1 1978, Articles divers (1978-1981). L’Europe est une culture commune (1978)
1 ssiper au terme de l’ascension métaphysique, il n’ y a aucune raison de perdre son temps à explorer leurs mystères. Un sec
2 1978, Articles divers (1978-1981). Le Jura libre à l’heure des régions (1978)
2 point encore réalisé. Mais une fois cela fait, s’ y arrêter trop serait en perdre le bénéfice. Car en comblant un retard
3 1978, Articles divers (1978-1981). Dépolitiser la politique (janvier 1978)
3 t l’impôt ; les gens n’aiment pas ça, il faut les y contraindre. C’est là que j’ai cité dans mon livre une phrase de Jouv
4 1978, Articles divers (1978-1981). Le diable en Suisse (1er janvier 1978)
4 apitre consacré au péril des centrales nucléaires y était intitulé : Un pacte de Faust. On se souvient que le Faust de Go
5 Pluton, dieu de la Richesse et des Enfers : nous y voilà ! « Ce dieu, nous dit la Fable, était si noir et si laid qu’il
5 1978, Articles divers (1978-1981). Réfléchir à ce que le terrorisme signifie (4 janvier 1978)
6 t de vue tout à fait général, Denis de Rougemont, y a-t-il une forme de terrorisme qui puisse se justifier par le « proje
7 t pas, non plus, faire preuve d’hypocrisie : il n’ y a pas, là, de phénomène spécifiquement allemand ou italien. Voyez-vou
8 par des moyens respectueux de la légalité ? Il n’ y a pas d’autres moyens de lutter contre le terrorisme que ceux de la l
9 vegarder à tout prix les droits constitutionnels, y compris celui de penser que l’ordre établi n’est qu’un désordre établ
10 conclure. Herbert Marcuse, en analyste politique, y a évoqué, premièrement, l’aberration stratégique que représente l’act
6 1978, Articles divers (1978-1981). Un autre avenir pour la planète (février 1978)
11 s ne choisissons pas librement notre avenir, il n’ y aura pas d’avenir humain au-delà d’un cataclysme inévitable que les r
12 ni collectivistes, nous sommes personnalistes », y lisais-je. Ce fut comme un déclic chez moi. Nous nous rencontrions un
13 exploiter seront taries. Ce qui signifie qu’il n’ y a de pétrole à un prix abordable que pour dix ou vingt ans ! Qu’après
14 urs, vous êtes fous ! D’ici dix ou vingt ans il n’ y aura plus sur vos autoroutes que quelques milliardaires. Alors, marqu
15 prix du pétrole ayant décuplé ou vingtuplé, il n’ y aura plus que des gens très riches à pouvoir circuler en voiture. Mai
16 les autres. Grâce au nucléaire… Mais vous, vous n’ y croyez pas. Vous lui êtes même farouchement opposé. Expliquez-moi. Av
17 œud du véritable choix. Quand on nous dit qu’il n’ y a que le nucléaire pour nous tirer d’affaire lorsqu’il n’y aura plus
18 e nucléaire pour nous tirer d’affaire lorsqu’il n’ y aura plus de pétrole, on sous-entend : il n’y a que le nucléaire qui
19 l n’y aura plus de pétrole, on sous-entend : il n’ y a que le nucléaire qui peut nous permettre de continuer à vivre comme
20  » Les gens qui lisent ça se disent : « Donc il n’ y aura pas d’accident avant cent-mille ans ! » Sans s’imaginer que l’ac
21 lle. Qu’elle soit capitaliste ou socialiste. Il n’ y a à cet égard aucune différence. Cette logique est plus forte que tou
22 de. Et le président est le baron belge Empain. Qu’ y a-t-il de français là-dedans ? Reste une question. Supposons, pour no
7 1978, Articles divers (1978-1981). « Quel avenir voulons-nous ? » (1er février 1978)
23 a somme de vos réflexions depuis quarante ans. On y retrouve des thèmes esquissés aussi bien dans L’Amour et l’Occident
24 ce, alors que les gouvernements européens, eux, n’ y ont pas cru. Qui aurait pu prévoir que le club de Rome ferait ces pré
25 b de Rome ferait ces prévisions et que les Arabes y croiraient ? Cet exemple, parmi d’autres, montre bien qu’il est vain
8 1978, Articles divers (1978-1981). 20 questions à Denis de Rougemont (22 février 1978)
26 l’avenir, mais de le faire. Et on finira bien par y arriver ! À la fin de mon livre, je parle de ce que j’appelle la « pé
