1
te de forêts quand l’Égypte et Sumer illustraient
toute
la civilisation. Elle n’est pas le produit démontrable d’un climat, d
2
d’une aire géographique, ni d’un sous-sol riche :
tout
autre continent pourrait se réclamer, sur la plupart de ces points, d
3
chrétienne se répand rapidement dans un monde où
tout
ce qui pense ne saurait le faire qu’en grec, j’entends en termes et e
4
les Phéniciens, « Hébreux de la Mer », colonisent
tout
d’abord la Méditerranée, Grèce comprise, frayant les voies de la civi
5
rmaniques et celtes, mais aussi slaves et arabes,
tout
différents des premiers. L’apport germanique résultant de la fusion d
6
, poésie. Le lyrisme des troubadours, ancêtres de
toute
la poésie européenne, s’est formé au contact du lyrisme andalou (anal
7
r. D’où résulte que le temps a un sens. Alors que
toutes
les autres civilisations croyaient — et croient encore — au retour ét
8
evenus les prototypes de nos parlements modernes.
Toute
l’histoire de l’Europe et de ses conquêtes dans le domaine de la cult
9
yeux depuis un siècle et demi par une estimation
tout
à fait exagérée de nos divisions, résultant du nationalisme. Obsédés
10
e, puis vers l’Amérique au xxe siècle. Rien dans
tout
cela qui corresponde de près ou de loin au découpage accidentel de no
11
lles sont les réalités ? Nos langues sont presque
toutes
sœurs ou cousines, et nos littératures ont toutes utilisé au cours de
12
toutes sœurs ou cousines, et nos littératures ont
toutes
utilisé au cours des âges les mêmes procédés rhétoriques et les mêmes
13
e culture n’impliquent rien de moins que l’Europe
tout
entière, non seulement dans l’espace, mais dans le temps, depuis bien
14
u tel parti dans la profonde, longtemps sourde et
tout
d’un coup coléreuse délibération en cours chez les habitants des vall
15
rétendre fonder l’union sur les obstacles mêmes à
toute
espèce d’union. C’est tenter de fédérer des facteurs de division. C’e
16
té matérielle : l’économie de l’Europe, suspendue
tout
entière au pétrole, s’est rendue absurdement vulnérable aux caprices
17
on industrie : le tiers-monde les détient presque
toutes
et supporte de moins en moins qu’elles soient pillées à l’épuisement
18
ment ni culturellement. Mais si la fin suprême de
toute
société est la liberté des personnes, non la puissance d’une collecti
19
ton du Jura, chaque Suisse se doit d’applaudir de
tout
cœur, en tant que citoyen d’une Confédération garante des libertés, d
20
la mesure où elle permettra d’aller plus loin, et
tout
d’abord de regarder au-delà de cette étape, enfin gagnée. Certes, il
21
même les durcir et en exalter l’importance, quand
toute
l’évolution profonde du temps2 tend au contraire à les rendre insensi
22
e d’ores et déjà anachronique de l’État souverain
tout
homogène et uniformisant, celui précisément que nous avons dit plus h
23
phrase de son livre posthume, Le Nœud gordien. La
toute
première phrase, les premiers mots. Gouverner, c’est contraindre, poi
24
eul pays où le diable soit plus improbable, ou en
tout
cas mieux camouflé, plus difficile à prendre sur le fait. Armons-nous
25
existe que dans l’angoisse qui voudrait le nier. (
Tout
ce qu’il espère, c’est qu’on essaie de s’en tirer par une pirouette,
26
ant le cadavre gisant de l’homme qui fit trembler
tout
l’univers, voici que nous nous écrions avec une stupéfaction mêlée de
27
re qu’il est dans l’art publicitaire qui consiste
tout
simplement à nous faire prendre ses désirs pour nos fatalités. Quand
28
signifie (4 janvier 1978)h i D’un point de vue
tout
à fait général, Denis de Rougemont, y a-t-il une forme de terrorisme
29
an révolutionnaire, lorsqu’on a enlevé à celui-ci
tout
ce qu’il contenait de virtualités positives. D’aucuns établissent un
30
Le terrorisme est fait d’actes désespérés. C’est,
tout
au plus, le signe d’une angoisse qui se manifeste comme un cri, mais
31
us d’actes de terrorisme ? Cela reste à vérifier,
tout
d’abord, car l’on n’a évidemment guère d’informations à ce sujet. Pou
32
phénomène significatif de notre société ? Oui, de
toute
évidence, dans la mesure où cette société n’a plus de finalité avouab
33
entrale de Superphénix, revenant à couper court à
tout
débat. Ce genre de crispation de la part des gouvernants est exacteme
34
encore, il y a hypocrisie, de la part des États.
Tout
au contraire, il s’agit de s’attaquer aux causes du terrorisme. Au li
35
l’opposition et de la critique, et sauvegarder à
tout
prix les droits constitutionnels, y compris celui de penser que l’ord
36
ès comme ceci dans l’un de mes premiers articles.
Tout
être a reçu une vocation unique qui le distingue de tout autre être a
37
re a reçu une vocation unique qui le distingue de
tout
autre être au monde. Une vocation qu’il ne peut accomplir concrètemen
38
ns la communauté : on ne devient pas une personne
tout
seul mais on ne le devient pas non plus si l’on est totalement immerg
39
jeunes ? La peur du cataclysme que vous évoquiez
tout
à l’heure ? La crise du pétrole nous a réveillés. Soudain nous avons
40
sait que le pétrole va s’épuiser. D’ici l’an 2000
toutes
les sources de pétrole faciles à exploiter seront taries. Ce qui sign
41
ans les pays du tiers-monde ? J’entends très bien
toutes
ces hypocrisies. Allons donc, c’est évidemment pour envoyer de l’élec
42
centrales nucléaires pourront jamais fournir. Si
tout
va bien… Or, cela n’ira pas bien ! Pour Superphénix, par exemple, don
43
rnements, il en coûterait à peu près la moitié de
toutes
les sommes disponibles à travers le monde. Uniquement pour avoir un p
44
nos États sabotent, plus ou moins sournoisement,
toutes
les décisions de principe prises en ce sens. En Europe, le budget de
45
nnalistes de notre jeunesse dont je vous ai parlé
tout
à l’heure. Le but de la société c’est l’homme. Donc le contraire du t
46
ensembles plus vastes… » Finalement, aujourd’hui,
toute
la question est de savoir comment nous allons changer de cap… Oui jus
47
énine — avant qu’il n’ait pris le pouvoir ! — : «
Toutes
les révolutions n’ont fait que renforcer l’État et la police ! » Donc
48
e sécularisation. Une déviation du christianisme.
Tout
comme l’idée de révolution n’est qu’une sécularisation de la conversi
49
e surtout à démontrer que l’avenir ne se fait pas
tout
seul, qu’il est à l’image de nos dieux et de nos démons et qu’il ne r
50
que vous cédez quoi que ce soit sur la personne,
tout
est perdu : l’homme, le couple, la cité, la société. Et vous aboutiss
51
la permet de pondérer ou d’éliminer immédiatement
toute
forme de pensée totalitaire qui voudrait imposer les mêmes règles pou
52
ue fois qu’il trouve le moyen de la rejoindre par
toutes
sortes de ruses, il trouve également le moyen de créer une nouvelle s
53
endu prononcer un seul mot d’anglais ! Il gagnait
tout
juste de quoi vivre comme speaker et il lisait les textes que j’écriv
54
t encore plus probablement non nécessaires ; mais
toute
la propagande, depuis dix ou quinze ans, tend à nous faire croire que
55
enis de Rougemont (22 février 1978)r s 1. Dans
toute
votre œuvre et dans ce dernier ouvrage en particulier, vous faites co
56
éducatif. Et puis, c’est la première condition à
tout
. Si on ne lui fait pas confiance, on n’obtient rien de toute manière.
57
n ne lui fait pas confiance, on n’obtient rien de
toute
manière. En disant cela, je me fonde aussi sur l’expérience de toute
58
isant cela, je me fonde aussi sur l’expérience de
toute
ma vie, je suis un enseignant et c’est une chose que j’ai apprise ave
59
olitique des régions et du personnalisme pourrait
tout
sauver, vous vous lancez dans une utopie. Mais vous vous défendez, je
60
ait croire que l’énergie nucléaire sera à même de
tout
résoudre, on ne met pas en évidence certains chiffres : cette énergie
61
qui ne cherche qu’à servir son prestige et pas du
tout
le genre humain… Oui. Ce qu’il faut maintenant tenir en considération
62
s de nous arrêter. 10. Et comment ? Pour cela, la
toute
petite crise du pétrole de 1973 nous a appris beaucoup de choses. Cet
63
it arriver que cela conduise au totalitarisme. En
tout
cas, le terrorisme engendre un renforcement de la police et c’est tou
64
ur ». On recréera des communautés, on abandonnera
toutes
ces grandes villes qui ne sont plus rentables — vous connaissez l’exe
65
’époque, non ? Une qualité que l’on retrouve dans
toute
votre œuvre, l’insolence ! (Sourire.) Oui, j’ai eu quelques insolence
66
onc une « helvétisation » de l’Europe. En Suisse,
tout
n’est pas toujours comme dans le meilleur des mondes… Bien sûr que no
67
pourquoi le serait-il ? C’est d’ailleurs et avant
tout
un excellent pédagogue, sachant passionner son auditeur dès les premi
68
l’on sauvera notre monde d’une crise qui le mène
tout
droit à sa perte. Pour une fois, on nous parle de l’homme, du cœur, d
69
ile de ne pas croire avec Denis de Rougemont que “
tout
est possible encore et même plus que jamais : tout est possible, mais
70
out est possible encore et même plus que jamais :
tout
est possible, mais il faut choisir”. »
71
q Denis de Rougemont est un ennemi invétéré de
tout
ce qui porte atteinte à la démocratie d’une part, et de tout ce qui m
72
porte atteinte à la démocratie d’une part, et de
tout
ce qui menace le milieu vital d’autre part. Dans son dernier livre,
73
on opinion sur l’initiative Franz Weber ? Je suis
tout
à fait favorable à cette initiative. La considérez-vous d’abord comme
74
élargissement de la démocratie ? Il s’agit avant
tout
d’imposer au pouvoir fédéral un plus grand respect des réalités régio
75
tivement du même type de catastrophes. Elles sont
toutes
deux en contradiction avec un avenir respirable et représentent un ef
76
e l’espoir du xxe siècle finissant ». Je me suis
tout
à fait reconnu dans une telle définition. Non, je ne suis pas apocaly
77
scientifique, technique et industrielle nous mène
tout
droit à l’Apocalypse — du moins telle que nous l’imaginons d’habitude
78
us refusons les centrales nucléaires, nous allons
tout
droit vers l’âge des cavernes », affirment-ils. Affirmation plutôt di
79
bueront pour 15 % à 20 % à l’apport d’énergie, si
tout
va bien. Or, rien ne va bien avec les centrales nucléaires ! D’après
80
ut laisser sans protection de telles usines… Oui,
tout
cela flatte l’instinct de puissance collective abstraite des États. À
81
ie, le contraire du système actuel où l’État fait
tout
dépendre d’une centrale. Vous l’avez écrit : on n’interpose pas de co
82
aussi comment l’État-nation détruit les bases de
toute
communauté vivante. C’est un cercle vicieux. Comment lutter ? Certain
83
ce d’une crise absolument inévitable, et pourtant
tout
semble continuer comme si nous avions du pétrole pour des siècles. C’
84
dustrielle, les grandes villes, la destruction de
toute
solidarité. Nous préconisions des solutions comme le service civil… M
85
a forme de cette immense émergence, sensible dans
tout
l’Occident et peut-être plus en Amérique qu’en Europe, des groupement
86
aître, comme si on tâtait aveuglément le terrain.
