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arlant de l’inexistence, voire de l’impossibilité
historique
de ce que l’on nomme aujourd’hui nos cultures nationales. Comment int
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culture nationale » dans certaines circonstances
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bien définies. Je ne retire pas ma condamnation en général de l’expre
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ation de plusieurs ethnies, langues et traditions
historiques
. La Suisse n’a pas de culture nationale. Elle a pourtant vécu sans fa
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(lémano-alpine), économique (Regio Basiliensis),
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(Écosse, Catalogne, etc.). Toutes sont valables. Seuls varient les ca
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ment le passage du fric au troc. Votre personnage
historique
préféré ? Je dirais Guillaume Tell, s’il était « historique ». Vos mu
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préféré ? Je dirais Guillaume Tell, s’il était «
historique
». Vos musiciens préférés ? Monteverdi, Bach, Mozart et Arthur Honegg
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hongrois, Georges Lukacs… — rendez-vous vraiment
historique
, si tôt après la guerre. Tout le monde s’est accordé sur l’idée que l
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lus uniformes et homogènes. Ce sont ces évidences
historiques
qui m’ont toujours empêché de prendre l’économie comme base de la con
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s, en cernant mieux les variétés géographiques et
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du patrimoine européen. Mais on ne se connaît bien qu’en se comparant
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leurs vues, dialoguer. Elle est donc le fondement
historique
de la démocratie à l’européenne, en tant que lieu où n’importe quel h
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ope intégralement fédéraliste de par ses origines
historiques
, son développement et ses institutions actuelles. II. Elle est aussi
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« unité intelligible » non seulement de recherche
historique
, mais de système de référence commun aux habitants de ce continent —,
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ry, 1947, p. 11. « … l’Unité intelligible d’étude
historique
» n’est ni un État-nation (a Nation-state) ni l’humanité prise comme
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leurs vues, dialoguer. Elle est donc le fondement
historique
de la démocratie à l’européenne, en tant que lieu où n’importe quel h