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ar des mouvements qui se prévalent bruyamment des
vertus
de l’État-nation. Gangsters, groupuscules ou partis, au nom des princ
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es caricatures que les modèles, les vices que les
vertus
, les armes de guerre que les procédures de paix. Il est plus facile d
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t pas couler, n’est-ce pas ? Je ne crois pas à la
vertu
du discours mais à la leçon des faits : seule une catastrophe (tôt ou
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raviata participent des pouvoirs mythiques par la
vertu
du genre, à l’insu de leurs auteurs ? Beau sujet de recherches, et le
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aptes à les rejoindre ? Ceci pose la question des
vertus
civiques. 4. Le fédéralisme n’a pas pour fin la puissance collective,
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collective, celle des États, qui dicterait comme
vertus
cardinales favorisant son avènement : l’alignement, l’uniformisation,
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leurs vocations singulières. De là procèdent les
vertus
qui composent, à l’insu de nos contemporains, l’éthique du fédéralism
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ciété éventuellement viable désormais. Première
vertu
: la tolérance Érasme le premier en fit l’éloge, et il est ainsi d
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Elle est donc proprement fédéraliste. Deuxième
vertu
: le courage, mais aussi le devoir, d’être soi Dans la tâche de de
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sur mon sentier. » (Ps. CXIX, 105). Troisième
vertu
: l’amour de la complexité Respecter les différences et pousser ce
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a guerre par une logique inévitable. Quatrième
vertu
: le respect du réel Toutes les idéologies politiques, depuis la R
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t pas être découpée mais reconnue. » Cinquième
vertu
: le sens du paradoxe « Small is beautiful » : ce titre du livre d
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au règne de l’amour, toujours à venir. Sixième
vertu
: l’humour Il m’est arrivé d’écrire, en pleine guerre contre Hitle
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me de cet esprit de tolérance qui est la première
vertu
fédéraliste, en ceci qu’il tend à désarmer la violence, à ralentir le
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out ce qui prétend justifier la guerre au nom des
vertus
viriles et la dictature au nom de la « liberté » d’une nation, selon
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uvrage. La critique de la classe militaire et des
vertus
« viriles » que la guerre développerait occupe les premiers chapitres
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re à la haute poésie mystique, et qui possède une
vertu
de contagion que je voudrais dire convertissante. (Pour moi, s’il fau
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rsonnalisme, de l’éthique du fédéralisme et de sa
vertu
la plus profonde : la tolérance rigoureuse, — celle qui n’est pas fac
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on cathare dont certains aspects (le dualisme, la
vertu
de chasteté, le rôle de la Dame) se retrouvent dans ces romans, ainsi