Tout
cela colle de très près aux réalités. Au fond, c’est la forme de l’Ét
87
tre la simplification. Sinon, il n’y aura rien du
tout
. Simplement une fin de la civilisation. Avant de quitter l’Amérique e
88
absorber ce que j’ai dû absorber. Et ce n’est pas
tout
. Il y a eu ensuite le temps des vérifications, des contrôles que j’ai
89
tre : pourquoi avoir choisi Stock comme éditeur ?
Tout
simplement parce que c’est Christian de Bartillat qui m’a persuadé d’
90
christianisme, de ceci et de cela… et je pensais
tout
simplement réunir ces conférences en volume. Mais ce n’est pas ce qu’
91
es à écrire !) et les exigences (il les acceptait
toutes
). Après deux heures de discussion, il m’avait convaincu. C’est rare q
92
men des agressions techniciennes contre la nature
tout
entière qui, jointes à une terrible dégradation des relations humaine
93
es, sa démographie galopante et ses pollutions de
toutes
sortes. C’est à cette Apocalypse que tous les experts nous promettent
94
is de Rougemont un allié des plus précieux, sinon
tout
à fait inattendu ? Rarement livre aura été accueilli avec autant de c
95
es espérances unionistes et fédéralistes ? Ce fut
tout
au contraire le banc d’essai de leurs forces de résistance et le term
96
manifeste fédéraliste européen qui circulera dans
toute
l’Europe. Dès 1942, tous les journaux de la Résistance française affi
97
ssources économiques en faveur de la collectivité
tout
entière et l’épanouissement autonome de la vie nationale. Ces buts ne
98
centre de deux conflits mondiaux qui ont eu avant
tout
pour origine l’existence sur ce continent de trente États souverains.
99
? Nous venons de les voir. Ce sont 1° le refus de
toute
nouvelle guerre européenne, 2° la fédération au-delà des formules d’a
100
et spontanément, transformerait comme par miracle
toute
la scène, et ferait de l’Europe, en peu d’années, une terre aussi lib
101
n ? C’est de reformer la famille européenne, dans
toute
la mesure où nous le pouvons encore, et de l’assurer d’une structure
102
e la guerre et de la servitude les populations de
toute
race et de toute contrée. De cette œuvre urgente, c’est à la France e
103
la servitude les populations de toute race et de
toute
contrée. De cette œuvre urgente, c’est à la France et à l’Allemagne q
104
t des devoirs de la personne humaine, dont malgré
toutes
ses infidélités, l’Europe demeure aux yeux du monde le grand témoin.
105
ès : 1) Nous voulons une Europe unie, rendue dans
toute
son étendue à la libre circulation des hommes, des idées et des biens
106
éenne, où soient représentées les forces vives de
toutes
nos nations. 5) Et nous prenons de bonne foi l’engagement d’appuyer d
107
et l’objectif » ainsi définis, mais qu’il a perdu
tout
espoir et peut-être même tout désir d’y conduire les Européens. Dira-
108
mais qu’il a perdu tout espoir et peut-être même
tout
désir d’y conduire les Européens. Dira-t-on que la Communauté de Brux
109
grandes options morales et politiques de l’Europe
tout
entière. J’en vois la preuve dans le récent Rapport annuel de la Comm
110
ieurs années la plupart des journaux de nos pays,
tout
en lui consacrant de plus en plus de place dans leurs colonnes ? Ou p
111
sournoisement jubilant, annoncer et accepter que
tout
cela soit perdu — comme si tout cela n’était pas nous ? Ils parlent d
112
r et accepter que tout cela soit perdu — comme si
tout
cela n’était pas nous ? Ils parlent de l’Europe qui agonise comme on
113
s, de celle des peuples. Et voilà qui exigera, de
toute
nécessité, l’examen objectif des motifs antérieurs et la prise de con
114
aucune politique commune à moyen et à long terme.
Toutes
ces tensions, lourdes de conflits latents, menacent l’ensemble des Eu
115
e ces données est encore loin de rendre compte de
toute
la réalité que doivent affronter aujourd’hui les habitants de la péni
116
u progrès matériel, de la croissance illimitée de
tout
et de n’importe quoi, du salut par la quantité au mépris de la qualit
117
xième Guerre mondiale. Du fait que tous veulent à
tout
prix les structures de l’État napoléonien et les armements de l’impér
118
nière parce qu’elle détruirait les bases mêmes de
toute
guerre : les communautés humaines. Devant les grands défis mondiaux q
119
bien clair que le nombre des habitants ne dit pas
tout
sur la puissance ou le bonheur d’un peuple, mais s’il est vrai que no
120
t de la jeunesse la plus active de nos pays, dans
toutes
les classes, pas seulement chez les intellectuels. Or ce levier, tout
121
s seulement chez les intellectuels. Or ce levier,
tout
porte à croire que le fédéralisme européen vient de le trouver, du cô
122
gion, région ethnique —, se méfie par principe de
toute
autonomie, détruit les équilibres naturels, et les petites communauté
123
ologiques, sont à leur tour les unités de base de
toute
fédération continentale. Mouvement qui pour la première fois, depuis
124
a confusion entretenue entre les Neuf et l’Europe
tout
entière : car tous les motifs invoqués pour la fédération de l’Europe
125
opéenne ? Il y a quelques années, j’étais à plat,
tout
semblait s’effondrer. À l’époque du congrès de Montreux, nous étions
126
…Quelle cause peut faire bouger autant de monde ?
Tout
se tient… Écologie – régions – Europe fédérée : même avenir. J’aime c
127
-à-dire l’économie. Or c’est un secteur qui bouge
tout
le temps. La mienne (de région) est basée sur la participation civiqu
128
moi que ce système qui se répand sans bruit dans
toute
l’Europe trouve son lieu et sa formule dans la région. Elle est l’air
129
ce, quatre en Allemagne, cinq en Suisse. Seize en
tout
, alors qu’une seule suffirait pour les besoins en énergie de la régio
130
apprendra que l’histoire, la géographie et l’art,
tout
comme les fleuves ne s’arrêtent pas aux frontières. C’est pourquoi no
131
ù les grands organismes internationaux ont trouvé
tout
naturellement leur place ? Il n’y a que quelques kilomètres entre Gen
132
cadre, ce régionaliste impénitent qui a combattu
toute
sa vie le centralisme des États, et défendu les régions contre les ca
133
sein d’une Europe déchirée par les conflits ? Et
toute
sa vie a été imprégnée par ce déchirement. Rédacteur en chef à Paris
134
ar ce déchirement. Rédacteur en chef à Paris mais
tout
autant lecteur universitaire à Francfort, il n’a pris position qu’au
135
n somme métaphysique. Elle interpelle globalement
tout
l’effort de notre civilisation industrielle, scientifico-technique, q
136
reste valable, assurément. Mais le monde moderne
tout
entier agit comme s’il n’y croyait pas. Voilà qui est grave. Voilà qu
137
s cette dernière question, la plus « gênante » de
toutes
: « Quand vous aurez gagné le monde au prix de votre âme, que vous re
138
isant en même temps les deux sources d’où jaillit
toute
richesse : la terre et le travailleur.10 Une fois de plus, le proph
139
ne étant dans l’homme lui-même, elle n’est pas du
tout
dans les rapports de production. Et alors, si la théorie peut créer u
140
dialectique » devient pure et simple tactique, et
tout
finit en slogans assénés. Le philosophe-roi de Platon fait place au p
141
s l’essentiel de ce que Mounier avait nommé, pour
toute
une génération, la « Révolution personnaliste et communautaire ». Tou
142
la « Révolution personnaliste et communautaire ».
Toute
la doctrine de la personne est là, qui veut que l’individu qui assume
143
t, nous sommes absolument pour l’État.12 » Il y a
tout
simplement le Marx du Capital. ⁂ Gaston Berger a écrit : « Regarder
144
… Vous avez vu comme ils se tiennent immobiles et
tout
noirs dans leurs cuisines ? Jusqu’à Bordeaux, ce sont des musulmans…
145
’on retrouve des mœurs et des chansons pareilles,
tout
le long de cette chaîne, dans toutes les langues… » Et Ramuz s’empare
146
ons pareilles, tout le long de cette chaîne, dans
toutes
les langues… » Et Ramuz s’empare d’un atlas. Nous ne parlerons que de
147
n de Vaud, en Suisse romande. Il y a vécu presque
toute
sa vie, à l’exception de quelques années à Paris, avant la guerre de
148
élémentaires. Ramuz veut rejoindre par là — c’est
tout
le paradoxe de son œuvre — quelque chose de plus généralement humain
149
ces), une servante d’auberge affole par sa beauté
tout
un village (La Beauté sur la terre), ou bien c’est l’ouverture d’un c
150
mergent soudain, le soulèvent ou l’anéantissent —
tout
cela compose un art têtu, rugueux, lent à agir, mais profondément eff
151
un dialogue et l’on découvre un homme curieux de
tout
, qui perçoit tous les bruits du monde du fond de sa retraite vaudoise
152
piré du langage de son pays. Il le recrée — comme
tout
poète recrée sa langue — dans un mouvement qui évoque la lenteur du V
153
le. Jusqu’à un certain point, Ramuz l’imite, mais
tout
d’un coup il le dépasse et le confronte avec l’Invraisemblable. Il l’
154
de Présence de la mort s’apercevra très vite que
tout
est vu avant d’être expliqué, dans ce livre. Certaines parties de l’é
155
nouvelle espèce de lumière : sur les choses, sur
toutes
les choses, sur les femmes aux bras nus qui passent… » Il y a eu cett
156
pproche de la fin du monde, cette condamnation de
tout
en bloc et d’un seul coup, cette mise en question physique et définit
157
cette mise en question physique et définitive de
tout
ce qu’on fait, de tout ce qu’on aime, de tout ce qu’on touche et voit
158
physique et définitive de tout ce qu’on fait, de
tout
ce qu’on aime, de tout ce qu’on touche et voit — qui va finir. Ce qu’
159
de tout ce qu’on fait, de tout ce qu’on aime, de
tout
ce qu’on touche et voit — qui va finir. Ce qu’on ne pouvait pas croir
160
’amen de l’éternité. « Salut quand même ! Salut !
toutes
les choses ! Salut, pays, pays d’ici… Salut, tout ! » Ce bref délai,
161
utes les choses ! Salut, pays, pays d’ici… Salut,
tout
! » Ce bref délai, cette dernière grâce, le temps d’espérer follement
162
ils montent dans le paysage de leur pays, « en ce
tout
dernier jour, ce tout dernier moment ». Et voici que le vent se lève,
163
ysage de leur pays, « en ce tout dernier jour, ce
tout
dernier moment ». Et voici que le vent se lève, il n’y en avait plus
164
nal qui, à coup sûr, éliminerait le genre humain.
Tout
ce que l’on nous raconte pour nous rassurer est mensonge. De l’aveu m
165
que — les poussières radioactives contamineraient
toute
la terre… Oh ! nul ne souhaite la fin prématurée de l’espèce. Nous av
166
le prendre ? Il faut s’abstenir. Un point, c’est
tout
! Mais voilà… La préparation de la guerre, baptisée « dissuasive », p
167
ant de notre « désolante civilisation qui dégrade
tout
et convertit en un slogan,“métro-boulot-dodo”, les aspirations nature
168
905-1950). Pour les personnalistes, l’homme est «
tout
entier corps et tout entier esprit ». Alors que l’individualisme est
169
ersonnalistes, l’homme est « tout entier corps et
tout
entier esprit ». Alors que l’individualisme est isolement et défense,
170
e égalité leurs différences pour créer une œuvre.
