1
nationales » ne soit pas vidée de tout sens ? Je
vais
vous le dire en trois mots. Ces sources de la culture commune des Eur
2
e Galles ! Cet héritage est tellement varié qu’il
va
créer des variantes importantes dans le dosage des éléments. Ce sont
3
de la plus belle harmonie ». Le génie de l’Europe
va
procéder de cette phrase d’Héraclite qui est aussi la devise du fédér
4
gue des cultures que nous souhaitons tous ? Je ne
vais
pas vous faire ici un long topo. J’aimerais simplement proposer une o
5
ne manière générale, comme la direction des vents
va
de Lyon vers Genève, cet immense aérosol balaierait tout le plateau s
6
Finalement, êtes-vous de gauche ou de droite ? Je
vais
vous répondre par cette formule d’Ortega y Gasset que je trouve super
7
rappelle que l’État-nation vient de la guerre et
va
vers elle. En 1934, dans un de ses premiers livres, il lance le mot d
8
société commence quand l’homme se demande : « Que
va-t
-il arriver ? » au lieu de se demander : « Que puis-je faire ? » » Les
9
ment contraire, la non-violence, soit correcte. J’
irai
jusqu’à avancer ceci : les seuls qui soient sûrs d’avoir raison sont
10
ans nul doute, mais pour le moment je ne peux pas
aller
plus loin. j. Rougemont Denis de, « [Entretien] Des manifestations
11
de vue. Dans votre livre, vous disiez qu’il faut
aller
à la fois vite et lentement pour constituer cette Europe des régions.
12
nts ont toujours été opposés au centralisme. Cela
va
paraître énorme aux Français ! Vous avez dit à un journaliste suisse
13
mon livre de « livre infâme » ! Pour conclure, je
vais
vous citer une phrase que j’ai écrite et que j’aime beaucoup : « la p
14
ntaine de jeunes gens venus de tous les horizons,
allaient
sortir plusieurs revues — dont Esprit , à laquelle je collaborai trè
15
responsable des malheurs qu’elle annonçait. Ainsi
va-t
-il de ceux qui tentent encore de prévenir cette « solution finale » q
16
l’autre n’est pas une simple façon de parler pour
aller
vite, une métonymie, dit-on en rhétorique (la partie pour le tout) ma
17
d’un passé mort, d’une catastrophe totale dont il
allait
devenir l’agent. Avec son insondable vulgarité, sa mégalomanie et son
18
ormes, privées et publiques, c’est le Malheur qui
va
donc devenir la matière première de son œuvre et le gage de sa parole
19
aventure hitlérienne. Fondée sur le Malheur, elle
allait
au Néant. « Das Nichts nichtet (le néant néantit) », venait d’écrire
20
ue pour l’Europe : au bout de l’allée, quand vous
allez
en direction du lac, vous arrivez sur une petite crête qui marque la
21
u premier congrès des fédéralistes européens, qui
allait
se dérouler à Montreux. Je me suis trouvé vraiment catapulté dans cet
22
lub de Rome sur les Limites de la croissance, qui
allait
révolutionner à la fois la pensée économique et l’opinion publique da
23
je le crée. « Chemin faisant » est une phrase qui
va
tout à fait au fond de la chose. Bien d’autres ont été dites ici, qui
24
té, mon passeport. Comme écrivain, mon allégeance
va
à l’ensemble de la francophonie, dont le territoire déborde immenséme
25
ières ! Du point de vue religieux, mon allégeance
va
au protestantisme, réalité mondiale et sans frontière. (Si j’étais ca
26
esquelles je préside peut-être, ou celles dont je
vais
démissionner parce qu’elles ne m’intéressent plus ! Mais alors, si ma
27
s qu’une seule allégeance : c’est mon État, et tu
vas
faire rentrer dans ses frontières toutes tes allégeances, civique, re
28
’est ce que l’État-nation exige de nous, quand il
va
jusqu’au bout de sa logique. Je pars donc de cette idée de la plurali
29
certain humus ou une certaine variété d’humus qui
vont
ensemble. C’est peut-être une troisième direction dans laquelle nous
30
troisième direction dans laquelle nous pourrions
aller
. Elle ferait passer le centre régional de la ville, c’est-à-dire de l
31
de régions ou nationale), les autoroutes. On peut
aller
plus loin, naturellement, que la fédération européenne. Un certain no
32
ond, il n’a plus aucun pied sur la terre, mais il
va
très loin ! Je vais conclure sur l’Europe. Il me paraît significatif
33
cun pied sur la terre, mais il va très loin ! Je
vais
conclure sur l’Europe. Il me paraît significatif que dans ce colloque
34
angle dont le sommet est Belfort, et dont la base
va
