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loque était d’examiner pourquoi certaines nations
durent
, grâce à leur culture, et quelles contributions elles peuvent apporte
2
pes du fédéralisme, sur l’éthique du fédéralisme,
devrais
-je dire. Il y a aussi la Pologne et la Roumanie, qu’il faut citer par
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ues étaient secondaires : comme l’intendance, ils
devaient
suivre. Suivre quoi ? Je réponds : les finalités les plus hautes de l
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chemin unique et sans précédent, un sentier qu’il
doit
inventer et qui n’a été foulé par personne avant lui. Il doit y avanc
5
r et qui n’a été foulé par personne avant lui. Il
doit
y avancer par la foi, dans la nuit, sans savoir à l’avance si son pie
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me peut s’y faire entendre. Aussi ces communautés
doivent
se grouper pour accomplir les tâches qui dépassent leur taille et cré
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Ce que la famille peut faire, la municipalité ne
doit
pas le faire. Ce que la municipalité peut faire, les États ne doivent
8
. Ce que la municipalité peut faire, les États ne
doivent
pas le faire. Et ce que les États peuvent faire, le gouvernement fédé
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s États peuvent faire, le gouvernement fédéral ne
doit
pas le faire. Le fédéralisme postule donc toujours une action au niv
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t et souvent écrit. Voici la phrase telle qu’elle
doit
être lue : « La décadence d’une société commence quand l’homme se dem
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e dissuasion formidable. Cependant, si un conflit
devait
éclater dans deux mois, ou dans deux ans, je me demande si nous aurio
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nationale absolue et indivisible, est le premier
devoir
de tous les citoyens qui se veulent libres et responsables — l’un n’a
13
e la plus compréhensive ou englobante : la région
doit
être avant tout et après tout, un espace de participation civique, fa
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communauté réelle et capable d’autonomie. Elle ne
doit
pas être un mini-État-nation, ni revendiquer toutes les compétences é
15
Ce que la famille peut faire, la municipalité ne
doit
pas le faire. Ce que la municipalité peut faire, les États ne doivent
16
. Ce que la municipalité peut faire, les États ne
doivent
pas le faire. Et ce que les États peuvent faire, le gouvernement fédé
17
s États peuvent faire, le gouvernement fédéral ne
doit
pas le faire »n, écrivait dans un raccourci génial, le sénateur améri
18
r américain D. Moynihan. C’est dire que la région
doit
être et demeurer « de dimensions médiocres » comme le voulait Roussea
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variable selon les fonctions qu’elle assure. Elle
doit
être « à la taille de l’homme », de telle manière que chaque citoyen
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personnaliste et communautaire. Cette révolution
devait
se faire à partir du bas, en développant la personne, et non pas sur
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solu, Dieu, comme on veut l’appeler. Chaque homme
doit
inventer son chemin puisque chacun part d’un endroit qui est unique.
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ds, une lumière sur mon sentier. » Cette vocation
doit
se manifester et elle se manifeste parmi les autres ; c’est cela qui
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fois, pour que la communauté soit réelle, elle ne
doit
pas être trop grande mais de dimension « médiocre », disait Rousseau.
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on ne puisse plus la réunir sur l’agora où chacun
doit
pouvoir entendre les autres. De ce type de communauté naît la région.