27 n. Non, comme il est plutôt bête et méchant, il n’ y a effectivement aucune chance qu’il devienne soudain raisonnable dans
28 lles sont pleines de déchets radioactifs. » Et il y en a d’autres ! J’ai un ami qui a dit de mon livre que c’était la « m
29 ue l’on vit dans une société d’hommes creux. Il n’ y a plus de véritable communauté et cela favorise notamment la délinqua
30 Mais c’est souvent moins mal qu’ailleurs et l’on y fait de moins grandes bêtises. Non parce qu’on est meilleur, mais par
31 inte d’humour, avec l’air de quelqu’un qui n’a pu y résister. Cet homme dont l’œuvre a marqué, marque plus que jamais not
32 ensantes de l’action fédéraliste européenne, il n’ y a pour lui aucun doute : c’est en refaisant une société à l’échelle d
9 1978, Articles divers (1978-1981). L’Avenir est notre affaire ou la méditation apocalyptique d’un optimiste (février-mars 1978)
33 c’est dans la mesure où j’affirme que, si l’on n’ y remédie pas, la logique de notre civilisation scientifique, technique
34 i, je suis pessimiste, ultrapessimiste. Mais il n’ y a pas de fatalités. Il ne faut pas se laisser berner par ces faribole
35  Les cavernes, je vous les laisse, car vous allez y entreposer les déchets radioactifs des centrales atomiques. » Le dire
36 re le soleil et la maison. Et c’est pourquoi il n’ y a pas de lobby solaire auprès du gouvernement. L’État est contre le s
37 e repère. Pluton s’ennuyait aux enfers et voulait y rabattre le plus de monde possible. Il voulait des morts. Tel est le
38 Certains disent : « Faites la révolution ! » Je n’ y crois pas. La Révolution, avec un grand R, est un mythe populaire qui
39 tre niveau de consommation et de gaspillage. Il n’ y a pas assez de matières premières dans le monde pour cela. Alors nous
40 e la Haute-Volta m’a dit : « Vous comprenez, il n’ y a rien à faire, les gens chez nous se feraient tuer pour ces frontièr
41 pluralisme contre la simplification. Sinon, il n’ y aura rien du tout. Simplement une fin de la civilisation. Avant de qu
42 à un livre, à un sujet. J’en ai été touché… Et j’ y ai consacré ensuite quatre années d’efforts… Je dois préciser encore
43 ent ! Je suis très content de ces réactions. Il n’ y a pas eu de critiques vraiment mauvaises et beaucoup d’articles chale
10 1978, Articles divers (1978-1981). De l’Europe des États coalisés à l’Europe des peuples fédérés (mai 1978)
44 f ouvrage intitulé Manifeste paneuropéen. On peut y lire des phrases simples et grandes comme celle-ci : La question eur
45 uestion la plus pressante. Je crois que l’on peut y obtenir des succès. Mais je suis sûr aussi qu’au point de vue politiq
46 es gouvernements n’accepteront jamais, sauf s’ils y sont contraints par une superpuissance voisine, le moindre abandon de
47 ue État perde son importance. Les petites nations y compteront autant que les grandes et tireront leur honneur de leur co
48 perdu tout espoir et peut-être même tout désir d’ y conduire les Européens. Dira-t-on que la Communauté de Bruxelles a re
49 . Rétablir la productivité industrielle ? Nous n’ y avons que trop bien réussi : voir nos indices de gaspillage, d’épuise
50  ? Ici nous devons confesser l’échec total : il n’ y a pas, dans aucun domaine fondamental, de politique commune des États
51 , étant eux-mêmes les obstacles à l’union, s’il n’ y sont pas contraints par des forces extérieures, ou poussés par la vol
52 la question fondamentale : quelle Europe ? Car il y en a deux. L’histoire nous montre la naissance dans la Grèce des cité
53 ale « à la suisse »… Mais la Suisse, justement, n’ y participera pas. Ici éclate le scandale de la confusion entretenue en
11 1978, Articles divers (1978-1981). Pleine page sur Denis de Rougemont (14-15 mai 1978)
54 isse alémanique et du pays de Bade-Wurtemberg. On y parle le même dialecte germanique et les problèmes y sont communs, ma
55 arle le même dialecte germanique et les problèmes y sont communs, mais cette région est actuellement partagée entre trois
