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ondée sur la production d’armements dont il n’est
guère
imaginable qu’on se serve jamais, c’est la multiplication des armes n
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r. En ce temps-là, la Suisse romande n’existait
guère
que sur les cartes, pas même géographiques mais linguistiques — encor
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an à l’Université de Vienne, où l’on ne me voyait
guère
à vrai dire, tant ma vie sentimentale était alors tumultueuse. Je fis
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ain de vivre dans nos États-nations de l’Occident
guère
moins que dans les régimes totalitaires3, car il faut être deux pour
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e, de Yougoslavie et de Grèce, qui n’étaient plus
guère
des démocraties, mais qui se réclamaient encore de l’Ouest, parce que
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—, l’époque ne fit que peu d’écho. Nous n’étions
guère
que ce que l’on appellera plus tard des « groupuscules ». Mais nos id
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ue les régimes dictatoriaux de l’Est ne faisaient
guère
plus, en réalité concrète, que prolonger les vices fondamentaux du ca
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e ensuite « Qui ne vit aucunement à autrui ne vit
guère
à soi », dit Montaigne ; enfin de la nécessité de dépasser l’antinomi
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ou Rubens, Shakespeare ou Dostoïevski ne seraient
guère
pensables en tant que Suisses. Une certaine démesure, un grand théâtr
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lupart des grands noms que j’ai cités ne seraient
guère
pensables hors du complexe suisse. Et c’est à eux que la Suisse, en r
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rande allure et les éclats du style, ne se voient
guère
chez les romanciers, à part Stendhal, ni même chez les poètes françai