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Vienne des trente premières années du siècle. Je
pense
que Vienne était, plus peut-être que Paris, le centre de la civilisat
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ils donnent l’impression tout de suite, quand on
pense
à l’Europe comme culture, d’une culture symphonique, ou si vous voule
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nnet le proposait. On n’y est pas arrivé et je ne
pense
pas qu’on y arrivera dans les années qui suivent, parce que ce n’est
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rce que ce n’est pas la bonne base. Jean Monnet a
pensé
que, si l’on maîtrisait les relations économiques en Europe, la polit
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l’accident majeur de Creys-Malville. Est-ce qu’on
pensait
me rassurer ? Et, comme par hasard, d’une façon générale, on installe
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. Eux sont manipulés, jusque dans leur manière de
penser
. C’est ça le danger et non pas le pacifisme ! Quelle peut être la rép
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. Et cela, je le dis avec toute ma conviction. Je
pense
que si les Soviétiques étaient jamais tentés d’occuper l’Europe, ils
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et à utiliser son propre élan pour le renverser.
Pensez
-vous que la non-violence puisse constituer une alternative à la défen
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renoncer à l’armée suisse ? Non, parce que je ne
pense
pas que notre défense militaire puisse être considérée comme un dange
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guerre nucléaire, c’est bien plus fou, si l’on y
pense
, que de dire désarmons-nous et offrons nos poitrines nues. Je crois q
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s États-nations ? Oui, c’est exactement ce que je
pense
. La compétition relève de ce qui n’est pas la vocation. À ce sujet, i
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amour là-dedans. Ce n’est pas comme la patrie. Ne
pensez
-vous pas que l’on a « bluffé » les citoyens en introduisant une énorm
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yeux, c’était la littérature. Auparavant, j’avais
pensé
, curieusement, que je deviendrais un grand chimiste. Je m’y étais exe
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ire plus fidèle aux ordres de sa vocation unique.
Pensez
-vous que l’homme soit capable de progrès moral ? Je ne sais. Je le so
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revenait sur terre et plus précisément en Suisse,
pensez
-vous que notre justice le condamnerait ? Oui, comme objecteur de cons
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outes parts. Essayons de voir pourquoi — et de le
penser
. Pour progresser dans la direction d’un gouvernement non pas « supran
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, Hitler n’était pas le diable. Mais certains ont
pensé
, pour l’avoir éprouvé en sa présence par un frisson d’horreur sacrée,
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ut-être pourront sortir quelques idées neuves. Je
pense
aussi que vous serez tous d’accord pour remercier la Fondation Charle
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umanité comptait 3,5 milliards d’humains) : « Que
pensez
-vous qu’il resterait de l’humanité en cas de guerre atomique ? » Il m
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je crois, pendant les dix années qui viennent. Je
pense
qu’ensuite il y aura une évolution, tant du côté européen que du côté
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t été dites ici, qui m’ont encouragé. Et quand je
pense
à vos travaux et à nos discussions, j’en tire pour ma part trois dire
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es. Deuxième direction : je pars des communes. Je
pense
que cela résoudrait beaucoup de difficultés, notamment la question :
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faut fonder des régions sur la réalité. Alors, je
pense
en écoutant M. Birre qu’il y aurait peut-être quelque chose à cherche
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sse et yougoslave Je dois dire que je n’ai pas
pensé
une seconde au modèle yougoslave — si même il y en a un ! — en écriva
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! » XI. Des régions à géométrie variable Je
pense
avoir toujours dit et décrit le contraire de ce qu’il m’est ici repro
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éterminante dans mon cas. Dès l’âge de 15 ans, je
pense
, j’ai découvert Rimbaud, qui était pour ma génération notre ange révo
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ment d’intelligence artificielle, de machines qui
pensent
et qui peuvent inventer ; mais aussi de machines diaboliques qui nous
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s origines et de l’évolution de ce patrimoine. Je
pense
que nous serons tous d’accord pour constater qu’il s’agit là d’un pro
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oi, se concrétise dans la notion de régions (vous
pensez
bien que j’allais y revenir) comme condition de toute fédération d’un
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e et devinrent patriotes. Nietzsche ajoute qu’il
pense
ici à des hommes comme Napoléon, Goethe, Beethoven, Stendhal, Schopen
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le va porter sur l’avenir de ce colloque, dont je
pense
qu’il devra se modeler sur l’avenir européen. Cet avenir se fait aujo
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Quant à ceux qui optent pour la liberté, certains
pensent
y être conduits par quelque individualisme égoïste ou sont au contrai
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ut était faux des deux côtés. C’était un refus de
penser
qu’une chose est bonne ou mauvaise parce qu’on lui colle telle ou tel
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us passâmes à un autre sujet. J’en étais arrivé à
penser
que diriger la NRF était sans doute une tâche si complexe, et à tan
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t Breton. Il s’arrête devant moi et me dit : « Je
pensais
à une religion qu’il s’agirait de fonder sur le culte d’une pierre bl
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proclame que Marx est mort, alors qu’on aurait pu
penser
, pour l’avoir tellement entendu répéter, que Dieu l’était. Le retour
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fait. Vous avez dû échanger beaucoup d’idées. Je
pense
en particulier à la notion de sacré qui revient à plusieurs reprises
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grand public et la plupart des critiques semblent
penser
que la littérature c’est poésie, roman, théâtre, et que création litt
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e serais moins gênant, et même plus utile là-bas,
pensait
-on sans doute en haut lieu. Qu’ai-je fait durant mes six années améri
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ge. » Une autre fois, plus détendu : « Vous allez
penser
que je suis obsédé, mais je ne puis m’empêcher de croire que vos trou
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’est pas moins. Êtes-vous un utopiste ? Je ne le
pense
pas. L’utopie majeure consiste à croire qu’on peut continuer comme ça