1
je niais l’existence de « cultures nationales »,
pour
affirmer l’existence préalable à tous nos États nationaux, d’une cult
2
d’où aussi les solutions possibles. J’ajoute que,
pour
moi, faire une fédération de l’Europe, une union réelle sur la base d
3
plus tard, il faut sauter jusqu’au xiiie siècle
pour
voir se former les premiers États que j’ai appelés États-nations. C’e
4
venu comme un corps étranger dans l’Europe. Donc,
pour
lui, sa culture était sa raison d’être. Mais vous avez à l’extrême in
5
a seule manière de parler d’une culture nationale
pour
les Suisses — une culture qui ne porte que sur les principes du fédér
6
deux cas inverses très intéressants. La Pologne a
pour
particularité unique d’être un État slave de population, mais romanis
7
nationale. C’est une culture d’État-nation, faite
pour
et par l’État-nation. Cela me rappelle une phrase souvent répétée par
8
de, et selon laquelle l’école française est faite
pour
former des citoyens français. C’est tout juste s’il n’a pas parlé de
9
ongrois ne pouvait pas avoir de culture nationale
pour
la bonne raison, comme on l’a rappelé ce matin, qu’il réunissait douz
10
s douze cultures nationales ont continué, chacune
pour
elle-même, certaines avec un grand succès même au point de vue État-n
11
estaurée, certes, mais au sens de Viollet-le-Duc.
Pour
l’Allemagne, le cas n’est pas trop différent. Vous avez une grande cu
12
is le général de Gaulle lui a bien fait voir que,
pour
lui, les intérêts économiques étaient secondaires : comme l’intendanc
13
lus engagée aujourd’hui. Il nous faut une culture
pour
la paix, donc une culture de dialogue, et non pas d’affrontements. Co
14
ntendre. Aussi ces communautés doivent se grouper
pour
accomplir les tâches qui dépassent leur taille et créer des régions ;
15
n de régions, à la fédération européenne, et même
pour
certains objets trop vastes comme la protection des océans, à la fédé
16
tant pis si c’est dangereux, on mettra la police
pour
surveiller… Ce sont ces multiples interactions qui confortent l’escal
17
i suivraient, mais rendrait la Suisse inhabitable
pour
des décennies. Il existe pourtant une menace bien plus importante ave
18
grands établissements où concentrer le haschisch
pour
le faire passer en Suisse, nous protesterions. Actuellement, ce qui n
19
À l’avant-dernière question concernant la menace
pour
la Suisse que constitue le surgénérateur de Creys-Malville : il est e
20
la manipulation soviétiques. Le plus grand danger
pour
la paix du monde — le seul danger, disent les uns — serait constitué
21
aires, premier moyen que les hommes aient inventé
pour
anéantir toute l’humanité. Sans parade ? Il n’y a aucune espèce de pa
22
a production. On est donc tenté de les essayer et
pour
ce qui est de l’arsenal atomique, on a trouvé récemment les bombes di
23
a Suisse. C’est sans doute le pays le mieux placé
pour
éviter une attaque nucléaire, puisque nous ne possédons pas d’armes a
24
ière vue : au lieu de dépenser des sommes énormes
pour
acheter des chars modernes et des avions vite démodés, on pourrait dé
25
ite démodés, on pourrait dépenser un peu d’argent
pour
enseigner le russe dans les écoles. De telle manière que si les « Iva
26
nous attend l’autre et à utiliser son propre élan
pour
le renverser. Pensez-vous que la non-violence puisse constituer une a
27
mmençons les premiers. Seriez-vous prêt à le dire
pour
notre pays ? Je n’y suis pas encore prêt. Pour vous parler sincèremen
28
re pour notre pays ? Je n’y suis pas encore prêt.
Pour
vous parler sincèrement, je sens, je sais, je vois ce que serait la s
29
qu’on en meure tout de suite, mais autant mourir
pour
une bonne raison que pour l’épouvantable idiotie qui sera peut-être,
30
ite, mais autant mourir pour une bonne raison que
pour
l’épouvantable idiotie qui sera peut-être, comme dans le cas des Malo
31
iolence. C’est un compromis, sans nul doute, mais
pour
le moment je ne peux pas aller plus loin. j. Rougemont Denis de, «
32
« pendant la guerre ». C’est même après la guerre
pour
la France de Pétain. Le 17 juin 1940, entre la prise du pouvoir par P
33
amnation à quinze jours de forteresse, au secret,
pour
« insulte à chef d’État étranger mettant ainsi en danger la sécurité
34
Des régions à la paix
pour
l’union de l’Europe (juillet-août 1982)m 1. La formule de l’État-n
35
ropes, projet radicalement contradictoire en soi,
pour
des raisons bien évidentes. Dénoncer le dogme meurtrier de la souvera
36
m. Rougemont Denis de, « Des régions à la paix
pour
l’union de l’Europe », L’Humaniste, Genève, juillet–août 1982, p. 1 e
37
et régionaliste. Cette idée n’était pas nouvelle
pour
moi. En effet, lorsque je suis arrivé à Paris en 1931, j’ai fait la c
38
au , nom qui nous a été volé par qui vous savez !
Pour
nous, il s’agissait de « l’ordre véritable » par rapport au désordre
39
thème de « la rupture avec le désordre établi ».
Pour
nous, il s’agissait aussi d’une vraie « révolution » partant de l’hom
40
ocation veut dire « appel ». Cet appel est unique
pour
chacun. On ne sait pas toujours ce que c’est ; il faut le découvrir.
41
e nationale ! Il faut donc avoir une certaine foi
pour
poser le pied là où nul autre ne s’est avancé. La vie de la personne
42
d, c’est une grappe de communes qui se réunissent
pour
faire ensemble certaines choses qu’elles ne peuvent pas faire toutes
43
, aujourd’hui, certains problèmes sont mondiaux :
pour
sauver les océans, par exemple, cela suppose une agence mondiale. Vou
44
s associations, dites type 1901 en France ? C’est
pour
cette raison que j’appelle cela et je suis pour la pluralité des allé
45
t pour cette raison que j’appelle cela et je suis
pour
la pluralité des allégeances. Je suis pour des régions « à géométrie
46
e suis pour la pluralité des allégeances. Je suis
pour
des régions « à géométrie variable », suivant la fonction que la régi
47
ons normales de l’être humain ! C’est impossible…
Pour
l’Europe, je vois donc une fédération de régions, une fédération cont
48
oyen de l’une ou de l’autre. Oui, par l’intérieur
pour
devenir Suisse, et par l’extérieur pour devenir Américain. Mais l’Amé
49
intérieur pour devenir Suisse, et par l’extérieur
pour
devenir Américain. Mais l’Amérique n’est plus vraiment une fédération
50
te, nos jeunes gens étaient prêts à se faire tuer
pour
cette frontière devenue leur « frontière à eux », le symbole de leur
51
e sur une certaine conception de l’homme. Je suis
pour
la région à cause de ma conception personnaliste de l’homme. Mais aus
52
it une guerre imbécile comme celle des Malouines,
pour
un troupeau d’îles désertes… Avec beaucoup de pétrole dessous et quel
53
stant. C’est ce qu’il a nommé « le libéralisme ».
