1 1982, Articles divers (1982-1985). L’Europe une et diverse : la contribution des cultures nationales [commentaires] (1982)
1 comme un corps étranger dans l’Europe. Donc, pour lui , sa culture était sa raison d’être. Mais vous avez à l’extrême invers
2 et le reste suivraient, mais le général de Gaulle lui a bien fait voir que, pour lui, les intérêts économiques étaient seco
3 général de Gaulle lui a bien fait voir que, pour lui , les intérêts économiques étaient secondaires : comme l’intendance, i
2 1982, Articles divers (1982-1985). De la personne à l’Europe des régions (25 mars 1982)
4 inventer et qui n’a été foulé par personne avant lui . Il doit y avancer par la foi, dans la nuit, sans savoir à l’avance s
3 1982, Articles divers (1982-1985). « Des manifestations pacifistes encore plus grandes ! » (2 juillet 1982)
5 pas à l’insensé selon sa folie, de peur que tu ne lui ressembles toi-même » et « Réponds à l’insensé selon sa folie, afin q
4 1982, Articles divers (1982-1985). La peur d’être libre… (printemps-été 1982)
6 . C’est ce qu’il a nommé « le libéralisme ». Pour lui , la politique devait être faite par des gens payés pour cela, comme d
5 1982, Articles divers (1982-1985). Un écrivain au service de la cité (24 octobre 1982)
7 s pillé, plagié (l’inénarrable Jean-Edern Hallier lui a ainsi “piqué” des paragraphes entiers pour les resservir dans certa
8 reprit à son compte. Là-dessus, ne voyons pas en lui qu’un intellectuel de haut vol, mais également un styliste de premier
6 1983, Articles divers (1982-1985). Bertrand de Launay, Le Poker nucléaire : comme brebis à l’abattoir [préface] (1983)
9 y (Californie) en 1961. Le philosophe Sidney Hook lui répondit aussitôt : « Si nous vous suivions, nous finirions par être
7 1983, Articles divers (1982-1985). La Suisse et quelle Europe ? (1983)
10 de compte, non des peuples par leurs élus. C’est lui qu’il eût fallu élire au suffrage universel. Et doter de pouvoirs éla
8 1983, Articles divers (1982-1985). Hitler, l’anti-prophète de notre siècle (10 février 1983)
11 s cesse à son propos, et le plus souvent dits par lui . En juin 1939, au plus fort de la crise de Dantzig, C. J. Burckhardt,
12 il fait coller chaque jour les articles parus sur lui à l’étranger. Il désigne une coupure du Courrier de Saint-Étienne int
13 des choses pareilles sur moi. » C. J. Burckhardt lui demande pourquoi il attache tant d’importance aux propos d’une feuill
14 foule. J’étais au premier rang, à trois mètres de lui , marchant à la hauteur de la voiture, les mains dans les poches de mo
15 ège. » Il faut croire un homme qui dit cela… D’où lui vient le pouvoir surhumain qu’il développe pendant un discours ? Une
16 on pas qu’un homme intelligent, si cela compte en lui le moins du monde, il ne vaut rien pour un destin pareil. En ce sens
17 rimer sans rien détruire de ce qui s’est fait par lui . Un homme quelconque, transfiguré par sa ténébreuse « mission », Sch
18 ation de la première société. Hitler n’a fait que lui prêter figure et nom, à l’occasion de son éruption la plus violente j
19 ir, et j’écrivais alors : « Seul un prophète peut lui répondre ». Nous l’attendons encore. Saurons-nous le reconnaître ?
