1 et obstacle par excellence à toute union qu’est l’ État-nation d’aujourd’hui. Vouloir fonder l’union de l’Europe sur ses États-natio

2 tionale mais stato-nationale. C’est une culture d’ État-nation , faite pour et par l’État-nation. Cela me rappelle une phrase souvent

3 st une culture d’État-nation, faite pour et par l’ État-nation . Cela me rappelle une phrase souvent répétée par Michel Debré, qu’il

4 rtaines avec un grand succès même au point de vue État-nation , comme la Hongrie, indépendante à une époque, ensuite en relation qua

5 iples interactions qui confortent l’escalade de l’ État-nation et qui rendent donc plus nécessaire la capacité de résistance des per

6 sme. Depuis cinquante ans, il nous rappelle que l’ État-nation vient de la guerre et va vers elle. En 1934, dans un de ses premiers

7 Europe (juillet-août 1982)m 1. La formule de l’ État-nation intégralement centralisé et de souveraineté absolue pose aujourd’hui

8 etit troupeau d’îles désertes. 2. Mais dépasser l’ État-nation , né de la guerre et fauteur de guerres, signifie ici et maintenant le

9 communautés autonomes à l’échelle régionale. 3. L’ État-nation est en crise partout. Il se voit incapable d’assurer les fonctions qu

10 de leurs théoriciens politiques : la formule de l’ État-nation a conquis le monde en moins de deux siècles… » Les deux autres schéma

11 s jacobins et faire si facilement de la France un État-nation de citoyens-soldats. Nous pouvons donc observer, sous nos yeux, le ph

12 l’homme. Mais aussi à cause des conséquences de l’ État-nation actuel qui est né des guerres révolutionnaires, des guerres de Napolé

13 guerre et de la mobilisation. Cette formule de l’ État-nation jacobin, napoléonien, est la cause de toutes les guerres aujourd’hui.

14 eraineté nationale a été atteinte. L’honneur de l’ État-nation a été atteint. Donc, toute la structure des États-nations conduit à l

15 econstruire. Et faire une critique virulente de l’ État-nation comme notre école l’avait fait dans les années 1930, pendant la pouss

16 , pendant la poussée du nazisme, du stalinisme… L’ État-nation est beaucoup trop grand pour être un véritable animateur des affaires

17 ortante ; c’est l’amour qui unit les personnes. L’ État-nation ne déclenche pas d’amour pour ses bureaux, vous l’avez, vous aussi, s

18 tachement à la patrie et l’obligation de servir l’ État-nation . L’école personnaliste est constamment revenue sur cela. La patrie, c

19 chose qui vous vient de l’intérieur tandis que l’ État-nation , c’est un truc qui vous encadre de force, qui vous vient de l’extérie

20 tuera tout seul parallèlement aux structures de l’ État-nation . La vraie révolution vient d’en bas. Ce qui me donne un peu confiance

21 ration européenne dépassant les prérogatives de l’ État-nation . Mais ce n’est qu’après la guerre que je me suis lancé dans l’action

22 iser : un super-État européen, sur le modèle de l’ État-nation français ; un État fédéral européen, sur le modèle de la Suisse ; ou

23 ine des formes politiques depuis l’avènement de l’ État-nation en 1792, il y aura bientôt deux siècles. Évaluons rapidement ces dive

24 se, « L’État-national — on ne disait pas encore l’ État-nation — cherche à retrouver par la guerre au-dehors, la tranquillité qu’il

25 omper le monde, ce qui est le cas actuellement. L’ État-nation , d’autre part, n’est plus une formule viable. Nous n’avons pas, j’ins

26 e partout : cela reviendrait à un modèle réduit d’ État-nation , à l’utopie parfaite, l’« u-topos », le non-lieu, le lieu de nulle pa

27 us crieriez tous au fou ! Eh bien, c’est ce que l’ État-nation exige de nous, quand il va jusqu’au bout de sa logique. Je pars donc

28 x. Une seule chose serait détruite au passage : l’ État-nation . Je voudrais vous rappeler l’importance du mot commune, qui est telle

29 elon R. Strassoldo, les critiques que je fais à l’ État-nation ne sont pas suffisantes, car c’est tout le système international qu’i

30 solument trouver une autre formule que celle de l’ État-nation , c’est parce que l’État-nation n’est justement plus capable de mainte

31 ule que celle de l’État-nation, c’est parce que l’ État-nation n’est justement plus capable de maintenir ce qu’il promettait : ces h

32 ion que nous sommes bien obligés de faire entre l’ État-nation et la guerre. L’État-nation est né de la guerre et se justifie entièr

33 igés de faire entre l’État-nation et la guerre. L’ État-nation est né de la guerre et se justifie entièrement par la préparation à l

34 tralisé, du nationalisme et de la mystique de l’«  État-nation  » (terme forgé par l’Ordre nouveau et que tout le monde utilise aujou

35 haute main sur les radios et sur la télévision, l’ État-nation centralisé ou le dictateur. Mais qui peut lui répondre dans l’assembl

36 es, culminant dans la création napoléonienne de l’ État-nation . aj. Rougemont Denis de, « L’agora, condition première de la démocr

37 ité intelligible d’étude historique » n’est ni un État-nation (a Nation-state) ni l’humanité prise comme un tout, mais un certain g