1
ssiper au terme de l’ascension métaphysique, il n’
y
a aucune raison de perdre son temps à explorer leurs mystères. Un sec
2
point encore réalisé. Mais une fois cela fait, s’
y
arrêter trop serait en perdre le bénéfice. Car en comblant un retard
3
t l’impôt ; les gens n’aiment pas ça, il faut les
y
contraindre. C’est là que j’ai cité dans mon livre une phrase de Jouv
4
apitre consacré au péril des centrales nucléaires
y
était intitulé : Un pacte de Faust. On se souvient que le Faust de Go
5
Pluton, dieu de la Richesse et des Enfers : nous
y
voilà ! « Ce dieu, nous dit la Fable, était si noir et si laid qu’il
6
t de vue tout à fait général, Denis de Rougemont,
y
a-t-il une forme de terrorisme qui puisse se justifier par le « proje
7
t pas, non plus, faire preuve d’hypocrisie : il n’
y
a pas, là, de phénomène spécifiquement allemand ou italien. Voyez-vou
8
par des moyens respectueux de la légalité ? Il n’
y
a pas d’autres moyens de lutter contre le terrorisme que ceux de la l
9
vegarder à tout prix les droits constitutionnels,
y
compris celui de penser que l’ordre établi n’est qu’un désordre établ
10
conclure. Herbert Marcuse, en analyste politique,
y
a évoqué, premièrement, l’aberration stratégique que représente l’act
11
s ne choisissons pas librement notre avenir, il n’
y
aura pas d’avenir humain au-delà d’un cataclysme inévitable que les r
12
ni collectivistes, nous sommes personnalistes »,
y
lisais-je. Ce fut comme un déclic chez moi. Nous nous rencontrions un
13
exploiter seront taries. Ce qui signifie qu’il n’
y
a de pétrole à un prix abordable que pour dix ou vingt ans ! Qu’après
14
urs, vous êtes fous ! D’ici dix ou vingt ans il n’
y
aura plus sur vos autoroutes que quelques milliardaires. Alors, marqu
15
prix du pétrole ayant décuplé ou vingtuplé, il n’
y
aura plus que des gens très riches à pouvoir circuler en voiture. Mai
16
les autres. Grâce au nucléaire… Mais vous, vous n’
y
croyez pas. Vous lui êtes même farouchement opposé. Expliquez-moi. Av
17
œud du véritable choix. Quand on nous dit qu’il n’
y
a que le nucléaire pour nous tirer d’affaire lorsqu’il n’y aura plus
18
e nucléaire pour nous tirer d’affaire lorsqu’il n’
y
aura plus de pétrole, on sous-entend : il n’y a que le nucléaire qui
19
l n’y aura plus de pétrole, on sous-entend : il n’
y
a que le nucléaire qui peut nous permettre de continuer à vivre comme
20
» Les gens qui lisent ça se disent : « Donc il n’
y
aura pas d’accident avant cent-mille ans ! » Sans s’imaginer que l’ac
21
lle. Qu’elle soit capitaliste ou socialiste. Il n’
y
a à cet égard aucune différence. Cette logique est plus forte que tou
22
de. Et le président est le baron belge Empain. Qu’
y
a-t-il de français là-dedans ? Reste une question. Supposons, pour no
23
a somme de vos réflexions depuis quarante ans. On
y
retrouve des thèmes esquissés aussi bien dans L’Amour et l’Occident
24
ce, alors que les gouvernements européens, eux, n’
y
ont pas cru. Qui aurait pu prévoir que le club de Rome ferait ces pré
25
b de Rome ferait ces prévisions et que les Arabes
y
croiraient ? Cet exemple, parmi d’autres, montre bien qu’il est vain
26
l’avenir, mais de le faire. Et on finira bien par
y
arriver ! À la fin de mon livre, je parle de ce que j’appelle la « pé
27
n. Non, comme il est plutôt bête et méchant, il n’
y
a effectivement aucune chance qu’il devienne soudain raisonnable dans
28
lles sont pleines de déchets radioactifs. » Et il
y
en a d’autres ! J’ai un ami qui a dit de mon livre que c’était la « m
29
ue l’on vit dans une société d’hommes creux. Il n’
y
a plus de véritable communauté et cela favorise notamment la délinqua