du Val d’Aoste à Saint-Étienne en passant au sud de Grenoble : on y a
35
it mal vu dans une séance comme celle-là ! — mais
va
se concentrer sur les critiques que l’on pourrait faire, de manière,
36
s, mais le sera certainement pour moi d’abord. Je
vais
reprendre quelques-uns de ses points les plus astucieux et tenter de
37
tout cela, on lui dirait : « Bon, continue, cela
va
bien et nous, on s’occupera d’autre chose ! » Strassoldo le sait mieu
38
laquelle il n’y a aucune société possible. On ne
va
pas demander à chacun s’il a besoin de participer. C’est une évidence
39
ure, ils disent simplement : « Nourrir l’humanité
va
être le grand problème dans la crise terrible dans laquelle nous entr
40
essentiel de nos refus et de nos propositions. Je
vais
essayer de vous les résumer en quelques mots. Nous partions d’une idé
41
nne ». Il y avait là tous les mots-clés de ce qui
allait
donner sa doctrine au fédéralisme européen dans les divers mouvements
42
e premier congrès des fédéralistes européens, qui
allait
se tenir à Montreux au début de septembre 1947. J’ai retrouvé là de v
43
un congrès… disons librement constitué. Le Centre
va
être inauguré au début d’octobre 1950, à Genève, sous les auspices du
44
’en fabriquant des esclaves et des monstres ». Il
va
jusqu’à dire que les Européens n’ont édifié leurs cathédrales (sic) q
45
, je me sens en effet un peu seul ! Mais d’autres
vont
venir, et ce ne sera pas long. Si toutefois, on leur laisse le temps
46
venture. Mais quelles sont ses chances de succès,
allez
-vous me dire ? À cette question, je réponds depuis que j’agis, et au
47
embre 1939 que « la guerre qui vient de commencer
va
marquer l’effondrement du capitalisme libéral et de la culture chréti
48
84 précisément, dans quelques mois, les Européens
vont
élire un Parlement qui sera chargé, n’en doutons pas, de rédiger la p
49
de nous faire sentir les forces clandestines qui
vont
déterminer l’évolution de nos sociétés occidentales, dans la mesure p
50
iberté. Orwell a pressenti l’avenir effrayant qu’
allaient
rendre possible à bref délai deux développements des sciences physiqu
51
tes les heures du jour et de la nuit, où que nous
allions
, dans nos foyers, dans nos bureaux ou ateliers, dans les cafés ou les
52
iptum que voici : Un dernier mot, et dire que j’
allais
l’oublier ! La Bombe n’est pas dangereuse du tout : c’est un objet. C
53
oup on se jetait sur une chaise pour l’empêcher d’
aller
casser les vases de Chine. Si on laisse la Bombe tranquille, elle ne
54
néfique pour l’homme, ni pour sa liberté. Il n’en
va
pas de même de l’ordinateur qui, lui, peut être employé pour le bien
55
des ouvriers « libérés » ? On me répondait : nous
allons
les recycler dans le tertiaire, car le progrès technique crée au moin
56
ise. Sur le nombre d’emplois que l’automatisation
va
supprimer, voici quatre exemples frappants : Un chiffre global tout d
57
atisation, prévoit que le nombre de ses adhérents
va
décliner entre 1978 et 1990 de 1 million à 800 000, bien que l’on ait
58
de 1,8 % des ventes de voiture aux États-Unis ».
Va-t
-on recycler ces ouvriers dans le tertiaire comme les économistes ne c
59
s seulement matérialité et intellect. Des études
vont
être entreprises à cette fin, dès cette année 1984, non seulement dan
60
ent ou tentent de nous réduire en esclavage. Tout
va
donc à personnifier l’ordinateur : tout y concourt, y compris la crai
61
e l’informatisation totale du monde de demain. Je
vais
choisir un seul auteur comme étant le plus lyrique de tous sur l’aven
62
atiques pour étudier la psychologie humaine ». Il
va
jusqu’à suggérer que la machine pourrait avoir quelques rapports avec
63
ctor Hugo écrit dans un poème : « Vous dites : où
vas
-tu ? Je l’ignore et j’y vais. » Répondons-lui : si l’on ne sait où l’
64
e : « Vous dites : où vas-tu ? Je l’ignore et j’y
vais
. » Répondons-lui : si l’on ne sait où l’on va, mieux vaut n’y pas all
65
y vais. » Répondons-lui : si l’on ne sait où l’on
va
, mieux vaut n’y pas aller… dans certains cas… Je précise : cessons d
66
: si l’on ne sait où l’on va, mieux vaut n’y pas
aller
… dans certains cas… Je précise : cessons de nous précipiter vers un
67
irmait ne pas savoir très bien comment les choses
allaient
se dérouler. Peut-être qu’il le feignait, peut-être non : ce qui est
68