Pour
lui, la politique devait être faite par des gens payés pour cela, com
54
la politique devait être faite par des gens payés
pour
cela, comme des domestiques. Malheureusement aussi, c’est ce qui cond
55
stalinisme… L’État-nation est beaucoup trop grand
pour
être un véritable animateur des affaires quotidiennes dans le carcan
56
personnes. L’État-nation ne déclenche pas d’amour
pour
ses bureaux, vous l’avez, vous aussi, souvent dit ! Les États-nation
57
siez qu’il faut aller à la fois vite et lentement
pour
constituer cette Europe des régions. Je ne vois l’Europe possible que
58
envie de se connaître. Elles nomment des délégués
pour
un congrès annuel des régions : régions écologiques, religieuses, éco
59
tation nationale ne peut empêcher ces rencontres.
Pour
discuter ensemble et choisir ensemble telle ou telle agence spécialis
60
l faudrait au moins trois générations à la France
pour
se relever du centralisme de Monsieur Napoléon. Moi, je trouve que tr
61
s cela fait 20 ans x 3 = 60 ans. C’est très court
pour
une durée moyenne de vie de 75 ans en Europe. Mais suffisamment pour
62
nce à devenir un réflexe. C’est le minimum requis
pour
effacer la résistance formidable qu’il y a dans les esprits français,
63
s, cela a beaucoup énervé des gens comme Pompidou
pour
qui c’était le retour à la féodalité ; et cela représentait donc l’ho
64
té ; et cela représentait donc l’horreur complète
pour
le Français moyen, mais qui n’en a aucune idée exacte : Debré a trait
65
: Debré a traité mon livre de « livre infâme » !
Pour
conclure, je vais vous citer une phrase que j’ai écrite et que j’aime
66
a femme qui s’occupe activement d’une association
pour
la sauvegarde écologique du lac Léman. C’est là que Claudine Brelet l
67
Léman. C’est là que Claudine Brelet l’a rencontré
pour
CoÉvolution. » f. L’original indiquait « Mark ». g. L’original in
68
Hommage à l’Alliance culturelle romande
pour
ses 20 ans (octobre 1982)q À l’occasion de notre 20e anniversaire
69
nis de, « Hommage à l’Alliance culturelle romande
pour
ses 20 ans », Cahiers de l’Alliance culturelle romande, Genève, octob
70
’est-elle décidée ? Je crois qu’il faut remonter,
pour
distinguer l’appel que signifie toute vocation — et je suis très atta
71
trente-cinq ans. Cela étant, je n’ai jamais cessé
pour
autant d’être écrivain. Pour l’instant, j’ai douze livres en chantier
72
je n’ai jamais cessé pour autant d’être écrivain.
Pour
l’instant, j’ai douze livres en chantier. À la suite de mon Journal
73
llier lui a ainsi “piqué” des paragraphes entiers
pour
les resservir dans certain brûlot anti-Giscard…), taxé d’utopiste par
74
global des réussites et des échecs de ses efforts
pour
se rendre meilleur, ou plus puissant, ou plus libre, c’est-à-dire plu
75
de la terreur, tel est le nom qu’ils ont inventé
pour
la paix. Nous disons que cet équilibre ne saurait être maintenu jusqu
76
t de haut ! II Cassandre toujours fut tenue
pour
responsable des malheurs qu’elle annonçait. Ainsi va-t-il de ceux qui
77
de prévenir cette « solution finale » que serait,
pour
l’humanité tout entière, la guerre nucléaire. Ces « pacifistes » sont
78
ident. Et en effet, certains d’entre eux ont pris
pour
devise le fameux Better red than dead (plutôt rouge que mort) lancé p
79
hington. — Ils sont mal informés. Ce livre suffit
pour
répondre. (La désinformation systématique par les médias et par certa
80
ique par les médias et par certains experts payés
pour
ça, est le scandale majeur du xxe siècle.) III. Progrès des armem
81
lle est inévitable, et pourtant nous faisons tout
pour
l’éviter. La guerre nucléaire est évitable, et nous faisons tout ce q
82
x industries d’armes américaines to stop the gap,
pour
combler ce retard tragique. Ce raisonnement relève d’un âge mental de
83
sme » ? Vous oubliez que les prophètes sont là
pour
empêcher les catastrophes que vous préparez. Dans la tradition antiqu
84
illusion économiste, celle qui consiste à prendre
pour
« la Suisse » et pour « l’Europe » deux groupes de phénomènes industr
85
elle qui consiste à prendre pour « la Suisse » et
pour
« l’Europe » deux groupes de phénomènes industriels, commerciaux et m
86
t pas réductible à son économie, et prendre l’une
pour
l’autre n’est pas une simple façon de parler pour aller vite, une mét
87
pour l’autre n’est pas une simple façon de parler
pour
aller vite, une métonymie, dit-on en rhétorique (la partie pour le to
88
e, une métonymie, dit-on en rhétorique (la partie
pour
le tout) mais une grave confusion des valeurs. Et l’Europe est bien a
89
se nommer « Parlement européen » l’assemblée élue
pour
la première fois en juin 1979, dont les compétences se bornent à ceci
90
le d’une fédération (à cause de ses diversités et
pour
les sauvegarder). 3. Toute formule d’union autre que fédérative est i
91
s « intérêts » immédiats. De fait, on ne voit pas
pour
quelles raisons il y aurait lieu de faire confiance aux seuls économi
92
onfiance aux seuls économistes réunis à Bruxelles
pour
légiférer sur le développement culturel, social, politique et nécessa
93
personne ne veut (il ne sert que de punching-ball
pour
Michel Debré) et sur le modèle de la Ligue défensive des nations souv
94
création sui generis, d’une innovation politique,
pour
laquelle j’ai proposé le nom d’Europe des régions. 4. État fédéral
95
ralité conçue comme refus de recourir à la guerre
pour
régler aucun problème politique, social ou économique, refus de prépa
96
s pays de l’Est dans une communauté avec l’Ouest.
Pour
les contacts avec l’Est, la Suisse dispose désormais des accords d’He
97
ormais des accords d’Helsinki, seuls à rassembler
pour
des négociations officielles tous les gouvernements européens (à l’ex
98
européens (à l’exception des trois États baltes).
Pour
ce qui est du dépassement progressif des cadres stato-nationaux, la S
99
ès 1972 dans mes articles, conférences et livres.
Pour
ce qui est du dépassement de l’économisme de Bruxelles, et de faire f
100
rts. Essayons de voir pourquoi — et de le penser.
Pour
progresser dans la direction d’un gouvernement non pas « supranationa
101
a multiplication d’agences fédérales spécialisées
pour
l’énergie, les transports, l’environnement, les universités, la défen
102
omme et de cette ville était peut-être nécessaire
pour
faire comprendre au monde entier qu’il est des victoires impossibles…
103
par le Führer : il s’agit d’une ultime tentative
pour
sauver la paix. Hitler ouvre l’album où il fait coller chaque jour le
104
r n’était pas le diable. Mais certains ont pensé,
pour
l’avoir éprouvé en sa présence par un frisson d’horreur sacrée, qu’il
105
compte en lui le moins du monde, il ne vaut rien
pour
un destin pareil. En ce sens démoniaque du terme, un « génie » n’est
106
s, même entre les Allemands de langue et de race.