Toutes
les enquêtes le confirment : les jeunes sont plus sensibles à l’aspec
171
gions et des provinces doit s’épanouir”. C’est en
tout
cas le vœu fervent de Denis de Rougemont. Dans son dernier livre : L
172
tous. Sous menace de disparaître, le système doit
tout
contrôler de plus en plus fermement (capitaliste ou communiste, la mé
173
le remplissent-ils encore actuellement ? Quoique
toute
mon œuvre débouche sur des choix proprement politiques et suppose l’e
174
par un problème — et qui pourrait s’intéresser à
tout
? — il me paraît plus sain de s’abstenir que de suivre aveuglément le
175
pourrait-il choisir avec quelque certitude et en
toute
bonne conscience entre ceux qui disent oui et ceux qui disent non pou
176
il conclut : « Qui croire ? On ne peut le dire en
toute
certitude. Mais il est utile de savoir que ceux qui s’opposent à la p
177
ce nouveau système s’articulerait ? Prenons garde
tout
d’abord de ne pas confondre la région avec l’ethnie, avec la langue p
178
ra bernois, etc. Il est certes très important que
toute
communauté linguistique dans le monde soit assurée du droit à son ide
179
silvan, surmiran et deux ladins. Il faut rendre à
toutes
les régions de l’Europe, celle de l’Est comme celle de l’Ouest, le dr
180
aboutit à l’Europe unie. J’imagine des régions de
toutes
tailles et de toutes définitions : linguistiques, historiques, économ
181
ie. J’imagine des régions de toutes tailles et de
toutes
définitions : linguistiques, historiques, économiques, écologiques, g
182
uels, qui sont en fait les principaux obstacles à
toute
union. Quel devrait être selon vous le rôle de la formation civique à
183
e et de ses responsabilités envers la communauté.
Tout
homme est unique. Tout homme doit donc inventer sa voie vers le But a
184
ités envers la communauté. Tout homme est unique.
Tout
homme doit donc inventer sa voie vers le But absolu de toute vie — le
185
doit donc inventer sa voie vers le But absolu de
toute
vie — le même pour tous. La formation civique n’a d’autre fin que de
186
brochures dans les écoles à titre d’information —
toute
tentative de mise au point se voyant aussitôt taxée de politique et i
187
puisqu’elle vient d’en bas, des sources mêmes de
toute
communauté digne du nom, qui sont le refus de la violence, le souci d
188
u progrès. Ils répondent avec notre document, que
toute
la question reste de savoir — « qu’est-ce qui doit croître au fait ?
189
s le monde entier, ou résultent de leurs travaux.
Tout
cela ne serait encore que littérature si l’on ne voyait émerger, s’af
190
s, le recueil que nous présentons tient une place
tout
à fait particulière. Il nous parle en effet d’une région dont la form
191
i ne correspond plus à rien d’utile mais qui gêne
tout
, sauf la libre circulation des nuisances. 2. La région franco-genevoi
192
s de « comment s’en débarrasser » ; et non pas du
tout
, ou pas encore, comme ce qu’il est en vérité, à savoir l’ouverture d’
193
s de sa commission régionale gouvernementale. Que
tout
cela ait commencé à Genève n’est peut-être pas sans relation avec les
194
irtuellement « opérateur » ou directeur. Il faut
tout
inventer dans ce domaine : l’objet de la recherche autant que sa prob
195
et culturels se multiplient et s’exacerbent dans
toutes
les régions frontalières de l’Europe, avec une intensité particulière
196
trois degrés et à la formation professionnelle ;
tout
cela définit le problème des régions frontalières (non ces régions el
197
ançaise, nécessitant une mobilisation générale de
toutes
les forces de la nation à partir d’un centre unique, capable de tout
198
la nation à partir d’un centre unique, capable de
tout
uniformiser et mettre en uniforme pour le temps de guerre. Mais c’est
199
inégalités économiques doivent être maintenues à
tout
prix, mais seulement que la définition d’une région par ses problèmes
200
ouvoir central. Ces considérations nous orientent
toutes
vers la recherche d’une définition fonctionnelle des régions. Dans l’
201
-dire les échanges commerciaux et agricoles, mais
tout
autant ou davantage l’enseignement et la formation professionnelle, l
202
s préventives et curatives ; mais en l’absence de
toute
autorité locale capable d’étudier et de maîtriser la situation en Sui
203
que ne le font les pollutions et les nuisances de
toute
espèce. Troisième exemple, qui concerne la fonction de l’enseignemen
204
ô par exemple, mais qui a sans aucun doute marqué
toute
la culture de la région et laissé des traces profondes dans l’inconsc
205
ion du pourquoi des régions, en partant de ce que
tout
un chacun peut vérifier. Pour qui voit et comprend les réalités local
206
faut susciter la région pour que la vie continue,
tout
simplement. La disparité des aires saute aux yeux. La plus petite rég
207
régimes de l’emploi. Le modèle qui est le but de
toute
l’opération, ne pourra pas être établi avant la fin de nos enquêtes s
208
européen, élu par le parlement, indépendamment de
toute
allégeance nationale, correspond très exactement au Conseil fédéral s
209
sommes que le salut de l’Europe et de l’Occident
tout
entier dépend du dépassement progressif de la formule stato-nationale
210
ique que musical ou vraiment théâtral. Par-dessus
tout
le condamnaient ses caractères ouvertement, outrageusement convention
211
rique profonde, archétypes, exerce son empire sur
toutes
nos créations dans les domaines de l’âme et de l’affectivité. Et ces
212
a « parlé d’amour » à l’Europe puis à l’Occident
tout
entier, du xiie siècle des troubadours et du Roman breton jusqu’à Wa
213
de Monteverdi à l’Orphée de Gluck, en passant par
toutes
les Médée, les Ariane et les Eurydice, mais aussi et presque aussitôt
214
la scène d’un bond quand Tristan s’y avance avec
toute
la lenteur de celui qu’hypnotise un objet merveilleux : Don Juan est
215
’affectivité, de l’amour, de la danse et du rêve.
Tout
ce qui échappe à la technologie, et qu’elle tend à éliminer. Le xxe
216
aux problèmes qui s’y posent, les États-nations à
tout
coup bloquent les solutions de bon sens. C’est qu’il s’agit, pour la
217
es lois en vigueur dans nos États démocratiques —
toutes
ces régions, si elles le désirent, de se retrouver une fois par an au
218
es réunissant leurs délégués, comme le font après
tout
les pharmaciens, les assureurs et les philatélistes, pour ne rien dir
219
là seulement — les régions restant autonomes pour
toutes
les tâches de dimension régionale ou communale, dans le cadre des pla
220
différence entre le rêve et la réalité est avant
tout
chronologique. La plupart des rêves de l’homme se sont réalisés au co
221
rtalité physique résiste encore, pour des raisons
tout
à fait claires : elle serait pour notre société déjà menacée par l’ex
222
dans vingt ans, que c’était si facile à prévoir :
tout
ce qui était raisonnable y conduisait… (décembre 1976) 25. Des agen
223
iproquement. Ce consensus, cet accord préalable à
tout
contrat sincère, fondé sur le seul consentement des parties, n’a été
224
entralisation physique et morale. Il a pour fin,
tout
au contraire, la liberté des personnes et la réalisation de leurs voc
225
nt, plus intelligent ou moins, mais qu’au-delà de
toute
comparaison il ait sa vie unique à vivre, tandis que j’ai la mienne à
226
a similitude la plus profonde entre les hommes de
toute
l’Humanité. Je connais mon semblable à ce qu’il a comme moi pour tâch
227
table. Quatrième vertu : le respect du réel
Toutes
les idéologies politiques, depuis la Renaissance, se proclament réali
228
istes à leur manière, en ce sens qu’elles prônent
toutes
la prédominance de la Société sur l’homme et qu’elles en indiquent le
229
respect de la diversité est la condition même de
toute
Union réelle. L’Évangile donne le modèle de ce genre-là de paradoxes
230
fane… Prenez une démocratie quelconque. Supprimez
toute
espèce d’humour aussi bien dans sa vie quotidienne — rouspétance du c
231
s’exerçant à quel niveau ? Rien de comparable en
tout
cas aux pouvoirs policiers omniprésents de l’État centralisé moderne
232
e. On ne peut donc prévoir que le déclin fatal de
toute
démocratie réelle dans un État de plus en plus centralisé, donc en dé
233
la fédération des égaux) sait que la condition de
tout
pouvoir réel est sa faculté de convaincre. Et cela seul peut être dit
234
ontrainte ne peut conduire qu’à la dissolution de
toute
communauté, parce qu’elle exclut en fait et par avance l’idée de conc
235
ient deux enfants pareils, me dit un biologiste ;
toute
probabilité s’évanouit quand il s’agit de couples différents. 24.
236
2, trad. Simone Weil.) De ce temps jusqu’à nous,
tout
concourt à nourrir ce paradoxe, cette loi constitutive de notre histo
237
rèce invente la cité (polis, d’où politique, dans
toutes
nos langues : Politik, policy, politica, etc.) et elle la fonde sur l
238
sacrifice pour ceux qu’on aime. Mais ce n’est pas
tout
. Avec les trois sources classiques, Athènes, Rome, Jérusalem, viennen
239
unification culturelle imposée, comme préalable à
toute
union politique. Formés par les manuels scolaires et leurs stéréotype
240
ement à une éventuelle union politique. Sur quoi,
tout
en restant sur le plan de la culture, on peut observer : 1° Que les d
241
ci Bonaparte — ne tarderont pas à se manifester :
tout
ce qui porte encore un nom de créateur quitte la France de Napoléon.
242
diversités, garantit les autonomies, et interdit
toute
tentative d’uniformisation culturelle. Voir la Confédération suisse,
243
e, avec ses 26 États souverains, où l’on parle en
toute
liberté quatre langues et d’innombrables dialectes. Voir aussi l’actu
244
deux éléments dynamiques de la culture en Europe.
Toutes
les créations culturelles de l’Europe, sans une seule exception, sont
245
de peinture, de philosophie. Elles vont traverser
toute
l’Europe, du sud au nord par l’axe rhénan, du Centre à l’Est, et à l’
246
fourni deux illustrations mémorables à ces règles
tout
empiriques. Je veux parler de Vienne et de Paris, foyers locaux des g
247
ération de grands peintres et sculpteurs venus de
toute
l’Europe à Montmartre puis à Montparnasse : Picasso et Miro, Chirico
248
, de la civilisation industrielle occidentale par
tout
un peuple du tiers-monde. Au mépris de ses intérêts matériels immédia
249
au de vie » qu’on lui promettait, oui, c’est bien
tout
un peuple dans sa profondeur qui vient de rejeter la modernisation qu
250
t l’Amérique sont pour lui le modèle indiscuté de
tout
progrès. L’Iran, comme on appelle désormais ce pays, occupe le troisi
251
ales clés en main. Le gouvernement américain voit
tout
cela d’un œil favorable : l’Iran représente pour lui beaucoup de pétr
252
du problème aux yeux des dirigeants occidentaux.