56 genevoise. Vingt-cinq-mille travailleurs français y sont employés. Ils paient leurs impôts en Suisse et cela crée des pro
57 de la théorie à la réalisation sur le terrain. On y travaille la main dans la main et à chaque réunion, la commission se
58 « Ferney… c’est Voltaire, Genève… c’est Rousseau. Y a-t-il des lieux prédestinés à l’évolution de l’esprit et cette régio
59 c du Bourget la pensée romantique ? La géographie y est pour beaucoup, sans aucun doute. La région genevoise n’est-elle p
60 x ont trouvé tout naturellement leur place ? Il n’ y a que quelques kilomètres entre Genève où l’écrivain Denis de Rougemo
61 r les hivers sont rudes en pays franc-comtois. Il y règne confort et aimable harmonie parmi des meubles vénérables et cer
62 de ce qui les regarde. À une époque suivante, on y adjoignit l’art de contraindre les gens à décider sur ce qu’ils n’ent
12 1978, Articles divers (1978-1981). Questions gênantes mais fécondes (26 juillet 1978)
63 Questions gênantes mais fécondes (26 juillet 1978) y Les seules questions utiles sont les questions gênantes. Par malhe
64 ne pose jamais, parce qu’on craint de ne pouvoir y répondre ou, plutôt, parce qu’on sent qu’elles remettent en question
65 is le monde moderne tout entier agit comme s’il n’ y croyait pas. Voilà qui est grave. Voilà qui nous amène à pousser plus
66 icule au xxie et la suite) : « Quelle différence y a-t-il entre une chaîne de montage communiste et une chaîne de montag
67 s de votre auto ? » Accessoirement : « Quand il n’ y aura plus d’autos, que ferez-vous de vos autoroutes ? » J’ai posé cet
68 pas où ils vont et refusent même de ralentir pour y penser : nous tous, je le crains. Mais attention : résoudre les probl
69 de votre âme, que vous restera-t-il à aimer ? » y . Rougemont Denis de, « Questions gênantes mais fécondes », Construir
13 1978, Articles divers (1978-1981). Paradoxes marxiens (septembre 1978)
70 idement anticipée par Marx dans cette page. Ils n’ y veulent voir, comme le tiers-monde, qu’une « dernière défense des nan
71 le personnalisme du jeune Marx et le Goulag, il n’ y a pas seulement Staline, comme on a voulu nous le faire croire ; il n
72 ine, comme on a voulu nous le faire croire ; il n’ y a pas seulement le Lénine de mars 1918, déclarant au congrès du parti
14 1978, Articles divers (1978-1981). Ramuz, Présence de la mort [préface à la traduction américaine] (24 septembre 1978)
73 tard, ici, le soir de Pearl Harborad. On devait s’ y attendre et l’on n’y croyait pas. C’était vrai et ce n’était pas poss
74 Pearl Harborad. On devait s’y attendre et l’on n’ y croyait pas. C’était vrai et ce n’était pas possible. Et nous avons t
75 nier moment ». Et voici que le vent se lève, il n’ y en avait plus sur la terre, c’est le souffle d’une autre vie. Et voic
15 1978, Articles divers (1978-1981). L’amour, pas la guerre (19-25 octobre 1978)
76 78)ae af Les bénéfices de l’armement Il n’ y a pas d’issue si nous ne changeons pas profondément notre type de soc
16 1978, Articles divers (1978-1981). Dialogue-interview avec Denis de Rougemont (novembre 1978)
77 s’opposent à la puissance nucléaire n’ont rien à y gagner, sauf pour le bien public, et qu’ils sont au contraire prêts à
17 1978, Articles divers (1978-1981). Le choix du siècle (novembre 1978)
78 es à la veille du choix du siècle. Pour nous il n’ y a pas de tabou nucléaire, nous voulons à l’avenir, plus que jamais, d
18 1979, Articles divers (1978-1981). Hypothèses directrices pour la recherche d’un modèle de région transfrontalière (1979)
79 s frontalières (non ces régions elles-mêmes, nous y reviendrons). 3. L’État-nation à souveraineté illimitée dans ses fron
80 cestraux, ou déterminés par l’environnement) ? Il y faudrait une intuition globale, un génie, qu’on n’est pas en droit d’
81 ec l’aire du franco-provençal (ou burgondien) qui y fut parlé, écrit et chanté du ixe siècle jusqu’aux débuts du xixe .
