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terlocuteurs ? C’est la première question. Or, il
faut
dialoguer, j’en suis convaincu depuis une cinquantaine d’années que j
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questions européennes. Pourquoi est-ce qu’il nous
faut
à tout prix un dialogue ? C’est parce que la condition de survie de l
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les dire, on ne peut pas les faire. Donc, il nous
faut
établir le dialogue sur nos différences, et pour que ce dialogue soit
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fférences, et pour que ce dialogue soit utile, il
faut
qu’il y ait un langage commun. Ce langage commun, nous ne le trouvons
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en avant l’existence de nos premiers États. Il ne
faut
pas voir la culture européenne comme l’addition de vingt-quatre cultu
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nfond avec l’identité nationale. Et plus tard, il
faut
sauter jusqu’au xiiie siècle pour voir se former les premiers États
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y a la source hébraïque et le christianisme —, il
faut
ajouter les populations préexistantes en Europe, c’est-à-dire les Cel
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re. Il y a aussi la Pologne et la Roumanie, qu’il
faut
citer parmi les anciens États. Là, je vois de nouveau deux cas invers
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qu’il réunissait douze nationalités. Qu’aurait-il
fallu
choisir comme culture nationale à imposer à toutes les autres ? C’éta
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culture est la plus engagée aujourd’hui. Il nous
faut
une culture pour la paix, donc une culture de dialogue, et non pas d’
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ofonde complicité entre les États-Unis et l’URSS.
Faut
-il parler d’un complot des grands, des puissants contre les peuples ?
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onde et croissante conviction des populations. Il
faudrait
qu’elles deviennent encore plus grandes, plus puissantes. Je ne nie p
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ense, proche de la guérilla, ne suffisait pas, il
faudrait
aussi recourir à la défense civile. J’ai fait naguère une proposition
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st la seule réponse vraiment humaine à la guerre.
Faut
-il dès lors renoncer à l’armée suisse ? Non, parce que je ne pense pa
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uement cette défense non violente. Parce qu’il ne
faut
pas que ce soit une démission. Vous voudriez donc qu’on organise la n
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n qu’il ne se regarde pas comme sage ». Alors, il
faut
répondre à la défense militaire et en même temps par la non-violence.
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solide dans le monde de la fin du xxe siècle. Il
faut
donc dépasser cette formule, inventée voici près de deux-cents ans pa
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chacun. On ne sait pas toujours ce que c’est ; il
faut
le découvrir. Le but est très loin en avant, dans l’infini, l’Absolu,
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isque chacun part d’un endroit qui est unique. Il
faut
trouver son sentier : il n’y a pas de route nationale ! Il faut donc
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on sentier : il n’y a pas de route nationale ! Il
faut
donc avoir une certaine foi pour poser le pied là où nul autre ne s’e
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is elles n’interdisent pas le passage de ce qu’il
faudrait
arrêter : les épidémies, les maladies, les pollutions… On en trouve u
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que leurs rapports puissent être très proches. Il
faut
distinguer deux choses : la fonction écologique et la fonction civiqu
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ait me dire : tout cela ne peut pas continuer, il
faut
donner la même frontière à toutes ces activités, là, je crierai « au
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e ce qui n’est pas la vocation. À ce sujet, il ne
faut
pas s’imaginer la vocation comme une force qui vient vers nous et qui
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oints de vue. Dans votre livre, vous disiez qu’il
faut
aller à la fois vite et lentement pour constituer cette Europe des ré
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ais ! Vous avez dit à un journaliste suisse qu’il
faudrait
au moins trois générations à la France pour se relever du centralisme
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otre vocation s’est-elle décidée ? Je crois qu’il
faut
remonter, pour distinguer l’appel que signifie toute vocation — et je
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éaire est évitable, et nous faisons tout ce qu’il
faut
pour qu’elle arrive. Les calculs imbéciles de « l’overkill » Vo
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’autre dans l’incommensurable et le non-sens. Que
faudra-t
-il encore pour que les Grands comprennent cette évidence arithmétique
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n des peuples par leurs élus. C’est lui qu’il eût
fallu
élire au suffrage universel. Et doter de pouvoirs élargis jusqu’à dev
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et d’un fils du Chaos. C’est donc d’Hitler qu’il
faut
parler. Individu quelconque et quasi nul en soi, phénomène d’envergur
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dans une rage folle. « Vous voyez, crie-t-il, il
faut
bien que je fasse la guerre à la Pologne puisqu’on écrit des choses p
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Ravaillac, parce que ma mission me protège. » Il
faut
croire un homme qui dit cela… D’où lui vient le pouvoir surhumain qu’
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de langue et de race. Pour recréer ces liens, il
faudra
faire appel aux forces irrationnelles de l’inconscient. Pour régner,
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rtant, on ne l’a pas arrêté. Voilà le point qu’il
faut
élucider. Replaçons-nous dans la situation de l’Europe à la veille de
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européenne de la culture à Lausanne en 1949, il a
fallu
mettre sur pied un certain nombre d’institutions, dont le Centre euro
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ent de nous le rappeler M. Birre. À tout cela, il