Tout
cela se tient, tout est bien cohérent, et l’on ne voit pas ce qui pou
253
x des dirigeants occidentaux. Tout cela se tient,
tout
est bien cohérent, et l’on ne voit pas ce qui pourrait empêcher que t
254
et l’on ne voit pas ce qui pourrait empêcher que
tout
marche comme ils l’ont prévu. C’est qu’ils n’imaginent pas qu’il y a
255
on de l’indépendance islamique recouvrée menacera
tout
le sud de l’URSS… Ce que nous savons, et qui ne sera plus changé par
256
s. Introduit par le chapeau suivant : « Porté par
tout
le peuple iranien, l’ayatollah Khomeiny a pris le pouvoir. Le clergé
257
r qui nous rendrait la liberté (mars 1979)av «
Tout
change, sauf le cœur humain ! », disent les vieux sages, et ils se tr
258
décrivent vos romans, me confiait un ami hindou,
tout
ce que nous pouvons dire, c’est It’s romance ! ». Les Grecs et les Ro
259
ues européennes sont les seules qui aient compris
toutes
ces réalités sous un même vocable. Ce n’est pas seulement par l’inven
260
e de l’amour-mariage que l’Europe se distingue de
toutes
les autres cultures, mais par la confusion qu’elle entretient entre l
261
us les tabous religieux et bourgeois », on révèle
toute
l’ampleur du confusionnisme moderne en ce domaine. La conception chré
262
ibre. Bien plus, l’amour est le principe actif de
toute
libération humaine. Il est la liberté même. (Et quand à ceux qui croi
263
cela suffira. Quant au problème sexuel, c’est une
tout
autre affaire. La liberté dans la sexualité, nous en jouissons et en
264
alité, nous en jouissons et en souffrons plus que
toute
autre civilisation connue. Les tabous inviolables ont fait place à de
265
t-huit mots différents pour désigner l’amour sous
toutes
ses formes. Éros pour l’amour physique, Agapè pour l’amour qui veut f
266
nne : un contexte de civilisation devenu commun à
toute
l’humanité. Puisque son modèle industriel qui a été imité par le rest
267
bourgeois capitalistes… et par les socialistes de
toutes
couleurs : le matérialisme au fond domine nos sociétés, à Moscou ou à
268
d on observe sereinement ce qui a déjà été acquis
tout
au long de ces dernières années. Trois signes si vous voulez… • Un :
269
t été candidats à l’Europe. Automatiquement. Avec
toutes
les nuances qu’il faudrait introduire ici ou là, on peut donc dire qu
270
Rougemont a traversé des moments de découragement
tout
au long de ces dernières années. « À force d’avoir dit : “unissons-no
271
rope et susciter l’émergence des régions ? Pas du
tout
, s’exclame-t-il. L’une est condition de l’autre : On s’est mis à parl
272
joute-t-il… L’Europe unie ne peut avoir réponse à
tout
, mais les souverainetés nationales ne peuvent plus avoir réponse à ri
273
res, symboles de la puissance souveraine absolue.
Tout
conduit donc l’humanité, inéluctablement, à la guerre nucléaire, aprè
274
n mesure d’accomplir les devoirs traditionnels de
tout
État. Faute de concertation à l’échelle continentale et d’institution
275
s L’Europe unie n’aura peut-être pas réponse à
tout
, mais les souverainetés nationales n’ont sûrement plus réponse à rien
276
sûrement plus réponse à rien. Comme le fait voir
tout
examen honnête des domaines clés de la réalité d’aujourd’hui. Tous no
277
e l’État français déclarait l’autre jour à la TV,
tout
comme M. Ritschard l’avait fait quelques semaines plus tôt chez nous,
278
l’Europe médiane ; la couche d’ozone qui protège
toute
vie contre les rayons ultraviolets ; le cancer causé à 60 % ou 90 % p
279
et de milliers d’espèces animales et végétales —
tout
cela s’opère à travers toutes nos frontières, mais la « Souveraineté
280
imales et végétales — tout cela s’opère à travers
toutes
nos frontières, mais la « Souveraineté absolue » de nos États empêche
281
la « Souveraineté absolue » de nos États empêche
toute
mesure de défense efficace. Seules des solutions européennes — parfoi
282
ivisée en régions autonomes et semi-autonomes. Et
tout
cela s’explique par la même dynamique fondamentale dont le rapport s
283
30 mai 1979)az ba « L’économie, ce n’est pas
tout
» « Nous avons voulu, en établissant ce rapport sur l’union à la m
284
ruciales. « L’Europe unie ne peut avoir réponse à
tout
, mais les souverainetés nationales ne peuvent plus avoir réponse à ri
285
ont l’ennemi commun est l’État-nation. En France,
tout
ce qui est plus grand que la France ou plus petit est qualifié de tra
286
ra plus que 7 %. Avec ses colonies, elle détenait
toutes
les ressources non renouvelables de la planète. Elle les a perdues. S
287
, simultanément, vous vous serez sentis frustrés,
tout
comme les Autrichiens, sans doute, les Espagnols, les Suédois, les Ho
288
e européen sur l’état de l’union de l’Europe . Et
tout
d’abord : quel est l’état réel de l’Europe désunie ? L’Europe n’est p
289
nt), symboles de la puissance souveraine absolue.
Tout
conduit donc l’humanité, inéluctablement, à la guerre nucléaire, aprè
290
n mesure d’accomplir les devoirs traditionnels de
tout
État. L’Europe unie n’aura peut-être pas réponse à tout, mais les « s
291
tat. L’Europe unie n’aura peut-être pas réponse à
tout
, mais les « souverainetés nationales » n’ont sûrement plus réponse à
292
l’Europe médiane ; la couche d’ozone qui protège
toute
vie contre les rayons ultraviolets ; le cancer causé à 60 %° ou 90 %
293
et de milliers d’espèces animales et végétales —
tout
cela s’opère à travers toutes nos frontières, mais trop souvent la «
294
imales et végétales — tout cela s’opère à travers
toutes
nos frontières, mais trop souvent la « Souveraineté absolue » de nos
295
ivisée en régions autonomes et semi-autonomes. Et
tout
cela s’explique par la même dynamique fondamentale dont j’ai proposé
296
ir terminer dans la nuit. À 2 heures du matin, si
tout
a bien marché, je monterai chez St Ex faire une partie d’échecs et l’
297
Parties d’échecs sur la galerie, après le bain, à
toutes
les heures du jour et de la nuit. Tonio, rentré hier à New York, m’av
298
ison, ouverture de la boite : il en sort un chiot
tout
tremblant. C’est un boxer qui ressemble à Bismarck et qu’il a baptisé
299
ième rue. De ma terrasse vertigineuse, je domine,
toute
proche, la maison des Max Ernst dont l’atelier s’avance en éperon ver
300
a Garbo. Je ne connais rien de plus charmant dans
tout
New York : moquettes fauves, grands miroirs ternis, bibliothèque vert
301
rès ? — ce qui est exaspérant et me fait perdre à
tout
coup. Un soir, je me suis mis à siffloter en jouant, et j’ai gagné :
302
que dit Denis ! » En fait, ce n’est pas drôle du
tout
. Plutôt tragique. Il l’a senti. Il sait que c’est vrai. C’est l’une d
303
tellement las ! Et je pars quand même, moi qui ai
toutes
les raisons de rester, qui ai dix mobiles de réforme, qui ai déjà — e
304
c L. ou tes canards (que tu fais cuire d’ailleurs
tout
de travers car la peau n’est pas bien craquante) pour protéger des «
305
le jeu de la vérité où l’on ment en exil loin de
toutes
choses humaines… Si ces phrases me vont droit au cœur, ce n’est pas
306
eût été celui de jardiner. Son métier de pilote,
tout
en l’affranchissant des « servitudes bien aimées », le contraignait à
307
frère aîné de ce « Petit Prince » qui s’est voulu
tout
justement, le Jardinier de sa planète. 28. « Pour sauver sa vie, p
308
l’ensemble ses meilleures chances d’agir comme un
tout
à l’échelle planétaire. Harmoniser à l’intérieur pour mieux représent
309
arche de l’économie et des institutions sociales,
tout
en maîtrisant les instincts et en formant la personnalité. Au pire, e
310
e orientation des esprits, que l’on constate dans
toute
l’Europe et bien au-delà (Brésil33, États-Unis, Canada, Inde34, dès l
311
jour : « La culture c’est ce qui reste quand on a
tout
oublié. » Et T. S. Eliot a écrit35 : « La culture peut être définie s
312
dantes, il est facile de définir un sens commun à
toutes
les acceptions du terme. La culture a toujours désigné l’action créat
313
els. L’homme est cet animal qui tire de la Nature
tout
ce qui, sans lui, serait demeuré virtuel, et qui par lui devient le d
314
issance d’invention sans égale et qui rayonne sur
toute
la planète, c’est à l’esprit de ses habitants, c’est à sa culture qu’
315
bre de réalités et de tendances antagonistes qui,
toutes
, ont contribué à faire l’Europe et à modeler l’idée européenne de l’h
316
ieu, avec le monde, avec l’État et la communauté.
Toute
notre histoire illustre ce débat, qui se livre en chacun de nous. Ell
317
d’une conscience commune — condition préalable de
tout
civisme européen — c’est le nationalisme ; et chacun sait que le nati
318
pour ne rien dire de la religion qui les inspira
toutes
au départ, il n’est pas une seule branche de notre culture qui ne rés
319
l’esprit humain. Montrer cela sans relâche et en
toute
occasion à nos élèves, ce n’est pas seulement faire de l’histoire hon
320
écédentes le reproche « d’européocentrisme ». Car
tout
ce qui existe, dans l’ordre culturel, est régional — au sens continen
321
ensuite, entre Croix-Rouge et croix gammée, etc.
Toutes
ces activités de la pensée guident la main : concevoir et faire, fabr
322
motivations fondamentales et finales, en conflit
tout
au long de notre histoire, vont fournir deux principes opposés — sino
323
ns l’exercice des droits fondamentaux que possède
tout
homme en tant qu’homme, l’État ne peut ni donner ni renier ces droits
324
tte vérité élémentaire, de s’interdire absolument
tout
nationalisme culturel, et de montrer en toute occasion que la culture
325
ment tout nationalisme culturel, et de montrer en
toute
occasion que la culture dans chacun de nos pays s’est toujours nourri
326
e de grands courants et d’écoles qui ont traversé
tout
le continent, sans égard pour les frontières nationales, lesquelles d
327
idées, des publications et des œuvres d’art dans
toute
l’Europe. Commentaire. Prétendre « organiser les échanges », c’est
328
s, des œuvres, et des instruments de travail dans
toute
l’étendue de l’Europe. III. Chacun de nos États garantira le droit à
329
droit à l’information, c’est-à-dire le droit qu’a
tout
citoyen de connaître les faits bruts de l’actualité indépendamment de
330
erprétations et des commentaires officiels, et de
toute
pression de quelque nature qu’elle soit. Ce qui implique l’existence
331
qualifiés (créateurs plutôt qu’organisateurs) de
toutes
les branches de la culture. (On pensera que cela va de soi. Mais on v
332
il européen de la recherche se justifierait avant
tout
par sa volonté de maintenir un certain équilibre, conforme au génie e
333
es forêts (détruites à 40 %) et des sols (humus).
Tout
cela, par l’exploitation anarchique, « sauvage » d’innovations techni
334
nationaux de la recherche auraient à appliquer à
toute
invention nouvelle les critères suivants : a) écarter toute invention
335
ntion nouvelle les critères suivants : a) écarter
toute
invention dont l’une des conditions de succès s’annoncerait incompati
336
tible avec la liberté de la personne ; b) refuser
toute
innovation qui entraînerait nécessairement ou favoriserait par sa nat
337
icipation des citoyens à leur gestion ; c) éviter
tout
ce qui pollue notre milieu social, urbain ou naturel ; d) éviter tout
338
otre milieu social, urbain ou naturel ; d) éviter
tout
ce qui menace d’épuiser à court ou moyen terme les ressources naturel
339
de l’Économie et de la Défense ; e) éviter enfin
tout
ce qui entraînerait une vulnérabilité excessive de l’économie d’un pa
340
de ressources incontrôlables. Post-scriptum
Tout
ce qui précède n’entend apporter que quelques matériaux, qu’il reste
341
hiroshimien m’avait laissé quelque lucidité et à
tout
le moins la faculté de distinguer, dans le domaine du nucléaire, entr
342
ait dans le refus de réfléchir sur les limites de
tout
processus de croissance dans notre monde matériel, qui est celui de l
343
ien sûr, me dit-il avec un fin sourire, car avant
tout
, je dois défendre mon autonomie. Autre sens admirable du terme : celu
344
ramatome, société chargée de la construction pour
toute
la France des centrales PWR à eau pressurisée (licence Westinghouse).
345
on a tant parlé à l’Ouest, se réalisera peut-être
tout
autrement qu’on ne l’avait supposé : par l’adoption progressive, dans
346
nucléaires du Japon a provoqué une manifestation
tout
à fait pacifique de milliers d’habitants du Cotentin, conduits par no
347
permanence le gouvernement au pouvoir à Londres.
Tout
cela va vers les autonomies dans la solidarité, qui est le contraire
348
ance d’une capitale dans la discipline militaire.