30
Mais c’est souvent moins mal qu’ailleurs et l’on
y
fait de moins grandes bêtises. Non parce qu’on est meilleur, mais par
31
inte d’humour, avec l’air de quelqu’un qui n’a pu
y
résister. Cet homme dont l’œuvre a marqué, marque plus que jamais not
32
ensantes de l’action fédéraliste européenne, il n’
y
a pour lui aucun doute : c’est en refaisant une société à l’échelle d
33
c’est dans la mesure où j’affirme que, si l’on n’
y
remédie pas, la logique de notre civilisation scientifique, technique
34
i, je suis pessimiste, ultrapessimiste. Mais il n’
y
a pas de fatalités. Il ne faut pas se laisser berner par ces faribole
35
Les cavernes, je vous les laisse, car vous allez
y
entreposer les déchets radioactifs des centrales atomiques. » Le dire
36
re le soleil et la maison. Et c’est pourquoi il n’
y
a pas de lobby solaire auprès du gouvernement. L’État est contre le s
37
e repère. Pluton s’ennuyait aux enfers et voulait
y
rabattre le plus de monde possible. Il voulait des morts. Tel est le
38
Certains disent : « Faites la révolution ! » Je n’
y
crois pas. La Révolution, avec un grand R, est un mythe populaire qui
39
tre niveau de consommation et de gaspillage. Il n’
y
a pas assez de matières premières dans le monde pour cela. Alors nous
40
e la Haute-Volta m’a dit : « Vous comprenez, il n’
y
a rien à faire, les gens chez nous se feraient tuer pour ces frontièr
41
pluralisme contre la simplification. Sinon, il n’
y
aura rien du tout. Simplement une fin de la civilisation. Avant de qu
42
à un livre, à un sujet. J’en ai été touché… Et j’
y
ai consacré ensuite quatre années d’efforts… Je dois préciser encore
43
ent ! Je suis très content de ces réactions. Il n’
y
a pas eu de critiques vraiment mauvaises et beaucoup d’articles chale
44
f ouvrage intitulé Manifeste paneuropéen. On peut
y
lire des phrases simples et grandes comme celle-ci : La question eur
45
uestion la plus pressante. Je crois que l’on peut
y
obtenir des succès. Mais je suis sûr aussi qu’au point de vue politiq
46
es gouvernements n’accepteront jamais, sauf s’ils
y
sont contraints par une superpuissance voisine, le moindre abandon de
47
ue État perde son importance. Les petites nations
y
compteront autant que les grandes et tireront leur honneur de leur co
48
perdu tout espoir et peut-être même tout désir d’
y
conduire les Européens. Dira-t-on que la Communauté de Bruxelles a re
49
. Rétablir la productivité industrielle ? Nous n’
y
avons que trop bien réussi : voir nos indices de gaspillage, d’épuise
50
? Ici nous devons confesser l’échec total : il n’
y
a pas, dans aucun domaine fondamental, de politique commune des États
51
, étant eux-mêmes les obstacles à l’union, s’il n’
y
sont pas contraints par des forces extérieures, ou poussés par la vol
52
la question fondamentale : quelle Europe ? Car il
y
en a deux. L’histoire nous montre la naissance dans la Grèce des cité
53
ale « à la suisse »… Mais la Suisse, justement, n’
y
participera pas. Ici éclate le scandale de la confusion entretenue en
54
isse alémanique et du pays de Bade-Wurtemberg. On
y
parle le même dialecte germanique et les problèmes y sont communs, ma
55
arle le même dialecte germanique et les problèmes
y
sont communs, mais cette région est actuellement partagée entre trois
56
genevoise. Vingt-cinq-mille travailleurs français
y
sont employés. Ils paient leurs impôts en Suisse et cela crée des pro
57
de la théorie à la réalisation sur le terrain. On
y
travaille la main dans la main et à chaque réunion, la commission se
58
« Ferney… c’est Voltaire, Genève… c’est Rousseau.