Pour
recréer ces liens, il faudra faire appel aux forces irrationnelles de
107
appel aux forces irrationnelles de l’inconscient.
Pour
régner, pour venger Schickelgruber, Hitler invente génialement la fon
108
ces irrationnelles de l’inconscient. Pour régner,
pour
venger Schickelgruber, Hitler invente génialement la fonction de dire
109
une véritable hystérie qui les pousse en avant.
Pour
provoquer l’hystérie nécessaire, Hitler dispose de deux moyens : « La
110
Occident ? » L’explication de cette énigme réside
pour
moi dans l’évidence que voici : Adolf Hitler, mieux que les communist
111
un temps séduit par les mythes du nazisme. Ayant
pour
force unique l’appel communautaire et par là submergeant tous les mou
112
e trois jours, c’est notre reconnaissance unanime
pour
la Fondation Veillon et je voudrais l’exprimer à celui des fils de Ch
113
uves. Je pense aussi que vous serez tous d’accord
pour
remercier la Fondation Charles Veillon non seulement de son initiativ
114
et attentive, dans un lieu admirable, symbolique
pour
l’Europe : au bout de l’allée, quand vous allez en direction du lac,
115
yé en Amérique où j’étais sans doute moins gênant
pour
notre neutralité, chargé d’une mission de conférences sur la Suisse e
116
union politique de nos peuples. Je suis retourné
pour
quelques mois aux États-Unis, puis rentré définitivement en août 1947
117
ans de ma vie à la cause européenne, et tant pis
pour
mon œuvre littéraire… » Et me voilà : j’y suis encore après trente-tr
118
Je dois avouer, cependant, que je me suis arrangé
pour
écrire un peu, en marge de cette seule activité. De 1947 à 1979, sur
119
que l’on parle aujourd’hui du Parlement européen
pour
désigner l’assemblée qui a été élue ce printemps et qui vient de se r
120
pays de l’Europe de l’Ouest. (Seule la Finlande,
pour
des raisons que chacun sait, n’a pu y entrer.) S’il y avait un vrai P
121
re Campagne d’éducation civique européenne a pris
pour
thème l’enseignement de l’écologie à l’école. J’ai senti qu’il y avai
122
. J’ai senti qu’il y avait là un deuxième souffle
pour
les fédéralistes européens. Durant cette même décennie s’est développ
123
près de Morges, devant une douzaine d’amis réunis
pour
l’occasion, le directeur de l’Institut Battelle, Hugo Thiemann, nous
124
un jour à l’autre, notamment la crise du pétrole.
Pour
faire sentir le danger que représentaient les 16 milliards de dollars
125
ont pas l’idée de faire une amicale, ou seulement
pour
tromper le monde, ce qui est le cas actuellement. L’État-nation, d’au
126
e forcer l’attention générale. Je suis résolument
pour
la non-violence, sauf dans ce cas-là, à condition que ce ne soit pas
127
t de suite, je crois, assez profondément d’accord
pour
reconnaître la nécessité des régions ; même celui d’entre nous qui a
128
te phrase du professeur Norton, que j’ai recopiée
pour
vous la relire à propos des complexités que pose la région à géométri
129
pression qui évoque quelque chose de très profond
pour
moi : c’est que le chemin se fait dans la mesure où l’on y marche. C’
130
ude, je m’en excuse, de prendre mon cas personnel
pour
illustrer mon exposé. Je suis né dans l’ancienne principauté de Neuch
131
bien imaginer que celles-ci se groupent librement
pour
exercer une certaine fonction : d’enseignement, de soin des forêts, d
132
ne. Un certain nombre de tâches sont trop grandes
pour
être réglées par la fédération européenne, et pour celles-là, il faut
133
our être réglées par la fédération européenne, et
pour
celles-là, il faut des agences mondiales. Je rappellerai notamment le
134
mon livre. Et c’est d’une importance particulière
pour
nous, Suisses, parce que la Suisse est née d’un pacte conclu au xiiie
135
t réel mais limité à cela, et les laissait libres
pour
le reste. Il s’agissait des communes d’Uri, de Schwyz et de Nidwald.
136
deux pieds sur terre ! », je réponds : « Tant pis
pour
vous, car cela vous condamne à l’immobilité ! » Si un homme veut marc
137
me les frontières — et les questions économiques,
pour
n’en prendre que trois. J’ai trouvé, et vous pouvez facilement le vér
138
fit que vous implantiez une usine dans une région
pour
changer complètement son potentiel et ses relations économiques. Donc
139
is une trentaine d’années, et qui avait au départ
pour
présidents MM. Gaston Defferre et Jacques Chaban-Delmas, deux Françai
140
à peu près rien ! En réalité, je le connais assez
pour
pouvoir vous rappeler, sans je crois lui faire tort, que tout d’abord
141
pensée de l’auteur sur quelques points. Je dirai
pour
simplifier que son papier est un exercice de « grève du zèle » comme
142
la consiste à appliquer le règlement à la lettre.
Pour
vérifier le contenu d’une valise, on peut très bien mettre des heures
143
t possible. C’est un jeu qui peut être instructif
pour
tous, mais le sera certainement pour moi d’abord. Je vais reprendre q
144
e instructif pour tous, mais le sera certainement
pour
moi d’abord. Je vais reprendre quelques-uns de ses points les plus as
145
tie des pays de l’Est, ce qui est un grand succès
pour
notre mouvement. Quant à « exclure » la possibilité d’une société qui
146
ujourd’hui ce ne peut être que la paix — la lutte
pour
la paix — étant donné l’équation que nous sommes bien obligés de fair
147
« Mais savez-vous que les surfaces qu’il faudrait
pour
créer l’équivalent en énergie solaire d’une grande centrale nucléaire
148
livre. Je me suis inspiré du modèle suisse, mais
pour
en faire tout à fait autre chose, pour en tirer certaines leçons posi
149
isse, mais pour en faire tout à fait autre chose,
pour
en tirer certaines leçons positives ou négatives. Mais que je parle d
150
des catastrophes, mais par la nécessité de s’unir
pour
résister à une attaque venue de l’extérieur, le temps de la repousser
151
t formée en vue de constituer la force nécessaire
pour
faire face aux pays voisins et aux seigneurs ambitieux, tels les Habs
152
sbourg, mais pas plus. J’entends : assez de force
pour
résister à l’extérieur, pas assez pour unifier complètement. Pour le
153
z de force pour résister à l’extérieur, pas assez
pour
unifier complètement. Pour le dire d’une manière un peu paradoxale, l
154
l’extérieur, pas assez pour unifier complètement.
