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de la solidarité civique, de la mesure, et de la
tolérance
socratique. Mais elle nous montre aussi, dans la Rome impériale la na
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uellement viable désormais. Première vertu : la
tolérance
Érasme le premier en fit l’éloge, et il est ainsi devenu le vrai p
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enu le vrai père d’une éthique du fédéralisme. Sa
tolérance
n’est pas ce que l’on croit d’ordinaire, n’est pas manque de rigueur,
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as acceptation bonhomme ou lasse d’une erreur. La
tolérance
est au contraire affirmation du bon droit absolu de la différence ; d
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e sens de l’humour est une forme de cet esprit de
tolérance
qui est la première vertu fédéraliste, en ceci qu’il tend à désarmer
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ne puis guère imaginer plus belle déclaration de
tolérance
que cette pensée du moraliste neuchâtelois Félix Bovet, publiée au dé
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tons qu’il n’entraîne aucunement un éloge de la «
tolérance
» libérale à base d’indifférence dogmatique. Car l’harmonie des membr
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matique. Car l’harmonie des membres n’est pas une
tolérance
, mais une nécessité vitale. Le poumon n’a pas à « tolérer » le cœur !
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fédéralisme et de sa vertu la plus profonde : la
tolérance
rigoureuse, — celle qui n’est pas facilitée, ni mollesse du jugement,