Tout
cela va vers la prise de responsabilité locale. Du point de vue de la
349
énergie peut permettre à l’attaquant de paralyser
toute
une nation dans les dix premières minutes de la guerre, ou dix minute
350
olaire rend la nation pratiquement invulnérable à
toute
attaque massive nucléaire évidemment non rentable. Ici encore, même s
351
s, et finalement nommer, qui est l’acte poétique,
toutes
choses que la technologie du xxe siècle menaçait de nous désapprendr
352
x que notre génération doit faire maintenant pour
toutes
celles de demain. C’est le choix même de l’avenir, du seul « progrès
353
brochures dans les écoles à titre d’information,
toute
tentative de mise au point se voyant aussitôt taxée de politique et i
354
s comme des ennemis du progrès. Ils répondent que
toute
la question reste de savoir : « Qu’est-ce qui doit croître en fait po
355
brait dans son âme, sa belle physionomie revivait
tout
à coup sous l’influence d’une inspiration soudaine, des torrents d’él
356
: les femmes, le jeu, la politique, et par-dessus
tout
« le travail », entendons la préparation et l’écriture de ses ouvrage
357
en Allemagne). Les notes quotidiennes commencent
toutes
par « travaillé » (« bien », « peu » ou « mal ») sauf pour une trenta
358
ues. Mais, à partir de l’été, les femmes dominent
tout
: on assiste aux progrès du détachement de Mme de Staël et à la passi
359
rre idéologique, non seulement à Napoléon, mais à
tout
ce qui prétend justifier la guerre au nom des vertus viriles et la di
360
iberté et tragi-comédie du libéralisme Pendant
tout
le mois de février, Benjamin cherche à se libérer de Charlotte pour s
361
apprend l’abdication de l’empereur le 9 avril. Et
tout
d’un coup, le soir du 15 avril, il note, rapide et sec à sa coutume :
362
vre. Cela ne mènera-t-il donc à rien ? 30 avril.
Toutes
mes relations à Paris sont brisées. Je ne crois pas qu’il y ait rien
363
à la fin des Cent-Jours, un prénom reviendra dans
toutes
les notes quotidiennes : Juliette. Cette passion qui nous semble bien
364
alère. S’il faut périr, périssons bien. 11 mars.
Tout
est perdu par cela même que tout le monde dit que tout est perdu. 18
365
est perdu par cela même que tout le monde dit que
tout
est perdu. 18 mars. Fait un article pour les Débats. S’il triomphe e
366
e l’empereur — et s’y rend sur l’heure. Dès lors,
tout
va très vite. Citons le journal : on ne saurait être plus sobre à pro
367
chez Fouché. Si ma nomination a lieu, je me lance
tout
à fait, sans abjurer aucun principe. Ces sept lignes, au lieu des de
368
clata en sanglots ; la contagion gagna la réunion
tout
entière, elle-même fort émue ; ce ne fut que pleurs et gémissements,
369
mue ; ce ne fut que pleurs et gémissements, puis,
tout
à coup, par une péripétie physiologique qui n’est pas rare, au dire d
370
revenons au sérieux du drame dans lequel Benjamin
tout
d’un coup, malgré lui, tient un rôle décisif. L’empereur, notera-t-il
371
, bien évidents de part et d’autre, dialoguent en
toute
complicité, chacun des interlocuteurs restant fidèle à sa passion maî
372
stancié de lui-même, on ne peut plus indépendant,
tout
concourt à le rendre ambigu, et pas seulement dans le temps de son ac
373
n’a pas affecté la vie de son auteur, qui croyait
tout
risquer sur cette centaine de pages, et pourtant note en 1814 : Élog
374
dont Thiers a pu écrire que « jamais la liberté,
toute
celle qui est raisonnablement désirable, n’avait été plus complètemen
375
é à s’y livrer, ni par intérêt, ni par passion. »
Tout
cela nous paraît un peu fade parce que c’est devenu tellement plus év
376
ire et quotidienne du Moniteur (en russe Pravda),
toute
autre gazette interdite. Il instaure le règne de l’uniformité des cur
377
it, condition de la mise en uniforme d’une nation
tout
entière par son État, c’est-à-dire par la dictature du Parti qui s’es
378
utorité », écrira Constant un peu plus tard47, et
tout
le confirme depuis près de deux siècles. (La création de l’État-natio
379
langue, voilà ce qu’on proclame la perfection de
toute
organisation sociale. […] Sur tout le reste, le grand mot aujourd’hui
380
perfection de toute organisation sociale. […] Sur
tout
le reste, le grand mot aujourd’hui c’est l’uniformité. » Cet impérial
381
u’elle l’opprime. Elle rend, même après sa chute,
toute
liberté, toute amélioration impossible… Et l’on comprend soudain le s
382
e. Elle rend, même après sa chute, toute liberté,
toute
amélioration impossible… Et l’on comprend soudain le sens actuel de l
383
hélas, ne saurait mettre en doute une seconde :
Tout
en s’abandonnant à ses projets gigantesques, le gouvernement n’oserai
384
ne armée de 100 000 hommes, destinée à « prévenir
toute
ingérence militaire » dans ce pays, à « devancer des agressions médit
385
t… D’un nouveau genre de fédéralisme Contre
tout
cela, qui ne fait encore que germer sous ses yeux, et dont l’épanouis
386
Les habitants d’une commune trouvent du plaisir à
tout
ce qui leur donne l’apparence d’être constitués en corps de nation… M
387
que) : Dans tous les États où l’on détruit ainsi
toute
vie partielle, un petit État se forme au centre : dans la capitale s’
388
’agglomèrent tous les intérêts ; là vont s’agiter
toutes
les ambitions ; le reste est immobile50. Les individus, perdus dans l
389
ans quelques cas — de dimensions correspondantes.
Tout
le secret du fédéralisme est dans cette clé de répartition des compét
390
Il serait absurde de les séparer et de vouloir à
tout
prix conserver dans la fédération, à chaque nation, une indépendance
391
ration, à chaque nation, une indépendance absolue
tout
en refusant à chaque région une autonomie relative. Constant dénonce
392
xxe siècle, sous le nom de « confédération », à
toute
fédération sincère : L’on a nommé fédéralisme une association de gou
393
une urgence croissante, les conditions vitales de
tout
avenir ? 42. Il s’agit de De l’esprit de conquête écrit et composé
394
oppose une réaction de rejet quasi instantanée à
toute
tentative d’explication économiste ou réductionniste de modèle marxis
395
ion culturelle s’il en fût, unité composée contre
toute
vraisemblance, irréductible à tout système d’explication fondé sur qu
396
mposée contre toute vraisemblance, irréductible à
tout
système d’explication fondé sur quelque infrastructure « matérielle »
397
supérieur sur ses terres », c’est-à-dire récusant
toute
allégeance envers l’Empire comme envers la papauté. C’est la partie q
398
C’est la partie qui veut se faire passer pour le
tout
. C’est l’utopie naissante de la souveraineté nationale absolue. « La
399
ie l’Europe à « notre patrie, notre maison », car
tout
y participe d’un même destin menacé. Il écrit : Maintenant, c’est en
400
rre générale que personne ne veut, paraît-il, que
tout
prépare et qui éclatera le 1er août 1914. Et pourtant, durant le prem
401
olga et d’Oslo à Athènes. L’anti-Europe va-t-elle
tout
écraser ? L’effort des groupes personnalistes et de leurs camarades e
402
menant une lutte commune et clandestine, est-il à
tout
jamais perdu ? J’ai pu le craindre, par bouffées d’angoisse, durant m
403
blics qui les prolongeaient le lendemain. Presque
tout
l’essentiel. Mais pour quelles suites ? Peu de participants se sont e
404
te se perd, non dans le silence, hélas… Il en ira
tout
autrement du congrès fédéraliste de Montreux, un an plus tard. Où von
405
final du congrès, en formule les finalités, ou à
tout
le moins les conclusions. La deuxième solution est retenue. Nous disc
406
1949, la Conférence européenne de la culture. Ici
tout
se précise à l’évidence : par « culture », les Européens et les europ
407
ainement inégalée dans l’histoire des congrès ; —
tout
au moins dans le monde des libertés « formelles », où les majorités n
408
olitique de l’Europe. Quelques années plus tard,
tout
a changé diamétralement. Dans un écrit du même auteur41, on peut lire
409
publiée contient des coquilles, qu’on n’a pas pu
toutes
corrigées en l’absence de version manuscrite. bj. Phrase tronquée, e
410
invocation doit probablement vous déplaire ou en
tout
cas ne vous fait guère plaisir ? » — « Oh moi, vous savez a répondu l
411
loppement de cette réaction initiale. Mais voyons
tout
d’abord, comme on l’a proposé, le texte même du préambule. Est-il jus
412
e l’homme de la rue peut tirer de ça. Ce n’est en
tout
cas pas univoque. La formule suivante est encore plus attaquable. « S
413
t absurde. Évidemment, les auteurs voulaient dire
tout
à fait autre chose — que ne l’ont-ils dit clairement ! ⁂ Tout cela do
414
autre chose — que ne l’ont-ils dit clairement ! ⁂
Tout
cela donc est placé sous l’invocation de Dieu en tant que « Tout-Puis
415
t toujours invoqué la Providence (Brejnev encore,
tout
récemment, et le lapsus était révélateur !) pour tenter de justifier
416
voquer le Dieu « tout-puissant », ce n’est pas du
tout
, dans leur esprit, que cela pose une limite à leur pouvoir. C’est au
417
ubies par Jésus dans le désert : elles reviennent
toutes
à la tentation de la Puissance. (« Change ces pierres en pain ! Ou :
418
non d’une erreur de traduction de saint Jérôme, à
tout
le moins d’un accent trop fort mis sur une expression qui ne revient
419
tion « Au nom de Dieu tout-puissant » connaissent
tout
cela, en aient pris conscience et ne commettent donc pas l’erreur due
420
es, et ce qu’il a trouvé, et ce qui en est sorti.
Tout
cela nous conduit au problème qui l’a beaucoup préoccupé pendant la d
421
flit israélien et, à long terme, la disparition à
tout
jamais de l’énergie quasi gratuite. Je dénonçais — déjà — les égareme
422
surgénérateurs qu’il considère comme « la pire de
toutes
les solutions ». Et quand L’Express l’interroge au sujet des prix de
423
elle ne fait pas de doute. Il n’y a qu’à penser à
toutes
les choses sérieuses de la vie. Par exemple, bien manger, la poésie,
424
ie. Par exemple, bien manger, la poésie, l’amour.
Toutes
les valeurs humaines. Ce sont des choses auxquelles, Dieu merci, ni l
425
, tant sociales que physiques, montait en flèche.
Tout
cela, à la faveur du secret imposé et maintenu d’un côté, de l’inform
426
rsions technologiques fondées sur cette illusion.
