1 1982, Articles divers (1982-1985). L’Europe une et diverse : la contribution des cultures nationales [commentaires] (1982)
1 je niais l’existence de « cultures nationales », pour affirmer l’existence préalable à tous nos États nationaux, d’une cult
2 d’où aussi les solutions possibles. J’ajoute que, pour moi, faire une fédération de l’Europe, une union réelle sur la base d
3 plus tard, il faut sauter jusqu’au xiiie siècle pour voir se former les premiers États que j’ai appelés États-nations. C’e
4 venu comme un corps étranger dans l’Europe. Donc, pour lui, sa culture était sa raison d’être. Mais vous avez à l’extrême in
5 a seule manière de parler d’une culture nationale pour les Suisses — une culture qui ne porte que sur les principes du fédér
6 deux cas inverses très intéressants. La Pologne a pour particularité unique d’être un État slave de population, mais romanis
7 nationale. C’est une culture d’État-nation, faite pour et par l’État-nation. Cela me rappelle une phrase souvent répétée par
8 de, et selon laquelle l’école française est faite pour former des citoyens français. C’est tout juste s’il n’a pas parlé de
9 ongrois ne pouvait pas avoir de culture nationale pour la bonne raison, comme on l’a rappelé ce matin, qu’il réunissait douz
10 s douze cultures nationales ont continué, chacune pour elle-même, certaines avec un grand succès même au point de vue État-n
11 estaurée, certes, mais au sens de Viollet-le-Duc. Pour l’Allemagne, le cas n’est pas trop différent. Vous avez une grande cu
12 is le général de Gaulle lui a bien fait voir que, pour lui, les intérêts économiques étaient secondaires : comme l’intendanc
13 lus engagée aujourd’hui. Il nous faut une culture pour la paix, donc une culture de dialogue, et non pas d’affrontements. Co
2 1982, Articles divers (1982-1985). De la personne à l’Europe des régions (25 mars 1982)
14 ntendre. Aussi ces communautés doivent se grouper pour accomplir les tâches qui dépassent leur taille et créer des régions ;
15 n de régions, à la fédération européenne, et même pour certains objets trop vastes comme la protection des océans, à la fédé
16 tant pis si c’est dangereux, on mettra la police pour surveiller… Ce sont ces multiples interactions qui confortent l’escal
17 i suivraient, mais rendrait la Suisse inhabitable pour des décennies. Il existe pourtant une menace bien plus importante ave
18 grands établissements où concentrer le haschisch pour le faire passer en Suisse, nous protesterions. Actuellement, ce qui n
3 1982, Articles divers (1982-1985). Précisions de M. Denis de Rougemont (25 mai 1982)
19 À l’avant-dernière question concernant la menace pour la Suisse que constitue le surgénérateur de Creys-Malville : il est e
4 1982, Articles divers (1982-1985). « Des manifestations pacifistes encore plus grandes ! » (2 juillet 1982)
20 la manipulation soviétiques. Le plus grand danger pour la paix du monde — le seul danger, disent les uns — serait constitué
21 aires, premier moyen que les hommes aient inventé pour anéantir toute l’humanité. Sans parade ? Il n’y a aucune espèce de pa
22 a production. On est donc tenté de les essayer et pour ce qui est de l’arsenal atomique, on a trouvé récemment les bombes di
23 a Suisse. C’est sans doute le pays le mieux placé pour éviter une attaque nucléaire, puisque nous ne possédons pas d’armes a
24 ière vue : au lieu de dépenser des sommes énormes pour acheter des chars modernes et des avions vite démodés, on pourrait dé
25 ite démodés, on pourrait dépenser un peu d’argent pour enseigner le russe dans les écoles. De telle manière que si les « Iva
26 nous attend l’autre et à utiliser son propre élan pour le renverser. Pensez-vous que la non-violence puisse constituer une a
27 mmençons les premiers. Seriez-vous prêt à le dire pour notre pays ? Je n’y suis pas encore prêt. Pour vous parler sincèremen
28 re pour notre pays ? Je n’y suis pas encore prêt. Pour vous parler sincèrement, je sens, je sais, je vois ce que serait la s
29 qu’on en meure tout de suite, mais autant mourir pour une bonne raison que pour l’épouvantable idiotie qui sera peut-être,
30 ite, mais autant mourir pour une bonne raison que pour l’épouvantable idiotie qui sera peut-être, comme dans le cas des Malo
31 iolence. C’est un compromis, sans nul doute, mais pour le moment je ne peux pas aller plus loin. j. Rougemont Denis de, «
5 1982, Articles divers (1982-1985). Denis de Rougemont devant l’Histoire (17 juillet 1982)
32 « pendant la guerre ». C’est même après la guerre pour la France de Pétain. Le 17 juin 1940, entre la prise du pouvoir par P
33 amnation à quinze jours de forteresse, au secret, pour « insulte à chef d’État étranger mettant ainsi en danger la sécurité
6 1982, Articles divers (1982-1985). Des régions à la paix pour l’union de l’Europe (juillet-août 1982)
34 Des régions à la paix pour l’union de l’Europe (juillet-août 1982)m 1. La formule de l’État-n
35 ropes, projet radicalement contradictoire en soi, pour des raisons bien évidentes. Dénoncer le dogme meurtrier de la souvera
36 m. Rougemont Denis de, « Des régions à la paix pour l’union de l’Europe », L’Humaniste, Genève, juillet–août 1982, p. 1 e
7 1982, Articles divers (1982-1985). La peur d’être libre… (printemps-été 1982)
37 et régionaliste. Cette idée n’était pas nouvelle pour moi. En effet, lorsque je suis arrivé à Paris en 1931, j’ai fait la c
38 au , nom qui nous a été volé par qui vous savez ! Pour nous, il s’agissait de « l’ordre véritable » par rapport au désordre
39 thème de « la rupture avec le désordre établi ». Pour nous, il s’agissait aussi d’une vraie « révolution » partant de l’hom
40 ocation veut dire « appel ». Cet appel est unique pour chacun. On ne sait pas toujours ce que c’est ; il faut le découvrir.