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: les frontières empêchent de passer tout ce qui
devrait
passer : les hommes, les vivres ; mais elles n’interdisent pas le pas
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idéologies, ou des mythes, qui s’affrontent. S’il
doit
y avoir des « fermetures », ce devrait être comme des membranes entre
27
rontent. S’il doit y avoir des « fermetures », ce
devrait
être comme des membranes entre les cellules qui laissent passer tout
28
ntre les cellules qui laissent passer tout ce qui
doit
le faire. On pourrait peut-être comparer votre description de l’unité
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on linguistique, ethnique : l’Alsace. Les régions
doivent
se superposer de toutes sortes de manières, librement, — la question
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Au fond, c’est exactement le même réflexe qui a
dû
se produire sous les jacobins et faire si facilement de la France un
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bserver, sous nos yeux, le phénomène vivant qui a
dû
se déclencher avec 1789. Paul Valéry disait déjà que toute politique
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nommé « le libéralisme ». Pour lui, la politique
devait
être faite par des gens payés pour cela, comme des domestiques. Malhe
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qui peut vous conduire à vous exiler. Les régions
doivent
se faire à travers les frontières. La région de Bâle-Wurtemberg-Alsac
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figurait en bonne place, estimant qu’il était du
devoir
des écrivains d’affronter les problèmes de la crise naissante. Ce qui
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antier. À la suite de mon Journal d’une époque ,
devrait
bientôt paraître le Journal d’un Européen, portant sur ces trente der
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il est clair, me dit-on, qu’un effort gigantesque
doit
être demandé aux industries d’armes américaines to stop the gap, pour
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la Suisse et de l’Europe unie, et leur sont — ou
devraient
leur être — subordonnées. Le thème primordial se ramène donc dans tou
38
’est du côté du Conseil de l’Europe que la Suisse
devrait
dès maintenant produire un effort d’imagination, d’invention, d’innov
39
Ce que la famille peut faire, la municipalité ne
doit
pas le faire. Ce que la municipalité peut faire, les États ne doivent
40
. Ce que la municipalité peut faire, les États ne
doivent
pas le faire. Et ce que les États peuvent faire, le gouvernement fédé
41
s États peuvent faire, le gouvernement fédéral ne
doit
pas le faire. Dans le même sens se prononcent aujourd’hui la plupart
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rainte de céder, c’est-à-dire d’adhérer à la CEE,
doit
prendre sans plus tarder des initiatives créatrices, ainsi que l’a pr
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par le rideau de fer d’autre part, les solutions
doivent
être cherchées dans ce qui permettrait de dépasser simultanément par
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oilà : j’y suis encore après trente-trois ans. Je
dois
avouer, cependant, que je me suis arrangé pour écrire un peu, en marg
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son directeur-fondateur à partir de 1949. Tout a
dû
être créé à partir de zéro, et avec très peu d’argent, car les gouver
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mblée, à partir de ses prérogatives très réduites
devrait
s’attribuer des compétences générales, non seulement économiques, mai
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t évidemment à celui du Conseil de l’Europe qu’on
devrait
donner des pouvoirs législatifs. Tout ceci n’est pas seulement une es
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xxie siècle. De ce premier travail de Forrester
devait
sortir un an plus tard, en 1971, le fameux Rapport au club de Rome su
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confirmation concrète de ce que j’annonçais. J’ai
dû
réécrire toute cette partie de mon livre, que je n’ai pu achever qu’e
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ariable, ainsi que M. Naef, qui malheureusement a
dû
nous quitter hier et dont l’avis m’importait beaucoup, car il est l’u
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ancienne approche, l’économique d’abord, que nous
devons
dépasser. Car, comme on l’a dit ce matin, les villes, au fond, elles
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fédération, toute organisation fédérative est et
doit