Y
a-t-il des lieux prédestinés à l’évolution de l’esprit et cette régio
59
c du Bourget la pensée romantique ? La géographie
y
est pour beaucoup, sans aucun doute. La région genevoise n’est-elle p
60
x ont trouvé tout naturellement leur place ? Il n’
y
a que quelques kilomètres entre Genève où l’écrivain Denis de Rougemo
61
r les hivers sont rudes en pays franc-comtois. Il
y
règne confort et aimable harmonie parmi des meubles vénérables et cer
62
de ce qui les regarde. À une époque suivante, on
y
adjoignit l’art de contraindre les gens à décider sur ce qu’ils n’ent
63
Questions gênantes mais fécondes (26 juillet 1978)
y
Les seules questions utiles sont les questions gênantes. Par malhe
64
ne pose jamais, parce qu’on craint de ne pouvoir
y
répondre ou, plutôt, parce qu’on sent qu’elles remettent en question
65
is le monde moderne tout entier agit comme s’il n’
y
croyait pas. Voilà qui est grave. Voilà qui nous amène à pousser plus
66
icule au xxie et la suite) : « Quelle différence
y
a-t-il entre une chaîne de montage communiste et une chaîne de montag
67
s de votre auto ? » Accessoirement : « Quand il n’
y
aura plus d’autos, que ferez-vous de vos autoroutes ? » J’ai posé cet
68
pas où ils vont et refusent même de ralentir pour
y
penser : nous tous, je le crains. Mais attention : résoudre les probl
69
de votre âme, que vous restera-t-il à aimer ? »
y
. Rougemont Denis de, « Questions gênantes mais fécondes », Construir
70
idement anticipée par Marx dans cette page. Ils n’
y
veulent voir, comme le tiers-monde, qu’une « dernière défense des nan
71
le personnalisme du jeune Marx et le Goulag, il n’
y
a pas seulement Staline, comme on a voulu nous le faire croire ; il n
72
ine, comme on a voulu nous le faire croire ; il n’
y
a pas seulement le Lénine de mars 1918, déclarant au congrès du parti
73
tard, ici, le soir de Pearl Harborad. On devait s’
y
attendre et l’on n’y croyait pas. C’était vrai et ce n’était pas poss
74
Pearl Harborad. On devait s’y attendre et l’on n’
y
croyait pas. C’était vrai et ce n’était pas possible. Et nous avons t
75
nier moment ». Et voici que le vent se lève, il n’
y
en avait plus sur la terre, c’est le souffle d’une autre vie. Et voic
76
78)ae af Les bénéfices de l’armement Il n’
y
a pas d’issue si nous ne changeons pas profondément notre type de soc
77
s’opposent à la puissance nucléaire n’ont rien à
y
gagner, sauf pour le bien public, et qu’ils sont au contraire prêts à
78
es à la veille du choix du siècle. Pour nous il n’
y
a pas de tabou nucléaire, nous voulons à l’avenir, plus que jamais, d
79
s frontalières (non ces régions elles-mêmes, nous
y
reviendrons). 3. L’État-nation à souveraineté illimitée dans ses fron
80
cestraux, ou déterminés par l’environnement) ? Il
y
faudrait une intuition globale, un génie, qu’on n’est pas en droit d’
81
ec l’aire du franco-provençal (ou burgondien) qui
y
fut parlé, écrit et chanté du ixe siècle jusqu’aux débuts du xixe .