41 e nationale ! Il faut donc avoir une certaine foi pour poser le pied là où nul autre ne s’est avancé. La vie de la personne
42 d, c’est une grappe de communes qui se réunissent pour faire ensemble certaines choses qu’elles ne peuvent pas faire toutes
43 , aujourd’hui, certains problèmes sont mondiaux : pour sauver les océans, par exemple, cela suppose une agence mondiale. Vou
44 s associations, dites type 1901 en France ? C’est pour cette raison que j’appelle cela et je suis pour la pluralité des allé
45 t pour cette raison que j’appelle cela et je suis pour la pluralité des allégeances. Je suis pour des régions « à géométrie
46 e suis pour la pluralité des allégeances. Je suis pour des régions « à géométrie variable », suivant la fonction que la régi
47 ons normales de l’être humain ! C’est impossible… Pour l’Europe, je vois donc une fédération de régions, une fédération cont
48 oyen de l’une ou de l’autre. Oui, par l’intérieur pour devenir Suisse, et par l’extérieur pour devenir Américain. Mais l’Amé
49 intérieur pour devenir Suisse, et par l’extérieur pour devenir Américain. Mais l’Amérique n’est plus vraiment une fédération
50 te, nos jeunes gens étaient prêts à se faire tuer pour cette frontière devenue leur « frontière à eux », le symbole de leur
51 e sur une certaine conception de l’homme. Je suis pour la région à cause de ma conception personnaliste de l’homme. Mais aus
52 it une guerre imbécile comme celle des Malouines, pour un troupeau d’îles désertes… Avec beaucoup de pétrole dessous et quel
53 stant. C’est ce qu’il a nommé « le libéralisme ». Pour lui, la politique devait être faite par des gens payés pour cela, com
54 la politique devait être faite par des gens payés pour cela, comme des domestiques. Malheureusement aussi, c’est ce qui cond
55 stalinisme… L’État-nation est beaucoup trop grand pour être un véritable animateur des affaires quotidiennes dans le carcan
56 personnes. L’État-nation ne déclenche pas d’amour pour ses bureaux, vous l’avez, vous aussi, souvent dit ! Les États-nation
57 siez qu’il faut aller à la fois vite et lentement pour constituer cette Europe des régions. Je ne vois l’Europe possible que
58 envie de se connaître. Elles nomment des délégués pour un congrès annuel des régions : régions écologiques, religieuses, éco
59 tation nationale ne peut empêcher ces rencontres. Pour discuter ensemble et choisir ensemble telle ou telle agence spécialis
60 l faudrait au moins trois générations à la France pour se relever du centralisme de Monsieur Napoléon. Moi, je trouve que tr
61 s cela fait 20 ans x 3 = 60 ans. C’est très court pour une durée moyenne de vie de 75 ans en Europe. Mais suffisamment pour
62 nce à devenir un réflexe. C’est le minimum requis pour effacer la résistance formidable qu’il y a dans les esprits français,
63 s, cela a beaucoup énervé des gens comme Pompidou pour qui c’était le retour à la féodalité ; et cela représentait donc l’ho
64 té ; et cela représentait donc l’horreur complète pour le Français moyen, mais qui n’en a aucune idée exacte : Debré a trait
65  : Debré a traité mon livre de « livre infâme » ! Pour conclure, je vais vous citer une phrase que j’ai écrite et que j’aime
66 a femme qui s’occupe activement d’une association pour la sauvegarde écologique du lac Léman. C’est là que Claudine Brelet l
67 Léman. C’est là que Claudine Brelet l’a rencontré pour CoÉvolution. » f.  L’original indiquait « Mark ». g.  L’original in
8 1982, Articles divers (1982-1985). Hommage à l’Alliance culturelle romande pour ses 20 ans (octobre 1982)
68 Hommage à l’Alliance culturelle romande pour ses 20 ans (octobre 1982)q À l’occasion de notre 20e anniversaire
69 nis de, « Hommage à l’Alliance culturelle romande pour ses 20 ans », Cahiers de l’Alliance culturelle romande, Genève, octob
9 1982, Articles divers (1982-1985). Un écrivain au service de la cité (24 octobre 1982)
70 ’est-elle décidée ? Je crois qu’il faut remonter, pour distinguer l’appel que signifie toute vocation — et je suis très atta
71 trente-cinq ans. Cela étant, je n’ai jamais cessé pour autant d’être écrivain. Pour l’instant, j’ai douze livres en chantier
72 je n’ai jamais cessé pour autant d’être écrivain. Pour l’instant, j’ai douze livres en chantier. À la suite de mon Journal
73 llier lui a ainsi “piqué” des paragraphes entiers pour les resservir dans certain brûlot anti-Giscard…), taxé d’utopiste par
10 1983, Articles divers (1982-1985). Réponses à des questions de Marcel Proust et de Michel Moret (1983)
74 global des réussites et des échecs de ses efforts pour se rendre meilleur, ou plus puissant, ou plus libre, c’est-à-dire plu
11 1983, Articles divers (1982-1985). Bertrand de Launay, Le Poker nucléaire : comme brebis à l’abattoir [préface] (1983)
75 de la terreur, tel est le nom qu’ils ont inventé pour la paix. Nous disons que cet équilibre ne saurait être maintenu jusqu
76 t de haut ! II Cassandre toujours fut tenue pour responsable des malheurs qu’elle annonçait. Ainsi va-t-il de ceux qui
77 de prévenir cette « solution finale » que serait, pour l’humanité tout entière, la guerre nucléaire. Ces « pacifistes » sont
78 ident. Et en effet, certains d’entre eux ont pris pour devise le fameux Better red than dead (plutôt rouge que mort) lancé p
79 hington. — Ils sont mal informés. Ce livre suffit pour répondre. (La désinformation systématique par les médias et par certa
80 ique par les médias et par certains experts payés pour ça, est le scandale majeur du xxe siècle.) III. Progrès des armem
81 lle est inévitable, et pourtant nous faisons tout pour l’éviter. La guerre nucléaire est évitable, et nous faisons tout ce q
82 x industries d’armes américaines to stop the gap, pour combler ce retard tragique. Ce raisonnement relève d’un âge mental de
83 sme » ? Vous oubliez que les prophètes sont là pour empêcher les catastrophes que vous préparez. Dans la tradition antiqu
12 1983, Articles divers (1982-1985). La Suisse et quelle Europe ? (1983)
84 illusion économiste, celle qui consiste à prendre pour « la Suisse » et pour « l’Europe » deux groupes de phénomènes industr
85 elle qui consiste à prendre pour « la Suisse » et pour « l’Europe » deux groupes de phénomènes industriels, commerciaux et m
86 t pas réductible à son économie, et prendre l’une pour l’autre n’est pas une simple façon de parler pour aller vite, une mét
87 pour l’autre n’est pas une simple façon de parler pour aller vite, une métonymie, dit-on en rhétorique (la partie pour le to
88 e, une métonymie, dit-on en rhétorique (la partie pour le tout) mais une grave confusion des valeurs. Et l’Europe est bien a
89 se nommer « Parlement européen » l’assemblée élue pour la première fois en juin 1979, dont les compétences se bornent à ceci
90 le d’une fédération (à cause de ses diversités et pour les sauvegarder). 3. Toute formule d’union autre que fédérative est i
91 s « intérêts » immédiats. De fait, on ne voit pas pour quelles raisons il y aurait lieu de faire confiance aux seuls économi
92 onfiance aux seuls économistes réunis à Bruxelles pour légiférer sur le développement culturel, social, politique et nécessa
93 personne ne veut (il ne sert que de punching-ball pour Michel Debré) et sur le modèle de la Ligue défensive des nations souv
94 création sui generis, d’une innovation politique, pour laquelle j’ai proposé le nom d’Europe des régions. 4. État fédéral
95 ralité conçue comme refus de recourir à la guerre pour régler aucun problème politique, social ou économique, refus de prépa
96 s pays de l’Est dans une communauté avec l’Ouest. Pour les contacts avec l’Est, la Suisse dispose désormais des accords d’He
97 ormais des accords d’Helsinki, seuls à rassembler pour des négociations officielles tous les gouvernements européens (à l’ex