Pour
le dire d’une manière un peu paradoxale, le fédéralisme consiste à cr
155
consiste à créer une union tout juste suffisante
pour
préserver les autonomies et leur diversité. X. De la « cybernétisa
156
, plus l’électricité », de déclarer à cet ami : «
Pour
moi, le fédéralisme, c’est la philosophie personnaliste plus les ordi
157
ire » évoque l’idée d’une liberté sans frein, qui
pour
moi n’est pas vraie liberté puisqu’elle se dissocie de toute responsa
158
la structure patriarcale. Je trouve cela parfait
pour
ceux qui choisissent librement ce mode de vie, que je ne choisirais p
159
brement ce mode de vie, que je ne choisirais pas,
pour
la raison que la liberté de mouvement me paraît aussi nécessaire que
160
Gasset a écrit de belles choses. Il est un temps
pour
vivre de ses racines dans le milieu natal, et un temps pour vivre son
161
de ses racines dans le milieu natal, et un temps
pour
vivre son aventure personnelle et pérégrine, celle du « voyageur sur
162
faut bien imaginer d’autres modèles de communauté
pour
le 97 % restant. z. Rougemont Denis de, « Autour de L’Avenir est n
163
cles, des « histoires de famille » sur celui qui,
pour
moi, est le plus prestigieux des ancêtres attestés : Guillaume de Poi
164
absolument étrangers. Les ancêtres qui comptent,
pour
moi, sont ceux-là seuls dont mes parents, oncles et tantes nous parla
165
intitulé Suite neuchâteloise , publiée en 1948,
pour
le centenaire de l’entrée de Neuchâtel dans la Confédération, et dont
166
où tant de traditions se croisent et se marient.
Pour
moi, comme pour tant d’autres Suisses, passer de la petite patrie à l
167
itions se croisent et se marient. Pour moi, comme
pour
tant d’autres Suisses, passer de la petite patrie à la plus vaste, ce
168
ans, je pense, j’ai découvert Rimbaud, qui était
pour
ma génération notre ange révolté, mais aussi Pascal, l’autre sommet d
169
us tard l’arabe, qui ont été et restent capitales
pour
la littérature européenne. C’est en somme surtout à ces trois dernièr
170
rôle un peu analogue à celui du Roman de Tristan
pour
l’Europe. Cette découverte éblouie m’a fait écrire en trois mois L’A
171
re littéraire, mais sans doute aussi à mon action
pour
l’Occident, pour l’Europe d’abord. Ce livre, très vite traduit et pub
172
is sans doute aussi à mon action pour l’Occident,
pour
l’Europe d’abord. Ce livre, très vite traduit et publié en Angleterre
173
Le simple fait de les voir vivre dans un milieu,
pour
eux foncièrement étranger à tant d’égards, me donnait comme une sensa
174
t de fédérer nos peuples. Et ce retour s’est fait
pour
moi au printemps de 1946, sous les meilleurs auspices possibles : une
175
ève. Chronologiquement, le point de départ choisi
pour
cette enquête était l’immédiat après-guerre. Mais votre prise de cons
176
es Esprit et L’Ordre nouveau ? Oui, bien sûr.
Pour
nous, dans ces merveilleuses années 1930, tout était découverte, affi
177
as un instant, senti les choses de cette manière.
Pour
moi, rentrant en Europe après des années de ce que je considérais com
178
s qu’une idée, qui était de fédérer les Européens
pour
leur propre salut et pour celui de la paix. Tout se passait entre Eur
179
e fédérer les Européens pour leur propre salut et
pour
celui de la paix. Tout se passait entre Européens, issus de la Résist
180
e fois, en 1946, après six ans d’absence, ç’a été
pour
prendre la parole aux Rencontres internationales de Genève sur « l’Es
181
cains de l’autre. Un an plus tard, à peine rentré
pour
de bon des USA, j’ai accepté d’introduire par un discours le premier
182
suite l’un des intellectuels les plus « engagés »
pour
notre cause. Il y avait dans la commission ou parmi ceux qui avaient
183
l, Étienne Gilson, Charles Morgan, Carlo Schmidt,
pour
ne nommer que quelques seigneurs, mais aussi un archevêque représenta
184
né dans l’enthousiasme et l’espoir. Le principal,
pour
ce qui me concerne, a été la décision de créer un « Centre européen d
185
a Haye, j’ai ouvert à Genève un « Bureau d’études
pour
un Centre européen de la culture », en collaboration avec Raymond Sil
186
définir les objectifs et les méthodes de l’action
pour
l’Europe dans le domaine culturel, au sens le plus large du terme, qu
187
hysique, tandis que circulaient des textes écrits
pour
l’occasion par Gabriel Marcel, Wystan Auden, et même Jean-Paul Sartre
188
ation civique européenne, qui organise des stages
pour
enseignants du degré secondaire sur la manière de faire voir et valoi
189
temps, avez-vous encore trouvé le moyen d’écrire
pour
vous ? C’est le problème de la compatibilité entre l’œuvre et l’engag
190
J.-P. Sartre. Dans le texte qu’il m’avait envoyé
pour
la conférence de Lausanne, Sartre expliquait que la culture française
191
0 et 1970, par des gens qui se donnent couramment
pour
antieuropéens — c’est bien vu, chez les éditeurs comme dans les revue
192
n, dont je me sens solidaire, a relancé le combat
pour
l’avenir. Elle fait sienne, dans sa majorité, le mot d’ordre que je l
193
e ou dépit amoureux). Il y a du travail et du jeu
pour
beaucoup, dans cette aventure. Mais quelles sont ses chances de succè
194
ée sur sa culture commune : nous ne sommes pas là
pour
deviner l’avenir mais pour le faire. 4. F. Fanon, Les Damnés de la
195
nous ne sommes pas là pour deviner l’avenir mais
pour
le faire. 4. F. Fanon, Les Damnés de la Terre, Paris, Maspéro, 197
196
e le président. Il a également présidé le Congrès
pour
la liberté de la culture (1952-1966). Auteur de 34 volumes, parmi les
197
, sacrifions au rituel : parlons un peu d’Orwell,
pour
en dire à la fois moins de bien et un tout autre bien que nos télévis
198
ai prophète que l’on célèbre à l’unisson. Et cela
pour
deux motifs d’ordres très différents : tout d’abord parce qu’il s’est
199
rême chance de la paix et gage d’un grand avenir,
pour
cette génération et celles qui la suivront ». Et cette année 1984 pr
200
les régimes totalitaires3, car il faut être deux
pour
jouer à ce jeu-là, celui de l’Équilibre de la terreur, garant de la p
201
outes la possibilité d’une pensée indépendante ».
