1 1984, Articles divers (1982-1985). Les Rougemont de Saint-Aubin [préface] (1984)
1 ds-parents… À la sixième génération, cela fait 64 ancêtres  ; à la dixième, 1024 ; à la vingtième, plus d’un million ; à la trent
2 troisième génération, il y aurait 8,5 milliards d’ ancêtres  ; parmi lesquels « Lucius, patricien romain, gouverneur de Bugey, don
3 celui qui, pour moi, est le plus prestigieux des ancêtres attestés : Guillaume de Poitiers, neuvième duc d’Aquitaine, premier d
4 élas, comme le disait un de mes oncles : « Plus l’ ancêtre dont on se réclame est éloigné, moins on a de chances de tenir de lui
5 bien qu’exactement calculés : à l’époque de notre ancêtre Charlemagne, la Terre entière ne devait compter qu’une ou deux-centai
6 moins de quinze millions. Or, il est sûr que nos ancêtres furent tous des Européens, non des nègres ni des ni des Hindous, enco
7 eussent-ils pu nous fournir plus de 2 milliards d’ ancêtres  ? La seule explication de cette impossibilité arithmétique est donnée
8 équents dans notre pays. Si l’on s’en tient à nos ancêtres du xviiie au xve siècle, on y trouve tant de Chambrier, de Montmoll
9 oins rapprochés, ayant, par conséquent, les mêmes ancêtres . Première conclusion : tous les Neuchâtelois sont cousins, d’autant p
10 n, plus imprévue : c’est qu’à chaque génération d’ ancêtres , dans bien des familles de ce pays, on trouve autant d’étrangers que
11 Prenons l’exemple de la génération qui compte 32 ancêtres d’Henri de Rougemont : elle se compose de 14 Neuchâtelois, de 2 Genev
12 u des origines : toutes les provinces natales des ancêtres d’Henri sont nordiques, de la Bretagne à la Pologne en passant par la
13 point de me les rendre absolument étrangers. Les ancêtres qui comptent, pour moi, sont ceux-là seuls dont mes parents, oncles e