rester complexe, parce qu’elle veut coller à la réalité physique, hum
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Ce que la famille peut faire, la municipalité ne
doit
pas le faire, ce que la municipalité peut faire, les États — (je dira
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t faire, les États — (je dirais les régions) — ne
doivent
pas le faire, et ce que les États — (les régions) — peuvent faire, le
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ions) — peuvent faire, le gouvernement fédéral ne
doit
pas le faire. C’est un miracle de simplicité et cela résout des mill
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rsel. Je crois que cela, c’est la philosophie qui
doit
être à la base de tout ce que nous imaginons de la région. Cela a été
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elle ce que Paul Valéry a écrit là-dessus (et qui
devrait
être complété) : « Est Européen tout homme qui a subi profondément le
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helle régionale et à l’échelle planétaire, et qui
devrait
à mon sens partir d’une conférence mondiale dont les thèmes seraient
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de notre ancêtre Charlemagne, la Terre entière ne
devait
compter qu’une ou deux-centaines de millions d’habitants, et l’Europe
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omme surtout à ces trois dernières sources que je
dois
d’en être venu à découvrir, dans les années 1930, que l’Europe était
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ais nous pouvions retourner en Europe, le premier
devoir
serait de fédérer nos peuples. Et ce retour s’est fait pour moi au pr
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plus que cela : « Le Message aux Européens », qui
devait
clôturer le congrès, et dont j’avais exigé et obtenu qu’il fût rédigé
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gnazio Silone ayant décliné cet honneur — mais il
devait
être par la suite l’un des intellectuels les plus « engagés » pour no
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éparé une Conférence européenne de la culture qui
devait
définir les objectifs et les méthodes de l’action pour l’Europe dans
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discours au niveau du nombril. Aujourd’hui, vous
devez
vous sentir moins entouré, moins soutenu que ce n’était le cas dans l
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et leur équilibre perpétuellement rajusté : cela
doit
permettre aux trois Pouvoirs continentaux de continuer à régir toute
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sur l’avenir de ce colloque, dont je pense qu’il
devra
se modeler sur l’avenir européen. Cet avenir se fait aujourd’hui dans
68
s ce que notre culture a créé de meilleur. Ce qui
doit
dominer nos préoccupations aujourd’hui, c’est donc un certain sentime
69
minence mondiale du chaos. Toute pensée désormais
doit
devenir action, sinon elle court le risque de n’être bientôt plus qu’
70
ix d’une priorité, à laquelle les moyens ont pour
devoir
de concourir. Choisir les centrales nucléaires — quelle que soit leur
71
. Mais alors, nous étions pour quoi ? Un jour, ce
devait
être en 1931, chez le critique Charles Du Bos, un jeune homme à l’acc
72
s deux termes se garantissant réciproquement, qui
devait
servir de mesure à notre conception de la société. À cette tentative
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court aux confidences, plaintes ou intrigues qui
devaient
l’assiéger en permanence. Concision, précision, densité, vivacité dan
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n)… et que l’on expie ! » Il dit ensuite que nous
devrions
trouver « un moyen presque mécanique de nous revoir chaque jour ». C’
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uitable en tout, soucieux de ne pas manquer ni du
devoir
social ni à cette « amitié que chacun se doit », comme le dit si joli
76
u devoir social ni à cette « amitié que chacun se
doit
», comme le dit si joliment Montaigne, alors que je n’ai jamais cessé
77
cette formule européenne : le sens de ce qui est
dû
à la cité. En dépit de sa méfiance justifiée à l’endroit de l’engagem
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qu’on le parle, Starobinski n’a jamais négligé le
devoir
civique : c’en était un pour lui que de présider quinze ans durant le
79
s limpides, je cherche la simplicité. La critique
doit
pouvoir être rigoureuse sans être aride, elle peut satisfaire aux exi
80
nalisme et de ses prolongements politiques, je le
dois
à ce livre de Staro. Mais il y a plus. Dans les vingt dernières pages
81