Pour
réaliser le premier but, il faut trouver « le moyen de tuer plusieurs
202
. Le simple fait de mettre en fiches les citoyens
pour
toutes fins autres que d’état civil, de fisc, d’assurances sociales,
203
la Bombe est une absurdité. On nomme des Comités
pour
la retenir ! C’est comme si tout d’un coup on se jetait sur une chais
204
mme si tout d’un coup on se jetait sur une chaise
pour
l’empêcher d’aller casser les vases de Chine. Si on laisse la Bombe t
205
re. La Bombe ne peut avoir aucun emploi bénéfique
pour
l’homme, ni pour sa liberté. Il n’en va pas de même de l’ordinateur q
206
eut avoir aucun emploi bénéfique pour l’homme, ni
pour
sa liberté. Il n’en va pas de même de l’ordinateur qui, lui, peut êtr
207
même de l’ordinateur qui, lui, peut être employé
pour
le bien autant que pour le mal. On a beaucoup dit qu’il favoriserait
208
i, lui, peut être employé pour le bien autant que
pour
le mal. On a beaucoup dit qu’il favoriserait non seulement la surveil
209
Pour ma part, je le vois et le veux surtout fait
pour
favoriser la décentralisation et la régionalisation des pouvoirs de g
210
à pareille complexité ? Je dis à Louis Armand : «
Pour
moi, le fédéralisme, c’est l’autonomie des régions plus les ordinateu
211
d’aujourd’hui : celui de l’emploi et du chômage,
pour
illustrer ce que je considère comme le défi tragique que pose l’infor
212
s. Les conséquences les plus marquantes se feront
pour
la plupart sentir dès avant l’an 2000 ». Une évaluation plus précise
213
deux autres rapports portaient ce chiffre à 31 %
pour
la Grande-Bretagne et à 40 % pour la République fédérale d’Allemagne.
214
chiffre à 31 % pour la Grande-Bretagne et à 40 %
pour
la République fédérale d’Allemagne. Ce qui inquiète le plus en tout c
215
ibération des travailleurs industriels, éducation
pour
tous à domicile et nos enfants et petits-enfants initiés sans douleur
216
s chercheurs se servent des modèles informatiques
pour
étudier la psychologie humaine ». Il va jusqu’à suggérer que la machi
217
le mécanisme du refoulement, pourtant fondamental
pour
Freud, porte sur la mémoire individuelle et que c’est simplement par
218
serait bon d’ajouter : « au bénéfice de qui ? et
pour
quel but final ? » Cette question des Finalités de l’informatique est
219
ais l’esprit occupé par la promesse d’une préface
pour
cette brochure, pendant une fraction de seconde j’ai cru qu’il s’agis
220
par ses origines aux armes que prépare l’humanité
pour
se détruire elle-même, et toute vie avec elle. ⁂ II. Du point de v
221
ergie solaire, ce serait restaurer la possibilité
pour
des millions de foyers, dans chacun de nos pays européens, de se rend
222
Trois manières de considérer le nucléaire », Oui
pour
un avenir, Lausanne, C.-L. Fontaine, Secrétariat romand des initiativ
223
européen, selon la dialectique de ses ambiguïtés,
pour
ne pas dire de ses contradictions. En effet, le concept de patrimoine
224
oine évoque une somme de passé, un objet d’études
pour
les universitaires et une espèce de capital garanti pour couvrir les
225
s universitaires et une espèce de capital garanti
pour
couvrir les dépenses courantes. Mais aucun de nous, je m’en assure, n
226
aucun de nous, je m’en assure, ne serait venu ici
pour
le seul plaisir de dresser un bilan ou pour célébrer les bons vieux t
227
u ici pour le seul plaisir de dresser un bilan ou
pour
célébrer les bons vieux temps. Si nous nous intéressons au patrimoine
228
lus que toutes les générations précédentes, c’est
pour
mieux voir vers quoi nous allons et ce qu’il nous faut faire pour évi
229
vers quoi nous allons et ce qu’il nous faut faire
pour
éviter le pire, confrontés que nous sommes — même quand nous l’oublio
230
nous l’oublions — à la double possibilité ouverte
pour
la première fois depuis que l’homme existe, — soit d’une fédération d
231
’arrière-plan général de crise et donc d’urgence (
pour
dire le moins) de toute étude contemporaine sur l’évolution des civil
232
e cette contrée qu’on nomme aujourd’hui le Liban,
pour
remonter à travers la Grèce et les Balkans, par la Roumanie, la Hongr
233
dépassement des frontières étatiques et d’action
pour
une union culturelle qui transcende les actuelles frontières stato-na
234
ou moins bien avec les sources méditerranéennes,
pour
former un ensemble nouveau, riche de contrastes, bien plus : riche d’
235
domaine spirituel, en rappelant l’action du pape
pour
l’union de l’Europe. Tout au long de ces trois journées, il me semble
236
ns fourni un effort unanime et, je crois, réussi,
pour
entretenir le dialogue entre ce que les polémiques politiques baptise
237
atrimoine. Je pense que nous serons tous d’accord
pour
constater qu’il s’agit là d’un processus dialectique, dont le princip
238
ée réaliste, tout englobante. Cela peut signifier
pour
nous : assumer le conflit permanent et nécessaire des antinomies, don
239
d’affronter les risques ; — l’union solide ayant
pour
fonction de garantir l’autonomie de ses membres. ⁂ Tout cela, pour mo
240
garantir l’autonomie de ses membres. ⁂ Tout cela,
pour
moi, se concrétise dans la notion de régions (vous pensez bien que j’
241
régions, je saisis l’occasion de ces conclusions
pour
apporter une importante précision. On a coutume, à propos des régions
242
sent assez bien l’effort qui est fait aujourd’hui
pour
faire coopérer les intellectuels à la grande tâche de fédérer les Eur
243
icienne dans toutes les cultures les moins faites
pour
l’accueillir, qu’elle a profondément déstabilisées, et dont le désarr
244
ronique de ce temps, qu’il n’y aura plus personne
pour
lire. Nous avons rappelé et défini les principales diversités, qui c
245
sociétés qu’elle touche. Nous avons fait beaucoup
pour
nous connaître mieux, nous les Européens fauteurs de crises mondiales
246
e terminerai en le remerciant en votre nom à tous
pour
le très beau colloque qui se clôt ce matin, l’un des plus fructueux e
247
de leur propre destin. Or, parmi ceux qui optent
pour
la puissance, une minorité très restreinte est motivée par la volonté
248
chef qui s’en est emparé. Quant à ceux qui optent
pour
la liberté, certains pensent y être conduits par quelque individualis
249
e choix d’une priorité, à laquelle les moyens ont
pour
devoir de concourir. Choisir les centrales nucléaires — quelle que so
250
dangereux » exige à la fois un contrôle policier
pour
le moins décuplé et la suprématie d’un personnel spécialisé jusqu’à l
251
’énergie solaire, c’est restaurer la possibilité,
pour
des centaines de milliers de foyers dans chacun de nos pays européens
252
macher, parce que small permet seul, et très vite
pour
des questions de dimensions, l’autonomie, l’autosuffisance en cas de
253
nce une grande séance d’information et de travail
pour
le lundi 25 juin prochain, à 20 h, à l’hôtel Touring-Gare, à Vevey. »
254
)al Nous avions entre vingt-cinq et trente ans
pour
la plupart dans les équipes fondatrices du mouvement personnaliste ré
255
iste ou raciste, à l’Est. Mais alors, nous étions
pour
quoi ? Un jour, ce devait être en 1931, chez le critique Charles Du B
256
ostiques tels que Robert Aron. On nous retrouvera
pour
la plupart dans le fameux numéro 6 d’ Esprit de mars 1933, intitulé
257
conscience du péril totalitaire et de ses causes.