82
e Cointrin, et la centrale nucléaire de Verbois s’
y
trouvant englobées. Quant aux fonctions économiques et commerciales,
83
ulture, de l’enseignement, et des transports ? Il
y
faudra une instance politique, au sens originel du terme, de compéten
84
l’action concertée. Et nous redécouvrons qu’il n’
y
a dans la culture rien de plus sérieux qu’une convention, en tant que
85
ule, il occupe la scène d’un bond quand Tristan s’
y
avance avec toute la lenteur de celui qu’hypnotise un objet merveille
86
gente, notre union n’a cessé de ne pas avancer. J’
y
vois la preuve qu’on ne peut la faire sur la base de ces États-nation
87
é à constater que, confrontés aux problèmes qui s’
y
posent, les États-nations à tout coup bloquent les solutions de bon s
88
ion européenne sera virtuellement accomplie. Il n’
y
aura pas besoin de fortes secousses ni de mouvement séparatiste pour
89
es préfets d’un côté, les ministères de l’autre s’
y
opposent, pour des raisons majeures, vitales, sacrées : l’indépendanc
90
facile à prévoir : tout ce qui était raisonnable
y
conduisait… (décembre 1976) 25. Des agences fédérales pour l’économ
91
te en soi, et qu’ils sont des moyens qui vraiment
y
conduisent. (If the end doesn’t justify the means, then what does ? m
92
e, en fait, que pour autant que j’ai le courage d’
y
marcher : c’est la définition de la foi. « Ta parole est une lampe à
93
l’homme et qu’elles en indiquent les recettes. À
y
regarder de près, cependant, on s’aperçoit que les « réalistes » de n
94
nari, non est igitur cbristianorum dominium. Il n’
y
a plus aujourd’hui de vrai pouvoir s’il n’est compris et assumé par l
95
le et les Tribunaux, dans les pays centralisés, s’
y
soient efforcés. 2° Que pour pittoresques et voyants que soient les c
96
Français et un Allemand lisant ces mêmes auteurs,
y
prendront très probablement le même plaisir, parce qu’ils y reconnaît
97
t très probablement le même plaisir, parce qu’ils
y
reconnaîtront les mêmes passions, les mêmes espoirs et les mêmes dout
98
breuses, et si jalousement entretenues qu’on peut
y
voir, précisément, comme une première définition de l’Europe. Rien de
99
oisin, de cultiver chacun sa singularité, jusqu’à
y
voir sa raison d’être. L’Européen ne serait-il pas cet homme étrange
100
i anime l’Empire austro-hongrois, la culture peut
y
être à la fois régionale et cosmopolite. Il en résulte à Vienne une f
101
passion est ignoré de l’Inde et de la Chine. On n’
y
connaît pas de mot pour le traduire. « Quand nous éprouvons quelque c
102
me, le préromantisme — mais encore quels exemples
y
choisit-on, Novalis ou Sade ? Rousseau ou Diderot ? Le xviie siècle
103
ien jusqu’à ma retraite ! Nous le savons, il n’
y
aura pas assez de magnésium, pas assez de cuivre, pas assez d’uranium
104
e de l’Europe, il faut entendre l’Europe entière.
