1
ordinaire. Elle est tellement constitutive de nos
vies
et de leur sens général que nous avons peine à la voir. Seule, la com
2
herche profane, spécifiquement européen. Ainsi la
vie
et la vitalité de notre culture n’impliquent rien de moins que l’Euro
3
efs d’État proclament qu’elle est une question de
vie
ou de mort, notre union n’a cessé de ne pas avancer. La cause de ce «
4
nt pas eu depuis ce temps de problèmes majeurs de
vie
confédérale. À l’autre extrême, le peuple jurassien s’est vu quatre f
5
ix. Quelles options est-ce qu’on se donne dans la
vie
? À quoi doit servir une société, une communauté ? Quelle est sa fin
6
adé. Les femmes, ayant pour fonction de donner la
vie
, sont beaucoup plus sensibles que les hommes aux conditions de la vie
7
lus sensibles que les hommes aux conditions de la
vie
. Pour elles, c’est plus sérieux que pour les hommes. Les hommes, on l
8
’occidentale, il paraît clair que le mépris de la
vie
humaine proféré par les gouvernements dictatoriaux n’est pas fait pou
9
par impatience infinie, à tuer au nom même d’une
vie
plus juste. Après les exposés factuels qui ont suivi, voici la synthè
10
ironnement, des régions et de nouvelles formes de
vie
communautaire, Denis de Rougemont est de ces pessimistes actifs dont
11
ssance et de richesse, visons à la liberté, à une
vie
plus saine où l’on ne sera pas sans cesse pourchassé par le temps… Av
12
beaucoup amusé celui-ci. André Breton a mené une
vie
exemplaire à New York. Il aurait pu très facilement être le « big man
13
sante et sans doute redoutable de l’État dans nos
vies
individuelles ! Face à cette mainmise de l’État-nation, les diverses
14
a, je me fonde aussi sur l’expérience de toute ma
vie
, je suis un enseignant et c’est une chose que j’ai apprise avec mes é
15
oi parmi les autres, et qui détient le sens de la
vie
? Cela n’est réalisable qu’au niveau des régions. Les gens se sentent
16
ourire.) Oui, j’ai eu quelques insolences dans ma
vie
… 17. Vous avez aussi un merveilleux sens des formules. Le PNB (produi
17
plique une mainmise de l’appareil étatique sur la
vie
complète, la vie économique, la vie quotidienne, la vie personnelle d
18
se de l’appareil étatique sur la vie complète, la
vie
économique, la vie quotidienne, la vie personnelle de chaque individu
19
mplète, la vie économique, la vie quotidienne, la
vie
personnelle de chaque individu. Cette mainmise suppose une centralisa
20
acteurs. J’ai une vision, disons chrétienne de la
vie
: nous sommes là pour faire quelque chose. J’imagine qu’un non-chréti
21
nts de résistance européens. Ils affirment que la
vie
des peuples qu’ils représentent doit être fondée sur le respect de la
22
é tout entière et l’épanouissement autonome de la
vie
nationale. Ces buts ne peuvent être atteints que si les divers pays d
23
r les simples joies et les espoirs qui rendent la
vie
digne d’être vécue. Je vais vous dire maintenant quelque chose qui vo
24
nge commercial, mais bien celle des chances de la
vie
, c’est-à-dire des chances de la paix, et du maintien des libertés, do
25
plus étroitement toujours plus de réalités de la
vie
publique et privée d’une nation, afin d’en obtenir plus facilement to
26
raire, étaient en majorité des responsables de la
vie
publique genevoise. Rien d’étonnant si, au cours de la première réuni
27
C’est important de pouvoir découvrir le cadre de
vie
d’un homme ; il est révélateur surtout lorsqu’il s’agit d’un ouvrage
28
e régionaliste impénitent qui a combattu toute sa
vie
le centralisme des États, et défendu les régions contre les capitales
29
ne Europe déchirée par les conflits ? Et toute sa
vie
a été imprégnée par ce déchirement. Rédacteur en chef à Paris mais to
30
ande partie de la population de « l’idiotie de la
vie
rurale »9. Ce qu’on ignore généralement, c’est le Marx précurseur de
31
ment la santé physique des ouvriers urbains et la
vie
intellectuelle des travailleurs ruraux, mais encore trouble la circul
32
, en Suisse romande. Il y a vécu presque toute sa
vie
, à l’exception de quelques années à Paris, avant la guerre de 1914. I
33
vers le paysan vaudois et les circonstances de sa
vie
, c’est l’homme dans le cosmos que Ramuz nous fait voir. À travers le
34
rendre présent et pesant le cadre matériel de sa
vie
; à suivre enfin, comme en les recréant, les images qui viennent à se
35
ace, et qui vous introduit dans la grandeur de la
