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pe est dans son union, dans sa fédération, sur la
base
même de ses différences. Si elle n’arrive pas à se fédérer, c’est-à-d
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este incapable, par définition, de s’unir : on ne
base
pas une union sur cet obstacle par excellence à toute union qu’est l’
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e fédération de l’Europe, une union réelle sur la
base
de la seule unité existante, qui est l’unité de culture, c’est une co
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luraliste, c’est-à-dire qu’elle comporte déjà les
bases
d’un fédéralisme possible, depuis ses origines, depuis le Moyen Âge.
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e du fait qu’elles ne pourront s’unir que sur une
base
véritablement commune, la culture, et non pas sur l’économie, ni sur
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ente ans, qu’on ne peut pas faire l’Europe sur la
base
de l’économie, comme Jean Monnet le proposait. On n’y est pas arrivé
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nées qui suivent, parce que ce n’est pas la bonne
base
. Jean Monnet a pensé que, si l’on maîtrisait les relations économique
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on à partir de la culture, considérée comme seule
base
commune, des trente-cinq peuples européens. — Poursuivre le thème de
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e que nous avons tous en commun, à nos valeurs de
base
, d’où qu’elles viennent. Voilà simplement quelques pistes. Pourquoi p
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9. Paul Valéry disait déjà que toute politique se
base
sur une certaine conception de l’homme. Je suis pour la région à caus
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régions. Je ne vois l’Europe possible que sur la
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des régions. C’est ce que j’avais proposé à Ecoropa : des régions qui
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elle et politique des peuples du continent sur la
base
du traité de Rome, c’est-à-dire sur des combinaisons d’intérêts de du
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ération fondée sur l’autonomie des communautés de
base
, communes et plus tard cantons. Voilà pourquoi il ne serait pas du to
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ue qui fait que nous oublions l’humus, qui est la
base
de tout, comme vient de nous le rappeler M. Birre. À tout cela, il fa
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que et culturelle. Mais il y a tout de même, à la
base
du fédéralisme et quelle que soit l’infinie complexité de ses réalisa
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ommune dans le latin du pacte de 1291, qui est la
base
de notre fédération : cela se dit universitas. Voilà qui m’a toujours
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que cela, c’est la philosophie qui doit être à la
base
de tout ce que nous imaginons de la région. Cela a été en tout cas à
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aginons de la région. Cela a été en tout cas à la
base
de ce qu’avec mes amis Mounier, Alexandre Marc, Aron et Dandieu, nous
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s choses culturelles. C’est tout à fait juste. La
base
de l’Europe, son unité, sans laquelle on ne pourrait pas créer d’unio
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ntre ces deux mots : l’unité, c’est une donnée de
base
, l’union, c’est une chose que l’on fait, que l’on bâtit, volontaireme
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’ont toujours empêché de prendre l’économie comme
base
de la construction européenne. Je voudrais que l’on continue à faire
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e triangle dont le sommet est Belfort, et dont la
base
va du Val d’Aoste à Saint-Étienne en passant au sud de Grenoble : on
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l’humus, qui donne vraiment et symboliquement une
base
à tout cela. « Partir d’en bas », ont dit M. Juillet et beaucoup d’au
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a communauté, dit-il, ne peut être fondée sur une
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libertaire. Je suis d’accord. « Libertaire » évoque l’idée d’une libe
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son union, qui est un acte volontaire, que sur la
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de l’unité de sa culture commune, qui est une réalité donnée depuis d
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ons du problème des régions, en tant qu’unités de
base
de toute fédération imaginable de l’Europe. Et nous déplorions la dif
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ne des régions fédérées : le modèle suisse ! À la
base
de cette construction nullement utopique — voir la Suisse justement —
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’on ne peut pas fonder l’union de l’Europe sur la
base
des États qui s’y opposent par nature, tout en affirmant la vouloir.
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socialiste des ouvriers et des paysans, dont « la
base
politique est constituée par les soviets [conseils] de députés des tr
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art. 13) comme « un État fédéral constitué sur la
base
de l’union librement consentie de républiques soviétiques socialistes
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equel « tous les organes du pouvoir d’État, de la
base
au sommet, sont élus et doivent rendre compte de leur activité au peu
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entre centralisation fédéraliste et autonomie de
base
est désormais rompu au profit des « organes supérieurs de l’État », c