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’a pas de culture nationale. Elle a pourtant vécu
sans
faille, depuis le xiiie siècle. La culture n’a pas été son élément f
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aiment la royauté française qui a fait la France,
sans
jamais obtenir, je crois, le libre consentement des parties annexées.
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on, l’accord des contraires, leur mise en tension
sans
court-circuit, c’est-à-dire sans que l’un des pôles soit neutralisé p
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n inventant son chemin. C’est un chemin unique et
sans
précédent, un sentier qu’il doit inventer et qui n’a été foulé par pe
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lui. Il doit y avancer par la foi, dans la nuit,
sans
savoir à l’avance si son pied trouvera une terre ferme. La personne e
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mes aient inventé pour anéantir toute l’humanité.
Sans
parade ? Il n’y a aucune espèce de parade possible à la guerre nucléa
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’utiliseraient pas l’arme nucléaire les premiers,
sans
l’existence des forces de frappe française et britannique, et sans le
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des forces de frappe française et britannique, et
sans
les fusées de l’OTAN. Les peuples parviendront-ils à obtenir le retra
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me temps par la non-violence. C’est un compromis,
sans
nul doute, mais pour le moment je ne peux pas aller plus loin. j.
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eulent libres et responsables — l’un n’allant pas
sans
l’autre comme je le répète depuis un peu plus d’un demi-siècle. 4. Il
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mêmes discours très fermes et aux mêmes arguments
sans
prise sur les vertiges de l’irrationnel, aux mêmes calculs débiles de
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sont de sinistres névrosés, acharnés à détruire,
sans
scrupules, la sacro-sainte stabilité dans l’erreur des autruches qui
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nomiste que favorise l’emploi du terme « Suisse »
sans
qualificatif, répond l’illusion politique : elle explique que l’on pu
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ourrait-elle se joindre ? — et cela non seulement
sans
y perdre son identité, mais au contraire, en y trouvant la garantie r
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donc été écarté. Mais le Conseil de l’Europe est
sans
pouvoirs. Il ne réunit que des ministres, en fin de compte, non des p
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ion, d’innovation. J’y reviendrai. c) Je passerai
sans
m’y arrêter sur le modèle de super-État européen, dont personne ne ve
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r tout le territoire de la fédération européenne.
Sans
vouloir entrer dans la discussion très complexe des risques et des av
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s dévasteraient les villes de l’Allemagne envahie
sans
faire beaucoup de mal aux envahisseurs. d) L’arme atomique est par dé
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er, c’est-à-dire d’adhérer à la CEE, doit prendre
sans
plus tarder des initiatives créatrices, ainsi que l’a proposé ici mêm
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de 1918 avait précipité l’Allemagne dans un chaos
sans
précédent ; six millions de chômeurs ; une inflation qu’on disait gal
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s d’extrême droite ou d’extrême gauche ; la lutte
sans
merci des communistes contre la social-démocratie, ennemi n° 1 ; la p
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dar de quelque intuition subconsciente. Et prédit
sans
erreur, avec pas mal d’avance, dans les étapes de sa carrière. Le d
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Petit, aliéné, prolétaire : ces mots reviennent
sans
cesse à son propos, et le plus souvent dits par lui. En juin 1939, au
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nt vous ; et après cela, vous pouvez le supprimer
sans
rien détruire de ce qui s’est fait par lui. Un homme quelconque, tra
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ances dans lesquelles mon livre a pris naissance,
sans
rappeler une soirée mémorable chez un ami, Erico Nicola — le premier
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lieu quelconque sur lequel on pose une structure
sans
tenir compte d’aucune réalité spécifique. Nous avons été tout de suit
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égeance va au protestantisme, réalité mondiale et
sans
frontière. (Si j’étais catholique, ou communiste, ce serait pareil.)