vie
, de la mort, de la condition d’homme. Car il ne s’agit de rien d’autr
36
sont entrés lentement dans nos consciences. Et la
vie
s’est trouvée changée… ⁂ Je ne connais pas d’autre écrivain qui ait s
37
on de la catastrophe dans le détail concret de la
vie
. Je ne connais pas d’autre écrivain qui ait su poser les grandes ques
38
t plus sur la terre, c’est le souffle d’une autre
vie
. Et voici que la cloche a sonné, celles de la terre s’étaient tues. «
39
encore là mais aliénés, incapables de jouir de la
vie
. Les gens éprouvent de plus en plus la nécessité de se retrouver dans
40
ystème fondé sur la solidarité J’aime, donc la
vie
vaut la peine d’être vécue. Or, la communication, la relation à autru
41
is de, « [Entretien] L’amour, pas la guerre », La
Vie
, Paris, 19–25 octobre 1978, p. 63-64. af. Propos recueillis par Jean
42
l’État, tel qu’il s’est constitué, maître de nos
vies
et de nos destins, a étouffé les particularismes régionaux qui faisai
43
mportance à l’avenir ? Les vrais acteurs de notre
vie
politique ne sont pas les partis socialistes mais les syndicats ; ne
44
(même si elles ne sont pas majoritaires) de notre
vie
politique. Ces formations ne sont ni de gauche, ni de droite ; elles
45
donc inventer sa voie vers le But absolu de toute
vie
— le même pour tous. La formation civique n’a d’autre fin que de rend
46
ent des finalités que nous voulons donner à notre
vie
: puissance collective et prestige de l’État national — ou au contrai
47
une offre plus riche de ces biens qui rendent la
vie
plus digne et humaine, et qui s’expriment par la santé d’un peuple, p
48
eau d’éducation. » Vers la vraie qualité de la
vie
III. Enfin, l’idée que le renforcement des structures décentralisé
49
isées conditionne l’amélioration de la qualité de
vie
, idée qui est partout dans ce rapport, est de celles que je tiens pou
50
s quant au sort prochain de notre espèce et de la
vie
sur la planète Terre. J’exprimais l’an dernier dans l’organe des Nat
51
e] (1979)ak I. Émergence des régions dans la
vie
politique Lorsque parut, il y a onze ans, le premier numéro de not
52
é par l’idéologie nationale au xxe siècle) de la
vie
publique. Mouvements pendulaires de main-d’œuvre à travers la frontiè
53
près sur 160 États), et trop grand pour animer la
vie
réelle de ses communes ou même de ses régions (à l’exception du Luxem
54
ment, elles disparaîtront une fois les niveaux de
vie
égalisés. Où sera alors le cadre de participation civique ? Ceci ne s
55
uelles sont, parmi les fonctions nécessaires à la
vie
d’une communauté de type européen, celles qui souffrent le plus du fa
56
t claire : il faut susciter la région pour que la
vie
continue, tout simplement. La disparité des aires saute aux yeux. La
57
s, mais qu’au-delà de toute comparaison il ait sa
vie
unique à vivre, tandis que j’ai la mienne à vivre pour être moi, pour
58
e survie de l’humanité. Les formes et formules de
vie
en société qui favorisent le mieux les fins de la personne sont les f
59
uotidienne — rouspétance du citoyen — que dans sa
vie
proprement politique — farce des partis — et vous obtiendrez au terme
60
ée écologie à l’agression technologique contre la
vie
et l’affectivité : telle fut la nouveauté des années 1970. On ne cul
61
énergie sans menacer des centaines de milliers de
vie
; — ni prévenir, ni guérir la pollution des lacs, des fleuves et des
62
ope médiane ; la couche d’ozone qui protège toute
vie
contre les rayons ultraviolets ; le cancer causé à 60 % ou 90 % par n
63
rait plus le profit mais davantage une qualité de
vie
, les dirigeants la veulent-ils ? Ils y arriveront par la force des ch
64
allégués en énergie sans menacer des millions de
vie
; — ni prévenir, ni guérir la pollution des lacs, des fleuves et des
65
ope médiane ; la couche d’ozone qui protège toute
vie
contre les rayons ultraviolets ; le cancer causé à 60 %° ou 90 % par
66
duit national du Gothard, sauvant au risque de sa
vie
la « raison de vivre » d’une Suisse libre. Débat sans fin et que l’Hi
67
èlent : celle d’un homme qui accepte de donner sa
vie
non pour un mythe national, ni pour une idéologie, mais pour ce qu’il
68
our la « Terre des hommes ». Le vrai métier de sa
vie
, disait-il quelquefois, eût été celui de jardiner. Son métier de pilo
69
tre les choses et le Ciel, entre l’intimité de la
vie