98 européens (à l’exception des trois États baltes). Pour ce qui est du dépassement progressif des cadres stato-nationaux, la S
99 ès 1972 dans mes articles, conférences et livres. Pour ce qui est du dépassement de l’économisme de Bruxelles, et de faire f
100 rts. Essayons de voir pourquoi — et de le penser. Pour progresser dans la direction d’un gouvernement non pas « supranationa
101 a multiplication d’agences fédérales spécialisées pour l’énergie, les transports, l’environnement, les universités, la défen
13 1983, Articles divers (1982-1985). Hitler, l’anti-prophète de notre siècle (10 février 1983)
102 omme et de cette ville était peut-être nécessaire pour faire comprendre au monde entier qu’il est des victoires impossibles…
103 par le Führer : il s’agit d’une ultime tentative pour sauver la paix. Hitler ouvre l’album où il fait coller chaque jour le
104 r n’était pas le diable. Mais certains ont pensé, pour l’avoir éprouvé en sa présence par un frisson d’horreur sacrée, qu’il
105 compte en lui le moins du monde, il ne vaut rien pour un destin pareil. En ce sens démoniaque du terme, un « génie » n’est
106 s, même entre les Allemands de langue et de race. Pour recréer ces liens, il faudra faire appel aux forces irrationnelles de
107 appel aux forces irrationnelles de l’inconscient. Pour régner, pour venger Schickelgruber, Hitler invente génialement la fon
108 ces irrationnelles de l’inconscient. Pour régner, pour venger Schickelgruber, Hitler invente génialement la fonction de dire
109 une véritable hystérie qui les pousse en avant. Pour provoquer l’hystérie nécessaire, Hitler dispose de deux moyens : « La
110 Occident ? » L’explication de cette énigme réside pour moi dans l’évidence que voici : Adolf Hitler, mieux que les communist
111 un temps séduit par les mythes du nazisme. Ayant pour force unique l’appel communautaire et par là submergeant tous les mou
14 1984, Articles divers (1982-1985). Autour de l’Avenir est notre affaire : conclusions (1984)
112 e trois jours, c’est notre reconnaissance unanime pour la Fondation Veillon et je voudrais l’exprimer à celui des fils de Ch
113 uves. Je pense aussi que vous serez tous d’accord pour remercier la Fondation Charles Veillon non seulement de son initiativ
114 et attentive, dans un lieu admirable, symbolique pour l’Europe : au bout de l’allée, quand vous allez en direction du lac,
115 yé en Amérique où j’étais sans doute moins gênant pour notre neutralité, chargé d’une mission de conférences sur la Suisse e
116 union politique de nos peuples. Je suis retourné pour quelques mois aux États-Unis, puis rentré définitivement en août 1947
117 ans de ma vie à la cause européenne, et tant pis pour mon œuvre littéraire… » Et me voilà : j’y suis encore après trente-tr
118 Je dois avouer, cependant, que je me suis arrangé pour écrire un peu, en marge de cette seule activité. De 1947 à 1979, sur
119 que l’on parle aujourd’hui du Parlement européen pour désigner l’assemblée qui a été élue ce printemps et qui vient de se r
120 pays de l’Europe de l’Ouest. (Seule la Finlande, pour des raisons que chacun sait, n’a pu y entrer.) S’il y avait un vrai P
121 re Campagne d’éducation civique européenne a pris pour thème l’enseignement de l’écologie à l’école. J’ai senti qu’il y avai
122 . J’ai senti qu’il y avait là un deuxième souffle pour les fédéralistes européens. Durant cette même décennie s’est développ
123 près de Morges, devant une douzaine d’amis réunis pour l’occasion, le directeur de l’Institut Battelle, Hugo Thiemann, nous
124 un jour à l’autre, notamment la crise du pétrole. Pour faire sentir le danger que représentaient les 16 milliards de dollars
125 ont pas l’idée de faire une amicale, ou seulement pour tromper le monde, ce qui est le cas actuellement. L’État-nation, d’au
126 e forcer l’attention générale. Je suis résolument pour la non-violence, sauf dans ce cas-là, à condition que ce ne soit pas
127 t de suite, je crois, assez profondément d’accord pour reconnaître la nécessité des régions ; même celui d’entre nous qui a
128 te phrase du professeur Norton, que j’ai recopiée pour vous la relire à propos des complexités que pose la région à géométri
129 pression qui évoque quelque chose de très profond pour moi : c’est que le chemin se fait dans la mesure où l’on y marche. C’
130 ude, je m’en excuse, de prendre mon cas personnel pour illustrer mon exposé. Je suis né dans l’ancienne principauté de Neuch
131 bien imaginer que celles-ci se groupent librement pour exercer une certaine fonction : d’enseignement, de soin des forêts, d
132 ne. Un certain nombre de tâches sont trop grandes pour être réglées par la fédération européenne, et pour celles-là, il faut
133 our être réglées par la fédération européenne, et pour celles-là, il faut des agences mondiales. Je rappellerai notamment le
134 mon livre. Et c’est d’une importance particulière pour nous, Suisses, parce que la Suisse est née d’un pacte conclu au xiiie
135 t réel mais limité à cela, et les laissait libres pour le reste. Il s’agissait des communes d’Uri, de Schwyz et de Nidwald.
136 deux pieds sur terre ! », je réponds : « Tant pis pour vous, car cela vous condamne à l’immobilité ! » Si un homme veut marc
137 me les frontières — et les questions économiques, pour n’en prendre que trois. J’ai trouvé, et vous pouvez facilement le vér
138 fit que vous implantiez une usine dans une région pour changer complètement son potentiel et ses relations économiques. Donc
139 is une trentaine d’années, et qui avait au départ pour présidents MM. Gaston Defferre et Jacques Chaban-Delmas, deux Françai
15 1984, Articles divers (1982-1985). Autour de l’Avenir est notre affaire : réponse à Raimondo Strassoldo (1984)
140 à peu près rien ! En réalité, je le connais assez pour pouvoir vous rappeler, sans je crois lui faire tort, que tout d’abord
141 pensée de l’auteur sur quelques points. Je dirai pour simplifier que son papier est un exercice de « grève du zèle » comme
142 la consiste à appliquer le règlement à la lettre. Pour vérifier le contenu d’une valise, on peut très bien mettre des heures
143 t possible. C’est un jeu qui peut être instructif pour tous, mais le sera certainement pour moi d’abord. Je vais reprendre q
144 e instructif pour tous, mais le sera certainement pour moi d’abord. Je vais reprendre quelques-uns de ses points les plus as
145 tie des pays de l’Est, ce qui est un grand succès pour notre mouvement. Quant à « exclure » la possibilité d’une société qui
146 ujourd’hui ce ne peut être que la paix — la lutte pour la paix — étant donné l’équation que nous sommes bien obligés de fair
147 « Mais savez-vous que les surfaces qu’il faudrait pour créer l’équivalent en énergie solaire d’une grande centrale nucléaire
148 livre. Je me suis inspiré du modèle suisse, mais pour en faire tout à fait autre chose, pour en tirer certaines leçons posi
149 isse, mais pour en faire tout à fait autre chose, pour en tirer certaines leçons positives ou négatives. Mais que je parle d
150 des catastrophes, mais par la nécessité de s’unir pour résister à une attaque venue de l’extérieur, le temps de la repousser
151 t formée en vue de constituer la force nécessaire pour faire face aux pays voisins et aux seigneurs ambitieux, tels les Habs
152 sbourg, mais pas plus. J’entends : assez de force pour résister à l’extérieur, pas assez pour unifier complètement. Pour le
153 z de force pour résister à l’extérieur, pas assez pour unifier complètement. Pour le dire d’une manière un peu paradoxale, l
154 l’extérieur, pas assez pour unifier complètement. Pour le dire d’une manière un peu paradoxale, le fédéralisme consiste à cr
155 consiste à créer une union tout juste suffisante pour préserver les autonomies et leur diversité. X. De la « cybernétisa