82 e Cointrin, et la centrale nucléaire de Verbois s’ y trouvant englobées. Quant aux fonctions économiques et commerciales,
83 ulture, de l’enseignement, et des transports ? Il y faudra une instance politique, au sens originel du terme, de compéten
19 1979, Articles divers (1978-1981). Le mythe et l’opéra (1979)
84 l’action concertée. Et nous redécouvrons qu’il n’ y a dans la culture rien de plus sérieux qu’une convention, en tant que
85 ule, il occupe la scène d’un bond quand Tristan s’ y avance avec toute la lenteur de celui qu’hypnotise un objet merveille
20 1979, Articles divers (1978-1981). Formule d’une Europe parallèle ou rêverie d’un fédéraliste libertaire (1979)
86 gente, notre union n’a cessé de ne pas avancer. J’ y vois la preuve qu’on ne peut la faire sur la base de ces États-nation
87 é à constater que, confrontés aux problèmes qui s’ y posent, les États-nations à tout coup bloquent les solutions de bon s
88 ion européenne sera virtuellement accomplie. Il n’ y aura pas besoin de fortes secousses ni de mouvement séparatiste pour
89 es préfets d’un côté, les ministères de l’autre s’ y opposent, pour des raisons majeures, vitales, sacrées : l’indépendanc
90 facile à prévoir : tout ce qui était raisonnable y conduisait… (décembre 1976) 25. Des agences fédérales pour l’économ
21 1979, Articles divers (1978-1981). Notes pour une éthique du fédéralisme (1979)
91 te en soi, et qu’ils sont des moyens qui vraiment y conduisent. (If the end doesn’t justify the means, then what does ? m
92 e, en fait, que pour autant que j’ai le courage d’ y marcher : c’est la définition de la foi. « Ta parole est une lampe à
93 l’homme et qu’elles en indiquent les recettes. À y regarder de près, cependant, on s’aperçoit que les « réalistes » de n
94 nari, non est igitur cbristianorum dominium. Il n’ y a plus aujourd’hui de vrai pouvoir s’il n’est compris et assumé par l
22 1979, Articles divers (1978-1981). Un foyer de culture (janvier 1979)
95 le et les Tribunaux, dans les pays centralisés, s’ y soient efforcés. 2° Que pour pittoresques et voyants que soient les c
96 Français et un Allemand lisant ces mêmes auteurs, y prendront très probablement le même plaisir, parce qu’ils y reconnaît
97 t très probablement le même plaisir, parce qu’ils y reconnaîtront les mêmes passions, les mêmes espoirs et les mêmes dout
98 breuses, et si jalousement entretenues qu’on peut y voir, précisément, comme une première définition de l’Europe. Rien de
99 oisin, de cultiver chacun sa singularité, jusqu’à y voir sa raison d’être. L’Européen ne serait-il pas cet homme étrange
100 i anime l’Empire austro-hongrois, la culture peut y être à la fois régionale et cosmopolite. Il en résulte à Vienne une f
23 1979, Articles divers (1978-1981). Cet amour qui nous rendrait la liberté (mars 1979)
101 passion est ignoré de l’Inde et de la Chine. On n’ y connaît pas de mot pour le traduire. « Quand nous éprouvons quelque c
102 me, le préromantisme — mais encore quels exemples y choisit-on, Novalis ou Sade ? Rousseau ou Diderot ? Le xviie siècle
24 1979, Articles divers (1978-1981). « Nous subsisterons unis, ou nous périrons séparés ! » (avril-mai 1979)
103 ien jusqu’à ma retraite ! Nous le savons, il n’ y aura pas assez de magnésium, pas assez de cuivre, pas assez d’uranium
104 e de l’Europe, il faut entendre l’Europe entière. Y compris les pays de l’Est qui, un jour ou l’autre, finiront par nous
105 ce soit le Luxembourg ou que ce soit la France n’ y change rien. Nous sommes tous trop petits ! Donc, il faut que nous no
106 e l’Europe politique. Sur ce point non plus, il n’ y a pas lieu d’être tellement pessimiste quand on observe sereinement c
107 ernières barrières douanières. Presque personne n’ y a fait attention. Or c’était précisément l’un des buts que s’était fi
25 1979, Articles divers (1978-1981). Rapport au peuple européen (9 mai 1979)
108 tale, décisive. Personne encore ne s’est risqué à y faire face, du côté de nos gouvernants. C’est qu’il faudrait, pour y
109 té de nos gouvernants. C’est qu’il faudrait, pour y répondre, dépasser le cadre national et accéder à la notion de fédéra