9 1984, Articles divers (1982-1985). Autour de l’Avenir est notre affaire : conclusions (1984)
20 s mots la préhistoire de mon livre, puisque c’est lui qui est l’occasion de notre colloque. J’avais passé la première année
21 signifiait le terme ! Un soir donc en 1970, chez lui , près de Morges, devant une douzaine d’amis réunis pour l’occasion, l
22 l y en a un qui fait beaucoup monter la moyenne à lui seul, c’est le Portugal, de loin le plus ancien : six siècles sans mo
10 1984, Articles divers (1982-1985). Autour de l’Avenir est notre affaire : réponse à Raimondo Strassoldo (1984)
23 s assez pour pouvoir vous rappeler, sans je crois lui faire tort, que tout d’abord, il est italien et qu’il aime s’amuser ;
24 itoire. S’il était capable de faire tout cela, on lui dirait : « Bon, continue, cela va bien et nous, on s’occupera d’autre
11 1984, Articles divers (1982-1985). Les Rougemont de Saint-Aubin [préface] (1984)
25 me est éloigné, moins on a de chances de tenir de lui  ! » Mais si les noms sont vérifiés, les chiffres que je viens de cite
26 (On eût fait rire un Flamand d’avant Napoléon en lui disant qu’il serait « Belge » et l’on eût scandalisé un Bavarois ou u
27 nçon. J’ai quelques pièces tout à fait inédites à lui montrer.) D’autres récits de mes parents et de mes tantes (voir ici m
12 1984, Articles divers (1982-1985). L’Europe et les intellectuels (1984)
28 ans un sens du terme assez différent de celui que lui donnait Valéry, quand il affirmait qu’est européen tout ce qui a été
29 et c’était « l’engagement, comme dit Sartre… » Je lui ai laissé le mot, et j’ai gardé la chose. J’ai dit à mes amis fédéral
30 ui se sont réalisées grâce au Centre mais hors de lui . La première, en collaboration étroite avec Raoul Dautry, puis Pierre
31 t sienne, dans sa majorité, le mot d’ordre que je lui ai proposé : Écologie, régions, Europe fédérée : même avenir. L’Europ
32 (1977). Cette conversation a été enregistrée chez lui , à Saint-Genis-Pouilly, en juin 1982. »
13 1984, Articles divers (1982-1985). Informatique, société, sagesse (1984)
33 re et le renversement vers la sagesse. Et rien en lui n’acquiesce aux tentations de l’abîme et de la démission de l’esprit,
34 la TV dans tous les ménages. Mais c’est cela qui lui a suggéré l’idée maîtresse du livre : l’omniprésence, à tous les mome
35 tous parlant soit au nom du Pouvoir, soit contre lui , mais sur les thèmes qu’il a choisis. Il y a là, beaucoup plus qu’on
36 i est horriblement dangereux c’est l’homme. C’est lui qui a fait la Bombe et qui se prépare à l’employer. Le contrôle de la
37 erté. Il n’en va pas de même de l’ordinateur qui, lui , peut être employé pour le bien autant que pour le mal. On a beaucoup
38 esclavage des machines n’est rien encore si on ne lui offre en échange de la monotone manutention mécanique, que la fascina
39 ité, puisque certaines notions de la psychanalyse lui sont applicables. Quand on lui demande si la machine peut éprouver de
40 de la psychanalyse lui sont applicables. Quand on lui demande si la machine peut éprouver des émotions, il répond qu’il tra
41 sont pas des termes scientifiques ». Et comme on lui fait observer qu’il remet ainsi en question la nature humaine, il rép
42 où vas-tu ? Je l’ignore et j’y vais. » Répondons- lui  : si l’on ne sait où l’on va, mieux vaut n’y pas aller… dans certains
14 1984, Articles divers (1982-1985). Le Patrimoine européen [conclusion] (1984)
43 e appelait de ses vœux. Laissez-moi vous citer de lui deux passages trop peu connus, le premier tiré de Par-delà le bien et
15 1985, Articles divers (1982-1985). Le personnalisme d’Emmanuel Mounier [témoignage I] (1985)
44 er qu’une chose est bonne ou mauvaise parce qu’on lui colle telle ou telle étiquette. Nous voulions affronter les problèmes
16 1985, Articles divers (1982-1985). Le personnalisme d’Emmanuel Mounier [témoignage II] (1985)
45 as à l’insensé selon sa folie De peur que tu ne lui ressembles toi-même. Réponds à l’insensé selon sa folie Afin qu’il
46 eurs sollicités. Il sortit son agenda et j’allais lui donner les noms quand il y eut à l’instant précis une panne d’électri
47 me violence : je l’avais trompé, affirme-t-il, en lui cachant l’identité des participants non communistes à mon enquête. S’
48 istes sur ordre du Parti. Le totalitaire, c’était lui . Voilà qui peut ramener à de justes mesures la notion de « perçu », t
17 1985, Articles divers (1982-1985). Quelques-uns de mes écrivains : anecdotes (1985)
49 pour me garder de répondre, et comme je vais pour lui serrer la main, je vois du coin de l’œil, sur son bureau, le Courrier
50 répondre… Attendez… Michaux est très mince… » Je lui prends le bras doucement. Il est haletant, sa bouche écume. « Comment
51 d la main. Moment de silence. Puis il dit, devant lui , sur un ton crispé : « Excusez-moi… Je ne peux pas vous reconnaître…
52 is du groupe surréaliste reformé à New York. Cela lui pose un problème très sérieux. Nous en parlons, difficilement… Son dé
53 logie du verbe… Mais qu’est-ce que cela peut bien lui faire ? Avec ça qu’il n’a pas fait une religion de son surréalisme ! 
