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fait la France, sans jamais obtenir, je crois, le
libre
consentement des parties annexées. Ça a été fait par la conquête, le
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est l’expression permanente d’un homme à la fois
libre
et responsable, libre parce qu’il est responsable et responsable dans
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anente d’un homme à la fois libre et responsable,
libre
parce qu’il est responsable et responsable dans la mesure où il est l
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sponsable et responsable dans la mesure où il est
libre
. Mais comment passe-t-on de la personne à la fédération ? On ne devie
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e à l’Europe des régions, cet esprit farouchement
libre
poursuit son chemin. » Voir également l’errata de Rougemont publié da
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remier devoir de tous les citoyens qui se veulent
libres
et responsables — l’un n’allant pas sans l’autre comme je le répète d
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re, les individualistes s’imaginent qu’ils seront
libres
s’ils n’ont pas de responsabilités. Malheureusement, cette idée est d
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même. » Vous avez aussi parlé de « la peur d’être
libre
»… C’est la maladie de notre société actuelle. C’est de cette peur qu
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Rougemont Denis de, « [Entretien] La peur d’être
libre
… », CoÉvolution, Paris, p. 31-35. e. Propos recueillis par Claudine
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rie, il fonda les notions d’engagement et d’homme
libre
et responsable, que Sartre reprit à son compte. Là-dessus, ne voyons
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our se rendre meilleur, ou plus puissant, ou plus
libre
, c’est-à-dire plus fidèle aux ordres de sa vocation unique. Pensez-vo
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ières » (ou coopératives), chacune voulant rester
libre
de s’autogérer malgré les menaces extérieures. Elles ont créé un pouv
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ui était réel mais limité à cela, et les laissait
libres
pour le reste. Il s’agissait des communes d’Uri, de Schwyz et de Nidw
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, s’occuper des communes, vouloir qu’elles soient
libres
et responsables d’elles-mêmes, ce n’est pas du tout s’enfermer dans s
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toute responsabilité. Je crois que l’homme n’est
libre
(dans une communauté) qu’à la mesure où il est en fait responsable, e
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té. Nous définissions la personne comme à la fois
libre
et responsable, les deux termes étant indissociables. La liberté étai
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ut le reste s’ensuit : la personne ne se prouvant
libre
qu’à la mesure de ses prises de responsabilités dans la communauté, c
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écrivain et de la définition de l’homme à la fois
libre
et responsable ou « libre et engagé » selon les formules que j’avais
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on de l’homme à la fois libre et responsable ou «
libre
et engagé » selon les formules que j’avais lancées dans les années 19
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ent l’expression mais le besoin même d’une pensée
libre
, nous en sommes peut-être beaucoup plus proches qu’on ne le croit. Or
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lles l’homme puisse agir comme personne à la fois
libre
et responsable. ⁂ J’aborderai maintenant l’un des problèmes majeurs d
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ien le but est la liberté des personnes à la fois
libres
et responsables : et cela peut être la Paix. Ce dilemme domine notre
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ité assumée dans la communauté. Comment se sentir
libre
si l’on n’est responsable de rien ? Et comment serait-on responsable
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t comment serait-on responsable si l’on n’est pas
libre
de ses actes ? N’allons pas croire pourtant qu’entre le besoin de pui
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contraire, par l’ensemble des citoyens après une
libre
discussion. Le choix proprement politique est le choix d’une priorité
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personne, c’est-à-dire sur cet homme à la fois «
libre
» et « responsable » — personnel et communautaire —, les deux termes
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ini de nous battre pour une société des personnes
libres
et responsables. Nous avons à peine commencé. al. Rougemont Denis
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sont maîtrisées, soumises à l’être, à la personne
libre
et responsable, et non pas au mensonge officiel impersonnel et encore
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opéenne, en tant que lieu où n’importe quel homme
libre
peut prendre ses responsabilités, d’abord en paroles, puis, s’il conv
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ommunauté politique tout entière (donc aux hommes
libres
, nous dirions : aux électeurs) de se réunir sur l’agora et de pouvoir
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qui peut lui répondre dans l’assemblée des hommes
libres
et se faire entendre à l’échelle nationale, n’ayant que sa voix natur
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prendre publiquement ses responsabilités. L’homme
libre
et responsable, formule que Sartre m’a empruntée sans jamais songer à
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ercice du civisme et qui permet aux hommes d’être
libres
dans la mesure même où ils peuvent assumer leur responsabilité civiqu
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core inégalé d’une communauté politique née de la
libre
agrégation — vers le milieu du xiiie siècle — de groupements très va
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un grand théâtre, un sens de la pompe et du style
libre
de tout souci d’obligation « morale » leur eussent été probablement r
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és à l’Europe en quelque sorte ? Non, bien plutôt
libres
pour elle… 12. Selon le tableau établi par le sociologue belge Léo
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l’Amérique » en 1942 et 1943, enseigna à l’École
libre
des hautes études (New School for Social Research, New York), et publ
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e un type d’homme qui serait à la fois pleinement
libre
et pleinement responsable de ses actes, chacun de ces termes conditio
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ien cela) et à l’inverse, personne n’est vraiment
libre
de ses décisions si celles-ci ne peuvent entraîner aucun effort concr
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s la personne, c’est-à-dire un individu à la fois
libre
et engagé ; distingué de tout autre par sa vocation, mais responsable
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État — simple service public — mais des personnes
libres
et responsables. Dans le monde d’aujourd’hui, tout est fait de main d
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opéenne, en tant que lieu où n’importe quel homme
libre
peut prendre ses responsabilités, d’abord en paroles, puis, s’il conv
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ommunauté politique tout entière (donc aux hommes
libres
, nous dirions : aux électeurs) de se réunir sur l’agora et de pouvoir
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ercice du civisme et qui permet aux hommes d’être
libres
dans la mesure même où ils peuvent assumer leur responsabilité civiqu
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le définit l’État soviétique comme un régime de «
libre
fédération de peuples égaux en droits », ouvert « à toutes les républ
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crier, personne ne vous entendra. On ne peut être
libre
que si l’on est responsable et l’inverse est vrai. Devant un tribunal
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si votre avocat peut prouver que vous n’étiez pas
libre
quand vous avez commis un délit, on vous acquitte. Mais on ne peut êt