26 1979, Articles divers (1978-1981). Denis de Rougemont, ou l’Europe contre l’Europe (30 mai 1979)
110 a accepté d’entrer en matière pour autant qu’il n’ y ait pas violation des souverainetés nationales. Pas de contradicti
111 tés nationales. Pas de contradiction Mais n’ y a-t-il pas une contradiction à vouloir donner à la fois plus de poids
112 alité de vie, les dirigeants la veulent-ils ? Ils y arriveront par la force des choses, par ce que j’appelle la pédagogie
27 1979, Articles divers (1978-1981). Une Europe unie et diverse (27 août 1979)
113 tale, décisive. Personne encore ne s’est risqué à y faire face, du côté de nos gouvernants. C’est qu’il faudrait, pour y
114 té de nos gouvernants. C’est qu’il faudrait, pour y répondre, dépasser le cadre national et accéder à la notion de fédéra
28 1979, Articles divers (1978-1981). « La qualité des choses que j’aime » (18 octobre 1979)
115 eux heures de New York, avec les Saint Exupéry. J’ y passe mes trente-six heures de congé, chaque semaine. C’est Consuelo
116 a nuit. Quelque drame vient de survenir avec X ou Y , ou avec Consuelo : « Venez donc, que je vous batte aux échecs ! » (J
29 1979, Articles divers (1978-1981). Considérations sur une charte culturelle européenne : mémorandum (17 décembre 1979)
117 t Robert cite des définitions fort analogues mais y ajoute : « Ensemble des formes acquises de comportement dans les soci
118 le de Littré trois siècles et demi plus tard ; il y ajoute une version modernisée de la même notion : « The training and
119 rand Larousse et de l’Encyclopedia Britannica, on y trouve trois définitions de la culture qui sont à la fois conformes à
120 tières d’une seule de nos nations actuelles. Il n’ y a pas plus de « peinture française » que de « chimie allemande » ou d
121 irait d’une colonie, la civilisation européenne s’ y voyait aussitôt aspirée et avidement copiée, à commencer par ses aspe
122 au sens le plus généralement accepté par ceux qui y ont réfléchi, qui en vivent, et surtout qui contribuent à sa vie et à
123 la doivent faire préférer aux autres… les peuples y sont ordinairement doux, honnêtes, civilisés et très propres pour les
30 1980, Articles divers (1978-1981). Énergie solaire et autonomie (1980)
124 ans, vingt ans au plus. Et le combustible ? « Il y en a partout », assurent les experts des gouvernements et tous les ma
125 gouvernements et tous les mass médias. Alors, on y va ? — Et comment ! Les plans de quelques dizaines de centrales sont
126 oiter les centrales d’une manière quasi militaire y était citée comme un exemple frappant du « manque total d’objectivité
31 1980, Articles divers (1978-1981). Actualité de Benjamin Constant (1980)
127 d’ouvrage politique meilleur que les autres. Je m’ y tiens. Il est rare que l’on puisse surprendre l’éclosion de l’idée p
128 n’aura plus le mérite de l’audace. 25 janvier. J’ y mets mon nom. Vogue la galère. L’ouvrage est beau. 28 janvier. Il n’
129 la galère. L’ouvrage est beau. 28 janvier. Il n’ y a plus qu’une feuille à corriger. Quel sera l’effet ? La volonté de D
130 ter avec lui sa chance politique : Mme de Staël l’ y pousse, elle imagine une régence que Paris confierait à Bernadotte… C
131 ris… Il y a de la ressource pour la liberté. Il n’ y en a plus pour notre homme [le Béarnais]. Mon ouvrage fera bon effet,
132 me crois dédaigné de tout le monde et personne n’ y pense. C’est moi qui ne prends pas ma place, et je crois qu’on me la
133 ir été nourrie que des obstacles que Mme Récamier y mettait en jouant, n’a nullement empêché le retour en force de la pol
134 rencontre Joseph Bonaparte le 31 mars et note : Y aurait-il vraiment des chances de liberté ? Et le 14 avril, au matin
135 nstant reçoit une invitation de l’empereur — et s’ y rend sur l’heure. Dès lors, tout va très vite. Citons le journal : on
136 cherche à duper l’autre. L’un veut régner et s’il y faut absolument de la liberté, accordons-en. L’autre veut être libre,
137 s additionnels aux Constitutions de l’Empire ? Il y propose en fait à la signature du despote quelques-unes des propositi
138 s plus subversives de L’Esprit de conquête, et il y ajoute un projet précis de fédération de l’Europe. A-t-il pu croire u
