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foi, dans la nuit, sans savoir à l’avance si son
pied
trouvera une terre ferme. La personne est l’expression permanente d’u
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Il faut donc avoir une certaine foi pour poser le
pied
là où nul autre ne s’est avancé. La vie de la personne est une constr
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d’un psaume dit : « Ta parole est une lampe à mes
pieds
, une lumière sur mon sentier. » Cette vocation doit se manifester et
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culture à Lausanne en 1949, il a fallu mettre sur
pied
un certain nombre d’institutions, dont le Centre européen de la cultu
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croire une seconde, parce que moi, j’ai les deux
pieds
sur terre ! », je réponds : « Tant pis pour vous, car cela vous conda
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omme veut marcher, il ne peut pas avoir plus d’un
pied
à la fois sur la terre ! Et s’il fait un grand bond, il n’a plus aucu
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e ! Et s’il fait un grand bond, il n’a plus aucun
pied
sur la terre, mais il va très loin ! Je vais conclure sur l’Europe.
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ce qu’on imagine, le pays qui nous tient par les
pieds
, par le cœur, et le rassemblement des nations invisibles, on nous dit
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derrière la gare Montparnasse. Nous remontons à
pied
la rue de Rennes, contournons la gare, et longeons un terrain de démo
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toujours frappé : « Ta parole est une lampe à mes
pieds
, une lumière sur mon sentier », qui exprime d’une manière imagée exac
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e d’avancer, puisqu’elle est comme attachée à mon
pied
: elle n’éclaire rien, sauf si j’avance. J’avance par la foi, et voil
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la foi : j’ai quelque part une certitude que mon
pied
ne va pas tomber dans le vide. Je dois inventer mon sentier. Si je pr