Y
compris les pays de l’Est qui, un jour ou l’autre, finiront par nous
105
ce soit le Luxembourg ou que ce soit la France n’
y
change rien. Nous sommes tous trop petits ! Donc, il faut que nous no
106
e l’Europe politique. Sur ce point non plus, il n’
y
a pas lieu d’être tellement pessimiste quand on observe sereinement c
107
ernières barrières douanières. Presque personne n’
y
a fait attention. Or c’était précisément l’un des buts que s’était fi
108
tale, décisive. Personne encore ne s’est risqué à
y
faire face, du côté de nos gouvernants. C’est qu’il faudrait, pour y
109
té de nos gouvernants. C’est qu’il faudrait, pour
y
répondre, dépasser le cadre national et accéder à la notion de fédéra
110
a accepté d’entrer en matière pour autant qu’il n’
y
ait pas violation des souverainetés nationales. Pas de contradicti
111
tés nationales. Pas de contradiction Mais n’
y
a-t-il pas une contradiction à vouloir donner à la fois plus de poids
112
alité de vie, les dirigeants la veulent-ils ? Ils
y
arriveront par la force des choses, par ce que j’appelle la pédagogie
113
tale, décisive. Personne encore ne s’est risqué à
y
faire face, du côté de nos gouvernants. C’est qu’il faudrait, pour y
114
té de nos gouvernants. C’est qu’il faudrait, pour
y
répondre, dépasser le cadre national et accéder à la notion de fédéra
115
eux heures de New York, avec les Saint Exupéry. J’
y
passe mes trente-six heures de congé, chaque semaine. C’est Consuelo
116
a nuit. Quelque drame vient de survenir avec X ou
Y
, ou avec Consuelo : « Venez donc, que je vous batte aux échecs ! » (J
117
t Robert cite des définitions fort analogues mais
y
ajoute : « Ensemble des formes acquises de comportement dans les soci
118
le de Littré trois siècles et demi plus tard ; il
y
ajoute une version modernisée de la même notion : « The training and
119
rand Larousse et de l’Encyclopedia Britannica, on
y
trouve trois définitions de la culture qui sont à la fois conformes à
120
tières d’une seule de nos nations actuelles. Il n’
y
a pas plus de « peinture française » que de « chimie allemande » ou d
121
irait d’une colonie, la civilisation européenne s’
y
voyait aussitôt aspirée et avidement copiée, à commencer par ses aspe
122
au sens le plus généralement accepté par ceux qui
y
ont réfléchi, qui en vivent, et surtout qui contribuent à sa vie et à
123
la doivent faire préférer aux autres… les peuples
y
sont ordinairement doux, honnêtes, civilisés et très propres pour les
124
ans, vingt ans au plus. Et le combustible ? « Il
y
en a partout », assurent les experts des gouvernements et tous les ma
125
gouvernements et tous les mass médias. Alors, on
y
va ? — Et comment ! Les plans de quelques dizaines de centrales sont
126
oiter les centrales d’une manière quasi militaire
y
était citée comme un exemple frappant du « manque total d’objectivité
127
d’ouvrage politique meilleur que les autres. Je m’
y
tiens. Il est rare que l’on puisse surprendre l’éclosion de l’idée p
128
n’aura plus le mérite de l’audace. 25 janvier. J’
y
mets mon nom. Vogue la galère. L’ouvrage est beau. 28 janvier. Il n’
129
la galère. L’ouvrage est beau. 28 janvier. Il n’
y
a plus qu’une feuille à corriger. Quel sera l’effet ? La volonté de D
130
ter avec lui sa chance politique : Mme de Staël l’
y
pousse, elle imagine une régence que Paris confierait à Bernadotte… C
131
ris… Il y a de la ressource pour la liberté. Il n’
y
en a plus pour notre homme [le Béarnais]. Mon ouvrage fera bon effet,
132
me crois dédaigné de tout le monde et personne n’
y
pense. C’est moi qui ne prends pas ma place, et je crois qu’on me la
133
ir été nourrie que des obstacles que Mme Récamier
y
mettait en jouant, n’a nullement empêché le retour en force de la pol
134