139 ris : Il faut le faire arrêter ! s’écrie-t-il. —  Y pensez-vous ? réplique le Maréchal. À quoi bon ? Laissez-le partir, o
140 atteindre ce but… L’homme n’est plus entraîné à s’ y livrer, ni par intérêt, ni par passion. » Tout cela nous paraît un pe
141 es mesures, les mêmes règlements et, si l’on peut y parvenir graduellement, la même langue, voilà ce qu’on proclame la pe
142 utile et possible d’établir parmi nous. Si nous n’ y réussissons pas, nous n’aurons jamais un patriotisme paisible et dura
32 1980, Articles divers (1978-1981). L’Europe, invention culturelle (1980)
143 Europe à « notre patrie, notre maison », car tout y participe d’un même destin menacé. Il écrit : Maintenant, c’est en E
144 peut se concevoir. « Aux yeux de la raison, il n’ y a pas, pour des États entretenant des relations réciproques, d’autre
145 istopher Dawson, T. S. Eliot ; espagnols d’Ortega y Gasset, Unamuno, d’Ors et Madariaga ; italien de Croce ; autrichien d
146 ral Union (GB), etc. Le vocabulaire personnaliste y est partout perceptible. 40. D’abord paru en entier dans Politique é
33 1980, Articles divers (1978-1981). L’avis de Denis de Rougemont [sur Invocation du nom de Dieu et Constitution fédérale] (1980)
147 lle qu’elle est, ça ne me gêne pas et si certains y insistent, on peut très bien la laisser comme elle est. » D’autres se
148 mées qui se réclament de lui : il faut bien qu’il y en ait une qui perde. » Le Dieu « puissant », c’est le « Gott mit uns
34 1980, Articles divers (1978-1981). Lew Kowarski et la responsabilité sociale du scientifique (1980)
149 semble, à moi, qu’elle ne fait pas de doute. Il n’ y a qu’à penser à toutes les choses sérieuses de la vie. Par exemple, b
150 65, à Strasbourg, et il avait trouvé l’occasion d’ y donner des leçons d’humanisme aux philosophes. Je le rencontrais quel
151 quelques fois dans l’avion de Genève à Paris : il y allait pour l’OCDE plutôt que pour l’EURATOM, et déjà nous nous enten
152 des adversaires. Dans cette cour de justice, il n’ y a que des avocats. Les juges sont franchement absents ou se trouvent
35 1980, Articles divers (1978-1981). Le bilan culturel de la décennie 1970-1980 (1980)
153 ’un Jean Giraudoux, avant la guerre, mais aussi à y bien regarder, et en dépit de leurs préoccupations philosophiques, ét
154 pour qu’on en rie, qu’on en ricane, ou pour qu’on y trouve au contraire une occasion d’exalter sa grandeur — je veux parl
155 un petit écran, que je sache ; Lévy et Garaudy s’ y montrent à l’envi. La culture du spectacle est la seule efficace dans
156 des hommes du prochain siècle — à supposer qu’il y en ait un — soient de ceux-là que nous aurons vus le moins souvent ou
36 1980, Articles divers (1978-1981). 1979 [Iran, Three Mile Island, Cambodge…] (2 janvier 1980)
157 x lois internationales et un chef religieux qui n’ y voit qu’hypocrisie. Pour Carter, ces lois interdisent de livrer le sh
37 1980, Articles divers (1978-1981). Un précurseur de l’engagement politique (1er mai 1980)
158 une critique — aussi sympathique que je pouvais m’ y obliger par souci de justice — de ce que j’appelais « la commune mesu
159 ur-passion », il y a mille ans. Et sans doute là, y a-t-il une notion d’histoire que l’on pourrait lire ? Disons qu’il y
38 1980, Articles divers (1978-1981). La maîtrise sociale des besoins (avril-juin 1980)
160 le à un moment où, note-t-il dans Ma Vie : « il n’ y avait pas de demande pour les automobiles » ; voire « une répugnance
161 elle machine, sans tel type de consommation. Il n’ y a d’impératifs que de la Nature, de la physiologie (à de rares except
162 re les vrais dangers, et encore plus les moyens d’ y remédier. J’en déduis qu’on veut nous faire prendre dès maintenant de
39 1980, Articles divers (1978-1981). L’Europe et l’environnement (28 juin 1980)
163 ière à souffrir, j’en nommerai six seulement — il y en a des centaines. 1. Le cancer par l’environnement. Le cancer est a
40 1981, Articles divers (1978-1981). Guy de Pourtalès l’Européen [préface] (1981)
164 testante. Mais pour des raisons inconnues il ne s’ y arrête que peu, poursuit vers Neuchâtel où il va s’établir en 1717. I