Toutes
ces manifestations, apparemment sans connexions, sont en fait les asp
427
er comme une panacée ou le rejeter complètement),
toute
une gamme de solutions pondérées et diversifiées est concevable, dont
428
ntermédiaires. Au lieu de trancher d’office entre
tout
et rien, elle posera la question plus complète : combien ? La questio
429
exte d’une admirable concision que je vous lisais
tout
à l’heure : il énumère des problèmes capitaux dont le nucléaire n’est
430
nous allons mesurer toujours plus, je le crains,
tout
ce que Lew Kowarski représentait pour nous, bien au-delà de son savoi
431
premier modèle d’État-nation et propagateur dans
toute
l’Europe d’une passion neuve et subversive à ses débuts : le national
432
ffrontement général des nationalismes, propagés à
toute
l’Europe en réaction aux guerres napoléoniennes. Pour être tout à fai
433
en réaction aux guerres napoléoniennes. Pour être
tout
à fait précis, disons que le xxe siècle est né en Suisse, à Zurich,
434
ques, de force maxima sur l’échelle de l’histoire
tout
court et sur celle de l’histoire des idées : la révolution d’Octobre,
435
es arts de l’Occident. De la première est issu en
tout
et pour tout « le réalisme socialiste », c’est-à-dire le cliché bourg
436
e révolté. Mais le théâtre de l’absurde, libre de
toute
idéologie (« existentialiste » chez Sartre, rationaliste chez Camus)
437
dimension d’angoisse métaphysique qui manquait de
toute
évidence aux comédies merveilleusement plaisantes d’un Marcel Pagnol
438
nesse des pays de l’Est et de l’URSS, elle ignore
tout
de ces auteurs, comme elle ignore leurs problèmes et que ce seraient
439
produit la peinture gestuelle et le body art. Et
tout
cela explose en mai 1968 à Paris : la grande fête, la représentation,
440
ation sur l’état présent de la culture européenne
tout
à fait précise et en quelque sorte irrécusable, que je viens de faire
441
âtre après Mai 68 ? La mise en scène, désormais,
tout
est là, et la forme l’emporte sur le fond. La plupart des hommes de t
442
confirmations supplémentaires dont la première a
toute
l’autorité d’un professeur en Sorbonne, grand spécialiste du théâtre
443
cène qui, d’une œuvre à l’autre, ne change pas du
tout
son fusil d’épaule. Quel que soit l’auteur, quelle que soit la pièce,
444
tre de son âge, c’est Dieu le père, c’est le père
tout
court, le père tout-puissant, absent, traître, bourreau, inévitable.
445
s résultats industriels, parce qu’il a préféré de
tout
temps le discours (justement) à l’acte, à l’action et au travail. Nou
446
, records battus, et prises de bec politiciennes.
Tout
cela imposé par les monopoles d’État (toutes les TV d’Europe, à la se
447
ennes. Tout cela imposé par les monopoles d’État (
toutes
les TV d’Europe, à la seule exception de l’Italie) à l’heure du déjeu
448
lié par la Nouvelle Revue française. Aujourd’hui,
tout
dépend de la manière dont il « passe » à telle ou telle émission « li
449
là que nous aurons vus le moins souvent ou pas du
tout
sur nos écrans. Car leur vraie vie était ailleurs. 53. La revue in
450
t de la civilisation industrielle occidentale par
tout
un peuple du tiers-monde. » Ce diagnostic posé à chaud, les mois suiv
451
haud, les mois suivants l’ont confirmé au-delà de
tout
ce qu’on pouvait craindre. Dans ses Mémoires, le shah déclare qu’il s
452
e des otages diplomatiques, dont plusieurs, selon
toute
vraisemblance, font du renseignement comme il s’en fait partout. Nous
453
par un tribunal compétent. Pour l’imam, il s’agit
tout
crument d’échanger un criminel contre des espions. Carter est-il fidè
454
contre argent comptant. Une lueur d’espoir dans
tout
cela : les 22 démocraties que compte l’Europe de l’Ouest — depuis que
455
libre et responsable » constitue le fondement de
toute
votre œuvre, en particulier de votre ouvrage Penser avec les mains
456
dessaisie de ses conséquences, comme débrayée de
toute
action dans la cité. J’ai écrit la partie la plus importante de ce li
457
tie la plus importante de ce livre à 25 ans, dans
toute
la révolte de la jeunesse. Je demandais à l’écrivain d’assumer, dans
458
de maintenir vivants les lieux communs, communs à
toutes
les sortes d’hommes et à toutes les classes. Faute de quoi, un grand
459
ommuns, communs à toutes les sortes d’hommes et à
toutes
les classes. Faute de quoi, un grand vide social se formerait, d’où m
460
et l’ouvrier, le paysan et le commerçant : somme
toute
, l’actualisation d’un idéal de communauté. Pour moi, le succès d’homm
461
, me semble-t-il ? En effet, mais ce n’était plus
tout
à fait dans le sens où Mounier et moi parlions dès 1935 de « pensée e
462
erais bien incapable de le refaire aujourd’hui !
Tout
le livre est bâti sur l’opposition entre d’une part l’amour vrai, « l
463
très forte tension en moi, une tension qui a duré
tout
au long de ma vie. Les critiques qui sentaient que j’avais parlé avec
464
e chaleur de Tristan que du mariage n’avaient pas
tout
à fait tort. Aujourd’hui encore, je me ferai honte le jour où je ne p
465
u jeune homme horrifié qui ne recule devant rien.
Toute
la Sorbonne et la plupart des auteurs considérés comme sérieux m’ont
466
comme Rimbaud, Claudel, Gide et même notre Ramuz…
Tout
auteur vit sur un certain nombre de contradictions qui sous-tendent s
467
n transportée dans le christianisme, au mépris de
toute
espèce d’action sociale ou politique. C’est un peu le fou de Dieu. Le
468
onegger a composé la musique : Nicolas de Flue .
Tout
au long de cette année, je m’en souviens, j’ai regretté profondément
469
sociale des besoins (avril-juin 1980)bv bw 1.
Toute
tentative de maîtrise des besoins — qu’elle se veuille sociale, ou sc
470
édés publicitaires que l’on sait, Ford va changer
tout
cela, c’est-à-dire va changer la nature même des besoins de l’homme d
471
l, que l’on voit trop souvent prêt à se priver de
tout
pour l’acquérir. 5. Exemple de variations de besoins selon les croyan
472
nt beaucoup. Elle avait faim. Ils lui apportèrent
tout
ce qu’ils pouvaient trouver, elle mangea tout, et dit qu’elle avait e
473
ent tout ce qu’ils pouvaient trouver, elle mangea
tout
, et dit qu’elle avait encore faim. N’ayant plus rien à lui donner, il
474
des quantités énormes de nourriture, elle mangea
tout
, et dit qu’elle avait encore faim, aussi grand-faim qu’avant et encor
475
’ai faim ». Ils lui dirent : « Nous t’avons donné
toute
la nourriture du pays. » Elle dit : « Quand vous m’aurez donné cent f
476
nuls, ou pour mieux dire : changent de nature. 6.
Tout
cela est très joli, me dira-t-on, mais ne va pas nous aider à résoudr
477
sens médical, du modèle industriel occidental par
tout
un peuple du tiers-monde, au mépris de ses intérêts immédiats et du «
478
soins peuvent être pratiquement accrus au-delà de
toute
possibilité matérielle de les satisfaire ; et s’ils peuvent être exal
479
ine pour des classes ou des populations entières.
Toute
réflexion sur les finalités d’un ordre économique mondial (qu’on ne s
480
très peu modifiable pour les individus, et pas du
tout
pour une collectivité. Les mesures prises jusqu’ici contre les grande
481
us faire prendre leurs désirs pour nos fatalités.
Toute
la publicité, dont vit la presse d’une part et la Radio-Télévision d’
482
e augmenter ses ventes, elle lance le slogan du «
tout
électrique » destiné à créer le besoin quitte à avouer par son PDG lu
483
M. Boiteux dans Le Monde du 24-01-1975) que le «
tout
électrique » a été mis là selon le vœu du gouvernement pour « prépare
484
(IOCU). L’arme principale des consommateurs, dans
toutes
les parties du monde, c’est l’Information. C’est d’une information ho
485
ne me retiendra plus de proposer que, dorénavant,
toutes
les distributions de vivres et de médicaments aux peuples souffrant d
486
publier ce texte, et en remercie son auteur. «
Tout
est venu à l’Europe, et tout en est venu, ou presque tout », a écrit
487
cie son auteur. « Tout est venu à l’Europe, et
tout
en est venu, ou presque tout », a écrit Paul Valéry. Cette phrase n’e
488
venu à l’Europe, et tout en est venu, ou presque
tout
», a écrit Paul Valéry. Cette phrase n’est pas seulement capitale pou
489
lites, etc. Cette civilisation s’est répandue sur
toute
la Terre, sous le nom général de Progrès, — et ce Progrès, sans discu
490
faute de patriotisme, mais faute de combattants,
tout
simplement. Progrès. Je sais bien que nos chefs d’État, hommes politi
491
ssant, c’est justement d’arrêter ce Progrès-là et
toutes
affaires cessantes, de stopper ses plus récentes manifestations en Eu
492
n combinaison qu’il est impossible d’expérimenter
toutes
. »61 2. La perte des sols. La surface de terrain cultivée par habit
493
ctés par les États ; à annoncer que « désormais »
toutes
les précautions sont prises, et même à en prendre quelques-unes, mais
494
ils sont considérés comme les critères ultimes de
toute
action politique, sociale ou militaire. Si les Européens n’arrivent p
495
lévation du niveau des mers suffisante pour noyer
toutes
les villes portuaires du monde occidental. 3. La protection de la cou
496
gres, ocelots, etc., etc., menacés d’extinction à
tout
jamais irréparable. 8. L’arrêt du bétonnage des campagnes : 18 % du s
497
itude, des choix, et de l’action des citoyens que
tout
dépend. Comme le fait voir d’une manière si frappante le film sur L’A
498
elle est bien davantage le fait de la population
tout
entière du « bassin versant » : Valaisans, Vaudois, Gessiens et Genev
499
’État que cela dépend, mais bel et bien, et avant
toute
action concrète, de notre attitude intérieure et des finalités de not
500
que dans l’amour transcendental de Bach. Et c’est
tout
le romantisme européen que vont réveiller parmi nous, dans les années
501
une ère par l’évocation de ses génies. Ajoutons à
tout
cela la dimension anglaise : les remarquables traductions de Shakespe
502
précédent, qu’on peut expliquer par deux raisons
tout
indépendantes l’une de l’autre, mais qui se trouvent agir en converge
503
synthèse possible. Il faut revenir à la santé. Et
tout
d’abord, il faut se la représenter. La santé politique et économique
504
ière, minutieusement prescrite par les usages, et
toute
dissidence de conduite entraînait l’exécration ou la mort. Dans la ci
505
tte unité rigide et trop contrôlée écrase bientôt
toutes
les initiatives individuelles. N’admettant pas de recours au-delà de
506
de recours au-delà de son pouvoir, il se prive de
toute
inspiration créatrice. L’homme n’est plus qu’une fonction sociale, un
507
ersité, l’engagement et la liberté, les droits du
tout
et les droits des parties. De même que la théologie de l’œcuménisme p
508
coïncider les frontières de l’État avec celles de
toutes
les activités sociales, culturelles ou privées — ce qui est la défini
509
ême de l’Union. Mais par l’organe central qui lie
toutes
les régions, il ménage un recours au citoyen contre les abus de pouvo
510
as accepter vraiment l’œcuménisme, j’entends avec
toutes
ses conséquences. Car la foi sans les œuvres n’est pas la foi. 4.
511
ans doute, mais ce sera surtout la suppression de
toute
possibilité œcuménique, la subversion des valeurs universelles créées
512
ons en cours et à venir supprimeront pratiquement
toutes
possibilités de victoire réelle de l’un ou de l’autre parti. La caren
513
le sentiment que l’Église et l’État formaient un
tout
, et constituaient à eux deux le Pouvoir. Renverser l’un, c’était donc
514
a connaissance desquelles se fonde nécessairement
tout
effort fédératif sérieux. 2. La théologie de l’œcuménisme, et la phil
515
!). Chargées d’éléments traditionnels, condensant
tout
ce que nous avons d’expérience de la paix, elles convoient et contien
516
4. La renaissance liturgique qui va de pair, dans
toutes
les Églises, avec l’effort œcuménique, est en train de recréer un lan
517
risquée m’apporte les forces dont je manquais. De
toute
part, un appel est ressenti : je le nommerai la nostalgie fédéraliste
518
Hérétiques de
toutes
les religions, unissez-vous (1981)ca cb Un jour, dans notre jardin
519
s rencontres d’Ascona, il s’écrie : Hérétiques de
toutes
les religions, unissez-vous ! J’ai souvent médité sur cette phrase, d
520
somme inévitable dans la conjoncture de l’époque.
