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s une cinquantaine d’années que j’écris et que je
parle
sur des questions européennes. Pourquoi est-ce qu’il nous faut à tout
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on. Mais alors dans quelle mesure peut-on encore
parler
de différences nationales dans l’usage, la création, la consommation
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ù l’on veut rester différents, autonomes. Peut-on
parler
d’une culture politique ? Oui, c’est sans doute la seule manière de p
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tique ? Oui, c’est sans doute la seule manière de
parler
d’une culture nationale pour les Suisses — une culture qui ne porte q
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« République une et indivisible ». On a beaucoup
parlé
de culture nationale en France. C’est le seul pays au monde où la cul
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citoyens français. C’est tout juste s’il n’a pas
parlé
de sujets… Donc, en France, on arrive à une espèce de culture différe
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a partie propre. Il s’agit de cette harmonie dont
parlait
ce que j’oserai appeler le premier slogan européen, cette pensée d’Hé
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ar le chapeau suivant : « Denis de Rougemont nous
parle
de la personne, de la liberté et du fédéralisme. Depuis cinquante ans
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omplicité entre les États-Unis et l’URSS. Faut-il
parler
d’un complot des grands, des puissants contre les peuples ? Je ne dir
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tre pays ? Je n’y suis pas encore prêt. Pour vous
parler
sincèrement, je sens, je sais, je vois ce que serait la seule positio
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tes. Nous sommes personnalistes. » Mounier a vite
parlé
de révolution personnaliste et communautaire. Cette révolution devait
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citoyen suisse. Mais j’appartiens à la Suisse qui
parle
français et je fais partie de la communauté francophone : la France,
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i divisent des familles entières qui, si elles ne
parlent
plus la langue originelle, ont du mal à communiquer entre elles parce
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de 300 km de long au tire-ligne. Un jour où j’en
parlais
avec un ministre de la Haute-Volta, il me dit : Vous ne connaissez p
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ir que l’on prend sur soi-même. » Vous avez aussi
parlé
de « la peur d’être libre »… C’est la maladie de notre société actuel
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l’une pour l’autre n’est pas une simple façon de
parler
pour aller vite, une métonymie, dit-on en rhétorique (la partie pour
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’un fils du Chaos. C’est donc d’Hitler qu’il faut
parler
. Individu quelconque et quasi nul en soi, phénomène d’envergure mondi
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ncfort en proie au carnaval et à l’angoisse », je
parlais
du « dernier carnaval de cette bourgeoisie dont je viens d’admirer le
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ds desseins, mais parce qu’il ne sait pas de quoi
parler
. Ce vide du personnage est essentiel : il est la condition de sa « mi
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War Information, section « La voix de l’Amérique
parle
aux Français », puis j’ai écrit encore deux ou trois livres, dont l’u
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e vingtaine d’ouvrages publiés, plus de la moitié
parlent
d’autre chose : de l’amour, de la religion, de la civilisation indust
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t. Soit dit en passant : j’estime abusif que l’on
parle
aujourd’hui du Parlement européen pour désigner l’assemblée qui a été
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peut pas le dire comme cela chaque fois qu’on en
parle
, il est plus simple de dire : le Parlement européen. Mais c’est une u
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un ami, Erico Nicola — le premier homme qui nous
parlait
d’écologie, aux comités du Centre, et nous savions à peine ce que sig
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aient une écorégion. Tout à l’heure, en entendant
parler
M. Birre, il m’est venu une autre idée. Dans la grande discussion sur
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es communes d’Uri, de Schwyz et de Nidwald. On ne
parlait
pas de « cantons » au Moyen Âge, mais de communes. Et savez-vous comm
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nt-Étienne en passant au sud de Grenoble : on y a
parlé
de l’an 900 jusqu’aux débuts du xixe siècle, soit près de mille ans,
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es jeunes gens qui font partie de Longo Maï n’ont
parlé
de retour à la nature, ils disent simplement : « Nourrir l’humanité v
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taines leçons positives ou négatives. Mais que je
parle
de région et de participation civique, il est bien entendu qu’il ne s
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-là seuls dont mes parents, oncles et tantes nous
parlaient
quand nous étions jeunes. Et ceux-là seuls éveillent en moi un sentim
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endance franc-comtoise, dont mon père m’a souvent
parlé
, au point que j’ai baptisé la maison que nous habitons aujourd’hui «