co-religieux n’est pas de son ressort, mais qu’il
doit
néanmoins avoir lieu. » Suivent des pages où il dénonce le projet sci
82
Je cite encore : « Le malaise de notre siècle est
dû
pour une large part au poids excessif des impératifs d’avenir, au pou
83
nd. La dimension d’une polis — ville ou État — ne
doit
pas dépasser celle qui permet à la communauté politique tout entière
84
suisse. Et c’est à eux que la Suisse, en retour,
doit
une densité de conscience communautaire, mais aussi d’efficacité tran
85
ution personnaliste. Les sociétés individualistes
devaient
, pour survivre, retrouver le sens de la communauté. Rougemont condamn
86
ont on est responsable ; c’est d’après cela qu’on
doit
organiser la société. D’où votre haine du gigantisme et de l’étatisme
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; on n’est pas serviteur de l’État. On peut et on
doit
être serviteur de la communauté, ce qui est tout à fait différent. Ce
88
ls qu’ils sont, en chair, en os et en esprit, qui
doivent
normalement partager un sentiment de commune appartenance (cela comme
89
jà compris. Tout indique, dit Nietzsche, que nous
devons
dépasser cette idée stupide de nations fermées, pour aller vers un ma
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a remonte ? Ça remonte aux années 1927 à 1930. Je
devais
donc avoir 21 à 24 ans. Je me suis mis à chercher ce qui était tradui
91
t dans une lettre qu’il y avait deux hommes qu’il
devait
absolument lire, l’un était Dostoïevski, l’autre Kierkegaard. Que ser
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foi tout en affirmant que ce n’est pas, que ce ne
doit
pas être un idéal. Absolument pas. Cela peut prêter à confusion. Pour
93
i. C’est ce que je développerai dans un livre qui
doit
être, à mon sens, le plus important de ceux que j’aurai écrits, mais
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si l’on ne sait pas exactement le définir), et ce
doit
être le même but pour tous les hommes. Moi, ça m’allait très bien d’a
95
nticollectiviste. Il n’existe pas deux hommes qui
doivent
faire le même chemin pour aller vers le même but, qui est l’Absolu, p
96
ais enfin cela change beaucoup de choses). Chacun
doit
inventer son chemin. Je retrouvais beaucoup de métaphores qui sont dé
97
de que mon pied ne va pas tomber dans le vide. Je
dois
inventer mon sentier. Si je prenais les routes nationales, j’arrivera
98
et négatifs (tu n’es pas fait pour faire cela, tu
dois
refuser). C’est plus fréquent que le contraire, un appel direct et pa
99
je la réalise donc parmi les hommes, puisqu’elle
doit
être tout acte. La personne est prise dans le mouvement même de cette
100
’écris — c’est pour moi une question de rigueur —
doit
avoir une valeur littéraire à mes yeux. Vous disiez que chez vous plu
101
lois, lui, c’était un ami, tout à fait. Vous avez
dû
échanger beaucoup d’idées. Je pense en particulier à la notion de sac
102
out pour mon étude des Règles du jeu, ouvrage qui
devait
introduire La Morale du But , mais pour le moment, j’y ai renoncé… Ê
103
’expliquer là-dessus, m’en fait même peut-être un
devoir
. J’oserai donc aborder sans aucune précaution la question que beaucou
104
me coup, et le modèle de cité idéale que Rousseau
devait
reprendre en l’appliquant aux citoyens de Genève réunis dans la cathé
105
nd. La dimension d’une polis — ville ou État — ne
doit
pas dépasser celle qui permet à la communauté politique tout entière
106
iginal est le chapitre X qui traite des Droits et
devoirs
fondamentaux des citoyens. Les citoyens de l’URSS bénéficient et sont
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pour dire le moins, les autres droits. Quant aux
devoirs
, ils se ramènent à celui de « service militaire général » qui est une
108
litaire général » qui est une loi mais aussi « un
devoir
d’honneur pour les citoyens de l’URSS ». Le trahir serait « le pire f
109
ouvoir d’État, de la base au sommet, sont élus et
doivent
rendre compte de leur activité au peuple. Les décisions des organes s
110
’art. 39 : « L’exercice des droits et libertés ne
doit
pas porter atteinte aux intérêts de la société et de l’État ». Or le
111
Il n’y a pas deux hommes semblables. Chaque homme
doit
se réaliser comme lui seul peut le faire. Chacun est un cas sans préc
112
e faire. Chacun est un cas sans précédent. Chacun
doit
donc inventer son chemin vers Dieu, c’est-à-dire vers le but commun,
113
t lu, ils savaient trop bien ce qu’ils faisaient.
Dois
-je me le reprocher ? Toute prise de conscience n’est-elle pas un prog
114
rez avoir un four solaire sur votre maison qui ne
devra
rien ni à l’EDF, ni à l’État. Il y a là de quoi encourager les autono