Tout
allait à marche forcée vers la radicalisation des attitudes, des doct
521
étique, en Italie fasciste en Allemagne nazie, et
tout
autour de nous, de plus en plus, fascinaient nos contemporains. Il po
522
: ce que nous référons comme « hérétique », c’est
tout
choix exclusif d’un seul des termes d’une antinomie fondamentale, c’e
523
inomie fondamentale, c’est-à-dire constitutive de
toute
réalité, et d’abord spirituelle. Ainsi, dans le premier numéro : Deu
524
ment, notre « orthodoxie » prétendue s’opposait à
toute
« transposition de l’événement fondamental de l’existence chrétienne
525
e même année, je publiais divers essais parmi les
tout
premiers parus en France sur Kierkegaard et sur Kafka. Sohrawardi écr
526
la conduite et la pensée, praticable par tous, en
tout
lieu et tout temps, et qu’on ne saurait violer sans s’égarer, — ou au
527
t la pensée, praticable par tous, en tout lieu et
tout
temps, et qu’on ne saurait violer sans s’égarer, — ou au contraire un
528
e. la communication non des formules d’une vérité
toute
faite une fois pour toutes, mais des moyens de découvrir personnellem
529
par deux vertiges, soit au fond de la vallée, et
tout
effort pour m’élever d’un côté ou de l’autre aggraverait la séparatio
530
qu’il avait probablement dû dire « ésotéristes de
toutes
les religions », plutôt que cet hérétiques qui m’avait frappé et dont
531
t dont j’eusse été fier d’avoir pu l’inventercc.
Tout
amicale qu’elle fût, cette réticence marquée n’a pas cessé de me trou
532
ou littéralisme, l’un et l’autre ennemis jurés de
toute
espèce de gnose — ou de ce qu’on nomme ainsi pour s’en débarrasser. M
533
té spirituelle, non seulement à ce moment-là mais
tout
au long d’une quête exemplaire. Toute herméneutique, en ce point, dev
534
ment-là mais tout au long d’une quête exemplaire.
Toute
herméneutique, en ce point, devient indiscernablement « hérétique » a
535
gmatique », il y a longtemps que « le Livre saint
tout
entier serait mort ». Le vrai sens est celui qui ne cesse de se pass
536
cette phrase dans un travail intitulé (ce qui dit
tout
) : « L’Attestation de l’Unique 69 » — l’un des premiers où il parle d
537
religieuse confessionnelle ». Voilà qui vaut pour
toute
mystique, aussitôt condamnée comme « hérétique », d’al-Hallaj à saint
538
u Coran, évangiles et credo des grands conciles —
tout
cela restant vain, trompeur, invérifiable, tant que tout cela ne devi
539
la restant vain, trompeur, invérifiable, tant que
tout
cela ne devient pas message qui m’est adressé à moi seul, et dont le
540
t licite, ou commandé de l’atteindre.) Au-delà de
toute
appartenance communautaire — Église ou secte, « loge invisible » ou d
541
, p. 8. ca. Rougemont Denis de, « Hérétiques de
toutes
les religions, unissez-vous ! », Henry Corbin, Paris, L’Herne, 1981,
542
notre action. À partir de nos fins, calculons.
Toute
autre voie, méthode ou martingale conduit nécessairement à de l’absur
543
omme, ses besoins et ses fins, qui ne sont pas du
tout
le profit des États, le prestige national, la supériorité en armement
544
ù je compte bien tirer au moins un livre : Avant
toute
chose, il faut considérer la fin. Car la technologie n’innove pas se
545
util. Car dans le monde où nous vivons, désormais
tout
est fait de main d’homme. Qu’il s’agisse des paysages ou des villes,
546
s qui les configurent et qui peuvent les détruire
tout
à l’heure, la technique est l’agent principal des changements dans le
547
le dans sa simplicité définit l’obstacle majeur à
toute
espèce d’art de prévoir. À quoi s’ajoute l’imprévisibilité des prévis
548
taux d’efficacité… ⁂ L’obstacle méthodologique à
toute
espèce de prévision non seulement juste en soi, mais efficace, c’est-
549
pédales. Le motif onirique du vol est antérieur à
toute
espèce de considération utilitaire, économique. Et de même pour nos a
550
nde une exigence de prévision des conséquences de
toute
invention. Or, cette réponse est au moins faible parmi nous, parfois
551
, l’Usine sans ouvriers, l’École sans maîtres, et
tout
à l’heure le Bureau sans secrétaires, nous permettent d’espérer pour
552
omistes refoulent comme pas sérieuse ou aberrante
toute
tentative de prévision qui dépasserait les deux ou trois prochains bi
553
idéologies dites progressistes : recevoir presque
tout
pour presque rien paraît d’ores et déjà accessible. Mais qui peut pro
554
elques centaines de milliers de nouveaux emplois,
tout
en refusant de voir que le progrès technique en détruit des millions
555
nos efforts technico-industriels, en l’absence de
toutes
fins avouables ou simplement imaginées. ⁂ L’Avenir n’est plus ce qu’
556
, souvent désarçonnant dans ses répliques, non du
tout
par malice, ni même pour se garder, simplement par l’attrait d’un gag
557
te communauté de pensée en vue de l’action ? « De
toutes
croyances et de toutes incroyances », selon la formule de Péguy, nous
558
en vue de l’action ? « De toutes croyances et de
toutes
incroyances », selon la formule de Péguy, nous ne différions pas seul
559
’hui en dehors des survivants de l’Ordre nouveau.
Tout
en regrettant que l’actuelle génération paraisse vouée à fonder ses c
560
but d’un retour à la foi biblique et d’une partie
toute
nouvelle de son œuvre, celle qui va de Retour à l’Éternel, 1946, au t
561
par les SS à Lyon, au moment de monter en chaire.
Tout
comme le père Chaillet, il était en contacts fréquents avec le Bureau
562
sses politiques de l’Ordre nouveau s’épanouissent
tout
naturellement dans les efforts d’union de l’Europe au-delà des États-
563
i entendaient le rester à jamais envers et contre
toute
réalité. Aujourd’hui, c’est le raz-de-marée : des centaines de volume
564
s le monde entier, ou résultent de leurs travaux.
Tout
cela ne serait encore que littérature si l’on ne voyait émerger, s’im
565
es nationaux. Avant de généraliser ses analyses à
tout
l’ensemble européen, il est né de l’étude minutieuse d’un problème on
566
européennes, à Genève, a entrepris d’enregistrer
tout
ce que l’on peut savoir sur les acteurs sociaux, économiques et cultu
567
e correspond plus à rien d’utile mais qui entrave
tout
, sauf la libre circulation des nuisances. Elle présente l’intérêt his
568
eu l’Iran, il y a eu l’Afghanistan et chaque fois
toutes
les conditions étaient réunies pour que la guerre éclate, une guerre
569
t massivement financées par les gouvernements. Et
tout
cela prend une telle ampleur, se répand dans tant de domaines de l’in
570
s du tiers-monde. Parce que, là aussi, nous avons
tout
disposé, avec une inconscience quasi démente, pour que ça éclate un j
571
re, les médias, les mentalités, les politiques et
toute
notre industrie se mettent en place peu à peu, comme poussés par un m
572
tale de l’être humain fasciné par la catastrophe.
Tout
cela se met en place pour la guerre, avec une rationalité proprement
573
vant que la grande apocalypse nucléaire ne vienne
tout
écrabouiller. Il y a eu l’accident de Three Mile Island. Il y en aura
574
contre la guerre, à quoi bon, on n’y peut rien de
toute
manière, buvons et fumons, car demain nous mourrons. Ou alors, ça dév
575
-même hésité à un moment donné, me disant : après
tout
, la bombe à neutrons serait encore le moyen le plus maniable de nous
576
aire, et c’est ça justement qu’il faut empêcher à
tout
prix. Il faut que les hommes se mettent une bonne fois dans la tête q
577
oint d’impact d’une bombe. Les gens étoufferaient
tout
simplement dans leurs abris. En 1946, tout de suite après Hiroshima,
578
rs abris. En 1946, tout de suite après Hiroshima,
toute
l’Amérique a été prise d’un réflexe panique de rentrer sous terre. On
579
sisté au boom des abris antiatomiques. On mettait
tout
New York sous abris. Et on me faisait de vifs reproches : « À quoi pe
580
a fait des expériences, on a tiré des conclusions
tout
à fait analogues à celles que me transmettent les physiciens que je v
581
organisée Mais je voudrais insister ici sur un
tout
autre aspect de la question. On se demande quel intérêt les Russes au
582
e peut faire la Suisse ? Vous abordez-là un sujet
tout
différent. Dans une telle guerre, qui risque effectivement de se prod
583
lle d’un déferlement de l’immense armée russe sur
toute
l’Europe. À quoi rimerait alors la défense de l’Europe en général et
584
prévoit le général belge Close74, qu’ils occupent
tout
le continent, de Varsovie à Lisbonne, Gibraltar, Brindisi et Athènes,
585
a liberté, de la critique, de l’opposition, enfin
tout
ce qui est supprimé ou n’a jamais existé en Russie, il me paraît abso
586
qu’ils découvriraient radicalement différents de
tout
ce qu’on leur en a dit. Face à cette résistance locale, civile, civiq
587
am et comme on le verra peut-être en Afghanistan.
Tout
tient à ça. C’est une question d’éducation civique. Et, avec cela, le
588
sont par nature offensives (le premier qui tire a
toutes
les chances de gagner), nous devrions entraîner d’urgence notre popul
589
urs raisons d’être, sur leurs libertés concrètes.
Tout
le reste me paraît dangereusement démodé. Cela fait rêver, mais n’est
590
résente, c’est de n’avoir pas d’avenir, parce que
tout
est barré par l’idée d’une guerre atomique qui serait la fin de l’hum
591
erre atomique qui serait la fin de l’humanité, en
tout
cas de l’humanité civilisée. Rien n’est plus mobilisant pour des jeun
592
es qui serviront aux armements, si on sauve ainsi
toute
une population ? Vous nous montrez les Suisses à la croisée des chemi
593
mais été optimiste. J’ai toujours été, depuis mes
tout
premiers écrits sur des questions politiques, un pessimiste actif. Je
594
s choses soient disposées de manière à aller bien
toutes
seules. Je pense que si on les laisse aller, elles iront très mal. Et
595
ui auront essayé de faire quelque chose. Et après
tout
, pour moi, le but de la société, ce n’est pas la puissance collective
596
s », installées par la police dans des caravanes,
toutes
les mairies ayant fait grève. Les habitants ont repris un procédé de
597
s, alors que leur programme ne s’inspirait pas du
tout
de mon livre. En revanche, L’Avenir est notre affaire a fait la cou
598
voir nos rêves ni nos projets. » L’avion, l’auto,
tout
ce que la technologie a réalisé, ce sont des rêves de l’homme, dont n
599
re le russe ! Dans mon livre, j’écrivais déjà que
toute
augmentation du budget militaire est inutile dans un pays qui n’a pas
600
e volonté de puissance ou de besoin de sécurité à
tout
prix, s’il atteint la liberté spirituelle, il réalise ce qu’il doit f
601
fférence : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de
tout
ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. » C’est là le gran
602
meras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de
toute
ton âme, et de toute ta pensée. » C’est là le grand, le premier comma
603
n Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de
toute
ta pensée. » C’est là le grand, le premier commandement. Et voici le
604
et notre peur de l’an 2000 ? Ce sont deux choses
tout
à fait différentes. La peur de l’an 1000 était magique, — dans la mes
605
élas de bonnes raisons rationnelles d’avoir peur.
Tout
cela va très mal finir. Suivant les théories économiques ou militaire
606
ui concerne le nucléaire. Je suis optimiste comme
tout
croyant. Mais la terre finira, comme les autres planètes, selon la lo
607
aissance de notre histoire. Les Celtes ont occupé
tout
le territoire européen de Gibraltar à la Roumanie, du Nord de l’Écoss
608
ando. Paul Valéry se trompe lorsqu’il déclare que
tout
homme profondément influencé par Athènes et par Rome est un Européen
609
es de la quête du Graal ? L’origine est complexe.