d’un homme et les grandes lois de la Nature, entre la liberté et les
70
Jardinier de sa planète. 28. « Pour sauver sa
vie
, perdre ses raisons de vivre ». 29. C’est-à-dire deux étages au somm
71
peut être définie simplement comme ce qui rend la
vie
digne d’être vécue. » C’est profond, c’est subtil, c’est sûrement vra
72
Et de quel droit déciderait-il de ce qui rend la
vie
digne d’être vécue, sans se classer dans le camp des totalitaires ? F
73
la rue. Elle naît d’une prise de conscience de la
vie
, d’un besoin perpétuel d’approfondir la signification de l’existence,
74
our actif du prochain, allant jusqu’à « donner sa
vie
pour ceux qu’on aime »… Ueber allen Gipfeln ist Ruh dit Goethe : sur
75
i, qui en vivent, et surtout qui contribuent à sa
vie
et à son évolution, il s’agit maintenant : a) d’énumérer les aspects
76
olitiques, professionnelles, etc. 5. Valeur de la
vie
et attitudes devant la mort. 6. Attitudes devant l’amour, le mariage
77
ociations philanthropiques et de protection de la
vie
, type Croix-Rouge, SPA, etc. 8. Psychologie, doctrines et techniques
78
ers et protection de l’humus, entre respect de la
Vie
et dogme du Profit, entre banalité vendable et originalité « exhausti
79
s recherches scientifiques tendant à favoriser la
vie
et non sa destruction, c’est-à-dire la paix et non la guerre. Certes,
80
une offre plus riche de ces biens qui rendent la
vie
plus digne et humaine, et qui s’expriment par la santé d’un peuple, p
81
isées conditionne l’amélioration de la qualité de
vie
est de celles que je tiens pour décisives quant au sort prochain de n
82
s quant au sort prochain de notre espèce et de la
vie
sur la planète Terre. J’exprimais l’an dernier dans l’organe des Nat
83
rien). La politique paraît absente. 1812 et 1813 (
vie
en Allemagne). Les notes quotidiennes commencent toutes par « travail
84
nt avec l’aventure des Cent-Jours. Le reste de la
vie
de Benjamin Constant est dominé par l’action politique. L’apothéose p
85
t cette « brochure », Benjamin sait qu’il joue sa
vie
: Napoléon n’est pas encore vaincu, et le ferait fusiller pour beauco
86
mpêché le retour en force de la politique dans la
vie
de Constant : elle aura plutôt contribué à en dramatiser les péripéti
87
ébâcle est affreuse. Mon article de demain met ma
vie
en danger. Vogue la galère. S’il faut périr, périssons bien. 11 mars
88
péris. N’importe. Tâchons de nous souvenir que la
vie
est ennuyeuse. Le lendemain 19 mars, Napoléon est aux Tuileries. Ben
89
ne vois pas d’autre exemple dans l’histoire de la
vie
politique en Europe. 14 avril. Entrevue avec l’empereur. Longue con
90
re ses intérêts et plus d’une fois au péril de sa
vie
, sous les régimes successifs qu’elle contestait. L’Esprit de conquête
91
ques ; mais, cas plus rare, il n’a pas affecté la
vie
de son auteur, qui croyait tout risquer sur cette centaine de pages,
92
Dans tous les États où l’on détruit ainsi toute
vie
partielle, un petit État se forme au centre : dans la capitale s’aggl
93
formité, c’est du mécanisme. La variété, c’est la
vie
; l’uniformité, c’est la mort. Le système fondé sur les patries loca
94
ucoup préoccupé pendant la dernière période de sa
vie
: celui des centrales nucléaires et des questions qu’elles posent à n
95
ntre que Lew Kowarski savait que le sérieux de la
vie
se sent mais ne se mesure pas : Hermann Kahn, qui est un personnage
96
a qu’à penser à toutes les choses sérieuses de la
vie
. Par exemple, bien manger, la poésie, l’amour. Toutes les valeurs hum
97
s droits de la femme dans tous les domaines de la
vie
sociale et civique ; le souci de conserver les ressources naturelles
98
u’en amitié. Vous ne nous rendiez pas toujours la
vie
facile, mais vous lui donniez plus de saveur et plus de sens. Et c’es
99
ent ou pas du tout sur nos écrans. Car leur vraie
vie
était ailleurs. 53. La revue intitulée en 1928 La Révolution surré
100
uvrage à la fois philosophique et applicable à la
vie
publique, à l’existence communautaire, voire à la politique, constitu
101
sse. Je demandais à l’écrivain d’assumer, dans sa
vie
concrète, la responsabilité de son œuvre, de ses idées, même si cela
102
en moi, une tension qui a duré tout au long de ma
vie
. Les critiques qui sentaient que j’avais parlé avec plus de chaleur d
103
nchanté. Nous vous comprenons… Néanmoins, dans ma
vie
réelle, j’ai finalement opté, non sans drames, pour ce que j’ai appel
