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prétention des États à ne rien abandonner de leur
souveraineté
illimitée. Comment s’unir dans de telles conditions ? Vouloir fonder
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d’une amicale des misanthropes. D’ailleurs, cette
souveraineté
est de plus en plus illusoire. En effet : — Aucun de nos pays ne peut
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e des prétentions exorbitantes de l’État-nation à
souveraineté
illimitée dans sa frontière omnivalente). Point de régions sans l’E
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ations centralisés qui la refusent au nom de leur
souveraineté
, comme ils refusent les régions et pour les mêmes raisons, c’est sur
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de vue social, le lien fédéral, sans toucher à la
souveraineté
d’aucune des nations qui pourraient faire partie d’une telle associat
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d’abord, sur la base d’un respect religieux de la
souveraineté
absolue de nos États. Étonnante anticipation sur la formule du Marché
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épète avec insistance : « C’est sur le plan de la
souveraineté
absolue que doit être réalisée l’entente entre Nations européennes… »
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éventuels des gouvernements, les principes d’une
souveraineté
souvent illusoire, n’entravent pas cette marche à l’unité. ! Et des
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ays du monde acceptent de dépasser le dogme de la
souveraineté
absolue des États en s’intégrant dans une unique organisation fédéral
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ait à rassurer les États quant au respect de leur
souveraineté
absolue, autant la déclaration des Résistances européennes souligne l
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littéralement vitale de « dépasser le dogme de la
souveraineté
absolue des États ». C’est que Briand est au pouvoir, et les résistan
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, 2° la fédération au-delà des formules d’absolue
souveraineté
nationale, 3° « l’Europe une dans un monde uni ». Ces vues sont juste
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une superpuissance voisine, le moindre abandon de
souveraineté
. Dans cette situation quelque peu irréelle où se mêlent un sentiment
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s que les États refuseront de rien céder sur leur
souveraineté
nationale. S’agirait-il enfin de l’Europe réelle, celle des Européens
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e fait, toujours plus évident, que le dogme de la
souveraineté
nationale absolue n’a jamais été dépassé, comme le demandaient les ré
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« impératifs technologiques » au service de « la
souveraineté
nationale absolue ». Or, aujourd’hui, c’est cette deuxième Europe qui
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bornant à leur opposer fermement nos prétendues «
souverainetés
nationales », c’est-à-dire de la rhétorique. Le choix est simple : ou
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Super-Grands en protectorats, satellites, zones à
souveraineté
limitée, etc., comme les tribus de l’Afrique noire l’avaient été par
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international ; 4° enfin dénoncer le dogme de la
souveraineté
nationale absolue, au profit de l’autonomie des régions et de leurs f
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d’effets, soit vers la guerre par la logique des
souverainetés
absolues, soit vers la paix par la formation progressive de fédératio
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tx. Nous voulions que soit dépassé le dogme de la
souveraineté
nationale. Quant au Centre européen de la culture, il est né en mai 1
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jusqu’ici, à passer outre à l’un des tabous de la
souveraineté
nationale absolue. C’est en effet à l’initiative du gouvernement de l
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ercer l’un des droits principaux indicatifs de la
souveraineté
étatique dans l’ère moderne : celui de lever des impôts réguliers. Il
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ssibilités économiques, etc., mais bloquée par la
souveraineté
des États régnant de part et d’autre de la frontière. Nous ne parlero
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es-mêmes, nous y reviendrons). 3. L’État-nation à
souveraineté
illimitée dans ses frontières fixes apparaît donc l’obstacle décisif
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rel ou ethnique, ou économique, par deux ou trois
souverainetés
nationales, comme c’est le cas de la Regio Bâle-Alsace-Bade, ou de la
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’il s’agit, pour la capitale, de sauver l’idée de
souveraineté
, et non pas de résoudre telle ou telle crise concrète. Mais à cause d
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vitales, sacrées : l’indépendance nationale et la
souveraineté
absolue de l’État. Où se situe le pouvoir de décision normal ? Au niv
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conquérir que les grandes décisions d’abandons de
souverainetés
, peut-être sans lendemain, même obtenues. Si nous voulons l’Europe —
