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net a pensé que, si l’on maîtrisait les relations
économiques
en Europe, la politique et le reste suivraient, mais le général de Ga
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lui a bien fait voir que, pour lui, les intérêts
économiques
étaient secondaires : comme l’intendance, ils devaient suivre. Suivre
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nts idéologiques, on dissimule ainsi des réalités
économiques
. Il existe en fait, sur ce plan-là, une profonde complicité entre les
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éelle est parfaitement définie par leurs intérêts
économiques
mais quand on passe au plan de l’idéologie, on ne comprend plus. En p
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itanie), géographique-écologique (lémano-alpine),
économique
(Regio Basiliensis), historique (Écosse, Catalogne, etc.). Toutes son
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par une vocation beaucoup mieux que par des liens
économiques
. C’est sans doute aussi en ce sens que l’on dit que les liens avec u
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i ne seront pas du tout les mêmes que des régions
économiques
, bien que leurs rapports puissent être très proches. Il faut distingu
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l des régions : régions écologiques, religieuses,
économiques
, linguistiques, etc., toutes les définitions possibles. Tous ces délé
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ilitaire, et ruineuses à coup sûr dans le domaine
économique
. Les totaux perdent toute signification à mesure qu’ils grandissent,
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tout de suite à observer ceci : que les réalités
économiques
qu’il désigne dépendent — quant à leur évaluation tout au moins — des
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pliquer des mesures communes dans le seul secteur
économique
de neuf pays de l’Europe de l’Ouest sur vingt-deux. L’illusion politi
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siste surtout à croire qu’à partir de ces mesures
économiques
, et par élargissements successifs à d’autres pays mais aussi à d’autr
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argie. S’il s’agit d’un élargissement des accords
économiques
à d’autres pays européens dans les cadres strictement délimités par l
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suisse. Mais s’il s’agit d’élargir la Communauté
économique
à d’autres secteurs, jusqu’à en faire une Communauté politique par ex
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ssairement brève — calculées dans le seul domaine
économique
. Jean Monnet l’a cru possible. Ce fut à la fois le ressort de son act
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Si cet élargissement-là (à des domaines autres qu’
économiques
) — souvent revendiqué par les parlementaires de l’Assemblée des Dix —
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e pour régler aucun problème politique, social ou
économique
, refus de préparer la guerre et de coopérer aux combinaisons industri
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raît la condition même d’une renaissance civique,
économique
et culturelle de leur pays. La Suisse ne pourrait adhérer qu’à une un
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fense ? Tandis que Bruxelles deviendrait l’agence
économique
(conforme à sa vocation première) et le Conseil de l’Europe l’agence
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tuelles, et qui ne concernait que le seul secteur
économique
, dans six pays seulement, sur les 23 de l’Europe de l’Ouest. Soit dit
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ontrôle 13 % seulement du budget de la Commission
économique
de 10 États sur 23. Évidemment, on ne peut pas le dire comme cela cha
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ttribuer des compétences générales, non seulement
économiques
, mais politiques et culturelles, par exemple. Or, je ne vois pas en q
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t pourquoi des gens qui sont d’excellents experts
économiques
seraient chargés du développement culturel de l’Europe. Cela n’est pa
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nce, qui allait révolutionner à la fois la pensée
économique
et l’opinion publique dans le monde entier. À partir de ce soir-là, t
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de participation possible, qu’elle soit civique,
économique
ou politique. Il ne faut donc pas vouloir imposer un modèle de région
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, civique, religieuse, linguistique, idéologique,
économique
» — je crierais au fou ! Vous crieriez tous au fou ! Eh bien, c’est c
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encore trop tributaire de l’ancienne approche, l’
économique
d’abord, que nous devons dépasser. Car, comme on l’a dit ce matin, le
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’elle veut coller à la réalité physique, humaine,
économique
et culturelle. Mais il y a tout de même, à la base du fédéralisme et
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itiques — comme les frontières — et les questions
économiques
, pour n’en prendre que trois. J’ai trouvé, et vous pouvez facilement
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isions politiques. Quant au rythme des variations
économiques
, il n’est même pas de dix ans, plutôt de cinq ans. Il suffit que vous
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anger complètement son potentiel et ses relations
économiques
. Donc, il serait faux de baser l’Europe, cette immense construction,
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irerait de l’examen de ces objets des conclusions
économiques
, politiques et éducatives prenant force de loi dans tous les pays mem
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gine que l’on pourrait en voir, entre les régions
économiques
compétitives et les régions communautaires participatives. Ceci est h
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Paul van Zeeland et Lord Layton se chargeant de l’
économique
, Paul Ramadier, R. Mackay et René Courtin de la politique. Dans une s
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fficace de personnalités politiques, financières,
économiques
, telles que Robert Schuman, ancien président du Conseil, Marcel van Z
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sauvée, à son tour, que par l’union politique et
économique
de l’Europe. Bien, très bien même. Quelques années plus tard, dans un
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n toujours plus raffinée, non seulement de la vie
économique
mais des esprits, au nom du maintien de la Paix. Ainsi se trouve égal
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rait l’outil idéal de la centralisation étatique,
économique
autant que politique. Pour ma part, je le vois et le veux surtout fai
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le but est la puissance de l’État et des pouvoirs
économiques
et militaires ; c’est donc la Guerre ; — ou bien le but est la libert
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les nucléaires n’est pas technologique, n’est pas
économique
, et il est encore moins énergétique, car à ces trois niveaux la cause
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cessité moderne des régions politiques, civiques,
économiques
, écologiques, paraît de plus en plus généralement approuvée parmi les
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s sciences, jusqu’à la technique et aux problèmes
économiques
presque insolubles qu’elle est en train de créer dans toutes les soci
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ales nucléaires n’est pas technologique, même pas
économique
, et il est encore moins financier : car à ces trois niveaux, la cause
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ourants européens du romantisme et du libéralisme
économique
et politique, et ceci par l’intermédiaire d’un Italien devenu Genevoi
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donne la primauté à la révolution politique sur l’
économique
. Elle organise « la République des soviets de députés ouvriers, paysa
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égés par la loi. » L’art. 11 déclare que « la vie
économique
de l’URSS est déterminée et dirigée par le plan d’État » en vue d’aff
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a sécurité de l’État », l’établissement des plans
économiques
et « l’établissement des principes fondamentaux dans le domaine de l’
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ont encore fait ? » « Ils » ou l’État ou les lois
économiques
, tout nous est bon. Qu’est-ce qui fait la force de l’État ? C’est la
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st nous qui le fabriquons. Tous nos « problèmes »
économiques
expriment simplement les contradictions de nos désirs. Ils ne viennen
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comme la Bretagne ou le Pays basque, ou une unité
économique
? Dans certains cas, c’est une ethnie, dans d’autres surtout une enti
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’est une ethnie, dans d’autres surtout une entité
économique
, mais c’est d’abord un espace de participation civique. Je veux dire