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Si elle n’arrive pas à se fédérer, c’est-à-dire à
dépasser
le tabou des États-nations à souveraineté absolue, elle reste incapab
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doivent se grouper pour accomplir les tâches qui
dépassent
leur taille et créer des régions ; ces régions à leur tour se fédèren
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s le monde de la fin du xxe siècle. Il faut donc
dépasser
cette formule, inventée voici près de deux-cents ans par les fanatiqu
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es sur un petit troupeau d’îles désertes. 2. Mais
dépasser
l’État-nation, né de la guerre et fauteur de guerres, signifie ici et
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doivent être cherchées dans ce qui permettrait de
dépasser
simultanément par en haut et par en bas les souverainetés nationales,
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e approche, l’économique d’abord, que nous devons
dépasser
. Car, comme on l’a dit ce matin, les villes, au fond, elles sont « nu
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me, plus d’un million ; à la trente et unième, on
dépasse
le milliard. Cela nous mène de fils en père, en petit-fils, en arrièr
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à soi », dit Montaigne ; enfin de la nécessité de
dépasser
l’antinomie, non pas dans une synthèse théorique à la Hegel mais dans
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mension d’une polis — ville ou État — ne doit pas
dépasser
celle qui permet à la communauté politique tout entière (donc aux hom
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elle que soit leur petite patrie locale, s’ils la
dépassent
c’est pour rejoindre immédiatement les grands courants continentaux ;
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ris. Tout indique, dit Nietzsche, que nous devons
dépasser
cette idée stupide de nations fermées, pour aller vers un marché comm
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ochain. On s’assume dans ses incertitudes, on les
dépasse
en action. Vous voyez, nous sommes ici assez loin du catéchisme tradi
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munes, s’associant en régions pour les tâches qui
dépassent
leur compétence ; ces régions à leur tour se fédérant, et ainsi de su
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mension d’une polis — ville ou État — ne doit pas
dépasser
celle qui permet à la communauté politique tout entière (donc aux hom