Pour
mieux combattre le mal qui allait atteindre sa pleine stature en Alle
258
i, c’est que nous n’avons pas fini de nous battre
pour
une société des personnes libres et responsables. Nous avons à peine
259
Personnalisme d’Emmanuel Mounier, hier et demain.
Pour
un cinquantenaire, Paris, Le Seuil, 1985, p. 35-39.
260
isme systématique, qui épouserait si étroitement,
pour
mieux le contrer, les comportements et les positions du problème des
261
les aux siens, ce fût courir le risque de perdre,
pour
survivre, les raisons de vivre. (Et propter vitam, etc.) Le problème
262
unes groupes révolutionnaires que j’avais composé
pour
le numéro de décembre 1932 de la NRF . C’est Jean Paulhan qui m’avai
263
, comme on le disait. Le sommaire que je préparai
pour
la NRF allait de Nizan et Lefebvre pour les communistes, jusqu’à Th
264
réparai pour la NRF allait de Nizan et Lefebvre
pour
les communistes, jusqu’à Thierry Maulnier, en passant par Mounier et
265
Thierry Maulnier, en passant par Mounier et Izard
pour
Esprit, Robert Aron, Arnaud Dandieu et Claude Chevalley pour l’Ordre
266
, Robert Aron, Arnaud Dandieu et Claude Chevalley
pour
l’Ordre nouveau, Alexandre Marc et René Dupuis pour un groupe baptisé
267
ur l’Ordre nouveau, Alexandre Marc et René Dupuis
pour
un groupe baptisé Combat, Philippe Lamour pour Plans, et Jean Sylveir
268
is pour un groupe baptisé Combat, Philippe Lamour
pour
Plans, et Jean Sylveire pour les indépendants — qu’on appellera plus
269
bat, Philippe Lamour pour Plans, et Jean Sylveire
pour
les indépendants — qu’on appellera plus tard gauchistes. Je me réserv
270
vité en tant que représentant de l’AEAR7, insista
pour
obtenir les garanties nécessaires à sa collaboration. Il vint chez mo
271
sablement réitérés des communistes. C’en est trop
pour
le PCF. Le 15 janvier 1933, la revue Europe, dirigée par Jean Guéhenn
272
t je me suis vu contraint de mesurer, ce jour-là,
pour
la première fois si durement, le degré d’abaissement moral auquel la
273
ane, totalitaire, peut réduire un esprit honnête,
pour
lequel j’étais prêt à ressentir tout autre chose qu’une sympathie pol
274
Personnalisme d’Emmanuel Mounier, hier et demain.
Pour
un cinquantenaire, Paris, Le Seuil, 1985, p. 130‑133.
275
t, on se tiendrait longtemps devant un tel objet…
Pour
l’adorer. » Tout en haut de l’escalier intérieur qui relie les étage
276
d’essais de Daniel Halévy ? » Je le connais assez
pour
me garder de répondre, et comme je vais pour lui serrer la main, je v
277
ssez pour me garder de répondre, et comme je vais
pour
lui serrer la main, je vois du coin de l’œil, sur son bureau, le Cour
278
re rencontre se produisit à New York, en 1941, et
pour
ajouter à l’incongruité de l’occasion, elle eut lieu dans les bureaux
279
gée — et peut-être engageante dans le cas d’Elisa
pour
avoir été tolérée par ses jeunes amis du groupe surréaliste reformé à
280
her le différend. » Rendez-vous est fixé aussitôt
pour
un dîner à trois, dans un bistrot français de la 54e Rue, demain soir
281
toujours un peu plus qu’exact », me dit-il, comme
pour
s’excuser. Aussitôt assis : « Il semble que Breton soit très gêné par
282
e l’ai jamais entendu citer par d’autres. Je vais
pour
sortir de chez Gallimard. La lourde porte noire s’ouvre devant moi, l
283
ans les ministères. J’ai pas su dire : “C’est pas
pour
moi, c’est pour ma mère ! La pauvre, elle est morte il y a douze ans…
284
es. J’ai pas su dire : “C’est pas pour moi, c’est
pour
ma mère ! La pauvre, elle est morte il y a douze ans…” » Ce matin mêm
285
er ami N’écrivez pas à Cully. Je n’y suis plus et
pour
cause, et si de la correspondance m’y parvient, elle sera probablemen
286
igne, alors que je n’ai jamais cessé de m’engager
pour
des causes, et tant pis pour moi. Ceci encore : il a tout lu et se so
287
s cessé de m’engager pour des causes, et tant pis
pour
moi. Ceci encore : il a tout lu et se souvient de tout, à l’instant o
288
à partir d’origines si différentes, choisi Genève
pour
y vivre et travailler, plutôt que Paris et les États-Unis, qui avaien
289
jamais négligé le devoir civique : c’en était un
pour
lui que de présider quinze ans durant les Rencontres internationales
290
ernationales de Genève, tâche certes passionnante
pour
un esprit aussi naturellement universel, tâche très lourde aussi, par
291
de Skira, ces images du xviiie qu’il a choisies
pour
illustrer L’Invention de la liberté. On n’a pas mieux écrit en prose
292
auteur. Dans le premier temps, Montaigne se prend
pour
sujet : « Je me suis présenté moi-même à moi, pour argument et pour s
293
our sujet : « Je me suis présenté moi-même à moi,
pour
argument et pour sujet. » Il s’agit d’un réflexe de défense : il se s
294
me suis présenté moi-même à moi, pour argument et
pour
sujet. » Il s’agit d’un réflexe de défense : il se sent menacé dans s
295
je cite ici Starobinski : « des luttes de princes
pour
l’accroissement de leur pouvoir (avec, à l’horizon, la création des g
296
igne est un labyrinthe où les faux-semblants ont,
pour
ainsi dire, cours légal… Le mensonge se cache si peu qu’il prend figu
297
« impératifs du futur » qui ne sont que publicité
pour
des intérêts immédiats. Combien j’aimerais vous retracer ici les étap
298
que et prend la parole en son nom. Ce passage est
pour
moi bien émouvant. Je cite : « L’acte ultime de la critique est de si
299
uitté le domaine incertain de la décision éthique
pour
entrer dans celui de l’application infaillible d’un savoir. » Et il d
300
cite encore : « Le malaise de notre siècle est dû
pour
une large part au poids excessif des impératifs d’avenir, au pouvoir
301
volonté de puissance qui se dissimule de la sorte
pour
nous faire croire qu’elle nous est extérieure, pour n’avoir pas à s’a
302
ur nous faire croire qu’elle nous est extérieure,
pour
n’avoir pas à s’avouer nôtre… Tout cela prolonge les analyses de Mont
303
ntaigne, — et de moi-même sans doute disant cela,
pour
pasticher Pascal dont plusieurs des Pensées les plus célèbres ne sont
304
er 1985)aj Vous m’avez demandé ce que signifie
pour
moi le terme agora. Je vous réponds d’autant plus volontiers que le c
305
al dans ma théorie du fédéralisme. L’agora figure
pour
moi l’expression première, physique, architectonique et symbolique de
306
assemblé par des pratiques et des idéaux communs.