Tout
d’abord, évidemment, les vieilles légendes celtes adaptées par le chr
610
rpris, car je le croyais plutôt tiède. Rocard est
tout
à fait régionaliste. C’est un Méridional, il sait de quoi il parle. R
611
terrand a déclaré spontanément qu’il appliquerait
tout
ce qu’il a annoncé au cours de la campagne, y compris la réforme régi
612
rometteur ? Sa volonté de décentraliser me paraît
tout
à fait réelle. J’ai travaillé avec Defferre dans une commission europ
613
remier Conseil des communes d’Europe. Je le crois
tout
à fait sincère. Il emploie le terme « décentraliser » parce que c’est
614
ctivités locales 19 % seulement. En Suisse, c’est
tout
le contraire. Mais on aura alors des communes riches et des communes
615
régionaliste Mais les communes ne peuvent pas
tout
résoudre… Le régionalisme n’existera que dans la mesure où les commun
616
gens de Thonon, d’Évian, de Morges ou de Genève.
Tout
cela doit inciter à créer une région. Il faut fonder des unités capab
617
démontrant que la Terre tourne autour du Soleil.
Tout
le reste est littérature. Toutes les autres découvertes de la Science
618
autour du Soleil. Tout le reste est littérature.
Toutes
les autres découvertes de la Science ou les inventions de la Technolo
619
ardements soudains de la société, mais non pas du
tout
un retour à la position de départ, comme le disait le terme primitif.
620
de départ, comme le disait le terme primitif. Or,
toute
« révolution » au sens métaphysique, devenu surtout politique depuis
621
nt. Sans doute, mais chacun de nous sait bien que
toute
innovation technique, qu’on la qualifie ou non de « révolutionnaire »
622
ence de la technologie Il m’importe d’insister
tout
d’abord sur ce point : je ne suis pas et n’ai jamais été pour des rai
623
eu, n’oublions jamais l’ambivalence inévitable de
toutes
nos technologies : — la « révolution » technique de l’automation deva
624
facultés de mémoire, de jugement et de création,
tout
en multipliant une espèce prospère de débiles mentaux efficaces. 4
625
, quelque chose comme un refus d’envisager, avant
toute
application industrielle et commerciale d’une invention, ses conséque
626
la question ne sera pas posée », ait été prise en
toute
conscience. Bien plus que d’un refus délibéré, il s’agit d’un réflexe
627
Lech Walesa, rien n’avait été correctement prévu,
tout
nous a pris au dépourvu dans les événements marquants de la dernière
628
conflits, nous inviterait à renoncer nous aussi à
tout
effort de prospective et même de réflexion sur l’avenir informatisé.
629
soumettre à un certain nombre de critères d’usage
toute
innovation technique qui réclame droit de cité, c’est-à-dire de produ
630
nts : a) l’information (data + news) n’est pas du
tout
synonyme de savoir ou de connaissance, que seule une personne peut in
631
istrée dans son cerveau, et encore moins celle de
toute
l’espèce, enregistrée dans ses gènes, mais un simple stockage d’infor
632
dans une lente montée d’émotion presque angoissée
toute
la magie sensuelle, sensible et sentimentale, de son enfance dans le
633
ropre enfance. 6. Quelques critères d’usage de
toute
innovation technique Lorsque Henry Ford inaugura, en 1899, la prem
634
ces du palmarès mondial de Fortune, et le sort de
toute
l’industrie occidentale suspendu aux décisions de quelques émirs du g
635
? Le recours à des critères moraux respectés dans
tout
l’Occident eût induit à rejeter le travail à la chaîne, qui réduit la
636
. D’où un deuxième critère : écarter délibérément
toute
innovation dont l’une des conditions de succès s’annoncerait comme in
637
e la responsabilité l’est de la liberté : refuser
toute
innovation qui entraînerait nécessairement ou favoriserait par sa nat
638
lques années seulement. Il nous commande d’éviter
tout
ce qui peut polluer notre milieu social ou naturel, et de même tout c
639
olluer notre milieu social ou naturel, et de même
tout
ce qui menace d’épuiser à court terme les ressources naturelles non r
640
poussée. Enfin, septième critère, il faut éviter
tout
ce qui risque d’entraîner une vulnérabilité excessive de l’industrie
641
rdinateurs ont présentés dès leur apparition pour
toutes
les défenses nationales du monde. Je n’allonge pas. La cause est ente
642
iment multipliée devient un facteur destructif de
tout
ce qui requiert un travail d’assimilation, de digestion, d’intégratio
643
uler et combiner en lieu et place de nos cerveaux
tout
ce qui peut être exprimé en termes logiques et chiffrables, elle nous
644
toujours mieux réduite au rationnel, purifiée de
tout
mystère, de plus en plus dépersonnalisée et comme prédigérée pour éta
645
n de ce qui est déjà commun à tous les hommes, de
tout
ce qui peut donc s’exprimer dans ses « langages » d’informatique, mai
646
s aussi du lyrisme et de la poésie en général, le
tout
dans un langage que l’on aura rendu systématiquement incapable de com
647
conformisme rationalo-matérialiste et la perte de
tout
esprit de résistance aux états-majors des puissances stato-nationales
648
dire qu’ils trahissent leur fonction principale.
Tout
professeur — et je l’ai été dans différents pays et universités, pend
649
’ordinateur sait beaucoup de choses, il peut même
tout
savoir, mais il n’est pas. Il est incapable de former les esprits, n’
650
r des gadgets est en contradiction flagrante avec
toutes
les observations des psychologues, qui tendent à démontrer que la mém
651
j’opposerai la formule de l’ashram hindouiste, où
tout
dépend de l’enseignement du gourou, imprévisible, personnel, directeu
652
n sans les ordinateurs. Ils seront démunis devant
tout
imprévu. Grâce à l’informatisation, la société court le risque d’être
653
i est neutre, outillage au service de l’homme, de
tout
l’homme, du bon et du mauvais en lui. Mais en fait le mauvais a des c
654
son mouvement d’accélération paraît déjà hors de
toute
prise humaine), c’est sur ces derniers points que nous avons à le fai
655
dira-t-on : un effort non mesurable, une décision
tout
invisible de l’esprit. Mais il est bien probable que de ce peu, de ce
656
ar Copernic que la Terre tourne autour du Soleil.
Toutes
les autres découvertes de la science ou inventions de la technologie
657
ardements soudains de la société. Mais non pas du
tout
un retour à la position de départ, comme le disait le terme primitif.
658
de départ, comme le disait le terme primitif. Or,
toute
« révolution » au sens métaphysique, devenu surtout politique depuis
659
nt. Sans doute, mais chacun de nous sait bien que
toute
innovation technique, qu’on la qualifie ou non de « révolutionnaire »
660
ais n’oublions jamais l’ambivalence inévitable de
toutes
nos technologies. — La « révolution » technique de l’automation devai
661
facultés de mémoire, de jugement et de création,
tout
en multipliant une espèce prospère de débiles mentaux efficaces. 4
662
e chose comme un refus général d’envisager, avant
toute
application industrielle et commerciale d’une invention, ses conséque
663
la question ne sera pas posée », ait été prise en
toute
conscience. Bien plus que d’un refus délibéré, il s’agit d’un réflexe
664
e, de l’Iran, de l’Afghanistan ou de Lech Walesa,
tout
nous a pris au dépourvu dans les événements marquants de la dernière
665
conflits, nous inviterait à renoncer nous aussi à
tout
effort de prospective et même de réflexion sur l’avenir informatique.
666
Soumettre à un certain nombre de critères d’usage
toute
innovation technique qui réclame droit de cité, c’est-à-dire de produ
667
tre. a. L’information (data + news) n’est pas du
tout
synonyme du savoir (ou de la connaissance) que seule une personne peu
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istrée dans son cerveau, et encore moins celle de
toute
l’espèce, enregistrée dans ses gènes, mais un simple stockage d’infor
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dans une lente montée d’émotion presque angoissée
toute
la magie sensuelle, sensible et sentimentale, de son enfance dans le
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ropre enfance. 6. Quelques critères d’usage de
toute
innovation 1. Lorsque Henry Ford inaugura en 1899 la première fabr
671
ces du palmarès mondial de Fortune, et le sort de
toute
l’industrie occidentale suspendu aux décisions de quelques émirs du g
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. Le recours à des critères moraux respectés dans
tout
l’Occident eût induit à rejeter le travail à la chaîne, qui réduit la
673
. D’où ce deuxième critère : écarter délibérément
toute
innovation dont l’une des conditions de succès s’annoncerait comme in
674
e la responsabilité l’est de la liberté : refuser
toute
innovation qui entraînerait nécessairement, ou favoriserait par sa na
675
lques années seulement. Il nous commande d’éviter
tout
ce qui peut polluer notre milieu social ou naturel, et de même tout c
676
olluer notre milieu social ou naturel, et de même
tout
ce qui menace d’épuiser à court terme les ressources naturelles non r
677
par une expérimentation très poussée. 7. Éviter
tout
ce qui risque d’entraîner une vulnérabilité excessive de l’industrie
678
rdinateurs ont présentés dès leur apparition pour
toutes
les « défenses nationales » du monde. Je n’allonge pas. La cause est
679
iment multipliée devient un facteur destructif de
tout
ce qui requiert un travail d’assimilation, de digestion, d’intégratio
680
er et combiner, en lieu et place de nos cerveaux,
tout
ce qui peut être exprimé en termes logiques et chiffrables, elle nous
681
toujours mieux réduite au rationnel, purifiée de
tout
mystère, de plus en plus dépersonnalisée et comme prédigérée pour éta
682
n de ce qui est déjà commun à tous les hommes, de
tout
ce qui peut donc s’exprimer dans les « langages » de l’informatique ;
683
s aussi du lyrisme et de la poésie en général, le
tout
dans un langage que l’on aura rendu systématiquement incapable de com
684
onformisme rationalo-matérialiste, et la perte de
tout
esprit de résistance aux états-majors des puissances stato-nationales
685
aujourd’hui, avec une insistance croissante dans
toute
la presse, l’école sans maîtres. C’est une idée qui avait germé dans
686
-dire qu’ils trahissent leur fonction principale.
Tout
professeur — et je l’ai été dans différents pays et universités, pend
687
’ordinateur sait beaucoup de choses, il peut même
tout
savoir, mais il n’est pas. Il est incapable de former les esprits, n’
688
r des gadgets est en contradiction flagrante avec
toutes
les observations des psychologues, qui tendent à démontrer que la mém
689
ato j’opposerai la formule de l’ashram hindou, où
tout
dépend de l’enseignement du gourou, imprévisible, personnel, directeu
690
n que son Socrate n’ait dit, et qui ne condamne à
tout
jamais Plato ? 10. Vulnérabilité Il est certes utile d’apprendr
691
lleront rien sans les ordinateurs. Démunis devant
tout
imprévu. Grâce à l’informatisation, la société court le risque d’être
692
i est neutre, outillage au service de l’homme, de
tout
l’homme, du bon et du mauvais en lui. Mais en fait le mauvais a des c
693
son mouvement d’accélération paraît déjà hors de
toute
prise humaine), c’est sur ce dernier point que nous avons à le faire.
694
dira-t-on. Un effort non mesurable, une décision
tout
invisible de l’esprit. Mais il est bien probable que de ce peu, de ce
695
ave est celui de la perte de mémoire : à force de
tout
confier à l’ordinateur, l’homme vide sa mémoire, ne l’entretient pas
696
conformisme rationalo-matérialiste et la perte de
tout
esprit (critique) de résistance aux états-majors des puissances stato
697
facultés de mémoire, de jugement et de création,
tout
en multipliant une espèce prospère de débiles mentaux efficaces ».
698
u lieu que la plupart du temps ils sont dénués de
tout
jugement : et ils seront en outre insupportables, parce qu’ils seront