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e modèle même du chantage à la bombe, qui sera le
terrorisme
de demain ? N’est-il pas le fait des États, qui ne se contentent pas
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Réfléchir à ce que le
terrorisme
signifie (4 janvier 1978)h i D’un point de vue tout à fait général
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énéral, Denis de Rougemont, y a-t-il une forme de
terrorisme
qui puisse se justifier par le « projet » orientant son action ? Je p
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ssible de distinguer un « bon » et un « mauvais »
terrorisme
? Rien ne peut justifier à mes yeux le terrorisme des Palestiniens e
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errorisme ? Rien ne peut justifier à mes yeux le
terrorisme
des Palestiniens et de la Fraction armée rouge ; rien, pas même l’arr
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ns entières. Je ne connais pas une seule forme de
terrorisme
qui puisse être justifiée. Reprenons vos exemples… Et précisons d’abo
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ors d’une publicité dangereuse, par les moyens du
terrorisme
. Tant dans le cas des Palestiniens que dans celui de l’IRA, il n’a fa
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instituer. À cet égard, l’on pourrait dire que le
terrorisme
représente la manifestation de ce qui reste de l’élan révolutionnaire
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ntre le mouvement de contestation de Mai 68 et le
terrorisme
actuel. Qu’en pensez-vous ? C’est une erreur monumentale que de voir
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deux phénomènes. Mai 68, c’était le contraire du
terrorisme
. Ce fut la découverte, éblouissante, de la possibilité de l’échange e
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ive. Cela étant l’on peut se demander pourquoi le
terrorisme
a commencé à se manifester, sur le continent, en Allemagne et en Ital
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te », au sein de la jeunesse ? C’est probable. Le
terrorisme
est fait d’actes désespérés. C’est, tout au plus, le signe d’une ango
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Ce qu’on reproche à ceux-ci, c’est une espèce de
terrorisme
platonique, les activistes ne faisant au fond que pousser à bout les
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lence organisée sont suivis avec assiduité. Le
terrorisme
des États Par des récits directs, l’on sait en outre à quel point
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particulier — n’aient pas suscité plus d’actes de
terrorisme
? Cela reste à vérifier, tout d’abord, car l’on n’a évidemment guère
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’expérience. Revenons-en au fond du problème : le
terrorisme
est-il, selon vous, un phénomène significatif de notre société ? Oui,
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appelez les « États-nations ». Je vous cite : Au
terrorisme
que les États se « réservent » d’exercer, répond déjà le terrorisme d
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États se « réservent » d’exercer, répond déjà le
terrorisme
des groupes qui se disent politiques et des gangs, de plus en plus in
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xactement ce qui peut déboucher sur le recours au
terrorisme
. Parlons enfin, si vous le voulez bien, de la répression du terrorism
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nfin, si vous le voulez bien, de la répression du
terrorisme
. Celui-ci peut-il être combattu par des moyens respectueux de la léga
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Il n’y a pas d’autres moyens de lutter contre le
terrorisme
que ceux de la légalité. Extirper la racine du mal Ce qu’il y a
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contraire, il s’agit de s’attaquer aux causes du
terrorisme
. Au lieu d’augmenter la pression de l’autorité étatique, il faut teni
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ont Denis de, « [Entretien] Réfléchir à ce que le
terrorisme
signifie », Construire, Paris, 4 janvier 1978, p. 11. i. Propos recu
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chapeau suivant : « Scandale de notre temps : le
terrorisme
. Notre dossier s’est ouvert en ces termes. Il faut aujourd’hui conclu
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tinue comme ça, à la catastrophe. À la guerre. Au
terrorisme
. Mais voyez-vous, ce qui est indispensable, ce n’est pas de deviner l
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rès sensibilisée en ce moment par le phénomène du
terrorisme
; pensez-vous que cela puisse jouer un tel rôle ? Le terrorisme… c’es
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ensez-vous que cela puisse jouer un tel rôle ? Le
terrorisme
… c’est difficile à dire ! Il pourrait arriver que cela conduise au to
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e cela conduise au totalitarisme. En tout cas, le
terrorisme
engendre un renforcement de la police et c’est toujours malsain. 13.
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égoïsme de classe, délinquance, prises d’otages,
terrorisme
international ; 4° enfin dénoncer le dogme de la souveraineté nationa
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— qui paraissent néanmoins si désarmés devant le
terrorisme
politique, voire devant la contestation des étudiants, comme l’a mont
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une ambassade, pourquoi la propagation virale du
terrorisme
, forme extrême de la « manif », sinon parce qu’on se sent privé de la
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osent à l’orthodoxie des Églises constituées leur
terrorisme
et leur inquisition, à la fois au-dehors et au-dedans. Remarquons tou