156 , plus l’électricité », de déclarer à cet ami : «  Pour moi, le fédéralisme, c’est la philosophie personnaliste plus les ordi
16 1984, Articles divers (1982-1985). Autour de l’Avenir est notre affaire : remarques sur la note de Stanley Maron (1984)
157 ire » évoque l’idée d’une liberté sans frein, qui pour moi n’est pas vraie liberté puisqu’elle se dissocie de toute responsa
158 la structure patriarcale. Je trouve cela parfait pour ceux qui choisissent librement ce mode de vie, que je ne choisirais p
159 brement ce mode de vie, que je ne choisirais pas, pour la raison que la liberté de mouvement me paraît aussi nécessaire que
160 Gasset a écrit de belles choses. Il est un temps pour vivre de ses racines dans le milieu natal, et un temps pour vivre son
161 de ses racines dans le milieu natal, et un temps pour vivre son aventure personnelle et pérégrine, celle du « voyageur sur
162 faut bien imaginer d’autres modèles de communauté pour le 97 % restant. z. Rougemont Denis de, « Autour de L’Avenir est n
17 1984, Articles divers (1982-1985). Les Rougemont de Saint-Aubin [préface] (1984)
163 cles, des « histoires de famille » sur celui qui, pour moi, est le plus prestigieux des ancêtres attestés : Guillaume de Poi
164 absolument étrangers. Les ancêtres qui comptent, pour moi, sont ceux-là seuls dont mes parents, oncles et tantes nous parla
18 1984, Articles divers (1982-1985). L’Europe et les intellectuels (1984)
165 intitulé Suite neuchâteloise , publiée en 1948, pour le centenaire de l’entrée de Neuchâtel dans la Confédération, et dont
166 où tant de traditions se croisent et se marient. Pour moi, comme pour tant d’autres Suisses, passer de la petite patrie à l
167 itions se croisent et se marient. Pour moi, comme pour tant d’autres Suisses, passer de la petite patrie à la plus vaste, ce
168 ans, je pense, j’ai découvert Rimbaud, qui était pour ma génération notre ange révolté, mais aussi Pascal, l’autre sommet d
169 us tard l’arabe, qui ont été et restent capitales pour la littérature européenne. C’est en somme surtout à ces trois dernièr
170 rôle un peu analogue à celui du Roman de Tristan pour l’Europe. Cette découverte éblouie m’a fait écrire en trois mois L’A
171 re littéraire, mais sans doute aussi à mon action pour l’Occident, pour l’Europe d’abord. Ce livre, très vite traduit et pub
172 is sans doute aussi à mon action pour l’Occident, pour l’Europe d’abord. Ce livre, très vite traduit et publié en Angleterre
173 Le simple fait de les voir vivre dans un milieu, pour eux foncièrement étranger à tant d’égards, me donnait comme une sensa
174 t de fédérer nos peuples. Et ce retour s’est fait pour moi au printemps de 1946, sous les meilleurs auspices possibles : une
175 ève. Chronologiquement, le point de départ choisi pour cette enquête était l’immédiat après-guerre. Mais votre prise de cons
176 es Esprit et L’Ordre nouveau  ? Oui, bien sûr. Pour nous, dans ces merveilleuses années 1930, tout était découverte, affi
177 as un instant, senti les choses de cette manière. Pour moi, rentrant en Europe après des années de ce que je considérais com
178 s qu’une idée, qui était de fédérer les Européens pour leur propre salut et pour celui de la paix. Tout se passait entre Eur
179 e fédérer les Européens pour leur propre salut et pour celui de la paix. Tout se passait entre Européens, issus de la Résist
180 e fois, en 1946, après six ans d’absence, ç’a été pour prendre la parole aux Rencontres internationales de Genève sur « l’Es
181 cains de l’autre. Un an plus tard, à peine rentré pour de bon des USA, j’ai accepté d’introduire par un discours le premier
182 suite l’un des intellectuels les plus « engagés » pour notre cause. Il y avait dans la commission ou parmi ceux qui avaient
183 l, Étienne Gilson, Charles Morgan, Carlo Schmidt, pour ne nommer que quelques seigneurs, mais aussi un archevêque représenta
184 né dans l’enthousiasme et l’espoir. Le principal, pour ce qui me concerne, a été la décision de créer un « Centre européen d
185 a Haye, j’ai ouvert à Genève un « Bureau d’études pour un Centre européen de la culture », en collaboration avec Raymond Sil
186 définir les objectifs et les méthodes de l’action pour l’Europe dans le domaine culturel, au sens le plus large du terme, qu
187 hysique, tandis que circulaient des textes écrits pour l’occasion par Gabriel Marcel, Wystan Auden, et même Jean-Paul Sartre
188 ation civique européenne, qui organise des stages pour enseignants du degré secondaire sur la manière de faire voir et valoi
189 temps, avez-vous encore trouvé le moyen d’écrire pour vous ? C’est le problème de la compatibilité entre l’œuvre et l’engag
190 J.-P. Sartre. Dans le texte qu’il m’avait envoyé pour la conférence de Lausanne, Sartre expliquait que la culture française
191 0 et 1970, par des gens qui se donnent couramment pour antieuropéens — c’est bien vu, chez les éditeurs comme dans les revue
192 n, dont je me sens solidaire, a relancé le combat pour l’avenir. Elle fait sienne, dans sa majorité, le mot d’ordre que je l
193 e ou dépit amoureux). Il y a du travail et du jeu pour beaucoup, dans cette aventure. Mais quelles sont ses chances de succè
194 ée sur sa culture commune : nous ne sommes pas là pour deviner l’avenir mais pour le faire. 4. F. Fanon, Les Damnés de la
195 nous ne sommes pas là pour deviner l’avenir mais pour le faire. 4. F. Fanon, Les Damnés de la Terre, Paris, Maspéro, 197
196 e le président. Il a également présidé le Congrès pour la liberté de la culture (1952-1966). Auteur de 34 volumes, parmi les
19 1984, Articles divers (1982-1985). Informatique, société, sagesse (1984)
197 , sacrifions au rituel : parlons un peu d’Orwell, pour en dire à la fois moins de bien et un tout autre bien que nos télévis
198 ai prophète que l’on célèbre à l’unisson. Et cela pour deux motifs d’ordres très différents : tout d’abord parce qu’il s’est
199 rême chance de la paix et gage d’un grand avenir, pour cette génération et celles qui la suivront ». Et cette année 1984 pr
200 les régimes totalitaires3, car il faut être deux pour jouer à ce jeu-là, celui de l’Équilibre de la terreur, garant de la p
201 outes la possibilité d’une pensée indépendante ». Pour réaliser le premier but, il faut trouver « le moyen de tuer plusieurs
202 . Le simple fait de mettre en fiches les citoyens pour toutes fins autres que d’état civil, de fisc, d’assurances sociales,
203 la Bombe est une absurdité. On nomme des Comités pour la retenir ! C’est comme si tout d’un coup on se jetait sur une chais
204 mme si tout d’un coup on se jetait sur une chaise pour l’empêcher d’aller casser les vases de Chine. Si on laisse la Bombe t
205 re. La Bombe ne peut avoir aucun emploi bénéfique pour l’homme, ni pour sa liberté. Il n’en va pas de même de l’ordinateur q
206 eut avoir aucun emploi bénéfique pour l’homme, ni pour sa liberté. Il n’en va pas de même de l’ordinateur qui, lui, peut êtr
207 même de l’ordinateur qui, lui, peut être employé pour le bien autant que pour le mal. On a beaucoup dit qu’il favoriserait
208 i, lui, peut être employé pour le bien autant que pour le mal. On a beaucoup dit qu’il favoriserait non seulement la surveil
209 Pour ma part, je le vois et le veux surtout fait pour favoriser la décentralisation et la régionalisation des pouvoirs de g
210 à pareille complexité ? Je dis à Louis Armand : «  Pour moi, le fédéralisme, c’est l’autonomie des régions plus les ordinateu
211 d’aujourd’hui : celui de l’emploi et du chômage, pour illustrer ce que je considère comme le défi tragique que pose l’infor
212 s. Les conséquences les plus marquantes se feront pour la plupart sentir dès avant l’an 2000 ». Une évaluation plus précise
213 deux autres rapports portaient ce chiffre à 31 % pour la Grande-Bretagne et à 40 % pour la République fédérale d’Allemagne.