165 blir en 1717. Il en acquiert la bourgeoisie, il s’ y marie et y fonde une maison de commerce. Une vingtaine d’années plus
166 7. Il en acquiert la bourgeoisie, il s’y marie et y fonde une maison de commerce. Une vingtaine d’années plus tard, le vo
41 1981, Articles divers (1978-1981). Fédéralisme, personnalisme, œcuménisme (1981)
167 t incomplet. Il s’ensuit que dans leur plan, il n’ y a pas de solution possible. Ils sont inconciliables parce que, de la
168 ions morbides. Entre la peste et le choléra, il n’ y a ni « juste milieu » ni synthèse possible. Il faut revenir à la sant
169 pratiquement puis théoriquement absolutisé, il n’ y a pas de recours ou d’appel possible de la part du fidèle. Il doit se
170 ur le passé ni sur des origines communes : « Il n’ y a plus ni Juif ni Grec ». Elles ne se fondent pas sur la classe ou la
171 se convertit et s’incorpore à l’un de ces groupes y trouve d’autre part une activité sociale qui le relie à ses « frères 
172 des maladies. Dans le plan humain immanent, il n’ y a pas d’équilibre possible entre l’anarchie et l’unité forcée, l’indi
173 ersonne peut se réaliser. Car les tâches civiques y sont à l’échelle de l’individu et l’engagement concret dans la commun
174 dividu et l’engagement concret dans la communauté y devient donc possible. Dans la petite congrégation, on se connaît, on
175 avec le groupe, on a la possibilité matérielle d’ y faire entendre sa voix. Si cela ne suffit pas, on peut changer de gro
176 n appel à une autorité nouvelle. Si les Églises n’ y répondent pas, personne d’autre, je le crains, ne répondra. Avant mêm
177 s’est affaiblie dans ces pays, cette carence ne s’ y est pas traduite par l’éclosion d’une anti-religion totalitaire, mais
178 stent — royauté, hiérarchies sociales — mais il s’ y introduit un contenu socialiste. (Là encore avec moins de secousses e
179 né fournit une clé des processus politiques qui s’ y manifesteront tôt ou tard ; 2° que l’action que le mouvement œcuméniq
42 1981, Articles divers (1978-1981). Hérétiques de toutes les religions, unissez-vous (1981)
180 s je relis les onze numéros de notre revue : il n’ y est jamais question d’orthodoxie ! (Sauf une fois : pour nier que nou
181 ard, nous la fermons. » Nous pressentions qu’il n’ y a de porte que pour celui qui osera la franchir, à tous risques, sans
182 ues, sans laissez-passer d’aucune sorte ; qu’il n’ y a de sens que pour celui qui se met en marche, et que la vraie voie e
183 unique ». Elle peut signifier aussi bien qu’il n’ y a qu’une vraie voie, qu’une vérité viable, la même pour tous, à la fo
184 est vrai pour n’importe qui, et encore moins à s’ y conformer en s’y forçant comme dans un lit de Procuste, mais au contr
185 importe qui, et encore moins à s’y conformer en s’ y forçant comme dans un lit de Procuste, mais au contraire : à la décou
186 ésie en leur sens littéral, s’évanouissent : il n’ y a plus de contradiction entre l’orthologie et l’autologie, la premièr
187 ssent leur confession, la plupart se contentent d’ y être nés ; mais ils s’en accommodent plus facilement et d’une manière
188 urier de l’esprit suit le chemin qu’il invente en y marchant. « Ta parole est une lampe à mes pieds, une lumière sur mon
189 à ta seule mesure, en sorte que toi seul puisses y passer. Elle n’est pas ouverte à l’avance : tu l’ouvres en osant la f
43 1981, Articles divers (1978-1981). Quelques maximes de prospective (1981)
190 de prospective, de futurologie, de futuribles, n’ y cherchent pas des objectifs d’action, mais au contraire, ils espèrent
191 jectifs d’action, mais au contraire, ils espèrent y trouver des prédictions, souvent données pour scientifiques, et qui l
192 e nos ministres — qui n’ont pas trouvé le temps d’ y réfléchir. ⁂ Trois hommes séparés non seulement par des siècles, mais
193 que tous les hommes ont fait une nuit ou l’autre, y compris Léonard qui décrit et dessine un homme volant et de grands oi
194 Presque personne n’en a conscience ; moins encore y ont réfléchi. À gauche comme à droite, on s’ingénie à créer quelques
