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ds-parents… À la sixième génération, cela fait 64
ancêtres
; à la dixième, 1024 ; à la vingtième, plus d’un million ; à la trent
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troisième génération, il y aurait 8,5 milliards d’
ancêtres
; parmi lesquels « Lucius, patricien romain, gouverneur de Bugey, don
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celui qui, pour moi, est le plus prestigieux des
ancêtres
attestés : Guillaume de Poitiers, neuvième duc d’Aquitaine, premier d
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élas, comme le disait un de mes oncles : « Plus l’
ancêtre
dont on se réclame est éloigné, moins on a de chances de tenir de lui
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bien qu’exactement calculés : à l’époque de notre
ancêtre
Charlemagne, la Terre entière ne devait compter qu’une ou deux-centai
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moins de quinze millions. Or, il est sûr que nos
ancêtres
furent tous des Européens, non des nègres ni des ni des Hindous, enco
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eussent-ils pu nous fournir plus de 2 milliards d’
ancêtres
? La seule explication de cette impossibilité arithmétique est donnée
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équents dans notre pays. Si l’on s’en tient à nos
ancêtres
du xviiie au xve siècle, on y trouve tant de Chambrier, de Montmoll
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oins rapprochés, ayant, par conséquent, les mêmes
ancêtres
. Première conclusion : tous les Neuchâtelois sont cousins, d’autant p
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n, plus imprévue : c’est qu’à chaque génération d’
ancêtres
, dans bien des familles de ce pays, on trouve autant d’étrangers que
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Prenons l’exemple de la génération qui compte 32
ancêtres
d’Henri de Rougemont : elle se compose de 14 Neuchâtelois, de 2 Genev
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u des origines : toutes les provinces natales des
ancêtres
d’Henri sont nordiques, de la Bretagne à la Pologne en passant par la
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point de me les rendre absolument étrangers. Les
ancêtres
qui comptent, pour moi, sont ceux-là seuls dont mes parents, oncles e