214 chiffre à 31 % pour la Grande-Bretagne et à 40 % pour la République fédérale d’Allemagne. Ce qui inquiète le plus en tout c
215 ibération des travailleurs industriels, éducation pour tous à domicile et nos enfants et petits-enfants initiés sans douleur
216 s chercheurs se servent des modèles informatiques pour étudier la psychologie humaine ». Il va jusqu’à suggérer que la machi
217 le mécanisme du refoulement, pourtant fondamental pour Freud, porte sur la mémoire individuelle et que c’est simplement par
218 serait bon d’ajouter : « au bénéfice de qui ? et pour quel but final ? » Cette question des Finalités de l’informatique est
20 1984, Articles divers (1982-1985). Trois manières de considérer le nucléaire (1984)
219 ais l’esprit occupé par la promesse d’une préface pour cette brochure, pendant une fraction de seconde j’ai cru qu’il s’agis
220 par ses origines aux armes que prépare l’humanité pour se détruire elle-même, et toute vie avec elle. ⁂ II. Du point de v
221 ergie solaire, ce serait restaurer la possibilité pour des millions de foyers, dans chacun de nos pays européens, de se rend
222  Trois manières de considérer le nucléaire », Oui pour un avenir, Lausanne, C.-L. Fontaine, Secrétariat romand des initiativ
21 1984, Articles divers (1982-1985). Le Patrimoine européen [conclusion] (1984)
223 européen, selon la dialectique de ses ambiguïtés, pour ne pas dire de ses contradictions. En effet, le concept de patrimoine
224 oine évoque une somme de passé, un objet d’études pour les universitaires et une espèce de capital garanti pour couvrir les
225 s universitaires et une espèce de capital garanti pour couvrir les dépenses courantes. Mais aucun de nous, je m’en assure, n
226 aucun de nous, je m’en assure, ne serait venu ici pour le seul plaisir de dresser un bilan ou pour célébrer les bons vieux t
227 u ici pour le seul plaisir de dresser un bilan ou pour célébrer les bons vieux temps. Si nous nous intéressons au patrimoine
228 lus que toutes les générations précédentes, c’est pour mieux voir vers quoi nous allons et ce qu’il nous faut faire pour évi
229 vers quoi nous allons et ce qu’il nous faut faire pour éviter le pire, confrontés que nous sommes — même quand nous l’oublio
230 nous l’oublions — à la double possibilité ouverte pour la première fois depuis que l’homme existe, — soit d’une fédération d
231 ’arrière-plan général de crise et donc d’urgence ( pour dire le moins) de toute étude contemporaine sur l’évolution des civil
232 e cette contrée qu’on nomme aujourd’hui le Liban, pour remonter à travers la Grèce et les Balkans, par la Roumanie, la Hongr
233 dépassement des frontières étatiques et d’action pour une union culturelle qui transcende les actuelles frontières stato-na
234 ou moins bien avec les sources méditerranéennes, pour former un ensemble nouveau, riche de contrastes, bien plus : riche d’
235 domaine spirituel, en rappelant l’action du pape pour l’union de l’Europe. Tout au long de ces trois journées, il me semble
236 ns fourni un effort unanime et, je crois, réussi, pour entretenir le dialogue entre ce que les polémiques politiques baptise
237 atrimoine. Je pense que nous serons tous d’accord pour constater qu’il s’agit là d’un processus dialectique, dont le princip
238 ée réaliste, tout englobante. Cela peut signifier pour nous : assumer le conflit permanent et nécessaire des antinomies, don
239 d’affronter les risques ; — l’union solide ayant pour fonction de garantir l’autonomie de ses membres. ⁂ Tout cela, pour mo
240 garantir l’autonomie de ses membres. ⁂ Tout cela, pour moi, se concrétise dans la notion de régions (vous pensez bien que j’
241 régions, je saisis l’occasion de ces conclusions pour apporter une importante précision. On a coutume, à propos des régions
242 sent assez bien l’effort qui est fait aujourd’hui pour faire coopérer les intellectuels à la grande tâche de fédérer les Eur
243 icienne dans toutes les cultures les moins faites pour l’accueillir, qu’elle a profondément déstabilisées, et dont le désarr
244 ronique de ce temps, qu’il n’y aura plus personne pour lire. Nous avons rappelé et défini les principales diversités, qui c
245 sociétés qu’elle touche. Nous avons fait beaucoup pour nous connaître mieux, nous les Européens fauteurs de crises mondiales
246 e terminerai en le remerciant en votre nom à tous pour le très beau colloque qui se clôt ce matin, l’un des plus fructueux e
22 1984, Articles divers (1982-1985). Club-Énergie de l’Est vaudois : avec Denis de Rougemont (19 juin 1984)
247 de leur propre destin. Or, parmi ceux qui optent pour la puissance, une minorité très restreinte est motivée par la volonté
248 chef qui s’en est emparé. Quant à ceux qui optent pour la liberté, certains pensent y être conduits par quelque individualis
249 e choix d’une priorité, à laquelle les moyens ont pour devoir de concourir. Choisir les centrales nucléaires — quelle que so
250 dangereux » exige à la fois un contrôle policier pour le moins décuplé et la suprématie d’un personnel spécialisé jusqu’à l
251 ’énergie solaire, c’est restaurer la possibilité, pour des centaines de milliers de foyers dans chacun de nos pays européens
252 macher, parce que small permet seul, et très vite pour des questions de dimensions, l’autonomie, l’autosuffisance en cas de
253 nce une grande séance d’information et de travail pour le lundi 25 juin prochain, à 20 h, à l’hôtel Touring-Gare, à Vevey. »
23 1985, Articles divers (1982-1985). Le personnalisme d’Emmanuel Mounier [témoignage I] (1985)
254 )al Nous avions entre vingt-cinq et trente ans pour la plupart dans les équipes fondatrices du mouvement personnaliste ré
255 iste ou raciste, à l’Est. Mais alors, nous étions pour quoi ? Un jour, ce devait être en 1931, chez le critique Charles Du B
256 ostiques tels que Robert Aron. On nous retrouvera pour la plupart dans le fameux numéro 6 d’ Esprit de mars 1933, intitulé
257 conscience du péril totalitaire et de ses causes. Pour mieux combattre le mal qui allait atteindre sa pleine stature en Alle
258 i, c’est que nous n’avons pas fini de nous battre pour une société des personnes libres et responsables. Nous avons à peine