44 1981, Articles divers (1978-1981). Robert Aron, Fragments d’une vie [préface] (1981)
195 Satie, Fernand Léger et Marcel L’Herbier ; et il y arrive, comme on le verra. Puis de lancer Gaston Gallimard dans la pr
196 s juifs de la région. Mais il ne semble pas qu’il y reste longtemps. Et c’est là qu’en 1942, avec un courage exemplaire,
197 e, Aron rejoint la dissidence à Alger en 1943. Il y participera aux travaux du gouvernement provisoire, jusqu’à la Libéra
45 1981, Articles divers (1978-1981). La Suisse face au danger de guerre : « Je suis un pessimiste actif » (4 mars 1981)
198 rands ont renoncé à appuyer sur le bouton. S’il n’ y a pas encore la guerre, c’est qu’on a peur de la faire. Je me rappell
199 rès peu de gens, personne ne peut rien dire, il n’ y a pas de précédent. » Je crois que les hommes ont obscurément conscie
200 erre atomique serait la dernière ; qu’après, il n’ y aurait plus personne pour en faire d’autres. En 1979, les États ont d
201 aujourd’hui, rien ne dit qu’un peu plus tard il n’ y aura pas choc avec les puissances du tiers-monde. Parce que, là aussi
202 er. Il y a eu l’accident de Three Mile Island. Il y en aura d’autres. Il faudra qu’à chaque fois beaucoup de gens soient
203 ucléaire sur la muraille, les gens commencent à s’ y accoutumer. Ou bien, ça les plonge dans une espèce de prostration, il
204 lus rien faire contre la guerre, à quoi bon, on n’ y peut rien de toute manière, buvons et fumons, car demain nous mourron
205 es se mettent une bonne fois dans la tête qu’il n’ y a pas de parade à une guerre atomique pour ce qui concerne les popula
206 ous ne creusez pas d’abris ! Ici, tout le monde s’ y met, c’est un devoir national ! » Eh bien, cette fièvre n’a duré que
207 comment nos milieux gouvernementaux et militaires y croient encore. La guérilla organisée Mais je voudrais insister
208 ossibilité d’avenir, d’avenir encore ouvert. Vous y croyez, vous, à leur avenir ouvert ? Si la Suisse se lançait dans la
209 iasmante pour des jeunes. Mais encore faudrait-il y aller carrément, ne pas mettre son drapeau suisse — pacifique — dans
46 1981, Articles divers (1978-1981). L’Avenir est notre affaire (mai 1981)
210 re là, mais le prix ne cesse d’augmenter, et il n’ y a pas de raison pour que cela s’arrête. Alors, il n’y aura plus que l
211 pas de raison pour que cela s’arrête. Alors, il n’ y aura plus que les millionnaires qui pourront rouler. Les laissera-t-o
212 ait pour les autres. Sous l’angle spirituel, il n’ y a pratiquement pas de différence : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu
213 st responsable dans la société. Quelle différence y a-t-il entre la peur de l’an 1000 et notre peur de l’an 2000 ? Ce son
214 cela peut durer cinquante ou cent ans. Mais on n’ y coupera pas. Cela n’a d’ailleurs pas une importance capitale. Et il n
47 1981, Articles divers (1978-1981). « Les socialistes sont la chance de la France pour réaliser la réforme des régions » (5 août 1981)
215 n plus centraliste. C’était de pire en pire. Il n’ y a eu de réaction prononcée et déclarée qu’en mai 1968. L’explosion ré
216 tout ce qu’il a annoncé au cours de la campagne, y compris la réforme régionale. Et vous avez vu comment les choses se s
217 elle. Alors, va pour « décentraliser » si le fond y est. Denis de Rougemont est fort réservé sur la formule approuvée par
218 , la souveraineté des nations, moi je ne veux pas y renoncer, je suis fait comme ça, mais vous, votre génération, vous po
219 onditions civiques de l’action régionaliste. Il n’ y aura pas de régions s’il n’y a pas un réveil du civisme et ce réveil
220 n régionaliste. Il n’y aura pas de régions s’il n’ y a pas un réveil du civisme et ce réveil du civisme, il doit se faire
48 1981, Articles divers (1978-1981). Information n’est pas savoir (octobre 1981)
221 us les citoyens. On me dira que le grand public n’ y entend rien, qu’il est mal informé, précisément. Sans doute, mais cha
49 1981, Articles divers (1978-1981). Information n’est pas savoir (octobre-décembre 1981)
222 us les citoyens. On me dira que le grand public n’ y entend rien, qu’il est mal informé, précisément. Sans doute, mais cha