54 né, et moi. Il ne reviendra pas sur le litige. Je lui ferai même un brin de conduite après le dîner. Deux jours plus tard,
55 qu’il l’avait enfin, sa cravate ! Et le voilà. Je lui dis : « Léon-Paul, je n’ose plus vous serrer la main ! J’ai peur d’êt
56 sur le balcon. J’attends que Budry sorte de chez lui . Et quand je le vois sortir… je le nargue ! » 8. Journal d’une é
18 1985, Articles divers (1982-1985). Éloge de Jean Starobinski (1985)
57 élé plein de sens et de conséquences : à cause de lui , c’est du même lieu de Suisse que nous voyons l’Europe, que nous sent
58 is négligé le devoir civique : c’en était un pour lui que de présider quinze ans durant les Rencontres internationales de G
59 e sujet qu’il ait choisi. C’est ici l’occasion de lui adresser un éloge accessoire sans doute, mais qu’il est aujourd’hui l
19 1985, Articles divers (1982-1985). L’agora, condition première de la démocratie réelle (décembre 1984-janvier 1985)
60 architecturales typiques de la place publique qui lui paraissaient nécessaires pour qu’y soient représentées les composante
61 -nation centralisé ou le dictateur. Mais qui peut lui répondre dans l’assemblée des hommes libres et se faire entendre à l’
62 de rappeler l’idéal politique que représente pour lui le peuple genevois assemblé dans le « Temple de Saint-Pierre », comme
63 le nombre de leur population ». La liberté, selon lui , n’est assurée que par les petites dimensions, car elles seules perme
20 1985, Articles divers (1982-1985). Vocation culturelle de la Suisse en Europe (septembre 1985)
64 niale de l’évolution prochaine, inéluctable selon lui , de l’Europe des États-nations : il annonce la montée au pouvoir des
65 déric Nietzsche, son jeune disciple, qui enseigne lui aussi à Bâle, restera jusqu’au bout marqué par la pensée sereine et d
21 1986, Articles divers (1982-1985). Interview avec Denis de Rougemont (1986)
66 , ces deux fondements du totalitarisme. Ces idées lui valurent, à l’époque, des attaques de gauche et de droite, ce qui ne
67 gaard. J’ai commencé à lire quelques fragments de lui — intitulés Diapsalmata — publiés dans la revue Commerce, que je cons
68 où il avait été le premier à donner des cours sur lui . Il écrivait souvent à Nietzsche, et il lui dit dans une lettre qu’il
69 s sur lui. Il écrivait souvent à Nietzsche, et il lui dit dans une lettre qu’il y avait deux hommes qu’il devait absolument
70 me voulait dire qu’on était contre l’État tout en lui demandant de faire tout le travail, « chacun pour soi, l’État pour to
71 é de voir qu’on prive les hommes de leur volonté. Lui , on ne l’aura pas ! Il dira non jusqu’au bout. Mais il est hypnotisé
72 qui ne sont que les moyens de le rejoindre. C’est lui qui les crée. C’est-à-dire que la seule phrase valable du point de vu
73 je l’ai assez peu connu. Et Caillois ? Caillois, lui , c’était un ami, tout à fait. Vous avez dû échanger beaucoup d’idées.
74 , fut condamné à 15 jours de forteresse. La peine lui fut épargnée, mais on préféra alors l’envoyer aux États-Unis où il tr
22 1986, Articles divers (1982-1985). L’Europe des consciences (1986)
75 sa voix puisse porter et où n’importe qui puisse lui répondre sans avoir l’organe de Stentor. Nous retrouvions l’idéal d’A
76 il prononça à Genève en octobre 1982, après qu’on lui eut remis le Grand Prix de la Fondation Schiller Suisse. »
23 1994, Articles divers (1982-1985). Agora (1994)
77 architecturales typiques de la place publique qui lui paraissaient nécessaires pour qu’y soient représentées les composante
24 1996, Articles divers (1982-1985). « Plaise aux dieux que je sois un faux prophète » (automne 1996)
78 arrêt, avoir un roi — fût-il de Gaulle — quitte à lui couper la tête quand cela se présente. Je ne suis pas pessimiste parc
79 s semblables. Chaque homme doit se réaliser comme lui seul peut le faire. Chacun est un cas sans précédent. Chacun doit don
80 r la porte capitonnée me demandant de passer chez lui pour causer. Il s’annonçait d’un profond « allô allô ». Il me dit un
81 ire que vos troubadours étaient homosexuels. » Je lui dis qu’en effet, plusieurs semblent l’avoir été que cela n’a rien de
82 ment qu’il voulait voir mourir les hommes afin de lui tenir compagnie. Zeus qu’Homère appelle parfois Europeos (qui voit tr