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. Il me semble que c’est un terrain sur lequel la
responsabilité
de la culture est la plus engagée aujourd’hui. Il nous faut une cultu
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La notion de liberté marche de pair avec celle de
responsabilité
. C’est fondamental. Au contraire, les individualistes s’imaginent qu’
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imaginent qu’ils seront libres s’ils n’ont pas de
responsabilités
. Malheureusement, cette idée est d’un de mes compatriotes, Benjamin C
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tement différent. Il n’y a pas déterminisme, mais
responsabilité
. Cette notion d’amour est très importante ; c’est l’amour qui unit le
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as vraie liberté puisqu’elle se dissocie de toute
responsabilité
. Je crois que l’homme n’est libre (dans une communauté) qu’à la mesur
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et vice versa (tous les juristes le savent). Sans
responsabilité
correspondante, ma liberté joue à vide, reste donc irréelle. 2. Le ki
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a liberté était vide si elle ne comportait pas de
responsabilités
civiques concrètes, et la responsabilité était nulle si les actes n’é
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pas de responsabilités civiques concrètes, et la
responsabilité
était nulle si les actes n’étaient pas librement accomplis. Par l’exe
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rendit compte de mon livre, et dont j’assumais la
responsabilité
. Tout le reste s’ensuit : la personne ne se prouvant libre qu’à la me
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se prouvant libre qu’à la mesure de ses prises de
responsabilités
dans la communauté, cela ne peut se faire pratiquement que dans de pe
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ste ou sont au contraire motivés par un besoin de
responsabilité
assumée dans la communauté. Comment se sentir libre si l’on n’est res
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onne, sur ses libertés — garanties par ses seules
responsabilités
— et une anti-société d’asservissement total du citoyen à l’appareil
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eu où n’importe quel homme libre peut prendre ses
responsabilités
, d’abord en paroles, puis, s’il convainc, si un groupe le choisit pou
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mer librement et donc de prendre publiquement ses
responsabilités
. L’homme libre et responsable, formule que Sartre m’a empruntée sans
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dre et de jouer un rôle actif, donc d’exercer des
responsabilités
civiques. Soit dit en passant : toutes les sottises monumentales qu’o
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s dans la mesure même où ils peuvent assumer leur
responsabilité
civique. Voilà qui est simple et clair, je crois bien. Les vraies dif
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les se sont chargées et dont elles abandonnent la
responsabilité
à l’État, c’est-à-dire aux corps des technocrates, bureaucrates et em
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la « liberté du chrétien » et calviniste de sa «
responsabilité
». Je découvrais du même coup le principe des tensions dynamiques, de
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e révolution qui augmenterait la liberté, donc la
responsabilité
des gens. C’est une autre chose qui est tout à fait essentielle dans
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personnalistes de la première génération. Lourde
responsabilité
!… En ce moment surtout où nos idées — sur le fédéralisme et les régi
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eu où n’importe quel homme libre peut prendre ses
responsabilités
, d’abord en paroles, puis, s’il convainc, si un groupe le choisit pou
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s dans la mesure même où ils peuvent assumer leur
responsabilité
civique. Les vraies difficultés commencent lorsqu’il s’agit d’appliqu
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les se sont chargées et dont elles abandonnent la
responsabilité
à l’État, c’est-à-dire aux corps des technocrates, bureaucrates et em
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initiative et à l’activité créatrice locale, à la
responsabilité
de chaque organe d’État et de chaque fonctionnaire pour la tâche qui
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e aujourd’hui a une curieuse propension à nier sa
responsabilité
. Devant tout ce qui arrive de mauvais dans le monde, il dit : « qu’es