faut
opposer d’urgence une logique du vivant, des cellules, de ce qui part
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le danger s’éloignera probablement. Mais il nous
faut
travailler vite, il nous faut créer vite cette Europe en tant que fac
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ement. Mais il nous faut travailler vite, il nous
faut
créer vite cette Europe en tant que facteur de paix qui empêchera peu
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on de 1917 ont très vite changé de mains. Il nous
faut
au contraire construire, créer le pouvoir. Là encore, c’est un proces
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elle soit civique, économique ou politique. Il ne
faut
donc pas vouloir imposer un modèle de régions qui serait le même part
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, plus concrètes sur bien des cas ; mais ce qu’il
faut
que je vous avoue c’est que cette notion de régions à géométrie varia
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dis pas encore des réponses — peut-être qu’il ne
faut
pas tout résoudre… J’entrevois des solutions possibles dans trois dir
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urs leur humus. Elles sont donc dans l’utopie. Il
faut
fonder des régions sur la réalité. Alors, je pense en écoutant M. Bir
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r la fédération européenne, et pour celles-là, il
faut
des agences mondiales. Je rappellerai notamment le problème de la déf
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ain. Il y a aussi le problème des eaux douces. Il
faut
donc un certain minimum d’agences fédérales mondiales, qui ne feront
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de la cité, Écritures judéo-chrétiennes. Mais il
faut
y ajouter les valeurs germaniques et les valeurs celtiques, qui sont
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variable, et qui peut être ruiné : l’économie. Il
faut
la fonder sur l’humus, l’humus de l’histoire, au sens symboliquement
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mes tous d’accord là-dessus. Je crois aussi qu’il
faudrait
élargir les applications de ce principe, et je vois là la possibilité
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es, car c’est tout le système international qu’il
faudrait
réformer en même temps. L’Europe est trop petite pour que l’on s’arrê
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ici le problème des régions. S’il y a crise, s’il
faut
absolument trouver une autre formule que celle de l’État-nation, c’es
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bel et bien transcendante à l’individu. S’il nous
fallait
absolument un mythe, s’il fallait définir en un mot l’ambition, l’idé
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vidu. S’il nous fallait absolument un mythe, s’il
fallait
définir en un mot l’ambition, l’idéal, les visées du fédéralisme et d
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ocratique. VII. Du choix électronucléaire «
Faut
-il être aussi radicalement opposé au nucléaire ? » demande-t-il avec
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disait : « Mais savez-vous que les surfaces qu’il
faudrait
pour créer l’équivalent en énergie solaire d’une grande centrale nucl
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d’Israël, et c’est très bien ainsi. Cependant, il
faut
bien imaginer d’autres modèles de communauté pour le 97 % restant.
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nvisibles, on nous dit que tout les oppose, qu’il
faut
choisir l’un contre l’autre, et qu’entre ces amours il n’est que de l
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ens surtout la grecque et l’évangélique — mais il
faut
leur ajouter deux autres sources : la germanique et la celtique, voir
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moins que dans les régimes totalitaires3, car il
faut
être deux pour jouer à ce jeu-là, celui de l’Équilibre de la terreur,
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indépendante ». Pour réaliser le premier but, il
faut
trouver « le moyen de tuer plusieurs centaines de millions de gens en
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nous raconte donc pas d’histoires. Ce qu’il nous
faut
c’est un contrôle de l’homme. Une correction me paraît aujourd’hui n
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mieux voir vers quoi nous allons et ce qu’il nous
faut
faire pour éviter le pire, confrontés que nous sommes — même quand no
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écessité, la confiance dans le prochain. Ce qu’il
faut
voir, c’est que le but de la société n’est pas du tout d’assurer à qu
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inopérantes dans le cas des trois dictatures : il
faut
rappeler ici, tout de même ! que l’expression d’« État totalitaire »
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« perçu » dans les années 1932 à 1940. Mais il ne
faudrait
tout de même pas confondre le « perçu » et la réalité ! Le perçu peut
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nt sinon « perçu », du moins avaient décidé qu’il
fallait
me percevoir. Cette phrase se trouve préfigurée, presque littéraleme
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l’instant précis une panne d’électricité. Il nous
fallut
sortir sur le balcon, seul éclairé par un réverbère proche, et, là, j
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… Son désir de ne pas rompre est évident, mais il
faut
bien sauver la face… L’athéisme flamboyant a toujours été l’un des do
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t lu et se souvient de tout, à l’instant où il le
faut
; moi j’essaie de masquer des lacunes trop certaines. Enfin, Staro es
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des idéaux communs. Pour former un groupe, il ne
faut
pas être trop ni trop peu. Il y a un optimum à trouver. Trop peu ce s
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t le Saint-Esprit étaient de même nature, mais il
fallait
les distinguer. Ils étaient un en trois. Comment dire cela ? Ce fut l
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et appel qui crée la personne. Alors je dis qu’il
faut
aller vers l’Absolu, répondre à son appel, aller vers la fin qui seul
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ls nous répéteront — et c’est un mensonge — qu’il
faut
vingt ans encore pour que l’énergie solaire soit compétitive. Pendant