rencontre Joseph Bonaparte le 31 mars et note :
Y
aurait-il vraiment des chances de liberté ? Et le 14 avril, au matin
135
nstant reçoit une invitation de l’empereur — et s’
y
rend sur l’heure. Dès lors, tout va très vite. Citons le journal : on
136
cherche à duper l’autre. L’un veut régner et s’il
y
faut absolument de la liberté, accordons-en. L’autre veut être libre,
137
s additionnels aux Constitutions de l’Empire ? Il
y
propose en fait à la signature du despote quelques-unes des propositi
138
s plus subversives de L’Esprit de conquête, et il
y
ajoute un projet précis de fédération de l’Europe. A-t-il pu croire u
139
ris : Il faut le faire arrêter ! s’écrie-t-il. —
Y
pensez-vous ? réplique le Maréchal. À quoi bon ? Laissez-le partir, o
140
atteindre ce but… L’homme n’est plus entraîné à s’
y
livrer, ni par intérêt, ni par passion. » Tout cela nous paraît un pe
141
es mesures, les mêmes règlements et, si l’on peut
y
parvenir graduellement, la même langue, voilà ce qu’on proclame la pe
142
utile et possible d’établir parmi nous. Si nous n’
y
réussissons pas, nous n’aurons jamais un patriotisme paisible et dura
143
Europe à « notre patrie, notre maison », car tout
y
participe d’un même destin menacé. Il écrit : Maintenant, c’est en E
144
peut se concevoir. « Aux yeux de la raison, il n’
y
a pas, pour des États entretenant des relations réciproques, d’autre
145
istopher Dawson, T. S. Eliot ; espagnols d’Ortega
y
Gasset, Unamuno, d’Ors et Madariaga ; italien de Croce ; autrichien d
146
ral Union (GB), etc. Le vocabulaire personnaliste
y
est partout perceptible. 40. D’abord paru en entier dans Politique é
147
lle qu’elle est, ça ne me gêne pas et si certains
y
insistent, on peut très bien la laisser comme elle est. » D’autres se
148
mées qui se réclament de lui : il faut bien qu’il
y
en ait une qui perde. » Le Dieu « puissant », c’est le « Gott mit uns
149
semble, à moi, qu’elle ne fait pas de doute. Il n’
y
a qu’à penser à toutes les choses sérieuses de la vie. Par exemple, b
150
65, à Strasbourg, et il avait trouvé l’occasion d’
y
donner des leçons d’humanisme aux philosophes. Je le rencontrais quel
151
quelques fois dans l’avion de Genève à Paris : il
y
allait pour l’OCDE plutôt que pour l’EURATOM, et déjà nous nous enten
152
des adversaires. Dans cette cour de justice, il n’
y
a que des avocats. Les juges sont franchement absents ou se trouvent
153
’un Jean Giraudoux, avant la guerre, mais aussi à
y
bien regarder, et en dépit de leurs préoccupations philosophiques, ét
154
pour qu’on en rie, qu’on en ricane, ou pour qu’on
y
trouve au contraire une occasion d’exalter sa grandeur — je veux parl
155
un petit écran, que je sache ; Lévy et Garaudy s’
y
montrent à l’envi. La culture du spectacle est la seule efficace dans
156
des hommes du prochain siècle — à supposer qu’il
y
en ait un — soient de ceux-là que nous aurons vus le moins souvent ou
157
x lois internationales et un chef religieux qui n’
y
voit qu’hypocrisie. Pour Carter, ces lois interdisent de livrer le sh
158
une critique — aussi sympathique que je pouvais m’
y
obliger par souci de justice — de ce que j’appelais « la commune mesu
159
ur-passion », il y a mille ans. Et sans doute là,
y
a-t-il une notion d’histoire que l’on pourrait lire ? Disons qu’il y
160
le à un moment où, note-t-il dans Ma Vie : « il n’
y
avait pas de demande pour les automobiles » ; voire « une répugnance
161
elle machine, sans tel type de consommation. Il n’
y
a d’impératifs que de la Nature, de la physiologie (à de rares except
162
re les vrais dangers, et encore plus les moyens d’
y
remédier. J’en déduis qu’on veut nous faire prendre dès maintenant de
163
ière à souffrir, j’en nommerai six seulement — il
y
en a des centaines. 1. Le cancer par l’environnement. Le cancer est a