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out à fait juste. La base de l’Europe, son unité,
sans
laquelle on ne pourrait pas créer d’union — il y a une énorme différe
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le Portugal, de loin le plus ancien : six siècles
sans
modifications. Mais c’est le seul, les autres ont varié dans des prop
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, je le connais assez pour pouvoir vous rappeler,
sans
je crois lui faire tort, que tout d’abord, il est italien et qu’il ai
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simplement nier l’existence de la crise actuelle,
sans
laquelle nous ne serions pas amenés à discuter ici le problème des ré
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» Non ! Elle correspond à une nécessité absolue,
sans
laquelle il n’y a aucune société possible. On ne va pas demander à ch
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ccord. « Libertaire » évoque l’idée d’une liberté
sans
frein, qui pour moi n’est pas vraie liberté puisqu’elle se dissocie d
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ble, et vice versa (tous les juristes le savent).
Sans
responsabilité correspondante, ma liberté joue à vide, reste donc irr
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nous appelions la personne, opposée à l’individu
sans
attaches, comme au milicien collectiviste sans liberté. Nous définiss
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du sans attaches, comme au milicien collectiviste
sans
liberté. Nous définissions la personne comme à la fois libre et respo
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anon intitulé Les Damnés de la Terre, Sartre loue
sans
réserve la proposition de « tirer à vue » sur tout Européen qui se pr
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’est-il passé cette année-là ? Au moment même où,
sans
le moindre commentaire, il abandonne l’Europe tout entière à Staline,
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érale du continent. Voilà donc l’Europe sacrifiée
sans
combat par Orwell. Et qu’en est-il du christianisme, de cette « cultu
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u Tintin de ce roman). En avons-nous conscience ?
Sans
relâche, à toutes les heures du jour et de la nuit, où que nous allio
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ns, nous sommes environnés, sollicités, traversés
sans
le savoir par des ondes (dans le cas de la télévision), gavés de nouv
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parlait encore que « d’automation » et « d’usines
sans
ouvriers ». Je disais : que ferez-vous des ouvriers « libérés » ? On
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domicile et nos enfants et petits-enfants initiés
sans
douleur aux mystères des mathématiques, autant dire de la toute-puiss
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avoir pourquoi l’on prend ce risque, de dimension
sans
précédent dans toute l’histoire des civilisations. Je demande à réflé
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ns d’une invention de la synthèse travail-loisir,
sans
laquelle nous courons à des désastres trop exactement calculables. Je
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a seconde moitié du xixe siècle, l’apport slave.
Sans
oublier de mentionner dans notre siècle, l’influence des arts et des
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vous parliez, les uns et les autres : — tradition
sans
cesse ranimée par innovation ; — conservation rendue possible par ren
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s qui règnent aujourd’hui à l’aide du patriotisme
sans
soupçonner à quel point leur politique de désunion est fatalement une
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académique de comparatisme à grande échelle, mais
sans
action, je propose que ce Dialogue des cultures s’instaure autour de
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re. Et il n’existe pas non plus de liberté réelle
sans
nulle puissance, ni de puissance qui ait quelque saveur sans au moins
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puissance, ni de puissance qui ait quelque saveur
sans
au moins l’illusion qu’on l’exerce « librement ». Mais le choix, prop
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qu’il est le plus éclairant et le plus pathétique
sans
nul doute. Quand j’ai publié en 1934 un recueil d’essais et de confér
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, de Gide à Fargue et à Malraux. Intimidé cela va
sans
dire, et c’est banal, mais bientôt davantage surpris de les voir si c
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vos Éditions “Je sers”… » — « C’est vrai, dis-je
sans
hésiter, mais la revue s’appellera désormais Commerce et industrie. »
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te. « Dire que nous avons vécu des années à Paris
sans
nous rencontrer ! » s’écrie-t-il, et il ajoute, théâtral : « Ce sont
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trauss et le peintre Ozenfant. Deux ans d’amitié