104
ndent son œuvre. Et la grande contradiction de ma
vie
pourrait être symbolisée par l’évocation simultanée de Goethe, et de
105
erkegaard. Goethe, son influence, l’exemple de sa
vie
, sa personnalité fascinante tendue vers un équilibre durement conquis
106
influencé, non seulement dans mes écrits, dans ma
vie
, mais encore dans mes pensées les plus secrètes. En fait, la valeur q
107
on d’automobile à un moment où, note-t-il dans Ma
Vie
: « il n’y avait pas de demande pour les automobiles » ; voire « une
108
t et encore plus. Les gens voulaient la garder en
vie
, ils aimaient leur baleine, mais ils ne savaient plus comment la sati
109
age des Alpes, pour se donner à la prière et à la
vie
contemplative et il cessa de manger pendant vingt ans, jusqu’à sa mor
110
ante, qui se moque des fins (survie d’abord, puis
Vie
développée vers le Sens), et ne tient compte que des facteurs de rent
111
ension des problèmes qui composent la trame de la
vie
— en l’occurrence la pollution du Léman découlant de l’usage des phos
112
s, mais encore plus, de notre inertie civique. La
vie
ou la mort du Léman, ce n’est pas de l’État que cela dépend, mais bel
113
tre attitude intérieure et des finalités de notre
vie
. Ma conclusion sera donc à la fois un appel et une constatation qui n
114
talès n’ait été de ces derniers. On dirait que sa
vie
et son œuvre retracent et recomposent librement la suite des aventure
115
ns les années de l’entre-deux-guerres, les quatre
Vies
si fameuses de Franz Liszt, de Chopin ou le poète, de Wagner et de Be
116
es n’est pas une imperfection de l’union, mais sa
vie
même. Un deuxième trait, complémentaire d’ailleurs, doit être au moin
117
rps souffre dans son chef et dans ses membres. La
vie
normale du corps dépend de la vitalité de chacun de ses membres, et l
118
nd de la vitalité de chacun de ses membres, et la
vie
d’un membre dépend de son harmonie avec les autres membres, assurée p
119
, reconnaît que les diversités régionales sont la
vie
même de l’Union. Mais par l’organe central qui lie toutes les régions
120
les, dont les tensions déterminent le champ de la
vie
spirituelle : universel — particulier mythe — aventure individuelle
121
adre, dans le rythme, dans la qualité même de nos
vies
. Ce monde humanisé ne change plus qu’au gré de nos désirs, donc de no
122
Robert Aron, Fragments d’une
vie
[préface] (1981)cd Robert Aron, pour moi, fut l’un des premiers vi
123
é : je les découvre en lisant ces Fragments d’une
vie
— hélas, nous ne pourrons plus en parler ensemble. Pourquoi ne l’avoi
124
avoir, on les retrouvera dans les Fragments d’une
vie
lorsqu’il relate ses premières initiatives en faveur de la modernité
125
ycée Condorcet, va décider du nouveau cours de sa
vie
. Trois années de recherches silencieuses conduisent à la publication
126
is européen. Nous défendions une conception de la
vie
avec laquelle aucun des régimes existants, États-nations ou dictature
127
Robert, « [Préface] Robert Aron, Fragments d’une
vie
», dans Fragments d’une vie, Paris, Plon, 1981, p. I-VII. ce. Recen
128
ron, Fragments d’une vie », dans Fragments d’une
vie
, Paris, Plon, 1981, p. I-VII. ce. Recensé par Rougemont dans les Cah
129
Gex ou la Savoie pour aller à Genève gagner leur
vie
et qui rentrent le soir dans leur village français. Charles Ricq, cha
130
e qu’ils ont à défendre : une certaine dignité de
vie
, un certain sens de la liberté, de la critique, de l’opposition, enfi
131
pas, sous des prétextes mondains, sacrifier notre
vie
éternelle. Nous devons nous indigner contre le mensonge, le dénoncer
132
manquent à cette définition. Or, je crois que la
vie
de l’esprit, chez les Celtes, leur sensibilité, leur affectivité sont
133
D’une manière générale, le but spirituel dans la
vie
humaine. cm. Rougemont Denis de, « [Entretien] La ruée vers le Gr
134
rythme, une durée, une structure temporelle de la
vie
et de la création humaines, il ne s’agit pas nécessairement d’un prog
135
ée qu’on nous prépare, c’est la saveur même de la
vie
que l’homme n’aura plus le temps de goûter et qu’on ne pourra lui ren
136
rythme, une durée, une structure temporelle de la
vie
et de la création humaines, il ne s’agit pas nécessairement d’un prog
137
ée qu’on nous prépare, c’est la saveur même de la
vie
que l’homme n’aura plus le temps de goûter, et qu’on ne pourra lui re