164
testante. Mais pour des raisons inconnues il ne s’
y
arrête que peu, poursuit vers Neuchâtel où il va s’établir en 1717. I
165
blir en 1717. Il en acquiert la bourgeoisie, il s’
y
marie et y fonde une maison de commerce. Une vingtaine d’années plus
166
7. Il en acquiert la bourgeoisie, il s’y marie et
y
fonde une maison de commerce. Une vingtaine d’années plus tard, le vo
167
t incomplet. Il s’ensuit que dans leur plan, il n’
y
a pas de solution possible. Ils sont inconciliables parce que, de la
168
ions morbides. Entre la peste et le choléra, il n’
y
a ni « juste milieu » ni synthèse possible. Il faut revenir à la sant
169
pratiquement puis théoriquement absolutisé, il n’
y
a pas de recours ou d’appel possible de la part du fidèle. Il doit se
170
ur le passé ni sur des origines communes : « Il n’
y
a plus ni Juif ni Grec ». Elles ne se fondent pas sur la classe ou la
171
se convertit et s’incorpore à l’un de ces groupes
y
trouve d’autre part une activité sociale qui le relie à ses « frères
172
des maladies. Dans le plan humain immanent, il n’
y
a pas d’équilibre possible entre l’anarchie et l’unité forcée, l’indi
173
ersonne peut se réaliser. Car les tâches civiques
y
sont à l’échelle de l’individu et l’engagement concret dans la commun
174
dividu et l’engagement concret dans la communauté
y
devient donc possible. Dans la petite congrégation, on se connaît, on
175
avec le groupe, on a la possibilité matérielle d’
y
faire entendre sa voix. Si cela ne suffit pas, on peut changer de gro
176
n appel à une autorité nouvelle. Si les Églises n’
y
répondent pas, personne d’autre, je le crains, ne répondra. Avant mêm
177
s’est affaiblie dans ces pays, cette carence ne s’
y
est pas traduite par l’éclosion d’une anti-religion totalitaire, mais
178
stent — royauté, hiérarchies sociales — mais il s’
y
introduit un contenu socialiste. (Là encore avec moins de secousses e
179
né fournit une clé des processus politiques qui s’
y
manifesteront tôt ou tard ; 2° que l’action que le mouvement œcuméniq
180
s je relis les onze numéros de notre revue : il n’
y
est jamais question d’orthodoxie ! (Sauf une fois : pour nier que nou
181
ard, nous la fermons. » Nous pressentions qu’il n’
y
a de porte que pour celui qui osera la franchir, à tous risques, sans
182
ues, sans laissez-passer d’aucune sorte ; qu’il n’
y
a de sens que pour celui qui se met en marche, et que la vraie voie e
183
unique ». Elle peut signifier aussi bien qu’il n’
y
a qu’une vraie voie, qu’une vérité viable, la même pour tous, à la fo
184
est vrai pour n’importe qui, et encore moins à s’
y
conformer en s’y forçant comme dans un lit de Procuste, mais au contr
185
importe qui, et encore moins à s’y conformer en s’
y
forçant comme dans un lit de Procuste, mais au contraire : à la décou
186
ésie en leur sens littéral, s’évanouissent : il n’
y
a plus de contradiction entre l’orthologie et l’autologie, la premièr
187
ssent leur confession, la plupart se contentent d’
y
être nés ; mais ils s’en accommodent plus facilement et d’une manière
188
urier de l’esprit suit le chemin qu’il invente en
y
marchant. « Ta parole est une lampe à mes pieds, une lumière sur mon
189
à ta seule mesure, en sorte que toi seul puisses
y
passer. Elle n’est pas ouverte à l’avance : tu l’ouvres en osant la f
190
de prospective, de futurologie, de futuribles, n’
y
cherchent pas des objectifs d’action, mais au contraire, ils espèrent
191
jectifs d’action, mais au contraire, ils espèrent
y
trouver des prédictions, souvent données pour scientifiques, et qui l
192
e nos ministres — qui n’ont pas trouvé le temps d’
y
réfléchir. ⁂ Trois hommes séparés non seulement par des siècles, mais
193
que tous les hommes ont fait une nuit ou l’autre,
y