259 Personnalisme d’Emmanuel Mounier, hier et demain. Pour un cinquantenaire, Paris, Le Seuil, 1985, p. 35-39.
24 1985, Articles divers (1982-1985). Le personnalisme d’Emmanuel Mounier [témoignage II] (1985)
260 isme systématique, qui épouserait si étroitement, pour mieux le contrer, les comportements et les positions du problème des
261 les aux siens, ce fût courir le risque de perdre, pour survivre, les raisons de vivre. (Et propter vitam, etc.) Le problème
262 unes groupes révolutionnaires que j’avais composé pour le numéro de décembre 1932 de la NRF . C’est Jean Paulhan qui m’avai
263 , comme on le disait. Le sommaire que je préparai pour la NRF allait de Nizan et Lefebvre pour les communistes, jusqu’à Th
264 réparai pour la NRF allait de Nizan et Lefebvre pour les communistes, jusqu’à Thierry Maulnier, en passant par Mounier et
265 Thierry Maulnier, en passant par Mounier et Izard pour Esprit, Robert Aron, Arnaud Dandieu et Claude Chevalley pour l’Ordre
266 , Robert Aron, Arnaud Dandieu et Claude Chevalley pour l’Ordre nouveau, Alexandre Marc et René Dupuis pour un groupe baptisé
267 ur l’Ordre nouveau, Alexandre Marc et René Dupuis pour un groupe baptisé Combat, Philippe Lamour pour Plans, et Jean Sylveir
268 is pour un groupe baptisé Combat, Philippe Lamour pour Plans, et Jean Sylveire pour les indépendants — qu’on appellera plus
269 bat, Philippe Lamour pour Plans, et Jean Sylveire pour les indépendants — qu’on appellera plus tard gauchistes. Je me réserv
270 vité en tant que représentant de l’AEAR7, insista pour obtenir les garanties nécessaires à sa collaboration. Il vint chez mo
271 sablement réitérés des communistes. C’en est trop pour le PCF. Le 15 janvier 1933, la revue Europe, dirigée par Jean Guéhenn
272 t je me suis vu contraint de mesurer, ce jour-là, pour la première fois si durement, le degré d’abaissement moral auquel la
273 ane, totalitaire, peut réduire un esprit honnête, pour lequel j’étais prêt à ressentir tout autre chose qu’une sympathie pol
274 Personnalisme d’Emmanuel Mounier, hier et demain. Pour un cinquantenaire, Paris, Le Seuil, 1985, p. 130‑133.
25 1985, Articles divers (1982-1985). Quelques-uns de mes écrivains : anecdotes (1985)
275 t, on se tiendrait longtemps devant un tel objet… Pour l’adorer. » Tout en haut de l’escalier intérieur qui relie les étage
276 d’essais de Daniel Halévy ? » Je le connais assez pour me garder de répondre, et comme je vais pour lui serrer la main, je v
277 ssez pour me garder de répondre, et comme je vais pour lui serrer la main, je vois du coin de l’œil, sur son bureau, le Cour
278 re rencontre se produisit à New York, en 1941, et pour ajouter à l’incongruité de l’occasion, elle eut lieu dans les bureaux
279 gée — et peut-être engageante dans le cas d’Elisa pour avoir été tolérée par ses jeunes amis du groupe surréaliste reformé à
280 her le différend. » Rendez-vous est fixé aussitôt pour un dîner à trois, dans un bistrot français de la 54e Rue, demain soir
281 toujours un peu plus qu’exact », me dit-il, comme pour s’excuser. Aussitôt assis : « Il semble que Breton soit très gêné par
282 e l’ai jamais entendu citer par d’autres. Je vais pour sortir de chez Gallimard. La lourde porte noire s’ouvre devant moi, l
283 ans les ministères. J’ai pas su dire : “C’est pas pour moi, c’est pour ma mère ! La pauvre, elle est morte il y a douze ans…
284 es. J’ai pas su dire : “C’est pas pour moi, c’est pour ma mère ! La pauvre, elle est morte il y a douze ans…” » Ce matin mêm
285 er ami N’écrivez pas à Cully. Je n’y suis plus et pour cause, et si de la correspondance m’y parvient, elle sera probablemen
26 1985, Articles divers (1982-1985). Éloge de Jean Starobinski (1985)
286 igne, alors que je n’ai jamais cessé de m’engager pour des causes, et tant pis pour moi. Ceci encore : il a tout lu et se so
287 s cessé de m’engager pour des causes, et tant pis pour moi. Ceci encore : il a tout lu et se souvient de tout, à l’instant o
288 à partir d’origines si différentes, choisi Genève pour y vivre et travailler, plutôt que Paris et les États-Unis, qui avaien
289 jamais négligé le devoir civique : c’en était un pour lui que de présider quinze ans durant les Rencontres internationales
290 ernationales de Genève, tâche certes passionnante pour un esprit aussi naturellement universel, tâche très lourde aussi, par
291 de Skira, ces images du xviiie qu’il a choisies pour illustrer L’Invention de la liberté. On n’a pas mieux écrit en prose
292 auteur. Dans le premier temps, Montaigne se prend pour sujet : « Je me suis présenté moi-même à moi, pour argument et pour s
293 our sujet : « Je me suis présenté moi-même à moi, pour argument et pour sujet. » Il s’agit d’un réflexe de défense : il se s
294 me suis présenté moi-même à moi, pour argument et pour sujet. » Il s’agit d’un réflexe de défense : il se sent menacé dans s
295 je cite ici Starobinski : « des luttes de princes pour l’accroissement de leur pouvoir (avec, à l’horizon, la création des g
296 igne est un labyrinthe où les faux-semblants ont, pour ainsi dire, cours légal… Le mensonge se cache si peu qu’il prend figu
297 « impératifs du futur » qui ne sont que publicité pour des intérêts immédiats. Combien j’aimerais vous retracer ici les étap
298 que et prend la parole en son nom. Ce passage est pour moi bien émouvant. Je cite : « L’acte ultime de la critique est de si
299 uitté le domaine incertain de la décision éthique pour entrer dans celui de l’application infaillible d’un savoir. » Et il d
300 cite encore : « Le malaise de notre siècle est dû pour une large part au poids excessif des impératifs d’avenir, au pouvoir
301 volonté de puissance qui se dissimule de la sorte pour nous faire croire qu’elle nous est extérieure, pour n’avoir pas à s’a