s résultats atteints ! Car en laissant les choses
aller
, il les a livrées à une logique qui s’est imposée à nous tous, celle
69
précédentes, c’est pour mieux voir vers quoi nous
allons
et ce qu’il nous faut faire pour éviter le pire, confrontés que nous
70
titué du même mouvement à travers le temps et qui
va
des origines mystiques au drame actuel, des rivages où se situe l’enl
71
’Atlantique et au-delà, et c’est le mouvement qui
va
du Proche-Orient vers l’Occident lointain, comme le soleil. Tout natu
72
dans la notion de régions (vous pensez bien que j’
allais
y revenir) comme condition de toute fédération d’une Europe ouverte s
73
signe de sénilité. ⁂ Ma seconde remarque générale
va
porter sur l’avenir de ce colloque, dont je pense qu’il devra se mode
74
ité de culture au sens le plus large du terme qui
va
de la plus haute spiritualité, à travers les valeurs éthiques, les ph
75
ponsable si l’on n’est pas libre de ses actes ? N’
allons
pas croire pourtant qu’entre le besoin de puissance à tout prix et le
76
mmée « les non-conformistes des années 1930 », je
vais
vous apporter moins un « témoignage », bien grand mot, que quelques s
77
connaissant à mon ami Alexandre Marc, le même qui
allait
me mettre en relations — dans un groupe de discussion œcuménique qui
78
et de ses causes. Pour mieux combattre le mal qui
allait
atteindre sa pleine stature en Allemagne, après avoir conquis la Russ
79
disait. Le sommaire que je préparai pour la NRF
allait
de Nizan et Lefebvre pour les communistes, jusqu’à Thierry Maulnier,
80
des auteurs sollicités. Il sortit son agenda et j’
allais
lui donner les noms quand il y eut à l’instant précis une panne d’éle
81
qu’il avait remis son papier à Paulhan, et qu’il
allait
nous envoyer des « propositions de lutte commune sur des objectifs pr
82
ire, de Gide à Fargue et à Malraux. Intimidé cela
va
sans dire, et c’est banal, mais bientôt davantage surpris de les voir
83
ais assez pour me garder de répondre, et comme je
vais
pour lui serrer la main, je vois du coin de l’œil, sur son bureau, le
84
s parlions de Commerce 9. On m’a dit que la revue
allait
être reprise par vos Éditions “Je sers”… » — « C’est vrai, dis-je san
85
, Artaud, Henri Michaux et moi, Paulhan propose d’
aller
dîner ensemble dans un petit restaurant chinois, derrière la gare Mon
86
ment. Il est haletant, sa bouche écume. « Comment
allez
-vous faire ? Lancer le truc par la lame ? » Quelques secondes se pass
87
Tout d’un coup, il a trouvé la solution : « Nous
allons
demander à Marcel de trancher le différend. » Rendez-vous est fixé au
88
Je ne l’ai jamais entendu citer par d’autres. Je
vais
pour sortir de chez Gallimard. La lourde porte noire s’ouvre devant m
89
rnier acte… » Il s’arrête. « June homme ! Moi, je
vais
vous en dire une ! Avant, j’avais la roseur de la Légion d’honnête. À
90
le relève après quelques minutes et il dit : « Ça
ira
pour cette fois. Mais la mort a fait un nœud à son mouchoir… » La
91
n, louvoyant dans la foule des voyageurs, et nous
allons
dîner au Buffet. « Voilà, me dit-il dès que nous sommes installés, l’
92
t d’un coup, que de tous mes amis, celui que nous
allions
couronner se trouvait être — à tout le moins par ses vertus, exacteme
93
ng des « essais » qui couvrent son expérience, il
va
redécouvrir la vertu décisive de la « relation à autruy ». Il va redé
94
la vertu décisive de la « relation à autruy ». Il
va
redécouvrir les vertus du paraître, en tant que manifestation sincère
95
e l’engagement dans l’actuel. Ce que Starobinski
va
nous montrer au long des sept illustrations que constituent les sept
96
us un air de ressemblance, qui est le sien. Ainsi
va-t
-il de Montaigne copiant les Anciens, de Starobinski interprétant Mont
97
uis aux communes italiennes avec leur piazza, qui
va
devenir place, plaza, praça, Platz, plein ou même square, on l’a vu,
98
ra réelle : le temps de la réflexion sur ce qu’on
va
dire, sur le vrai sens de ce qu’on veut dire, le temps de l’analyse e
99
européenne de la formation de foyers locaux d’où
vont
sortir les grands courants transrégionaux puis continentaux et au-del
100
a, Weimar… Vienne et Paris : ces dernières villes
vont
redevenir au xxe siècle les deux foyers de l’ellipse Europe pour les
101
deln, fleuron de la civilisation bénédictine, qui
va
