1 1982, Articles divers (1982-1985). La peur d’être libre… (printemps-été 1982)
1 si grand que l’on ne puisse plus la réunir sur l’ agora où chacun doit pouvoir entendre les autres. De ce type de communauté
2 1985, Articles divers (1982-1985). L’agora, condition première de la démocratie réelle (décembre 1984-janvier 1985)
2 L’ agora , condition première de la démocratie réelle (décembre 1984-janvier 19
3 m’avez demandé ce que signifie pour moi le terme agora . Je vous réponds d’autant plus volontiers que le concept d’agora a to
4 réponds d’autant plus volontiers que le concept d’ agora a toujours joué un rôle fondamental dans ma théorie du fédéralisme. L
5 ôle fondamental dans ma théorie du fédéralisme. L’ agora figure pour moi l’expression première, physique, architectonique et s
6 ange qui ne soit pas de hurlements ou de coups. L’ agora est la meilleure définition d’un espace dans lequel des citoyens peuv
7 stote surtout a traité du rôle indispensable de l’ agora dans la vie d’une cité, et il a décrit les dispositions architectural
8 munale » ou l’« hôtel de ville ». Au Moyen Âge, l’ agora deviendra la place — piazza ou campo — des communes italiennes. Et la
9 que l’on peut suivre de la polis grecque avec son agora à la civitas romaine avec son forum, puis aux communes italiennes ave
10 règles impératives à respecter si l’on veut que l’ agora fonctionne ont été formulées par Aristote, notamment dans sa politiqu
11 nous dirions : aux électeurs) de se réunir sur l’ agora et de pouvoir entendre la voix d’un homme « qui ne serait pas nécessa
12 , comme il appelle la cathédrale jouant le rôle d’ agora . Il ne cesse de désigner comme l’origine de la plupart des maux publi
13 s, gages et conditions de la liberté politique. L’ agora reste donc à mes yeux le symbole et même la définition du lieu où cha
14 a question de créer des équivalents de la formule agora transposés à l’échelle des échanges électroniques. On peut imaginer u
15 des échanges électroniques. On peut imaginer une agora réunissant des gens séparés par des centaines de kilomètres qui pourr
16 par là même ce qui fait trop souvent défaut sur l’ agora réelle : le temps de la réflexion sur ce qu’on va dire, sur le vrai s
17 sens, un substitut virtuellement très valable à l’ agora d’une municipalité, ici, d’une université. Puis-je vous rappeler, à c
18 e de l’État-nation. aj. Rougemont Denis de, « L’ agora , condition première de la démocratie réelle », Agora : pratiques de c
19 ra, condition première de la démocratie réelle », Agora  : pratiques de communication sociale, Genève, décembre 1984–janvier 1
3 1994, Articles divers (1982-1985). Agora (1994)
20 Agora (1994)av L’agora est la meilleure définition d’un espace où des ci
21 Agora (1994)av L’ agora est la meilleure définition d’un espace où des citoyens puissent écha
22 stote surtout a traité du rôle indispensable de l’ agora dans la vie d’une cité, et il a décrit les dispositions architectural
23 ’« hôtel de ville » et les cafés. Au Moyen Âge, l’ agora deviendra la place — piazza ou campo — des communes italiennes. Et la
24 que l’on peut suivre de la polis grecque avec son agora à la civitas romaine avec son forum, puis aux communes italiennes ave
25 ègles impératives à respecter, si l’on veut que l’ agora fonctionne, ont été formulées par Aristote, notamment dans sa Politiq
26 nous dirions : aux électeurs) de se réunir sur l’ agora et de pouvoir entendre la voix d’un homme « qui ne serait pas nécessa
27 pas nécessairement Stentor », précise Aristote. L’ agora reste donc le symbole et même la définition du lieu où chacun a le dr
28 a question de créer des équivalents de la formule agora transposés à l’échelle des échanges électroniques. On peut imaginer u
29 des échanges électroniques. On peut imaginer une agora réunissant des gens séparés par des centaines de kilomètres qui pourr
30 Pléiade, 1989-1990. av. Rougemont Denis de, «  Agora  », Dictionnaire international du fédéralisme, Bruxelles, Bruylant, 19
4 1996, Articles divers (1982-1985). « Plaise aux dieux que je sois un faux prophète » (automne 1996)
31 que la portée de la voix d’un homme criant sur l’ agora . À Manhattan, vous pouvez toujours crier, personne ne vous entendra.