Pour
former un groupe, il ne faut pas être trop ni trop peu. Il y a un opt
307
les, puis, s’il convainc, si un groupe le choisit
pour
le représenter, par l’action publique. Platon et Aristote en ont beau
308
beaucoup plus tard, en Angleterre, on dira Square
pour
désigner en fait une place… informe) on trouve en Grèce un temple ou
309
x premiers confédérés les instruments nécessaires
pour
exprimer leurs liens jurés, leurs « foederationes »5, puis ils ont po
310
rs et que cela change tout. Oui, cela change tout
pour
qui a la haute main sur les radios et sur la télévision, l’État-natio
311
esse de rappeler l’idéal politique que représente
pour
lui le peuple genevois assemblé dans le « Temple de Saint-Pierre », c
312
nes et franco-provençaux (aussi dits burgondiens)
pour
la langue ; celtiques et germaniques pour les mythes et les tradition
313
ndiens) pour la langue ; celtiques et germaniques
pour
les mythes et les traditions populaires ; gréco-latins au Moyen Âge à
314
dain d’un vif éclat, puis se mettent en veilleuse
pour
un temps, laissant la place à d’autres foyers proches ou lointains —
315
u xxe siècle les deux foyers de l’ellipse Europe
pour
les arts et les sciences humaines. On imagine un joli jeu électroniqu
316
i homme d’État et Banneret (chef des troupes), et
pour
couronner le tout réformateur de Berne ; Zurich avec les réformateurs
317
et apprirent à voir grand, c’est en s’expatriant
pour
se réaliser au sein d’une unité beaucoup plus vaste, impériale ou pap
318
ou l’Europe », c’est la formule parfaite. Ainsi,
pour
l’homme de culture en tant que tel, le stade national est sauté. Cas
319
ur petite patrie locale, s’ils la dépassent c’est
pour
rejoindre immédiatement les grands courants continentaux ; parfois po
320
tement les grands courants continentaux ; parfois
pour
les déterminer. Condamnés à l’Europe en quelque sorte ? Non, bien plu
321
Europe en quelque sorte ? Non, bien plutôt libres
pour
elle… 12. Selon le tableau établi par le sociologue belge Léo Mouli
322
onnaliste. Les sociétés individualistes devaient,
pour
survivre, retrouver le sens de la communauté. Rougemont condamnait en
323
que Marx est mort, alors qu’on aurait pu penser,
pour
l’avoir tellement entendu répéter, que Dieu l’était. Le retour de Die
324
parfaitement lucide de Mazzini, qui passe encore
pour
un « fédéraliste », ce que je trouve au moins bizarre). Ce qui me fra
325
t pas des conflits fondamentaux. Ils étaient tous
pour
l’État d’abord, unitaire et centralisé : « Ein Volk, ein Reich, ein F
326
p de communes, par exemple, qui sont trop petites
pour
entretenir une école, en France surtout. Mais même dans la France ult
327
s dépasser cette idée stupide de nations fermées,
pour
aller vers un marché commun de l’économie européenne et, bien plus qu
328
le plan religieux. J’ai en effet le sentiment que
pour
vous le personnalisme et ensuite le fédéralisme s’inscrivent tout nat
329
t naturellement dans la tradition protestante.22
Pour
moi, je redécouvrais le calvinisme, sa théorie, sa politique, son sen
330
Paul Valéry, Léon-Paul Fargue et Valery Larbaud.
Pour
le jeune écrivain que j’étais, pour qui le sommet de la vie littérair
331
lery Larbaud. Pour le jeune écrivain que j’étais,
pour
qui le sommet de la vie littéraire et intellectuelle du siècle était
332
exaltant que cette revue. Or c’est là que j’ai lu
pour
la première fois le nom de Kierkegaard. À quelle époque est-ce que ce
333
Ce terme de dialectique allait devenir le mot clé
pour
toute une génération d’intellectuels européens qui n’étaient par aill
334
mment le mot personne a été conçu, a été imaginé,
pour
désigner les trois êtres de même « substance », mais de fonctions dif
335
lui demandant de faire tout le travail, « chacun
pour
soi, l’État pour tous ». C’est encore le vice majeur de la démocratie
336
faire tout le travail, « chacun pour soi, l’État
pour
tous ». C’est encore le vice majeur de la démocratie française. Et c’
337
la démocratie individualiste, il n’y a plus rien
pour
résister aux tendances totalitaires, parce que les totalitaires, eux,
338
ntendez par foi ? Cela est absolument fondamental
pour
moi. C’est ce que je développerai dans un livre qui doit être, à mon
339
esure où elle crée les moyens qui sont déterminés
pour
la rejoindre, elle seule. On a toujours triché avec cette phrase. On
340
i les jésuites avaient demandé de tuer Henri IV «
pour
la plus grande gloire de Dieu ». C’était mentir, car il tuait, en fai
341
de Dieu ». C’était mentir, car il tuait, en fait,
pour
la plus grande gloire des Guises. Mais cela n’atteint pas la vérité d
342
actement le définir), et ce doit être le même but
pour
tous les hommes. Moi, ça m’allait très bien d’appeler cela Dieu. Il n
343
rès bien d’appeler cela Dieu. Il n’y a qu’un Dieu
pour
tous les hommes. Qu’on le connaisse ou non, il est là. Et il m’appell
344
icter les moyens de la rejoindre. C’est la raison
pour
laquelle vous êtes aussi opposé à l’idée de révolution matérialiste.
345
pas deux hommes qui doivent faire le même chemin
pour
aller vers le même but, qui est l’Absolu, puisque chacun part d’un en
346
chacun part d’un endroit qui est sans précédent,
pour
devenir une personne. Chacun est différent de tout ce qui a jamais ex
347
s souvent détournés et négatifs (tu n’es pas fait
pour
faire cela, tu dois refuser). C’est plus fréquent que le contraire, u
348
passé, mes gènes, mon milieu… C’est téléologique
pour
chacun, qu’il le sache ou non. Mais il vaut mieux le savoir, parce qu
349
nel, et en même temps, en plein dans la réalité —
pour
moi — du christianisme. Je n’en connais pas d’autres. Voilà le fond d
350
e, et — pourquoi pas — littéraire : car le style,
pour
moi, dit autant (parfois plus) que les démonstrations intellectuelles
351
ois plus) que les démonstrations intellectuelles.