compris Léonard qui décrit et dessine un homme volant et de grands oi
194
Presque personne n’en a conscience ; moins encore
y
ont réfléchi. À gauche comme à droite, on s’ingénie à créer quelques
195
Satie, Fernand Léger et Marcel L’Herbier ; et il
y
arrive, comme on le verra. Puis de lancer Gaston Gallimard dans la pr
196
s juifs de la région. Mais il ne semble pas qu’il
y
reste longtemps. Et c’est là qu’en 1942, avec un courage exemplaire,
197
e, Aron rejoint la dissidence à Alger en 1943. Il
y
participera aux travaux du gouvernement provisoire, jusqu’à la Libéra
198
rands ont renoncé à appuyer sur le bouton. S’il n’
y
a pas encore la guerre, c’est qu’on a peur de la faire. Je me rappell
199
rès peu de gens, personne ne peut rien dire, il n’
y
a pas de précédent. » Je crois que les hommes ont obscurément conscie
200
erre atomique serait la dernière ; qu’après, il n’
y
aurait plus personne pour en faire d’autres. En 1979, les États ont d
201
aujourd’hui, rien ne dit qu’un peu plus tard il n’
y
aura pas choc avec les puissances du tiers-monde. Parce que, là aussi
202
er. Il y a eu l’accident de Three Mile Island. Il
y
en aura d’autres. Il faudra qu’à chaque fois beaucoup de gens soient
203
ucléaire sur la muraille, les gens commencent à s’
y
accoutumer. Ou bien, ça les plonge dans une espèce de prostration, il
204
lus rien faire contre la guerre, à quoi bon, on n’
y
peut rien de toute manière, buvons et fumons, car demain nous mourron
205
es se mettent une bonne fois dans la tête qu’il n’
y
a pas de parade à une guerre atomique pour ce qui concerne les popula
206
ous ne creusez pas d’abris ! Ici, tout le monde s’
y
met, c’est un devoir national ! » Eh bien, cette fièvre n’a duré que
207
comment nos milieux gouvernementaux et militaires
y
croient encore. La guérilla organisée Mais je voudrais insister
208
ossibilité d’avenir, d’avenir encore ouvert. Vous
y
croyez, vous, à leur avenir ouvert ? Si la Suisse se lançait dans la
209
iasmante pour des jeunes. Mais encore faudrait-il
y
aller carrément, ne pas mettre son drapeau suisse — pacifique — dans
210
re là, mais le prix ne cesse d’augmenter, et il n’
y
a pas de raison pour que cela s’arrête. Alors, il n’y aura plus que l
211
pas de raison pour que cela s’arrête. Alors, il n’
y
aura plus que les millionnaires qui pourront rouler. Les laissera-t-o
212
ait pour les autres. Sous l’angle spirituel, il n’
y
a pratiquement pas de différence : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu
213
st responsable dans la société. Quelle différence
y
a-t-il entre la peur de l’an 1000 et notre peur de l’an 2000 ? Ce son
214
cela peut durer cinquante ou cent ans. Mais on n’
y
coupera pas. Cela n’a d’ailleurs pas une importance capitale. Et il n
215
n plus centraliste. C’était de pire en pire. Il n’
y
a eu de réaction prononcée et déclarée qu’en mai 1968. L’explosion ré
216
tout ce qu’il a annoncé au cours de la campagne,
y
compris la réforme régionale. Et vous avez vu comment les choses se s
217
elle. Alors, va pour « décentraliser » si le fond
y
est. Denis de Rougemont est fort réservé sur la formule approuvée par
218
, la souveraineté des nations, moi je ne veux pas
y
renoncer, je suis fait comme ça, mais vous, votre génération, vous po
219
onditions civiques de l’action régionaliste. Il n’
y
aura pas de régions s’il n’y a pas un réveil du civisme et ce réveil
220
n régionaliste. Il n’y aura pas de régions s’il n’
y
a pas un réveil du civisme et ce réveil du civisme, il doit se faire
221
us les citoyens. On me dira que le grand public n’
y
entend rien, qu’il est mal informé, précisément. Sans doute, mais cha
222
us les citoyens. On me dira que le grand public n’
y
entend rien, qu’il est mal informé, précisément. Sans doute, mais cha