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ter la tyrannie nécessairement païenne, avec « la
souveraineté
chrétienne qui n’est rien d’autre qu’administration, que bienfaisance
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lent de plus en plus insolubles dans le cadre des
souverainetés
nationales et appellent donc des solutions d’union continentale ou ré
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moment est venu où il faut dépasser le dogme des
souverainetés
nationales, cette hérésie chrétienne que les papes ont souvent dénonc
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ont souvent dénoncée. Pensez donc, cent-soixante
souverainetés
absolues à travers le monde ! Fatal, finalement, que cela ne conduise
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es guerres. Çà et là, on a essayé de dépasser ces
souverainetés
nationales. En nouant des accords industriels et économiques… Ce fut
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gouvernement d’une nation est censé assurer. Nos
souverainetés
nationales ne peuvent résister ni à la colonisation économique des Ét
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urope unie ne peut avoir réponse à tout, mais les
souverainetés
nationales ne peuvent plus avoir réponse à rien. aw. Rougemont De
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ns leur état actuel de division, nos soi-disant «
souverainetés
nationales » ne peuvent en fait : — ni résister à la colonisation éco
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nie n’aura peut-être pas réponse à tout, mais les
souverainetés
nationales n’ont sûrement plus réponse à rien. Comme le fait voir tou
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’opère à travers toutes nos frontières, mais la «
Souveraineté
absolue » de nos États empêche toute mesure de défense efficace. Seul
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otre décision, contre votre liberté, contre votre
souveraineté
. Regardez-les faire sans inquiétude, toujours avec douceur, quelquefo
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urope unie ne peut avoir réponse à tout, mais les
souverainetés
nationales ne peuvent plus avoir réponse à rien », telle est la convi
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tière pour autant qu’il n’y ait pas violation des
souverainetés
nationales. Pas de contradiction Mais n’y a-t-il pas une contra
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el de division, pas une seule de nos soi-disant «
souverainetés
nationales » ne peut en fait : — ni résister seule à la colonisation
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e n’aura peut-être pas réponse à tout, mais les «
souverainetés
nationales » n’ont sûrement plus réponse à rien. Faute de concertatio
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ers toutes nos frontières, mais trop souvent la «
Souveraineté
absolue » de nos États s’oppose aux mesures de défense efficace. Seul
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otre décision, contre votre liberté, contre votre
souveraineté
. Regardez-les faire sans inquiétude, toujours avec douceur, quelquefo
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ans les domaines définis par la charte, sur les «
souverainetés
nationales » ; — que dans la tradition européenne, la liberté consist
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sser pour le tout. C’est l’utopie naissante de la
souveraineté
nationale absolue. « La tunique sans couture » du monde en paix sous
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usse des prix, ne peuvent être enrayées que si la
souveraineté
absolue est enlevée aux princes et passe aux peuples. (C’est la doctr
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grande rigueur dans ce traité, où le dogme de la
souveraineté
nationale absolue, constitué sous Philippe le Bel et qui allait prend
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tés les dogmes du profit financier privé et de la
souveraineté
absolue des États, en tant qu’ils sont considérés comme les critères
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excluent absolument le recours automatique à la «
souveraineté
nationale absolue » et au principe sacro-saint de la « non-ingérence
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n ne peut accepter que les États invoquent leur «
souveraineté
» pour se soustraire à des obligations écologiques vitales, sous prét
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gions opprimées revendiquent par la violence leur
souveraineté
étatique contre l’État qui les opprime, mais ce dernier agit comme un
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vidu sans foi ni loi au-delà des frontières de sa
souveraineté
; de même les sectes se donnent un pape et opposent à l’orthodoxie de
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jusqu’ici, à passer outre à l’un des tabous de la
souveraineté
nationale absolue. C’est en effet à l’initiative du gouvernement de l
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ercer l’un des droits principaux indicatifs de la
souveraineté
étatique dans l’ère moderne : celui de lever des impôts. Il s’agit là
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fois que je l’ai rencontré : « Ah, vous savez, la
souveraineté
des nations, moi je ne veux pas y renoncer, je suis fait comme ça, ma