le pouvoir de décision normal ? Au niv
29 conquérir que les grandes décisions d’abandons de souverainetés , peut-être sans lendemain, même obtenues. Si nous voulons l’Europe —
7 1979, Articles divers (1978-1981). Notes pour une éthique du fédéralisme (1979)
30 ter la tyrannie nécessairement païenne, avec « la souveraineté chrétienne qui n’est rien d’autre qu’administration, que bienfaisance
8 1979, Articles divers (1978-1981). « Nous subsisterons unis, ou nous périrons séparés ! » (avril-mai 1979)
31 lent de plus en plus insolubles dans le cadre des souverainetés nationales et appellent donc des solutions d’union continentale ou ré
32 moment est venu où il faut dépasser le dogme des souverainetés nationales, cette hérésie chrétienne que les papes ont souvent dénonc
33 ont souvent dénoncée. Pensez donc, cent-soixante souverainetés absolues à travers le monde ! Fatal, finalement, que cela ne conduise
34 es guerres. Çà et là, on a essayé de dépasser ces souverainetés nationales. En nouant des accords industriels et économiques… Ce fut
35 gouvernement d’une nation est censé assurer. Nos souverainetés nationales ne peuvent résister ni à la colonisation économique des Ét
36 urope unie ne peut avoir réponse à tout, mais les souverainetés nationales ne peuvent plus avoir réponse à rien. aw. Rougemont De
9 1979, Articles divers (1978-1981). Rapport au peuple européen (9 mai 1979)
37 ns leur état actuel de division, nos soi-disant «  souverainetés nationales » ne peuvent en fait : — ni résister à la colonisation éco
38 nie n’aura peut-être pas réponse à tout, mais les souverainetés nationales n’ont sûrement plus réponse à rien. Comme le fait voir tou
39 ’opère à travers toutes nos frontières, mais la «  Souveraineté absolue » de nos États empêche toute mesure de défense efficace. Seul
40 otre décision, contre votre liberté, contre votre souveraineté . Regardez-les faire sans inquiétude, toujours avec douceur, quelquefo
10 1979, Articles divers (1978-1981). Denis de Rougemont, ou l’Europe contre l’Europe (30 mai 1979)
41 urope unie ne peut avoir réponse à tout, mais les souverainetés nationales ne peuvent plus avoir réponse à rien », telle est la convi
42 tière pour autant qu’il n’y ait pas violation des souverainetés nationales. Pas de contradiction Mais n’y a-t-il pas une contra
11 1979, Articles divers (1978-1981). L’Europe : idéal… et moyen de survie (3 août 1979)
43 el de division, pas une seule de nos soi-disant «  souverainetés nationales » ne peut en fait : — ni résister seule à la colonisation
44 e n’aura peut-être pas réponse à tout, mais les «  souverainetés nationales » n’ont sûrement plus réponse à rien. Faute de concertatio
12 1979, Articles divers (1978-1981). Une Europe unie et diverse (27 août 1979)
45 ers toutes nos frontières, mais trop souvent la «  Souveraineté absolue » de nos États s’oppose aux mesures de défense efficace. Seul
46 otre décision, contre votre liberté, contre votre souveraineté . Regardez-les faire sans inquiétude, toujours avec douceur, quelquefo
13 1979, Articles divers (1978-1981). Considérations sur une charte culturelle européenne : mémorandum (17 décembre 1979)
47 ans les domaines définis par la charte, sur les «  souverainetés nationales » ; — que dans la tradition européenne, la liberté consist
14 1980, Articles divers (1978-1981). L’Europe, invention culturelle (1980)
48 sser pour le tout. C’est l’utopie naissante de la souveraineté nationale absolue. « La tunique sans couture » du monde en paix sous
49 usse des prix, ne peuvent être enrayées que si la souveraineté absolue est enlevée aux princes et passe aux peuples. (C’est la doctr
50 grande rigueur dans ce traité, où le dogme de la souveraineté nationale absolue, constitué sous Philippe le Bel et qui allait prend
15 1980, Articles divers (1978-1981). L’Europe et l’environnement (28 juin 1980)
51 tés les dogmes du profit financier privé et de la souveraineté absolue des États, en tant qu’ils sont considérés comme les critères
52 excluent absolument le recours automatique à la «  souveraineté nationale absolue » et au principe sacro-saint de la « non-ingérence 
53 n ne peut accepter que les États invoquent leur «  souveraineté  » pour se soustraire à des obligations écologiques vitales, sous prét
16 1981, Articles divers (1978-1981). Fédéralisme, personnalisme, œcuménisme (1981)
54 gions opprimées revendiquent par la violence leur souveraineté étatique contre l’État qui les opprime, mais ce dernier agit comme un
55 vidu sans foi ni loi au-delà des frontières de sa souveraineté  ; de même les sectes se donnent un pape et opposent à l’orthodoxie de
17 1981, Articles divers (1978-1981). Charles Ricq, Les Travailleurs frontaliers en Europe [préface] (1981)
56 jusqu’ici, à passer outre à l’un des tabous de la souveraineté nationale absolue. C’est en effet à l’initiative du gouvernement de l
57 ercer l’un des droits principaux indicatifs de la souveraineté étatique dans l’ère moderne : celui de lever des impôts. Il s’agit là
18 1981, Articles divers (1978-1981). « Les socialistes sont la chance de la France pour réaliser la réforme des régions » (5 août 1981)
58 fois que je l’ai rencontré : « Ah, vous savez, la souveraineté des nations, moi je ne veux pas y renoncer, je suis fait comme ça, ma