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leurs auspices possibles : une invitation à venir
parler
de « l’Esprit européen » lors des premières Rencontres internationale
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ne se trouvait engagée. Tout écrivain qui prétend
parler
de son époque est engagé, qu’il le sache ou non. Tel était le sujet d
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up, Henri Brugmans, qui présidait l’affaire. J’ai
parlé
de « l’Attitude fédéraliste », et le succès a été tel que je me suis
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ad En ce début de 1984, sacrifions au rituel :
parlons
un peu d’Orwell, pour en dire à la fois moins de bien et un tout autr
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connaître en 1948 que les balbutiements : je veux
parler
des armes nucléaires et des télécommunications audiovisuelles assuran
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estion publique. Un jour, avec Louis Armand, nous
parlions
du problème des régions, en tant qu’unités de base de toute fédératio
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onnais depuis environ vingt-cinq ans, quand on ne
parlait
encore que « d’automation » et « d’usines sans ouvriers ». Je disais
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L’économiste anglais, Mike Cooley, n’hésite pas à
parler
des relations entre l’opérateur et l’ordinateur comme d’un « travail
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sage, finalement d’invention, voire de pensée. On
parle
aujourd’hui couramment d’intelligence artificielle, de machines qui p
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’est simplement par un abus de langage qu’on peut
parler
de la « mémoire » d’une machine : il ne s’agit en réalité que d’un st
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ne petite liste que j’ai établie pendant que vous
parliez
, les uns et les autres : — tradition sans cesse ranimée par innovatio
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ûmes tous contre Munich.) Mais il est ridicule de
parler
à ce propos de complexe d’infériorité, au sens journalistique du term
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perçu. Si les notes que j’ai prises pendant qu’il
parlait
sont exactes, John Hellman voit dans le personnalisme, dans celui d’E
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lue : « Ah ! Rougemont, me dit-il, justement nous
parlions
de Commerce 9. On m’a dit que la revue allait être reprise par vos Éd
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s grosse lanterne ornée de caractères chinois. Je
parlais
avec Artaud, Paulhan et Michaux marchant côte à côte à une dizaine de
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émissions quotidiennes de « la Voix de l’Amérique
parle
aux Français », dont les trois announcers — comme on dit ici, speaker
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ît que l’approche théologique des auteurs dont je
parle
est trop engagée — et peut-être engageante dans le cas d’Elisa pour a
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. Cela lui pose un problème très sérieux. Nous en
parlons
, difficilement… Son désir de ne pas rompre est évident, mais il faut
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la secoue, cela décroche l’appareil, moi je peux
parler
, je crie ! Mais je n’entends rien de ce que l’autre peut dire… J’ai q
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aigne en mouvement, ce maître livre, dont je vous
parlerai
tout à l’heure. Voir plus large, c’est chercher ce qui englobe les an
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ustifiée à l’endroit de l’engagement tel qu’on le
parle
, Starobinski n’a jamais négligé le devoir civique : c’en était un pou
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tion publique. Platon et Aristote en ont beaucoup
parlé
. Aristote surtout a traité du rôle indispensable de l’agora dans la v
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kilomètres qui pourraient cependant se voir et se
parler
… Mais non pas se serrer la main à l’arrivée. On sent tout ce qui manq
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vitables », comme disait Keyserling. Puisque vous
parlez
d’individu, précisons qu’il y a eu mauvaise interprétation du terme.
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aux États-Unis pendant la guerre, qui évitait de
parler
de Dieu. Il avait peur de tomber dans le langage pieux et il parlait
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avait peur de tomber dans le langage pieux et il
parlait
plutôt de l’Absolu, ce qui l’avait rendu très populaire. L’Absolu, to
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aire d’études européennes, à Genève encore ; sans
parler
de l’Association européenne des festivals de musique, de l’Associatio
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⁂ Mais laissons là mon cas et ma littérature, et
parlons
un moment, pour finir, de cette Europe qui me tient au cœur, au corps
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tion publique. Platon et Aristote en ont beaucoup
parlé
. Aristote surtout a traité du rôle indispensable de l’agora dans la v
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kilomètres qui pourraient cependant se voir et se
parler
… Mais non pas se serrer la main à l’arrivée. On sent tout ce qu’il ma
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lement artificiels. Les crises dont tout le monde
parle
sont notre fait. Elles ne sont pas tombées du ciel. Mais voilà, l’hom