302 ur nous faire croire qu’elle nous est extérieure, pour n’avoir pas à s’avouer nôtre… Tout cela prolonge les analyses de Mont
303 ntaigne, — et de moi-même sans doute disant cela, pour pasticher Pascal dont plusieurs des Pensées les plus célèbres ne sont
27 1985, Articles divers (1982-1985). L’agora, condition première de la démocratie réelle (décembre 1984-janvier 1985)
304 er 1985)aj Vous m’avez demandé ce que signifie pour moi le terme agora. Je vous réponds d’autant plus volontiers que le c
305 al dans ma théorie du fédéralisme. L’agora figure pour moi l’expression première, physique, architectonique et symbolique de
306 assemblé par des pratiques et des idéaux communs. Pour former un groupe, il ne faut pas être trop ni trop peu. Il y a un opt
307 les, puis, s’il convainc, si un groupe le choisit pour le représenter, par l’action publique. Platon et Aristote en ont beau
308 beaucoup plus tard, en Angleterre, on dira Square pour désigner en fait une place… informe) on trouve en Grèce un temple ou
309 x premiers confédérés les instruments nécessaires pour exprimer leurs liens jurés, leurs « foederationes »5, puis ils ont po
310 rs et que cela change tout. Oui, cela change tout pour qui a la haute main sur les radios et sur la télévision, l’État-natio
311 esse de rappeler l’idéal politique que représente pour lui le peuple genevois assemblé dans le « Temple de Saint-Pierre », c
28 1985, Articles divers (1982-1985). Vocation culturelle de la Suisse en Europe (septembre 1985)
312 nes et franco-provençaux (aussi dits burgondiens) pour la langue ; celtiques et germaniques pour les mythes et les tradition
313 ndiens) pour la langue ; celtiques et germaniques pour les mythes et les traditions populaires ; gréco-latins au Moyen Âge à
314 dain d’un vif éclat, puis se mettent en veilleuse pour un temps, laissant la place à d’autres foyers proches ou lointains —
315 u xxe siècle les deux foyers de l’ellipse Europe pour les arts et les sciences humaines. On imagine un joli jeu électroniqu
316 i homme d’État et Banneret (chef des troupes), et pour couronner le tout réformateur de Berne ; Zurich avec les réformateurs
317 et apprirent à voir grand, c’est en s’expatriant pour se réaliser au sein d’une unité beaucoup plus vaste, impériale ou pap
318 ou l’Europe », c’est la formule parfaite. Ainsi, pour l’homme de culture en tant que tel, le stade national est sauté. Cas
319 ur petite patrie locale, s’ils la dépassent c’est pour rejoindre immédiatement les grands courants continentaux ; parfois po
320 tement les grands courants continentaux ; parfois pour les déterminer. Condamnés à l’Europe en quelque sorte ? Non, bien plu
321 Europe en quelque sorte ? Non, bien plutôt libres pour elle… 12. Selon le tableau établi par le sociologue belge Léo Mouli
29 1986, Articles divers (1982-1985). Interview avec Denis de Rougemont (1986)
322 onnaliste. Les sociétés individualistes devaient, pour survivre, retrouver le sens de la communauté. Rougemont condamnait en
323 que Marx est mort, alors qu’on aurait pu penser, pour l’avoir tellement entendu répéter, que Dieu l’était. Le retour de Die
324 parfaitement lucide de Mazzini, qui passe encore pour un « fédéraliste », ce que je trouve au moins bizarre). Ce qui me fra
325 t pas des conflits fondamentaux. Ils étaient tous pour l’État d’abord, unitaire et centralisé : « Ein Volk, ein Reich, ein F
326 p de communes, par exemple, qui sont trop petites pour entretenir une école, en France surtout. Mais même dans la France ult
327 s dépasser cette idée stupide de nations fermées, pour aller vers un marché commun de l’économie européenne et, bien plus qu
328 le plan religieux. J’ai en effet le sentiment que pour vous le personnalisme et ensuite le fédéralisme s’inscrivent tout nat
329 t naturellement dans la tradition protestante.22 Pour moi, je redécouvrais le calvinisme, sa théorie, sa politique, son sen
330 Paul Valéry, Léon-Paul Fargue et Valery Larbaud. Pour le jeune écrivain que j’étais, pour qui le sommet de la vie littérair
331 lery Larbaud. Pour le jeune écrivain que j’étais, pour qui le sommet de la vie littéraire et intellectuelle du siècle était
332 exaltant que cette revue. Or c’est là que j’ai lu pour la première fois le nom de Kierkegaard. À quelle époque est-ce que ce
333 Ce terme de dialectique allait devenir le mot clé pour toute une génération d’intellectuels européens qui n’étaient par aill
334 mment le mot personne a été conçu, a été imaginé, pour désigner les trois êtres de même « substance », mais de fonctions dif
335 lui demandant de faire tout le travail, « chacun pour soi, l’État pour tous ». C’est encore le vice majeur de la démocratie
336 faire tout le travail, « chacun pour soi, l’État pour tous ». C’est encore le vice majeur de la démocratie française. Et c’
337 la démocratie individualiste, il n’y a plus rien pour résister aux tendances totalitaires, parce que les totalitaires, eux,
338 ntendez par foi ? Cela est absolument fondamental pour moi. C’est ce que je développerai dans un livre qui doit être, à mon
339 esure où elle crée les moyens qui sont déterminés pour la rejoindre, elle seule. On a toujours triché avec cette phrase. On
340 i les jésuites avaient demandé de tuer Henri IV «  pour la plus grande gloire de Dieu ». C’était mentir, car il tuait, en fai
341 de Dieu ». C’était mentir, car il tuait, en fait, pour la plus grande gloire des Guises. Mais cela n’atteint pas la vérité d
342 actement le définir), et ce doit être le même but pour tous les hommes. Moi, ça m’allait très bien d’appeler cela Dieu. Il n
343 rès bien d’appeler cela Dieu. Il n’y a qu’un Dieu pour tous les hommes. Qu’on le connaisse ou non, il est là. Et il m’appell
344 icter les moyens de la rejoindre. C’est la raison pour laquelle vous êtes aussi opposé à l’idée de révolution matérialiste.