Pour
revenir à ma remarque précédente, on peut dire que vous faisiez un pe
352
st la littérature. Et tout ce que j’écris — c’est
pour
moi une question de rigueur — doit avoir une valeur littéraire à mes
353
os écrits. Caillois m’a beaucoup apporté, surtout
pour
mon étude des Règles du jeu, ouvrage qui devait introduire La Morale
354
ge qui devait introduire La Morale du But , mais
pour
le moment, j’y ai renoncé… Êtes-vous toujours en rapport avec certain
355
ent — paraissent enfin s’inscrire dans les faits,
pour
ce qui est, tout au moins, de l’Europe. Le 5 août 1984 15. Lors de
356
accusé d’avoir mis en danger la sécurité du pays
pour
« insulte à chef d’État étranger », fut condamné à 15 jours de forter
357
ra alors l’envoyer aux États-Unis où il travailla
pour
« La Voix de l’Amérique » en 1942 et 1943, enseigna à l’École libre d
358
ombe, le Victor Hugo des discours sur l’Europe et
pour
la paix, le Rimbaud d’Une saison en enfer, et tout près de nous, le V
359
un plan général, j’en viens à mon cas personnel,
pour
la première fois en public. On s’étonne souvent, ou l’on juge regrett
360
trente ans, à l’action. Qu’est-ce à dire ? Action
pour
l’Europe fédérée dès 1946, fondation et direction effective pendant t
361
Genève ; présidence pendant seize ans du Congrès
pour
la liberté de la culture, à Paris ; de l’Institut universitaire d’étu
362
riment de mon œuvre littéraire ». Je serais perdu
pour
la littérature… Le prix Schiller que je reçois aujourd’hui, non seule
363
« au pain et à l’eau, sans visites ni courrier »,
pour
« insultes à chef d’État étranger risquant de mettre en danger la séc
364
uite de quoi, je me vis gentiment poussé à partir
pour
New York, chargé d’une mission de conférences sur la Suisse. Je serai
365
voir trop comment, engagé dans la lutte militante
pour
la fédération de nos peuples. À mes amis fédéralistes, dont beaucoup
366
nner à leur cause deux ans de ma vie, et tant pis
pour
mon œuvre littéraire. C’était en 1947. J’y suis encore, les deux ans
367
trente-cinq ans, et pourtant je ne regrette rien,
pour
les raisons tout intérieures auxquelles il est temps que je vienne. V
368
’avais découvert deux auteurs qui furent décisifs
pour
ma vie : Kierkegaard et Karl Barth. À travers eux j’allais redécouvri
369
ces termes conditionnant l’autre : nul n’est tenu
pour
responsable de ses actes si ceux-ci n’ont pas été accomplis librement
370
é fondée sur les communes, s’associant en régions
pour
les tâches qui dépassent leur compétence ; ces régions à leur tour se
371
même plus : créateur de cette communauté. Voilà
pour
la doctrine. J’ai dit les conséquences qu’elle a entraînées dans ma v
372
lle a entraînées dans ma vie. M’ont-elles « perdu
pour
la littérature » ? J’ose dire que non. De mon action européenne, j’ai
373
ages ont changé ma vie en m’expédiant en Amérique
pour
plus de six ans. Mais à l’inverse, un texte discuté pendant trois moi
374
mon cas et ma littérature, et parlons un moment,
pour
finir, de cette Europe qui me tient au cœur, au corps et à l’âme. Un
375
e, ce foyer millénaire de l’histoire universelle,
pour
le meilleur et pour le pire, ce complexe de dynamismes contradictoire
376
re de l’histoire universelle, pour le meilleur et
pour
le pire, ce complexe de dynamismes contradictoires, d’impérialismes c
377
es 600 milliards de dollars dépensés l’an dernier
pour
les armements, la plus grosse dépense jamais faite depuis que l’human
378
roblème des régions devient le problème numéro un
pour
de nombreux pays du continent : la Belgique, la Grande-Bretagne, l’Es
379
s a quittés le 6 décembre 1985 ; il avait 79 ans.
Pour
saluer sa mémoire, voici le texte inédit de l’allocution qu’il pronon
380
les, puis, s’il convainc, si un groupe le choisit
pour
le représenter, par l’action publique. Platon et Aristote en ont beau
381
beaucoup plus tard, en Angleterre, on dira square
pour
désigner une place souvent informe). Les bâtiments constants qui déli
382
x premiers confédérés les instruments nécessaires
pour
exprimer leurs liens jurés, leurs foederationes, puis ils ont poursui
383
une constitution de combat, expressément prévue «
pour
une période transitoire ». Elle veut « établir sous forme d’un gouver
384
soviets de Russie, tandis qu’il y a quatre degrés
pour
les campagnes : le vote populaire élit les soviets de village (Consei
385
ésidium du Soviet suprême. Le chapitre IV prévoit
pour
les Organes supérieurs du pouvoir d’État des républiques fédérées une
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st l’avant-garde des travailleurs dans leur lutte
pour
l’affermissement et le développement du régime socialiste, et qui rep
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e de noyau dirigeant accordé au Parti relativise,
pour
dire le moins, les autres droits. Quant aux devoirs, ils se ramènent
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qui est une loi mais aussi « un devoir d’honneur
pour
les citoyens de l’URSS ». Le trahir serait « le pire forfait », aux y
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La Constitution de 1977, dite « de Brejnev », est
pour
l’essentiel une révision de la Constitution « de Staline », qu’elle m
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communisme », et demandaient « des salaires égaux
pour
tous ». Le nouveau texte, publié le 4 juin 1977 par la presse soviéti
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écisions des organes supérieurs sont obligatoires
pour
les organes inférieurs. Le centralisme démocratique allie la directio
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e chaque organe d’État et de chaque fonctionnaire
pour
la tâche qui leur est assignée ». Il est certain — sinon clairement d
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oit de « quitter librement l’Union » est maintenu
pour
chaque république fédérée, mais tout comme les droits garantis aux ci
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tis d’une clause selon laquelle « toute poursuite
pour
fait de critique est interdite. Les personnes qui s’en rendent coupab
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istiques des Nations unies. Ils sont les premiers
pour
le revenu par tête, le nombre de téléphones, de salles de bains, d’hô
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nt que les douaniers n’arrêtent pas la pollution.
Pour
l’écologie, nos frontières nationales sont absurdes, n’existent simpl
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et l’Occident en 1939, vous avanciez des thèses
pour
le moins hardies… Une thèse centrale : c’est que l’amour-passion est
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it offert à l’improviste d’habiter avec ma femme,
pour
quelques mois, un studio communiquant avec sa bibliothèque. Nous y ar
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porte capitonnée me demandant de passer chez lui
pour
causer. Il s’annonçait d’un profond « allô allô ». Il me dit un jour
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-à-dire à l’amour sexuellement interdit. Restent,
pour
l’érotisme, les garçons. Revenons à votre préoccupation majeure : cro
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ion à ce genre de question. Nous ne sommes pas là
pour
prévoir l’avenir, mais pour le faire. Nous ne sommes pas des parieurs
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Nous ne sommes pas là pour prévoir l’avenir, mais
pour
le faire. Nous ne sommes pas des parieurs, qui assistons passifs, mai
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croire qu’on peut continuer comme ça. Je me tiens
pour
un réaliste quand je pose une question comme celle-là. Que ferez-vous
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isch : « il ne suffit pas de ne pas avoir d’idées
pour
être réaliste ». ax. Rougemont Denis de, « [Entretien] Plaise aux