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Un écrivain au
service
de la cité (24 octobre 1982)o p Denis de Rougemont, dans quelles c
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Rougemont Denis de, « [Entretien] Un écrivain au
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de la cité », Tribune de Lausanne — Le Matin, Lausanne, 24 octobre 19
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r excellence l’écrivain dont le génie s’exerce au
service
de la cité, non comme tant de taupes insidieuses de la critique érigé
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l’État central qui voudrait « déconcentrer » ses
services
, mais en partant d’en bas. Partir d’en bas, c’est-à-dire des plus pet
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core engagé, après trente-cinq ans d’activités au
service
de l’Europe fédérée. Il y a eu d’abord le Congrès de l’Europe, à La H
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ouchés par l’automatisation de l’industrie et des
services
. Les conséquences les plus marquantes se feront pour la plupart senti
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e soi que la croissance vigoureuse du secteur des
services
, compensera, et au-delà, les disparitions d’emplois ». Et les citatio
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ois ». Et les citations abondent d’économistes au
service
des gouvernements occidentaux, répétant que l’informatique ne manquer
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une fédération européenne — ou encore l’idée d’un
service
civil libérant de son esclavage le prolétariat industriel —, ces idée
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nd serviteur de l’État ». C’est l’État qui est un
service
; on n’est pas serviteur de l’État. On peut et on doit être serviteur
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chèvement suprême de l’Histoire. L’homme était au
service
de l’État. Cela a été repris en bonne partie par Hitler, qui a tout d
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us mobilisé d’abord dans le Jura, puis attaché au
service
Armée et Foyer de l’état-major général, à Berne. C’est de là que j’en
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vivante, qui ne dépendent pas de l’État — simple
service
public — mais des personnes libres et responsables. Dans le monde d’a
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. Quant aux devoirs, ils se ramènent à celui de «
service
militaire général » qui est une loi mais aussi « un devoir d’honneur