345 pas deux hommes qui doivent faire le même chemin pour aller vers le même but, qui est l’Absolu, puisque chacun part d’un en
346 chacun part d’un endroit qui est sans précédent, pour devenir une personne. Chacun est différent de tout ce qui a jamais ex
347 s souvent détournés et négatifs (tu n’es pas fait pour faire cela, tu dois refuser). C’est plus fréquent que le contraire, u
348 passé, mes gènes, mon milieu… C’est téléologique pour chacun, qu’il le sache ou non. Mais il vaut mieux le savoir, parce qu
349 nel, et en même temps, en plein dans la réalité — pour moi — du christianisme. Je n’en connais pas d’autres. Voilà le fond d
350 e, et — pourquoi pas — littéraire : car le style, pour moi, dit autant (parfois plus) que les démonstrations intellectuelles
351 ois plus) que les démonstrations intellectuelles. Pour revenir à ma remarque précédente, on peut dire que vous faisiez un pe
352 st la littérature. Et tout ce que j’écris — c’est pour moi une question de rigueur — doit avoir une valeur littéraire à mes
353 os écrits. Caillois m’a beaucoup apporté, surtout pour mon étude des Règles du jeu, ouvrage qui devait introduire La Morale
354 ge qui devait introduire La Morale du But , mais pour le moment, j’y ai renoncé… Êtes-vous toujours en rapport avec certain
355 ent — paraissent enfin s’inscrire dans les faits, pour ce qui est, tout au moins, de l’Europe. Le 5 août 1984 15. Lors de
356 accusé d’avoir mis en danger la sécurité du pays pour « insulte à chef d’État étranger », fut condamné à 15 jours de forter
357 ra alors l’envoyer aux États-Unis où il travailla pour « La Voix de l’Amérique » en 1942 et 1943, enseigna à l’École libre d
30 1986, Articles divers (1982-1985). L’Europe des consciences (1986)
358 ombe, le Victor Hugo des discours sur l’Europe et pour la paix, le Rimbaud d’Une saison en enfer, et tout près de nous, le V
359 un plan général, j’en viens à mon cas personnel, pour la première fois en public. On s’étonne souvent, ou l’on juge regrett
360 trente ans, à l’action. Qu’est-ce à dire ? Action pour l’Europe fédérée dès 1946, fondation et direction effective pendant t
361 Genève ; présidence pendant seize ans du Congrès pour la liberté de la culture, à Paris ; de l’Institut universitaire d’étu
362 riment de mon œuvre littéraire ». Je serais perdu pour la littérature… Le prix Schiller que je reçois aujourd’hui, non seule
363 « au pain et à l’eau, sans visites ni courrier », pour « insultes à chef d’État étranger risquant de mettre en danger la séc
364 uite de quoi, je me vis gentiment poussé à partir pour New York, chargé d’une mission de conférences sur la Suisse. Je serai
365 voir trop comment, engagé dans la lutte militante pour la fédération de nos peuples. À mes amis fédéralistes, dont beaucoup
366 nner à leur cause deux ans de ma vie, et tant pis pour mon œuvre littéraire. C’était en 1947. J’y suis encore, les deux ans
367 trente-cinq ans, et pourtant je ne regrette rien, pour les raisons tout intérieures auxquelles il est temps que je vienne. V
368 ’avais découvert deux auteurs qui furent décisifs pour ma vie : Kierkegaard et Karl Barth. À travers eux j’allais redécouvri
369 ces termes conditionnant l’autre : nul n’est tenu pour responsable de ses actes si ceux-ci n’ont pas été accomplis librement
370 é fondée sur les communes, s’associant en régions pour les tâches qui dépassent leur compétence ; ces régions à leur tour se
371 même plus : créateur de cette communauté. Voilà pour la doctrine. J’ai dit les conséquences qu’elle a entraînées dans ma v
372 lle a entraînées dans ma vie. M’ont-elles « perdu pour la littérature » ? J’ose dire que non. De mon action européenne, j’ai
373 ages ont changé ma vie en m’expédiant en Amérique pour plus de six ans. Mais à l’inverse, un texte discuté pendant trois moi
374 mon cas et ma littérature, et parlons un moment, pour finir, de cette Europe qui me tient au cœur, au corps et à l’âme. Un
375 e, ce foyer millénaire de l’histoire universelle, pour le meilleur et pour le pire, ce complexe de dynamismes contradictoire
376 re de l’histoire universelle, pour le meilleur et pour le pire, ce complexe de dynamismes contradictoires, d’impérialismes c
377 es 600 milliards de dollars dépensés l’an dernier pour les armements, la plus grosse dépense jamais faite depuis que l’human
378 roblème des régions devient le problème numéro un pour de nombreux pays du continent : la Belgique, la Grande-Bretagne, l’Es
379 s a quittés le 6 décembre 1985 ; il avait 79 ans. Pour saluer sa mémoire, voici le texte inédit de l’allocution qu’il pronon
31 1994, Articles divers (1982-1985). Agora (1994)
380 les, puis, s’il convainc, si un groupe le choisit pour le représenter, par l’action publique. Platon et Aristote en ont beau
381 beaucoup plus tard, en Angleterre, on dira square pour désigner une place souvent informe). Les bâtiments constants qui déli
382 x premiers confédérés les instruments nécessaires pour exprimer leurs liens jurés, leurs foederationes, puis ils ont poursui
32 1994, Articles divers (1982-1985). URSS (1994)
383 une constitution de combat, expressément prévue «  pour une période transitoire ». Elle veut « établir sous forme d’un gouver
384 soviets de Russie, tandis qu’il y a quatre degrés pour les campagnes : le vote populaire élit les soviets de village (Consei
385 ésidium du Soviet suprême. Le chapitre IV prévoit pour les Organes supérieurs du pouvoir d’État des républiques fédérées une
386 st l’avant-garde des travailleurs dans leur lutte pour l’affermissement et le développement du régime socialiste, et qui rep
387 e de noyau dirigeant accordé au Parti relativise, pour dire le moins, les autres droits. Quant aux devoirs, ils se ramènent
388 qui est une loi mais aussi « un devoir d’honneur pour les citoyens de l’URSS ». Le trahir serait « le pire forfait », aux y
389 La Constitution de 1977, dite « de Brejnev », est pour l’essentiel une révision de la Constitution « de Staline », qu’elle m
390 communisme », et demandaient « des salaires égaux pour tous ». Le nouveau texte, publié le 4 juin 1977 par la presse soviéti
391 écisions des organes supérieurs sont obligatoires pour les organes inférieurs. Le centralisme démocratique allie la directio
392 e chaque organe d’État et de chaque fonctionnaire pour la tâche qui leur est assignée ». Il est certain — sinon clairement d
393 oit de « quitter librement l’Union » est maintenu pour chaque république fédérée, mais tout comme les droits garantis aux ci
394 tis d’une clause selon laquelle « toute poursuite pour fait de critique est interdite. Les personnes qui s’en rendent coupab
33 1996, Articles divers (1982-1985). « Plaise aux dieux que je sois un faux prophète » (automne 1996)
395 istiques des Nations unies. Ils sont les premiers pour le revenu par tête, le nombre de téléphones, de salles de bains, d’hô
396 nt que les douaniers n’arrêtent pas la pollution. Pour l’écologie, nos frontières nationales sont absurdes, n’existent simpl
397 et l’Occident en 1939, vous avanciez des thèses pour le moins hardies… Une thèse centrale : c’est que l’amour-passion est
398 it offert à l’improviste d’habiter avec ma femme, pour quelques mois, un studio communiquant avec sa bibliothèque. Nous y ar
399 porte capitonnée me demandant de passer chez lui pour causer. Il s’annonçait d’un profond « allô allô ». Il me dit un jour
400 -à-dire à l’amour sexuellement interdit. Restent, pour l’érotisme, les garçons. Revenons à votre préoccupation majeure : cro
401 ion à ce genre de question. Nous ne sommes pas là pour prévoir l’avenir, mais pour le faire. Nous ne sommes pas des parieurs
402 Nous ne sommes pas là pour prévoir l’avenir, mais pour le faire. Nous ne sommes pas des parieurs, qui assistons passifs, mai
403 croire qu’on peut continuer comme ça. Je me tiens pour un réaliste quand je pose une question comme celle-là. Que ferez-vous
404 isch : « il ne suffit pas de ne pas avoir d’idées pour être réaliste ». ax. Rougemont Denis de, « [Entretien] Plaise aux