sans
faille. Je ne sais combien de soirées merveilleuses avec ses amis pei
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La valise Lettre de Charles-Albert Cingria,
sans
date comme d’habitude, mais qui ne peut être que du printemps de 1940
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l, tâche très lourde aussi, parfois ingrate, mais
sans
conteste utile à la cité — dont elle illustre et renouvelle en notre
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plicité. La critique doit pouvoir être rigoureuse
sans
être aride, elle peut satisfaire aux exigences de la science sans off
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elle peut satisfaire aux exigences de la science
sans
offenser la clarté. J’ai donc ambitieusement défini ma tâche : confér
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a mise en tension vivante de l’autre et de moi, «
sans
confusion, sans subordination, sans séparation » — comme le dit la fo
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n vivante de l’autre et de moi, « sans confusion,
sans
subordination, sans séparation » — comme le dit la formule théologiqu
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et de moi, « sans confusion, sans subordination,
sans
séparation » — comme le dit la formule théologique du grand concile d
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et responsable, formule que Sartre m’a empruntée
sans
jamais songer à me la rendre, vous le savez, c’est ma définition de l
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térature de langue germanique, qu’elle va dominer
sans
conteste jusqu’à la fin du siècle, et qu’elle a contribué plus que to
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Vos écrits des années 1930 sont une condamnation
sans
équivoque possible du totalitarisme sous toutes ses formes, du fascis
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Nous insistions énormément là-dessus. J’y reviens
sans
cesse dans tous mes écrits politiques. Tout dépend des dimensions des
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u’agnostiques, juifs, catholiques ou protestants,
sans
renier leur croyance. Il y avait aussi ceux qui étaient nietzschéens,
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’Absolu, puisque chacun part d’un endroit qui est
sans
précédent, pour devenir une personne. Chacun est différent de tout ce
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icible, mais qui agit. Il est bon qu’elle agisse,
sans
ça qu’est-ce qui me donnerait le courage d’inventer mon chemin ? Voil
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ersitaire d’études européennes, à Genève encore ;
sans
parler de l’Association européenne des festivals de musique, de l’Ass
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t même peut-être un devoir. J’oserai donc aborder
sans
aucune précaution la question que beaucoup se posent à mon sujet : —
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quinze jours de forteresse « au pain et à l’eau,
sans
visites ni courrier », pour « insultes à chef d’État étranger risquan
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on retour définitif en Suisse, je me suis trouvé,
sans
savoir trop comment, engagé dans la lutte militante pour la fédératio
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se porter et où n’importe qui puisse lui répondre
sans
avoir l’organe de Stentor. Nous retrouvions l’idéal d’Aristote, qu’il
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l’inflation, de justice sociale mais de révoltes
sans
fin, de démocraties certes, mais aussi d’États totalitaires, d’intern
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la faveur d’une dégradation morale et matérielle
sans
précédent de l’humanité « unifiée » au plus bas niveau moral et matér
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xygène, à 40 % déjà détruites sur toute la Terre,
sans
retour ; et le très mince film de pétrole qui recouvre les océans, qu
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« son caractère éminemment démocratique, observé
sans
réserve », et d’autre part, il dit « considérer comme son mérite de m
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niste ». Or, ceci annule cela, avec une vigilance
sans
défaut, comme le fait voir l’analyse des principaux chapitres (il y e
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publicains, fédérés et fédéraux, l’art. 20 annule
sans
recours toute portée réelle de l’art. 17, lequel soulignons-le, peut
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s intérêts de la mère et de l’enfant droits égaux
sans
distinction de nationalité et de race ; — liberté de conscience, c’es
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rité : avoir un État fort, quitte à s’en plaindre
sans
arrêt, avoir un roi — fût-il de Gaulle — quitte à lui couper la tête
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r comme lui seul peut le faire. Chacun est un cas
sans
précédent. Chacun doit donc inventer son chemin vers Dieu, c’est-à-di