devenir le cœur du grand style baroque dans l’Europe du Nord. Au xvii
102
oute la littérature de langue germanique, qu’elle
va
dominer sans conteste jusqu’à la fin du siècle, et qu’elle a contribu
103
ans la littérature universelle : Herder et Goethe
vont
découvrir, grâce à elle, Homère, Dante et Shakespeare — d’où les trad
104
e Füssli (que les Anglais écrivent Fuseli et dont
va
procéder William Blake) — sont nées dans le cercle du Doyen Bodmer :
105
t de génie : Léonard Euler et les huit Bernouilli
vont
faire de leur ville la capitale (incontestée) des « sciences exactes
106
de Necker où Germaine de Staël tient sa cour, que
vont
passer d’est en ouest les grands courants européens du romantisme et
107
able, un ultime appel de Turin. Le tour de Genève
va
revenir au premier tiers du xxe siècle avec Ferdinand de Saussure, d
108
os meilleurs esprits, hors du compartiment natal,
iront
chercher dans les vertiges de la synthèse et dans les larges vues pan
109
logie, Paris, 1961) au cours des soixante ans qui
vont
du premier prix Nobel décerné en 1901 à ceux décernés en 1961, le nom
110
ar-delà le bien et le mal, où il est dit que tout
va
vers l’union de l’Europe, que les meilleurs esprits du temps l’ont dé
111
asser cette idée stupide de nations fermées, pour
aller
vers un marché commun de l’économie européenne et, bien plus que ça,
112
es, politiques, civiques… Ce terme de dialectique
allait
devenir le mot clé pour toute une génération d’intellectuels européen
113
Je ne sais pas ma vocation comme je sais comment
aller
d’ici à Grasse25. La manifestation de la vocation se produit souvent
114
moi dit non, ce n’est pas ta voie, tu ne peux pas
aller
par là, et cela en dépit de toute raison raisonnable. D’où l’importan
115
être le même but pour tous les hommes. Moi, ça m’
allait
très bien d’appeler cela Dieu. Il n’y a qu’un Dieu pour tous les homm
116
pel qui crée la personne. Alors je dis qu’il faut
aller
vers l’Absolu, répondre à son appel, aller vers la fin qui seule va d
117
l faut aller vers l’Absolu, répondre à son appel,
aller
vers la fin qui seule va dicter les moyens de la rejoindre. C’est la
118
répondre à son appel, aller vers la fin qui seule
va
dicter les moyens de la rejoindre. C’est la raison pour laquelle vous
119
deux hommes qui doivent faire le même chemin pour
aller
vers le même but, qui est l’Absolu, puisque chacun part d’un endroit
120
: j’ai quelque part une certitude que mon pied ne
va
pas tomber dans le vide. Je dois inventer mon sentier. Si je prenais
121
s pas d’autres. Voilà le fond de ma pensée. Et je
vais
l’écrire tout de suite après avoir achevé le livre auquel je travaill
122
dans l’Allemagne nazie et l’Italie fasciste. Ils
allaient
lancer des revues comme Esprit , L’Ordre nouveau et Hic et Nunc
123
vie : Kierkegaard et Karl Barth. À travers eux j’
allais
redécouvrir une idée de protestantisme totalement différente, je le c
124
uis aux communes italiennes avec leur piazza, qui
va
devenir place, plaza, Platz, plein, selon les pays du continent. Les
125
ramment appelée « Constitution de Staline ». Elle
va
durer quarante-et-un ans. Elle résulte d’une ambiguïté d’intentions s
126
selon la presse soviétique, « certains voulaient
aller
trop vite », et par exemple « abolir le fédéralisme », tandis que d’a
127
bête et méchant ? Je fais comme tout le monde, je
vais
dans le sens de mon désir profond. Il se trouve que c’est le désir de
128
e, la bombe H et les États-nations souverains. Il
va
pouvoir faire avec cela de gigantesques folies. Un seul moyen de les
129
les dimensions des outils et des communautés qui
vont
les employer. De là mon idée des régions et de la progressive dissolu
130
saura que vous habitez chez moi, qu’est-ce qu’on
va
dire ? » Et il répète à travers ses dents serrées : « qu’est-ce qu’on
131
e à travers ses dents serrées : « qu’est-ce qu’on
va
dire ? » Je me garde bien de répondre, je m’amuse trop. Finalement il
132
m’amuse trop. Finalement il jette en riant : « on
va
dire que c’est un complot protestant ! » Chaque matin qui suivit, il
133
guillage. » Une autre fois, plus détendu : « Vous
allez
penser que je suis obsédé, mais je ne puis m’empêcher de croire que v
134
société commence quand l’homme se demande ce qui
va
arriver. Formulons nos finalités et jugeons tout à partir d’elles. En